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Sur une application des fonctions elliptiques

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

DE S PARRE

Sur une application des fonctions elliptiques

Bulletin de la S. M. F., tome 28 (1900), p. 52-55

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1900__28__52_0>

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(2)

SUR UNE APPLICATION DES FONCTIONS ELLIPTIQUES;

Par M. le comte DE SPARRE.

Pour résoudre le problème du mouvement d'un projectile lorsque la résistance du milieu est proportionnelle au cube de la vitesse, MM. Appell etLacour (Principes de la théorie des fonc- tions elliptiques, p. 282) ont donné des développements suivani les puissances ascendantes positives et entières de u. Nous nous proposons de démontrer que le rayon de convergence de ces séries n^st pas très considérable. Nous emploierons les notations du Précis deM. L. Lévy, p. 121 à i33.

i° La quantité v (page 124 du Précis) définie parles équations

p(^)== y p'^)= i

51

"?.

satisfait aux inégalités

4t»)i ( i ) œ i < p < - y - -

En effet v étant supposé réel, positif et plus petit que 20)1, est plus grand que (Oi puisque p ' { v ) est positif (nous supposons ^ positif).

De plus v étant réel et compris entre (0< et 2 (o<, pour prouver que v << -H01 il suffit de faire voir que

^xp(^).

Or

d'où

. ^ ^ ^ - i ^ i

3 0 ••)

?) •-"(•'?)•

"{^)-"(^

Par suite la formule (84)

, - / - ! P^(^) OP'^)

p ( ' 2 U ) - } -<î p ( U ) = = - -"———== ——————-——

v " 7 4 P ' W 4 P3( M ) — ^ 3

(3)

^3 - donne

„,.^",^_„ 9P> (^)

3 / ^•( <ïl )-

ou

p'(^)^3.

Donc en remplaçant g ' y par sa valeur

P (4^1) - î^-4 v / ^ ^ o > ^ - p(r;

Donc

4^i 3 :

et la seconde des inégalités ( i ) est démontrée;

2° Les séries qui donnent le développement de g' et C suivant les puissances entières et ascendantes de u sont convergentes tant que le module de u est inférieur au module du zéro de la fonction

P'^)—P'W dont le module est minimum.

Or les zéros de cette fonction sont donnés par les formules

V -s,- Ht ( t0j -)- tOg ) -T- ft ( 0)i — tt>2 ),

y.v -h- m (coi -+- ^2)4- /^(coi — 003), a2 ^ — //i" ( (Oi 4- co^ ) -+- ^( toi — 0)2),

où a est une racine cubique imaginaire de F u n i t é et //?, m1\ m'^

n, n!r, ^' des entiers quelconques.

Mais si Pon remplace a par sa valeur et si Fon tient compte que, dans le cas actuel, coa^^i ^V^» ces zeros pourront s^écrire (-->_) v 4- ( •2 //î - p ) coi 4- p ^i t/3

/ (' \ /-

- —/Aoi jzV3, ( 3 ) (im' -T-//) (Oi.-— - 4 - ( - — / A o i ) zV^»

2 \ '2s,2 / ( î » (2 m" — p ' ' ) t o i — ^ -h (/)"t0i— ^(V3? où/?, p1 i p " sont aussi des entiers quelconques.

(4)

— 54 — Pour les zéros (2) le carré du module est (5) [v-{-{im—/?)o)ip_^ 3^2^}.

Mais on déduit des inégalités (i)

2(*)l 0)i> 2 ( 0 i — P > — — — ,

et ceci fait voir que Pexpression (5) sera minima pour p = o, m =— i. Le module est alors égal à 2 (o< — v.

Pour les zéros (3) et (4) les carrés des modules sont

[

v ~|2 / v \î

(C) (im' -+-//) (j^i— - -+-3(//(x)i— ^ ,

(7) ^2^-^)0)1—^i 2 + 3^'toi-^y.

On déduit d^ailleurs des inégalités ( î )

(Ol ^ •2(0i

T ^ ^ ~T~9

et par suite

( S ) tl-•«".-,^<tÏ<^•

Ces dernières inégalités font voir que Pexpression (6) est minima pour m1=o, p ' =\ et Pexpression ( ^ ) pour rn^ = î , p" = î .

Elles sont alors égales P u n e et Pautre à 4 ( ^ i — v- ) " •

Le minimum du module des zéros (3) et (4) est donc encore 'î ((Oi — - ) == 2co< — ç^. Donc les séries qui nous occupent ne sont convergentes que jusque la valeur u = 20)1 — v,

Mais on a

p ( 2 0 ) i — ^ ) = p ( ^ ) = ^ .

p ' ( a o ) i — ? ) = — ? ' ( ? ) . = = — ^sincp.

On aura par suite (formule t ' y p. 124) _ ____2____ _ î ' ~ sin y — 3 p' ( u ) ~~ sin <p *

(5)

5^

D'ailleurs si 9 est l'angle delà tangente à la trajectoire avec ox^

on a {fig. i)

lange = P^_,

0 T — n cm CD- p Sinco

donc dans le cas actuel on aura

Si donc (o désigne l'inclinaison de la tangente en valeur absolue,

Fig. i.

on aura o = 9 — <p, donc dans le cas actuel

• o.

Donc, en résumé, les séries deviennent divergentes pour le point situé au delà du sommet où l'inclinaison de la tangente est - — î9î (y étant l'inclinaison de la tangente au point de vitesse infini). Si l'on remarque que les séries ont en général une convergence trop faible pour pouvoir être utilement employées, bien avant leur point de divergence, on voit que les séries de MM. Appell et Lacour seront rarement utilisables, dès que le tir aura lieu sous un angle un peu considérable, surtout si la vitesse initiale n'est pas grande.

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