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Montages en treillis réalisant un quadripole symétrique. Détermination des bandes passantes et des bandes atténuées

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234970

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234970

Submitted on 1 Jan 1954

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Montages en treillis réalisant un quadripole symétrique.

Détermination des bandes passantes et des bandes atténuées

M. Cotte

To cite this version:

M. Cotte. Montages en treillis réalisant un quadripole symétrique. Détermination des bandes

passantes et des bandes atténuées. J. Phys. Radium, 1954, 15 (6), pp.494-495. �10.1051/jphys-

rad:01954001506049401�. �jpa-00234970�

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494

avec les valeurs mesurées en diffusion et avec celles calculées plus haut.

L’un de nous (C. H.) remercie l’Organisation néer-

landaise des Recherches pures (Z. W. 0.) pour une subvention de recherches.

Manuscrit reçu le 8 avril 1954.

[1] FRÖHLICH H. - The theory of dielectrics, Oxford, 1950.

[2] COUTURE-MATHIEU L. et MATHIEU J. P.

-

C. R. Acad.

Sc., 1953, 236, 371.

[3] POULET H.

-

C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 373.

[4] RUBENS H. et LIEBISCH T.

-

Sitzungsber, Berlin, 1919, p. 876.

[5] PARODI M.

-

C. R. Acad. Sc., 1937, 235, 1224.

[6] Mis aimablement à notre disposition par M. J. Lecomte.

MONTAGES EN TREILLIS

RÉALISANT UN QUADRIPOLE SYMÉTRIQUE.

DÉTERMINATION DES BANDES PASSANTES ET DES BANDES ATTÉNUÉES.

Par M. COTTE.

Un montage en pont (ou en treillis) dans lequel

les impédances Xl et X2 insérées dans deux. bras

opposés du pont sont égales ou différentes, et les impédances Y insérées dans les deux autres bras sont

égales, constitue un quadripôle symétrique (fig. i).

Il donne :

1° pour Xi = X, = Zi et Y = Z2 le treillis cano-

nique de W. Cauer ;

,

2° pour X2 = o,, la cellule en II de Zobel;

30 pour X2 = oo, un schéma équivalent à la cellule

en T de Zobel.

Fig, i.

L’application des lois de Kirchhoff à ce montage montre, comme nous l’avons déjà signalé [1] qu’il

est toujours équivalent à un treillis canonique d’im- pédances Zl et Z2 telles que Xi, X2, Zi et -Z2 soient conjuguées harmoniques.

Quand on constitue ce montage par des éléments

purement réactifs ( X1 = jxl, X2 = jx2, Y = jz2, où xl, X29 Z2 sont réels et j est /2013i), il se comporte comme

un filtre. Comme nous l’avons montré [1], il est aisé

d’en prévoir les bandes passantes et les bandes atté- nuées par une construction graphique (fig. 2). Portons

en abscisses la fréquence f, et en ordonnées xl, x2 et - z2 (courbes en trait plein). Traçons la courbe zl (en tirets), lieu des points qui sont conjugués harmo- niques des points xl, x2 et -Z2 correspondant à la

même fréquence. Les impédances du treillis canonique équivalent sont Zl = iz, et Z2 = jz2. Par conséquent,

les bandes passantes occupent les régions du gra-

phique où zl et - z2 ont même signe; les bandes

atténuées, les régions où zi et - z2 sont de signe

contraire.

Fig. 2.

Pour tracer la courbe zl, on peut s’aider de la courbe

x =

x 1 + x2 .. (en pointillé) et des remarques suivantes : 1° zi est une fonction croissante de f ;

20 Pour toute valeur de f, les courbes z1, et - z2 sont du même côté de la courbe x et de part et d’autre

des courbes xi et xl; elles ne peuvent donc se couper que sur les courbes xi et x2;

3° zi est infini aux fréquences d’intersection de - z2 et x, et z, coupe la courbe x aux fréquences pour

lesquelles - z2 est infini;

-

4° Quand xi (ou X2) est infini, les ordonnées zl

et - z2 sont symétriques par rapport à x2 (ou xi).

Une impédance étant le quotient de deux poly-

nomes en f premiers entre eux, appelons degré de l’impédance l’exposant le plus élevé de f dans le numérateur et le dénominateur. On sait qu’une

réactance peut toujours être réalisée au moyen d’un nombre d’éléments non dissipatifs (inductances ou capacités) égal à son degré.

,

A moins de réduction, si di, d2 et d2 sont les degrés

de Xi, X2 et Y, le degré de Zl sera :

Ce nombre sera réduit :

a. de deux unités chaque fois que, pour une fré- quence f autre que zéro et l’infini, la courbe - z2 passe par l’intersection des courbes xi et x2;

b. d’une unité chaque fois que pour la fréquence zéro, x1, x2 et z. sont simultanément nuls ou simul- tanément infinis;

c. d’une unité chaque fois _que pour la fréquence

infinie x,, x2 et z2 sont simultanément nuls ou simulta- nément infinis.

A moins de réduction provenant d’une coïncidence d’un zéro ou d’un pôle de Zl avec un zéro ou un pôle

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001506049401

(3)

495 de Z2, la somme des nombres de bandes passantes

et de bandes atténuées du filtre sera :

Si pour une fréquence autre que zéro ou l’infini : 10 xi (ou x2) est nul en même temps que z2, un’

zéro de Zl coïncide avec un zéro de Z2;

20 x est nul alors que z2 est infini, un zéro de Zl

coïncide avec un pôle de Z2;

3o xi (ou x2) est infini en même temps z2, un pôle

de Zl coïncide avec un pôle de Z2;

40 x est nul, ou xi et X2 sont simultanément infinis alors que z2 est nul, un pôle’ de Zi coïncide avec un

zéro de Z2.

Chaque fois le nombre n, diminue de deux unités.

La figure 2 donne des exemples de réductions.

Elle a été tracée pour le cas où Xi est une inductance,

et Y et X2 des circuits antirésonnants accordés sur

la même fréquence. Ici ai = 4, n = 3.

Un treillis où Xi diffère de X2 est moins général

que le treillis canonique. En particulier, comme l’a

montré M. Leroy [2], il ne peut réaliser un déphaseur (en anglais : allpass). Par contre, quand il est utili- sable, il exige souvent moins d’éléments que le treillis

canonique équivalent. Nous avons donné quelques exemples [3] de cette possibilité d’économie, qui a

été étudiée de façon très complète par M. Leroy [2].

Manuscrit reçu le 24 février 1954.

[1] COTTE M.

-

Demande de brevet français déposée le

19 mai 1945, sous le provisoire 498.877.

[2] LEROY R.

-

Les cellules symétriques en treillis non cano- niques. Câbles et Transmissions, 6e année, 1952, 3,

193-210.

[3] COTTE M.

2014

Demande de brevet français déposée le

8 mai 1946, sous le provisoire 514.861.

CHAMBRE DE DIFFRACTION X POUR EXAMENS EN RETOUR ET SOUS INCIDENCE VARIABLE Par René BERNARD et Raymond RIVIÈRE.

La chambre de Debye-Scherrer classique se prête

mal à l’étude d’échantillons massifs non pulvérisés.

En effet, cette chambre conçue pour l’examen des

préparations en forme d’aiguille de faible diamètre, donne, en retour, dès que la surface de l’échantillon est appréciable, des raies floues parce que non foca- lisées.

L’angle de diffraction de Bragg 0 est donné par

c’est-à-dire que l’erreur od commise sur la mesure de la maille cristalline s’exprime par

et que l’erreur relative

est minimum pour les valeurs élevées de 0. De plus,

la valeur de 0 résulte d’une mesure de position effectuée

sur le film et l’erreur 10 qu’elle entraîne est encore

d’autant plus petite que 0 est plus grand. Deux raisons

Fig. i.

qui militent en faveur de l’utilisation d’angles voisins

de 90°, diagrammes en retour.

Pour travailler sous de tels angles avec des échan- tillons non pulvérisés, la méthode Seeman-Bohlin est intéressante car elle permet de focaliser toutes les raies sur le film. Dans cette technique, la fente ou

le foyer du monochromateur, l’échantillon et le film sont placés sur un même cercle ( fig. I). Cette condition

remplie, la surface irradiée de l’échantillon peut être augmentée sans nuire à la finesse des raies tout en

permettant une réduction du temps de pose.

Une chambre à film plan, facile à construire, sufii-

rait pour réaliser des diagrammes en retour symé- triques, mais nous voulions nous réserver la possi-

bilité de travailler également sous des incidences

Fig. 2.

comprises entre go et 45°. Cette chambre est en effet destinée à l’examen d’alliages très absorbants et pour

lesquels une incidence de 45° suffit pour l’étude des

couches superficielles ou des reliefs laissés en surface

par des attaques sélectives. De plus, deux équations

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