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W. WOOD. — The anomalons dispersion of sodium vapour (La dispersion anomale de la vapeur de sodium). — Phil. Mag., janvier, p. 128 et mars, p. 359; 1902

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HAL Id: jpa-00240607

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240607

Submitted on 1 Jan 1902

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W. WOOD. - The anomalons dispersion of sodium vapour (La dispersion anomale de la vapeur de sodium).

- Phil. Mag., janvier, p. 128 et mars, p. 359; 1902

C. Raveau

To cite this version:

C. Raveau. W. WOOD. - The anomalons dispersion of sodium vapour (La dispersion anomale de la

vapeur de sodium). - Phil. Mag., janvier, p. 128 et mars, p. 359; 1902. J. Phys. Theor. Appl., 1902,

1 (1), pp.314-316. �10.1051/jphystap:019020010031401�. �jpa-00240607�

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grandes difiicultés; on trouve dans le comlnerce l’aluminium soit en

limailles, soit porphyrisé, soit deux fois pot-ph~,risé et dégraissé (ce

.dernier spécial pour artificiers) . Ces deux derniers produits surtout

contiennent une proportion considérable de suif et d’huile, et tous

mes essais pour les nettoyer à l’essence de pétrole n’ont guère

réussi à les débarrasser de ces impuretés ; on peut, au contraire, nettoyer à peu près l’aluminium en limaille, avec l’essence, à condi-

tion de le chauffer ensuite dans le vide, au bain de sable, à 150o pen- dant plusieurs jours, pour éhminer a son tour l’essence que les corps pulvérulents retiennent avec une puissance incroyable.

Gomme conclusion, je conseille d’employer : 10 un poids (te subs-

tances réagissantes au moins égal à 3 kilogrammes; ’21 de l’alumininm

en limaille tamisée, pour élirniner les grosses paillettes, lavé à

l’essence et sécllé ; de l’oxyde de fer pur, soigneusement desséché

et surtout ne contenant pas de sulfure, cet oxyde de fer en excès sur

les proportions chimiques (:0 â 1 ° en plus) pour empêcher la for-

111ation d’une fonte d’aluminium.

Malgré cela, je ne crois pas qu’il soit possible de réaliser par ce

procédé du fer plus pur que le bon fer doux de Sutde. J’ai obtenu le plus souvent des foiites d’aluminium, plus riches en fer au fond du culot, plus chargées en aluminium sur les bords (par exemple 97,7 0/0 de fer pnr au fond, ~4,.~ 0/0 aux bords supérieurs, titrés au permanganate). Le meilleur culot obtenu, du poids de 570 grammes, contenait 98,8 ©,~0 de fer pur (titré au perman ganate) et 0,35 0/0

d’aluminium (dosé par la méthode de Carnot), les autres impuretés (silicium, etc.) introduits vraisemblablement avec Faluminium. Cet échantillon, essayé à la lime et au pliage, avait d’ailleurs l’aspect du

fer le plus doux, tandis que les fontes à 3 om 4 i~’0 d’aluminium sont cristallisées et cassantes.

W. WOOD. 2014 The anomalons dispersion of sodium vapour (La dispersion ano-

male de la vapeur de sodium). 2014 Phil. Mag., janvier, p. 128 et mars, p. 359; 1902.

10 NI. M’ood est arrivé à observer une dispersion anonlale de la vapeur de sodium incomparablement plus considérable que celle

.:qu’on avait constatée jusqu’ici au voisinage des raies D~ et D,.

Les premiers essais ont conduit à rejeter I’emploi d’un prisrrle et

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010031401

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à utiliser la répartition des densités, qui se produit d’elle-même quand,

on chauffe un globule de sodium sous un courant lent d’hydrogène.

Le métal est contenu dans un tube de verre de 30 centimètres de

long, fermé à ses extrémités par deux lames planes et chauffé par une flamme de Bunsen dont l’extrémité vent lécher le tube. On voit alors

se former une atmosphère sombre, limitée par une surface très nette,

qui adhère fortement au globule et qui se comporte, quand on accélère

le courant d’hydrogène ou qu’on plonge dans la masse un fil métal,-

lique, comme une matières extrêmement visqueuse.

Le tube fonctionne comme un priS111e à arête horizontale; la lumière, après l’avoir traverse, tombe sur un réseau de l-10,vland à traits verticaux. Quand on commence à chauffer; on vomit le spectre se

courber de part et d’amtre et dans 1 intervalle des raies D, comme l’a observé :B1. Becquerel; mais la bande intermédiaire ne tarde pas à

disparaître; les branches extérieures s’allongent rapiden1enl; des

cannelures apparaissent dans le l’oye et le bleu verdâtre et s’élar-

gissent au point d’éteindre presque complètement me partie du bleu.

La courbure du spectre augmente toujours, et toute l’extrémité du rouge s’évanouit ; il ne reste plms que le jaune et le jaune vert avec le

~bleu extrên1e et le violet.

Ces apparences ont été photographiées; pour le début du phéno- mène, qui est très fugace, ol a du revenir à une tlanln1P prisn1atique,

obtenue par la combustion, à la sortie d’une ouverture aplatie, d’hy- drogène chargé de vapeurs de sodium.

Les photographies exigent un temps de pose assez long pour que

les variations qui se produisent inévitablement à l’intérieur du tube à vapeur nuisent à la netteté. Pour faire des mesures, 1~T. Nvood rem-

place la plaque sensible par une lame de verre, sur laquelle il trace

au diainanu la positio3l du spectre très étroit qu’il observe à un ma-

ment de Call11e; il note également la position de raies métalliques

non déviées par le sodium ; une autre division permet d’évaluer les déviations. On constate que, pour toute l’étendme du spectre qui va

du violet aux raies D, l’indice de réfraction est inférieur à 1 et qu’sil

.est plus grand que 1 dans tout le reste. Il n’a malheureusement pas été possible d’évaluer avec précision l’angle utile du prisme de va-

peur, clui varie avec le niveau du rayon passant dans le tL~he, ni, mal- gré plusieurs essais, de limiter, à l’intérieur du tube chaud, la vapeur de sodium par deux surfaces approximativement planes.

En plaçant dans un lon~; tube quatre ou cinq fragments de sodium

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distants de quelques centimètres, on peut observer un spectre ano-

mal très curieux. Au centre apparaît, sans déviation, le violet extrême, puis le bleu, séparé parfois du violet par une fine raie noire, particu-

larité liée à la constitution de la lmnière de l’arc. Ensuite une large

bande noire (correspondant au spectre cannelé dans le bleu vert), puis la succession des couleurs du bleu vert au jaune. La partie ronge et orangée est, de l’autre côté, séparée du centre par une large bande

sombre. Quand on chauffe, presque tout disparaît, à l’exception du

bleu. Les cannelures ne paraissent exercer aucun effet sur la dis-

persion.

~° L’absorption des radiations détermine une élévation de tempé- rature, qui se révèle par le son que rend l’appareil quand on l’éclaire

par une lumière intermittente. L’effet disparaît si l’on filtre la lumière à travers une très mince couche de cyanine, qui absorbe complète-

ment et presque exclusivement la région voisine des raies D. Quant

à la fluorescence qui accompagne cette absorption, 1B1. Wood ne

semble rien avoir observé de nouveau.

Pour étudier le spectre d’absorption, il faut analyser par un prisme

des faisceaux qui n’aient pas été déjà dispersés par leur passage à travers le milieu absorbant. M. Wood produit la réflexion de la lumière sur la surface du métal fondu, de façon que les rayons tra- versent deux fois de suite la vapeur normalement aux surfaces d’égal

indice. I,e spectre est constitué parun grand nombre de bandes estom- pées, accompagnées de raies fines. Il se réduit, quand la densité de la vapeur est suffisante, à deux bandes vert jaunâtre très brillantes séparées par une raie noire très fine (), 532) et à une bande violette

partiellement cannelée.

3° Avec un dispositif qui donne d’excellents résultats dans le cas

de la vapeur d’iode, 1B1. Wood n’a pas réussi à mettre en évidence rincanclescence cle la vapeur de sodium. C. RAVEAU.

WOLH PALMÆR. 2014 Uber die kapillarelektrischen Erscheinungen (Sur les phéno-

mènes électrocapillaires).

-

Zeitschrift für physikalische Chemie, XXXVI,

6° série, p. 664; 1901.

Cette étude est consacrée à la comparaison des théories de Hel-

mholtz, Warhurg et Nernst. Un certain nombre de pliénomènes élec- trocapillaires ne sont pas encore suffisamment éclaircis.

En particulier, les courbes électrocapillaires obtenues en portant

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