Q UERRET
Note sur les centres des moyennes distances
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 14 (1823-1824), p. 378-379
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378 CENTRES
c’est-à-dire, si,
de l’unquelconque
despoints
de lacirconférence
du cercle inscrit au
triangle équilatéral ,
on abaissedes
perpen-diculaires sur ses trois côtés, la somme des carrés construits sur ces
perpendiculaires
sera constante etéquivalente
à la moitié du-carré construit sur la hauteur du
triangle.
Nole
surles
centresdes moyennes distances ;
Par M. QUERRET, ancien chef d’institution.
A la
page I7 des Solutions peu connues, etc. , de M.SERVOIS ,
on lit ce
qui
suit : «Ainsi,
au moins pour le cas dutriangle ,
» on
arrive ,
par des considérationspurement géométriques ,
à la» solution d’un
problème qu’Ozanam
n’avait pas cru que l’onput
D résoudre sans le secours de la
mécanique. Ayant joint
pardes
» droites les milieux
consécutifs
des côtés d’unpolygone ,
pour»
former
unpolygone
inscrit du même nombre decôtés, puis
» les milieux de
celui-ci ,
pour en avoir untroisième,
et ainsi» de
suite,
trouver lepoint
où s’arrêteral’opération (
Récréations»
mathématiques , Problémes de géométrie ) ».
On peut , à ce
qu’il
nousparaît ,
démontreraisément ,
par le seul secours de lagéométrie ,
que cepoint
est le centre des moyennes distances de tous les sommets dupolygone.
Eneffet,
la perpen-diculaire
abaissée du milieu d’un côté sur unplan quelconque
est la demi-somme des
perpendiculaires
abaissées sur le mêmeplan
des extrémités de ce même
côté ;
d’où il résulteque
la sommeDES
MOYENNES
DISTANCES.379
des
perpendiculaires
abaissées des milieux des côtés estégale à
la somme des
perpendiculaires
abaissées des sommets. On conclutaisément de là que le centre des moyennes
distances
des sommetsd’un
polygone
,plan
ougauche,
est le même que le centre des moyennes distances des milieux de sescôtés ;
que, parsuite,
lescentres des moyennes distances des sommets (les
polygones
inscritsconsécutivement les uns aux autres dont il est
question
dans l’énoncé duproblème
seront tous situés au mêmepoint ; puis
donc que le dernierde
cespolygones
se réduit à unpoint ,
cepoint
devraêtre le
centre des moyennes distances des sommets dupolygone proposé.
On verra de même
qu’un premier
tétraèdre étantdonné ,
sil’on en construit un second dont les sommets soient les centres
des moyennes distances des sommets de
chaque
face dupremier puis
un troisième dont les sommets soient les centres des moyennes distances des sommets des faces dusecond ?
et ainsi desuite;
cestétraèdres consécutifs et continuellement décroissans tendront sans cesse à se réduire à un
point, lequel
ne sera autre chose quele
centre des moyennes distances des sommets du tétraèdre
proposé.
En
effet ,
la distance du centre des moyennes distances dessommets de
chaque
face du tétraèdreprimitif
à unplan quelconque
est le tiers de la somme des distances des mêmes sommets à ce
plan y
d’où il est facile de conclure que la somme des distances des sommets dusecond tétraèdre,
et parconséquent
de tous lessuivans à ce même
plan ,
sera la même que la somme des dis- tances auplan
dont ils’agit
des sommets du tétraèdreprimitif ;
il en devra donc être de même pour le
point limite y lequel
seraainsi le centre des
moyennes
distances des sommets du tétraèdreproposé.
On démontrerait d’une manière