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Sur l’utilisation des amplificateurs à coïncidences ayant
un temps de résolution faible
René Cohen
To cite this version:
SUR L’UTILISATION DES AMPLIFICATEURS A
COÏNCIDENCES
AYANT UN TEMPS DE
RÉSOLUTION
FAIBLEPar RENÉ COHEN.
Commissariat à
l’Énergie
Atomique.
Laboratoires du Fort de Châtillon.Foutenay-aux-Roses.
Sommaire. 2014 On indique les précautions à prendre pour l’utilisation d’amplificateurs à coïncidences
dont le temps de résolution est du même ordre de grandeur que le retard d’initiation de la décharge
(quelques 10-7 s) dans un compteur G. M. de type courant.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII. TOME IX. OCTOBRE 1918.
Disposant
d’unamplificateur
à coïncidences cons-truit par le service de radioélectricité du C. E.A.,
nous avons mesuré son
temps
de résolution par laméthode des coïncidences fortuites et l’avons trouvé
égal
à2,2.1 O-i
s.Ce
temps
étant de l’ordre degrandeur
des retards entre le passage del’agent
ionisant etl’impul-sion
[1], [2],
nousrisquions
deperdre
descoïnci-dences vraies.
Les
expériences
décritesci-après
ont pour but- de déterminer les conditions
permettant
àl’expéri-mentateur de s’affranchir de cette difficulté.
Appareillage
et source. --- Nous avons utilisédeux
compteurs 9
dutype
courant(paroi :
o,1 mmAl;
mélange
gazeux, 1 cm alcool + g cm argon; lon-gueur,4
cm; fil :molybdène
de 0,°7mm);
unréduc-teur
d’impédance
à cathode suiveuse transmetFig. i .
l’impulsion
àl’amplificateur.
La source est du RaD enéquilibre
avec sesdérivés;
elle estcanalisée,
lesparties
centrales descompteurs
intervenant seules1).
Mesures. - Nous
imposant
une série de valeursde
VI (tension
appliquée
aucompteur
1,
leplus
proche
de lasource),
nous avons pour chacune deces valeurs mesuré le nombre de coïncidences par
minute, N,
en fonction deV2
(tension
ducompteur
2).
L’ensemble des résultats estreporté
sur lafigure 2
Fig, a. ,
sous forme de courbes
d’égales
valeurs dehV’;
lafigure
àl’aspect
deslignes
de niveau d’un promon-toire à bords raides etayant
unplateau
commesommet. Dans notre
dispositif,
la valeur de N sur ceplateau
estégale
àio3,5
± 3. Il est intéressant de comparer la forme de ceplateau
et lerectangle
défini par lespaliers
individuels des deuxcompteurs
(pointillé).
Chof i du
point
defonctionnement.
- Ondéter-mine
expérimentalement
les valeurs de N pourquelques points
duplan VI V2,
le but étant le tracé des frontières de la zone à l’intérieur delaquelle
iN257 est
maximum;
il suffit alors de seplacer
en unpoint
de cette zone distant d’au moins unevingtaine
de volts de la frontière. Toute variation de l’un des
compteurs,
toutemodification,
toutdéplacement
desconnexions
imposant
une redétermination dupoint.
Signification
du maximum de N. -L’existence
même du
plateau
nous conduit à penser que lemaximum de N
correspond
au nombre d’électrons traversant les deuxcompteurs.
A titre devérifi-cation,
ayant
déterminé lepoint
defonctionnement,
nous avons
compté
simultanément le nombre d’impul-sions par minute ducompteur
2 et le nombre decoïncidences,
la source étant enplace.
Nous avons ainsi obtenurespectivement
117,1 ’±0,3
etI oQ
-~- 0,3, Les mêmes mesures, sourceenlevée,
donnentï2,5
±o,5
eto,4
-r- 0,1. Les intensités dues à lasource sont donc
io4,6 :±: 0,6
etr o3, 6
-!~o,3,
cequi
indique
que laperte
decomptage
due au faibletemps
de résolution d’une
part
et à l’efficacité dupremier
compteur
d’autrepart,
est inférieure àc’est-à-dire inférieure à 1
± o,~
pour 100.Par ailleurs la mesure simultanée des
coïncidences
et des
anticoïncidences
montre que la frontière duplateau correspond
à despertes
de i pour 100. Elles ne sontplus
que de 2 pour 100o dans larégion
V1=
900V,
V2
=Interprétation.
-Voyons
deplus près
l’intersectionde la surface de la
figure 3
par leplan
V1
== 800 V(fig. 3).
Lavariation
du nombre des coïncidencesFig.3.
avec V2 et sa
disparition
pour V2 > 920V,
montrequ’il
existe entre lesimpulsions
de 1 et celle de 2correspondant
au passage de la mêmeparticule,
un
décalage qui
varie avecV2,
etqui,
pour V2 > g20 Vest
supérieur
à z .10-’ s,temps
de résolution de notreamplificateur
à coïncidences.Pour
préciser
davantage
introduisons unerésis-tance R
(fig.
4)
entre le réducteurd’impédance
et leFig. 4.
fil de l’un des
compteurs.
L’impulsion,
sansrésis-tance dans le
circuit,
avait la forme I( fig.
5)
etFig.5.
actionnait
l’amplificateur
autemps
1,;
avec larésis-tance, elle devient II
( fig.
5)
et n’estenregistrée
qu’au temps
t2 >ti.
Le retard ainsi introduit est del’ordre de
grandeur
de CR(R,
résistanceintro-duite, C,
capacité
totale du circuitd’entrée,
égale
icià 7
cm).
Plaçons-nous
alors aupoint
A(N = o)
et intro-duisons un retard de l’ordre de 10-7 s : on n’observetoujours
pas de coïncidenceslorsque
R estplacée
dans le circuit1,
mais on obtient une valeur voisinede 80
lorsqu’elle
est dans le circuit 2. Ceci montrequ’augmenter
la tensionappliquée
à uncompteur
équivaut
à réduire le retard entre l’entrée del’agent
ionisant etl’impulsion
dans le circuit.Nous étant alors fixé un
point
B,
nous avons introduit une résistance variable dans le circuit 2et avons mesuré N en fonction de R
(fig. 6).
On voit que le fait d’introduire des retards définis par desconstantes de
temps
allant jusqu’à
2. jo-7 s(corres-pondant
à R = 25kfl,
lacapacité
du circu’it étantde 7
cm)
sansperdre
decoïncidences,
nouspermet
de
préciser
que le retard entre l’entrée del’agent
ionisant etl’impulsion
est biendéfini,
les258
On
peut
maintenantinterpréter complètement
unecourbe telle que celle de la
figure
3. Depart
et d’autre d’un axe destemps
(fig.
7)
portons
schématiquement
les
impulsions
des deuxcompteurs.
Le traitplein
vertical
représente
la valeur moyenne du retard(fonction
de latension),
la zone hachurée l’entourant,les fluctuations autour de cette valeur moyenne.
La
partie
renforcée de l’axe destemps
encadrant lavaleur moyenne du retard du
compteur
1(dont
la tension estfixée) représente
untemps égal
à deux fois letemps
de résolution del’amplificateur.
Oncom-prend
aisément queV2
augmentant,
le nombre decoïncidences commence par
croître,
passe par unmaximum,
puis
décroît.Ces résultats sont en accord avec ceux obtenus
par une méthode différente par Sherwin
En
conclusion,
nous pensonsqu’avec
letype
decompteur B
utiliséici,
il estpréférable
d’utiliser unamplificateur
à coïncidences àpouvoir
de résolutioncompris
entreo,5
et I s. Ce n’est que dans les cas où le nombre des coïncidences fortuites estimportant
devant celui des coïncidencesspécifiques
du
phénomène
étudiéqu’il
y aavantage
à utiliser lesamplificateurs
àtemps
de résolutionplus petit.
Nous tenons à remercier MM. Berthelot etChami-nade pour les fructueuses discussions que nous avons eues avec eux au cours de ce travail.
Manuscrit reçu le 3 juillet 1948.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] ] C. W. et SHERWIN, Rev. Sci. Inst., 1948, 19,
p. 111-115. [2]
L. MADANSKY et R. W. PIDD, Phys. Rev., 1948, 73,
P. 1215 (L).
ACTIONS DES CHAMPS
ÉLECTRIQUES
ALTERNATIFSSUR
L’INTENSITÉ
DE LA LUMINESCENCE DES SULFURESIRRADIÉS
AUX RAYONS X ETDÉFORMATIONS
DES BANDESD’ÉMISSION
Par G. DESTRIAU et J. MATTLER
Laboratoire de Luminescence
(Physique
P. C.B.),
Faculté des Sciences de Paris.Sommaire. 2014 En soumettant certains sulfures luminescents à l’action des rayons X les brillances
évoluent dans le temps suivant des courbes dont les aspects sont profondément modifiés lorsque
simultanément on fait agir un champ électrique alternatif sur ces sulfures. Les bandes spectrales d’émission sont elles-mêmes profondément modifiées, d’une manière transitoire aux époques
d’éta-blissement et de suppression de champ, mais aussi d’une manière permanente quand le champ est maintenu.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SÉRIE VIII, TOME IX, OCTOBRE 19à8.
Introduction. - Nous
nous sommes
proposés
dans ce travail d’étudier les modifications de la luminescence émise par certains sulfures irradiés aux
rayons