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Étude expérimentale de la résolution en temps des détecteurs à scintillation

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236606

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236606

Submitted on 1 Jan 1962

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Étude expérimentale de la résolution en temps des détecteurs à scintillation

Armand Sarazin, Jean-Jacques Samueli, Christian Meynadier

To cite this version:

Armand Sarazin, Jean-Jacques Samueli, Christian Meynadier. Étude expérimentale de la résolution

en temps des détecteurs à scintillation. J. Phys. Radium, 1962, 23 (2), pp.119-122. �10.1051/jphys-

rad:01962002302011900�. �jpa-00236606�

(2)

119.

ÉTUDE EXPÉRIMENTALE DE LA RÉSOLUTION EN TEMPS DES DÉTECTEURS A SCINTILLATION

Par ARMAND SARAZIN, JEAN-JACQUES SAMUELI et CHRISTIAN MEYNADIER,

Institut d’Études Nucléaires d’Alger

Résumé.

2014

Les variations de la résolution en temps des détecteurs à scintillation sont étudiées

en fonction du seuil de l’électronique de mesure. L’influence des divers paramètres intervenant dans les mesures d’intervalles de temps courts est passée en revue et une comparaison avec la

théorie est effectuée.

,

Abstract.

2014

The spread in time resolution of scintillation detectors is studied versus the thres- holds of the electronic apparatus. The influence of the parameters involved in time measure- ments is taken in account and a comparison is made with theory.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE RADIUM 23, FÉVRIER 1962,

Introduction.

-

L’étude de la résolution en

temps d’une chaîne de détection à scintillateur a

donné lieu à de nombreux travaux en raison de l’intérêt présenté par les mesures d’intervalles de

temps très courts en physique nucléaire [1] [2]. En fait, bien qu’une théorie tenant compte de tous

les phénomènes connus ait été développée, aucune

étude expérimentale systématique n’avait jusqu’à présent été effectuée. Or, la valeur théorique de la

résolution ne présente qu’un intérêt restreint, car l’expérience impose des conditions contradictoires pour l’obtention d’une résolution intrinsèque éle-

vée et d’un taux de comptage acceptable. Nous

avons donc effectué un travail expérimental qui

nous a permis d’obtenir les courbes de variation de la résolution et de la position du centre de gravité

des courbes de résolution en fonction de l’ampli-

tùde des signaux détectés. Nous avons également

étudié l’influence des largeurs des bandes d’ampli-

tude acceptées et la variation de la pente des flancs

des courbes de résolution.

Dispositif ’expérimental.

-

Le dispositif’ expé-

rimental utilisé était un montage lent-rapide du

FIG. 1.

-

Convertisseur multiplicatif. Dans cette figure ainsi que dans la figure 3 les valeurs des capacités sont indi- quées en microfarads, celles des résistances en ohms. En l’absence d’indication les capacités ont pour valeur 0,01 microfarad.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01962002302011900

(3)

120

type Bell, Graham et Petch [3] utilisant soit un

convertisseur temps-amplitude multiplicatif [4],

soit un convertisseur additif [5] suivi d’un sélec-

Fie. 2.

-

Réponse du convertisseur additif.

teur d’amplitude multicanaux. Lis schémas et les courbes de réponse des convertisseurs sont rappelés figures 1 à 4. Les détecteurs étaient composés de

scintillateurs NE 102 de 1"1/2 X 1"1/2 et de pho- tomultiplicateurs Radiotechnique 56 AVP.

Importance du dispositif électronique.

--

Pour

obtenir un phénomène aussi pur que possible,

c’est.à-dire pour mettre en évidence les variations de résolution liées à la détection, aux caractéris-

tiques du photomultiplicateur et au processus de définition de l’instant correspondant au signal, il

faut que le dispositif électronique (essentiellement

le convertisseur temps-amplitude) soit stable et linéaire et qu’il ait un faible temps de restitution pour éviter l’effet d’empilement aux taux de comp- tage élevés.

En fait, les circuits de mise en forme n’étant pas

parfaits, les signaux délivrés par ces circuits va-

rient quelque peu avec l’amplitude et la forme des signaux d’entrée, ce qui entraine un déplacement

du centre de gravité des courbes de résolution ou un élargissement de ces mêmes courbes.

Courbes expérimentales.

-

Ces courbes ont été

obtenues par l’étude de la variation de la résolu- tion correspondant aux rayonnements d’annihi- lation du Na22 ou à la cascade 1,17

-

1,33 MeV

du Co 60. Nous donnons les courbes suivantes :

a) Variation de la position du centre de gravité

des courbes de résolution en fonction de l’amplitude

des signaux d’entré3 (fig. 5). Deux courbes sont données, elles correspondent à des retards tels que

FIC. 3.

-

Convertisseur additif.

(4)

121

la sensibilité du convertisseur temps-amplitude

soit successivement positive, paiç négative,

FIG. 4.

-

Réponse du convertisseur multiplicatif.

FIG. 5.

FIG. 6.

b) Variation de la largeur à mi-hauteur des courbes de résolution en fonction de l’amplitude

des signaux d’entrée pour diverses largeurs de

bande des sélections latérales et pour des énergies

de rayonnements de 0,51 et 1,2 MeV (fig. 6).

c) Courbes comparatives des résolutions ’obte-

nues avec les convertisseurs additif et multipli-

catif (fin. 7).

FIG. 7.

Fm. 8.

FIG. 9.

d) Variation de la pente des flancs des courbes de résolution en fonction de l’amplitude des im- pulsions d’entrée (fig. 8).

e) Courbes comparatives des résultats expéri-

mentaux et de la théorie de Gatti et collabora- teurs [2] (fig. 9 et 10). La courbe théorique a été

tracée pour les valeurs suivantes des divers para-

(5)

122

mètres correspondant approximativement à nos

conditions expérimentales : temps de décroissance des scintillateurs : 4.10-9 s ; nombre de photons

FIG, 10.

correspondant à un gamma de 0,51 MeV: 205; lar-

geur moyenne de l’impulsion réponse à un photo-

électron unique : 2.10-9 s ; écart-type de l’in- tervalle de temps séparant l’émission d’un photo-

électron unique de l’instant auquel le centre de gravité de l’impulsion réponse arrive à la sortie : 5 .10-1° s.

Conclusions relatives aux diverses courbes.

-

INFLUENCE DE LA BANDE ACCEPTÉE.

-

Les courbes de la figure 6 montrent que pour les basses énergies,

on peut, sans détérioration sensible de la résolu-

tion, accepter une bande d’amplitude large. Par contre, l’élargissement relatif de, la résolution est

plus sensible aux énergies élevées, c’est-à-dire que pour bénéficier de l’excellente résolution inhé- rente aux fortes énergies, il faut utiliser des bandes de sélection étroites.

VARIATION DE LA PENTE DES COURBES DE RÉSO-

LUTION. - La comparaison des courbes 6 et 8

montre que la pente des courbes varie plus rapide-

ment avec l’amplitude que la résolution elle-même.

La détermination des conditions expérimentales

doit donc être plus précise dans le cas de l’utili-

sation de la méthode de la pente que dans le cas

de la méthode des centres de gravité.

COMPARAISON AYEC LA THEORIE. -- L’accord

avec la théorie est satisfaisant. On peut cependant

constater que les courbes varient légèrement avec

le type de convertisseur. On sait qu’on utilise généralement deux processus différents de défini- tion de l’instqnt correspondant au signal délivré

par le photomultiplicateur : instant auquel une

certaine charge est atteinte ou centre de gravité

de la fraction d’impulsion utilisée. La courbe théo-

rique tracée d’après les calculs de Gatti correspond

à la définition par le seuil. Dans le cas de la seconde

définition, la courbe varie plus lentement avec f amplitude. Les divergences des courbes expéri-

mentales peuvent donc signifier qu’en fait les deux processus de définition ne sont pas essentiellement dissociés dans des circuits de mise en forme com-

plexes tels que ceux utilisés présentement (mises

en forme par câble et limiteurs multiples

Conclusion.

-

L’étude expérimentale de la réso-

lution en temps des détecteurs à scintillation per- met donc de constater le bon accord avec la théo- rie. De plus, elle met en lumière certaines consta- tations utiles en ce qui concerne les bandes de sélec- tion latérales utilisées, la variation de la pente des

courbes et l’influence de l’électronique.

Remerciements.

-

Les auteurs souhaitent expri-

mer leurs remerciements à M. le Professeur Blanc-

Lapierre, directeur de l’Institut d’Études Nucléaires,

. pour les conseils et l’aide qu’il leur a apportés.

Manuscrit reçu le 13 octobre 1961..

BIBLIOGRAPHIE [1] PosT (R. F.), SCHIFF (L. I.), Phys. Rev., 1950, 80, 1113.

[2] COLOMBO (S.), GATTI (E.), PIGNANELLI (M.), Nuovo Cimento, 1957, 5, 1739.

[3] BELL (R. E.), GRAHAM (R. L.), PETCH (H. E.), Canad.

J. Phys., 1952, 30, 35.

[4] SAMUELI (J.), SARAZIN (A.), J. Physique Rad., 1958,

19, 109 A.

[5] SAMUELI (J.), SARAZIN (A.), J. Physique Rad., 1960,

21, 390.

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