• Aucun résultat trouvé

Analyse : supposons que la droite D d’équation ux+vy+h= 0 (où(u, v

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Analyse : supposons que la droite D d’équation ux+vy+h= 0 (où(u, v"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 12 Page 1

12. Soit dansR2 l’ellipseE d’équation cartésienne x2 a2 +y2

b2 = 1(où0< b < a).

Donner une condition nécessaire et suffisante suru, v, h pour que la droite d’équationux+vy+h= 0 soit tangente àE.

Solution : n’ayant pas idéea priori de la condition à trouver, je raisonne par Analyse/Synthèse. . . Analyse : supposons que la droite D d’équation ux+vy+h= 0 (où(u, v) = (0,0), sinon ce ne serait pas une droite !) est tangente à E. Je dispose donc d’un point M0 = (x0, y0) de E tel que D soit la tangente à E enM0. D’après l’exemple traité en cours, Dadmet comme équation cartésienne

x0x a2 +y0y

b2 −1 = 0 ou encore −hx0

a2 x−hy0

b2 y+h= 0 (hest nécessairement non nul, car aucune tangente àE ne passe par l’origine !).

Par unicité des coefficients d’une telle équation à un coefficient multiplicatif non nul près, j’ai donc u=−hx0

a2 et v=−hy0

b2 d’où x20

a2 =a2u2

h2 et y20

b2 = b2v2 h2 . Or M0∈ E, j’ai donc

a2u2

h2 +b2v2

h2 = 1 soit a2u2+b2v2 =h2. Synthèse : soientu, v, htrois réels tels que

(u, v) = (0,0) et a2u2+b2v2 =h2.

Alors hest nécessairement non nul et je peux poser (habilement, cf. l’analyse. . . ) M0= (x0, y0) où x0 =−a2u

h et y0=−b2v h . Je constate que

x20

a2 + y02

b2 = a2u2

h2 +b2v2

h2 = 1 donc M0∈ E.

De plus (toujours le même exemple du cours. . . ) la tangente àEenM0 admet pour équation cartésienne x0x

a2 +y0y

b2 −1 = 0 soit − ux h +vy

h + 1 = 0, il s’agit donc bien de la droite d’équation cartésienneux+vy+h= 0!

La droite d’équationux+vy+h= 0est tangente àE si et seulement sia2u2+b2v2 =h2. Application hors programme : courbe orthoptique de E

Il s’agit de déterminer les points M = (X, Y) du plan d’où l’on peut mener deux tangentes à E qui soient orthogonales, ce qui équivaut au fait que leurs normales soient orthogonales. Or, si je considère un vecteur non nul−→n = (u, v), la normale à−→n passant par M a pour équation cartésienne

u(x−X) +v(y−Y) = 0 soit ux+vy−(uX+vY) = 0.

D’après ce qui précède, cette droite est tangente à E si et seulement si a2u2+b2v2 = (uX+vY)2, soit si et seulement si

(R) X2−a2 u2+ 2XY uv+ Y2−b2 v2= 0.

Ainsi, le pointM appartient à la courbe orthoptique C si et seulement si l’ensemble des vecteurs(u, v) vérifiant la relation (R)est l’union de deux droites orthogonales. Or le lemme ci-dessous montre cette condition équivaut à

X2−a2 + Y2−b2 = 0. Il en résulte que

La courbeC est le cercle d’équation X2+Y2=a2+b2.

Le lecteur avisé aura remarqué qu’il s’agit du cercle passant par le rectangle dont les côtés sont portés par les tangentes aux 4 sommets de l’ellipse.

(2)

PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 12 Page 2

Lemme : soit(α, β, γ) non nul dansR3 ; l’ensembleF des vecteurs(u, v)du plan vérifiant la relation (R) αu2+βuv+γv2 = 0

est l’union de deux droites orthogonales si et seulement si α+γ= 0.

Dém.Pour établir ce résultat, je discute de la nature de F selon (α, β, γ).

Notons i, j la base canonique de R2.

•Cas α= 0: dans ce cas,(R)s’écritv(βu+γv) = 0. Fest alors l’union des deux droites d’équations respectives v= 0(dirigée par le vecteuri) etβu+γv= 0. Ces deux droites sont orthogonales si et seulement si γ= 0.

•Cas α= 0: je dispose alors du trinôme du second degréαt2+βt+γ, de discriminant∆ =β2−4αγ.

• Si∆<0, alorsF est réduit à{(0,0)} : en effet, si(u, v) vérifie(R), soitv= 0auquel casu= 0 aussi (α= 0ici par hypothèse), soitv = 0auquel cas

α u v

2

+β u

v +γ= 0,

ce qui est absurde car ledit trinôme n’admet aucune racine réelle !

• Si∆ = 0, alors F est une droite vectorielle : en effet, si je noteλla racine double dudit trinôme, j’obtiens comme ci-dessus que les vecteurs(u, v) non nuls vérifiant (R) sont ceux qui vérifient

α u v −λ

2

= 0.

F est donc la droite d’équationu−λv= 0(où nous retrouvons le vecteur nul, qui vérifie(R)!).

• Si ∆>0, alors F est l’union de deux droites vectorielles distinctes : en effet, si je note λet µ les deux racines dudit trinôme, cette fois-ci les vecteurs (u, v) non nuls vérifiant (R) sont ceux qui vérifient

α u

v −λ u

v −µ = 0.

F est donc l’union des deux droites d’équations respectivesu−λv= 0etu−µv= 0. La première est dirigée par le vecteur (1, λ), la seconde par le vecteur(1, µ) ; elles sont donc orthogonales si et seulement si 1 +λµ= 0. Or, selon les relations entre coefficients et racines d’un polynôme scindé, j’ai

λµ= γ α et donc (nous sommes toujours dans le cas α= 0)

1 +λµ= 0⇔α+γ= 0

En faisant le tour des diverses possibilités, je constate bien que le lemme est démontré !

Références

Documents relatifs

Ce repère aide pour la visualisation des gures mais aucun calcul de coordonnées n'est nécessaire.. Tous les plans et droites considérés contiennent le

Ce repère aide pour la visualisation des gures mais aucun calcul de coordonnées n'est nécessaire.. Tous les plans et droites considérés contiennent le

On se place dans l'espace euclidien usuel muni d'un repère xé d'origine O.. Ce repère aide pour la visualisation des gures mais aucun calcul de coordonnées

Déterminer graphiquement les coordonnées des points d’intersection de la droite (D)

[r]

[r]

Testsurlapente Intervalledeconfiancepourlapente Testsurl’ordonnéeàl’origine Intervalledeconfiancepourl’ordonnéeàl’origine

On pourrait, bien sûr, épiloguer sur les conflits internes entre spécia- listes mais il faut dire, très franche- ment, très nettement, que depuis 40 ans les