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Les actions chimiques du rayonnement α1

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242659

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242659

Submitted on 1 Jan 1919

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Eugène Wourtzel

To cite this version:

Eugène Wourtzel. Les actions chimiques du rayonnement α1. Radium (Paris), 1919, 11 (11-12), pp.332-347. �10.1051/radium:019190011011-12033201�. �jpa-00242659�

(2)

était zéro et s’il n’v avait pas translation, fera évidem- ment, avec A0B1 un angle 2 (0)1-A), et avec Agi l’angle 90° - 2 (Ùf + 2 i,. C’est la la valeur a donner à z pour appliquer la formule (1) a la réflexion sur

Bi. Quant à celle qu’on doit attribuer à a, on voit qu’elle est 6 = -(900 - 03BC) . Appelant crf la valeur de

l’angle dont on doit supposer tourné le miroir B, pour tenir compte de la translation, on obtient :

et avec les approximations admises :

[sin 2b- 2 sin26d - 2A sin 2ô -03BC(2 cos 25 - sin 2o)].

En tenant compte des changements successifs

d’orientation des images virtuelles de l’onde QIN, on

trouvera aisément l’angle O1 avec AoX de l’image M1 N1, due aux deux réflexions sur AoCo et sur B1, qui

est :

D’une manière analogue on trouve pour l’angle 7,, dont on doit supposer tourné le miroir B:2E2 :

et pour l’angle C0 A0 C2 = w2 dont on doit supposer tournée la lame A00 au moment de la dernière

réflexion :

Pour lïnclinaison de M2N2,deuxième image de NIN,

on a alors :

O2=2 (-v + A - o2+w2)

Mais ce qu’il nous faut connaître c’est O1 - O2

Les formules établies jusqu’ici donnent :

Sans nous arrêter à quelques énoncés relatifs à cer-

taines valeurs particulières des angles, voici la consé-

quence principale qu’on tire de cette formule.

Si les angles A, 03BC, v, v, tout en étant assez petits pour

pouvoir confondre chacun d’eux avec son sinus, sont

assez grands par rapport à p2, le deuxième membre de la formule (21) se réduit aux deux premiers

termes. Cela signifie que la distance entre les franges dépend d’une même manière de 03BC et de v, et en

mesure double de X. Cette dernière particularité était à prévoir, parce que la lame inclinée intervient deux fois dans l’expérience, et les miroirs une fois seulement.

[Manuscrit reçu le 12 Septembre 1919.]

Les actions chimiques du rayonnement 03B11

(Suite).

Par M, Eugène WOURTZEL

[Faculté des Sciences, Laboratoire de Mme CURIE].

DEUXIÈME PARTIE

Résultats expérimentaux obtenus

et leur discussion.

J’exposerai d’abord la façon, de laquelle sont dési- gnées les valeurs expérimentales dans toute la suite

de l’article.

V est le volume du ballon à réaction.

R est son rayon, calculé d’après la capacité de la partie sphérique.

QQ est l’émanation contenue dans la partie sphérique.

t° est la température du ballon pendant la durée

de la mesure.

T = t2 - t1 la durée de la mesure, en heures, entre

deux refroidissements successifs.

p, la pression partielle du gaz à décomposer, exprimée en atm, et réduite à 0°.

v’ le volume de ce gaz, exprimé en ce. et réduit

à 0° et 760 mm.

K est la constante de la réaction, déterminée par une relation - dv’ dt = KQ0e-it.

La constante K dépend, entre autres, de la pression

du laboratoire, laquelle varie, durant la mesure même,

par suite de la destruction du gaz, On a, donc,

1. Il est nécessaire de signaler ici, l’omission, par erreur, de la lettre x dans le titre de la première partie de cet article.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019190011011-12033201

(3)

détruit dans FintervaUe 4- t1,sera donc déterminée

par la relation.

La

fonction f (v’ v)

peut être établie par la voie

expérimentale. En 1 introduisant dans le calcul de

l’expression ci-dessus, un développement en série

montre, que, dans l’intervalle de chaque mesure, on peut négliger les variations de f

(v’ v),

si l’on pose :

K = f (p1+P2) 2 = const.

L’intégration amène alors

à une expression simple

si chaque cc. de gaz détruit donne naissance à il cc.

de gaz extrait, le volume i, de ce dernier est

K/A correspond donc au nombre de ce. détruits

pendant toute l’existence de l’émanation entre t = 0 et f = t oo. Dans la publication prénminaire, j’ai désigné K/A par v/q

K oo/A correspond à la constante de la réaction sous

pression infinie, constante, obtenue par extrapolation

de la fonction K == f (p) expérimentalement établie.

Dans les publications préliminaires, j’ai désigne la

constante Koo Q0/Par [v’+q] .

Moo est le nombre des niolécules, décomposées par curie-seconde de l’émanation sous pression p = oo

On a Moo 2,70.1019=2,70.1019 3600 Koo = 0,75.1010 Koo.

Nao, est le nombre des paires d ions, formées dans les mêmes conditions. 0n a Noo = iImax, e où i est

l’ionisation totale relative du gaz, 1 max. le cou- raiit de saturation drills l’air correspondant à l’utilisa- tion totale du rayonnement de l’émanation. e. la

charge élélnen taire. J’ai adopté

e= 4,77.10-10 U.E.S et I max = 9.94.106U.E.S.

nombre, dl’duit par M. utherford à partir du nombre

des particules x émises par l’emanation et ses descen- dants et des courba de l’ionisation qu’elles produisent

On a, alors Noo= i2,08. 10

CHAP. I. - Décomposition du gaz hydrogène

sulfuré.

? 1. - Orientation de recherces.-L’tude sur

l’hydrogène sulfure m’a paru intéressante pour les motifs suivants.

h’abord l’hydrogène sultiré se prsente comme un

corps absorbent stable dens les ations ortinaire

L’état d’équilibre du systeeme HS= ll2-S solide correspond à la présence de 1 | 100 000 d’indrogène

à 50" et sous préssion atmospherique1 L’afJion de

l’émanation, si elle se produirait, ne pourrait donc

être considérée comme catah tique Ù aucun point t de

vue, D’autre part, la vitesse de formation du gez HS

à partir de ses constituants, t’·t pratiquement nulle à

1a température ordinaire, elle est à peine perceptible

mème à 220°. On serait donc à l’abri d une combinai-

son spontanée du soufre avec l’hydrogène

La réaction H2+S vapeur=H2S d 19.2 cal.2

la formation de l’eau (vapeur) en dégage trois fois plus : si l’action des particules x suivait la loi de Fa-

radaB, r action radiochimique dans ces dell corps serait de même ordre de grandeur, malgré la ditlé-

rence d’énergie nécessaire à leur destruction. Si, par contre. Faction radiochimique avait une autre origine, cette dillérence se manifesterait.

§ 2. Recherches d’orientetion. - Les recherches

étaient constituées par deux séries de mesures paral- lèles, faites dans deux ballons de capacité ;’1 pt n près égale, renlplis à des pressions voisines et contenant à peu près la même (quantité de l’émanation.

J’ai remarqué3 (lue danschaque série les constantes

KQe’A diminuaient au cours de mesures suxxessives.

Cependant, te rapport des constantes. calculées à par- 1 i r des mesures simultaneées. etait voisin de l’unité et

restait sensiblement invariable. tant que l’un des ballons n était pas chaniîc au cours de ta mesure.

Alors, le rapport baissait et d’autant plus. que la

température était éiesée. J en ai conclu que la dé- croissance de la constante l’...t du’’ a la diminution de la pression du gaz H,S par suite d, "1 1 1;,ii.ii>ii>ii,

et que 1 action de 1 émanation décroit avec 1. la tempé-

rature.

La courbe K= partir de ces axpé-

riences. était nettement mese permettant dejà de prévoir son caractére asymptotique. Jai pu calculer.

alors, d tus la première publication mème effet cor

respondant à p=x.

Cependant. l’entervalle des pressions du laboratoire

dans ces exper ent de sorte

qu’on

rement d les erreurs

(4)

m’ont permis de fixer cette courbe avec plus de certi-

tude. Appliquée aux résultats de ces deux séries, celle

courbe conduit à la valeur K x Q0 A de 7 pour 100 inférieure. Sa formule sera donnée dans le 8 3.

Je reproduis, dans le tableau suivant, les données d e ces expériences avec le calculs ainsi rectifié.

Expérience I.

Ballon B, V=43,59 B==2,170 te=18°

Expérience II.

Ballon A. N= 41.00 R =2,126

Par des circonstances indépendantes de ma volonté, la quantité de l’émanation n’a pas été mesurée par des mesures séparées, à l’aide du rayonnement y, mais calculée, pour les deux ballons ensemble, à partir du temps d’aaccumulation. J’ai trouvé ainsi Q0=0,115,

d’où:

Le coefficient thermique de la reaction est nette-

ment négatif. Si lon prend. comme unité, la quan- tité de 11,S détruite à 18°, la quantité détruite à U.")"

serait à 0.82 et la quantité à 220 serait égale à 0. 70

J’ai cherché si la réaction n’était pas accompagnée

par une formation de polysulfures. Dans ce but, l’ex- péricuce terminée. J’ai chassé l’hydrogène sulfure et j’ai chauffé le ballon evacué durant une nuit, o-e(-l

pour détruire H2S5 supposé. Le lendemain je n’en ai pu extraire que quelques centièmes de ce. de gaz, et

encore celui-ci pouvait être de l’hydrogène sulfure sim-

plement occlu dans le soufre. Le résultat doit donc être considéré comme négatif.

ê 5. - Expériences supplémentaires. - Ces expériences ont été entreprises pour compléter les précédentes, d’abord en mesurant la quantité de

l’émanation par le rayonnement y, ensuite, en opérant

dans les limites de pressions beaucoup plus larges. J’ai

réussi à les faire varier entre 2 et 12 atm. Les résultats obtenus sont réunis dans le tableau suivant.

Expérience III.

Ballon A. V = 41 ,00 cc. R = 2,126 Qo=0,0564 t == 18°

A l’examen de ce tableau, on voit que la fonction

KQ0/A=f(p) présente un caractère asymptotique très

Fig 6.

accusé. Elle peu être representée par une équation

à detix KQ0=A [1-a p] où A = 57.0,a=0,855. En po-

sant p = oo, on obtient A = Koo Q0 A l’examen de

(5)

la dernière colonne du tableau. calculée à partir des don-

nées expérimentales KQo i et le coefficient a =,0,855.

on voit, que les valeurs K(lo i, concordent d’une

façon très satisfaisante et ne presentellt aucun écart systématique. Graphiquement, les résultats de celle

expérience sont représeniés sur la fig.6.

De la relation A - K x Q0,A. on obtient:

avec A= 57,0 et Qo = 0,0564, on a K oo A - 1011.

Dans les mesures 2 et 4, le gaz dégagé a été sou-

mis à l’analyse par la comhustion dans un tube con- tenant du CuO et P2O5. Dans les deux cas, la quan- tité de gaz échappé à la combustion ne dépassait pas 0,5 pour 100. Dans la mesure 5, un traitement à la

potasse n’a pu relever la moindre trace d’un gaz absorbable. Le gaz dégagé était donc de Hydrogène

pur.

La mesure IU, non comprise dans la moyenne

nérale, a été faite à la température de l’aie liquide,

l’action chimique se produisait donc dans l’hydrogène

sulfuré solidifié. Avant de procéder à l’extraction, j’ai évaporé et recondensé l’hydrogène sull’urë, afin de dégager le gaz 112 emprisonné entre les cristaux de H2S. La constante KooQo/A trouvée à cette tempéra-

ture est légèrement inférieure à celle obtenue à 18°.

Il faut noter cependant que la solidification peut mo-

difier la disposition des particules de l’émanation et

rendre son action muins efficace. Ainsi, la constante

KooQo/A =30,4 présente la liiiiite inférieure de l’effet chimique maximum et l’on peut dire que les effets chimiques, produits à 18° dans le H2S gazeux et à - 190° dans le H2S solide sont de même ordre de

grandeurs. Ainsi, le séjour du ballon dans 1 air li-

quide durant un quart d’heure nécessaire a l’ex- traction de l’hydrogène ne modifie point les résultats obtenus.

Une troistème série de mesurer entreprise pour étudier l’influence de la capacité dit ballon. échoua.

malheureusement, par suite de ta rupture du réci- pient.

§ 4. Discussion des résultants obtenus. - Les expé-

riences Il et III étant faites dans le meme ballon. on

peut appliquer au calcul de l’expérience Il equa-

tion KQ0 A=A [1-a p] avec le mème coefficient

tion KQ0 A=A

[1-a p] avec

le mème coefficient

o = 0,855. L’expérience 1 a été faite dans un ballon da capacité légèrement différente. Dans le chapitre suivant nous vrons que l’effet chimique produit

·uiwot nous BerrOns que Fettet chumique produit

dans le gaz ammonia ltl,, , sous différ

peut être exprimé par HIll’ équation

liant les deux variables B Pt et Ji

développées (lans un artit lu

Inettent d’envisager cette i

En la combinant avec la

et R = 2.126, on obtient c

l’exper

culés avec

Nous avons vu, dans le § 2. que les constantes KooQ0A ainsi calculées à partir de chaque mesure sont parfaitement concordantes. L’application de l’ex-

pression KQoA = KooQoA [1 - a p

] = A [1- a p],

déduite à partir des mesures faites entre 12 et 2 atm.

peut être ainsi étendue jusqu’à 1.45 atm. La valeur

Koo = A Qo = 1082, obtenue à partir des experiences

1 et 11, offre un contrôle indépendant de LtBah’Hr

plus récente Koo = 10111. Je donne, cependant, la préférence à cette dernière, puisque la quantité de

l’émanation Qo est alors déterminée Il,11’ mesure

directe au moyen du rayonnement.

J’ai réuni toutes les mesures dans un seul tableau,

en calculant le pourcentage de l’effet chimique utilisé 100K Koo, ceci en divisant ia vateur KQoA expérimentate

par LI Balcur K ooQoA moyenne, relative a chaque série ; rincerhtude sur la valeur de Q0 se trouve ainsi éliminée.

J’ai comparé, ensuite, ces résultats aux rapport 100K,Koo calculés à raide de la ionnule

(6)

Graphiquement, ces résultats sont représentés par la courbe de la figure 7.

Cette courbe présente un caractère asymptotique

encore plus accentué que celle de la tigure 6. Sous pression de 12 atm . 95 pour 100 de 1"effet chimique

maximum sont atteints’. Le parcours maximum des

particules x provenant même du Rad. C n’est alors que de l’ordre de 0,5 cm. Le rayonnement x est donc absorbé en majeure partie, alors que l’absorption du rayonnement ? est loin d’être complète. Ceci montre

Fig. 7

que la presque totalité de l’effet chimique ohservé est

due au rayonnement a. Pour étudier t’enet du rayon-

nement B, il faudrait supprimer d’abord l’effet du rayonnement absorbable x et opérer dans une couche

de matière plus épaisse, ce qui reyiend rait, prati- quement, à l’étude dans un milieu liquide ou solide.

Notons, maintenant, que les mesures de l’exp. III

sont faites à des pressions successivernent croissantes les mesures des expériences 1 et II à des pressions

successivement décroissantes, et que l’allure de la courbe n’en est point modifiée. Ceci montre que les résultats obtenus ne sont pas influencés ni par l’en- semble de pertes en émanation au cours des extrac-

tions successives, ni par l’action prolongée de l’éma-

nation et ses suites, donc, ni par les wriations en

concentration de l’émanation présente, ni par la quan- tité du soul’re déposé.

La proportion d’hydrogène, accumulée dans le ballou a réaction au cours de la mesure, reste aussi

sans influence, malgré qu cite varie dans de larges limites; alors qu’elle ne dépasse 0.3 pour 100 et

0,7 pour 100 dans les mesures 111,8 et 111,9, elle atteint 11 pour 100 dans les mesures 1,5 et 11,5.

Passons, maintenant, au calcul du rapport Moo Noo, qui consti tue le plus grand intérèt pour la recher- che présente. A partir de la constante 1B Je A = 1011,

1. Sous pression atmosphérique. le mème pour 100 ne serait reali·e que dan; un récipient de 7u L.

on trouve Koo= 7,58 et

Moo Noo = 2,73 i Les mesures

directes de l’ionisation relative dans le gaz H2 S fai-

sant défaut, le coefficient i doit être calculé1.

Si l’on désigne par im l’ionisation relative totale d’un gaz, par s son pouvoir d’arrêt, relativement a l’air, par Mm le poids atomique de ses constituants, par nm le nombre de leurs atomes dans la molécule,

par im et par Sm certains coefficients qui leur sont appropriés, ces valeurs sont reliées par des équations

bien connues :

Alors que la relation 2 est rigoureusement exacte,

le coefficient

Sm VMm

peut varier d’un atome à l’autre

jusqu’à 20 pour 100, mais il reste indépendant de

la nature de combinaison, dont l’atome fait partie.

Par contre, le coefficient im en dépend; il est notam-

ment plus élevé lorsque l’atome fait partie d’une

combinaison organique.

Calcul de is (H) .

a) A partir de H2libre, on obtient (H) = 0.12.

b) A partir de l’ammoniaque et de l’azote, on

trouve is (NHa) = 0,81 et is (N,) - 0,47,

Comme valeur moyenne arrondie, on peut prendre

is (H) = 0,12 .

Calcul de is (S).

A partir du gaz SO,.

Kleenlann a trouvé is (SÛ2) = 2,01. Cette valeur peut ètre confirmée aussi par les expériences de Tay- lor, ayant trouvé i (SO2) = 1,03, d’où, avec s (S)

= 0,88 ( Bragg, ’l’aylor, Kjeen)ann) et s (0) = 0,33 (mêmes auteurs), on obtient

1, Bibliographie relative à ce calcul : BRAGG, Phil. Maq., 13 1907, 333; KIHHMANN. Proc. Roy. ,Soc et 79 1907 220;

TAYLOR, Phil. Mag., 21 1911 371. et surtout l’excellence mo-

nographie de Bragg, dunt .je pli trouver que la traduction allemande: Durchgang der a, B und Y strahlen luher die Materie. Cette monographie contient un exposé critique dL’’’

recherches faites.

(7)

Valeurs de i (H2S et de Moo Noo.

Un obtient i (H2S) = 1,15 1,12 = 1,03,

1 A partir des gaz carbonés, on obtient

Cette dernière valeur est, probablement, trop forte;

par consequent lit

valeur Moo Noo = 1,92, qui

en résulte,

est trop faible. Tout de même, elle dépasse l’unité

d’une façon évidente. Ainsi lcr tentative d’appliquer

la loi de Faraday aux réactions radiochimiques

n’est pas justifiée par les faits expérimentaux el

doit être abandonnée.

Il est intéressant de calculer le pourcentage de l’énergie, utilisée à l’action chimique. Un curie-heure d’émanation dégage en tout 97, cal par heure et dé- compose 7,58 cc. de H2S au maximum. L’effet ther-

mique nécessaire à cette décomposition est de :

ce qui correspond à l’utilisation de 6,7 pour 100 de

l’énergie totale, dégagée par la destruction de l’ënlana- tion. Le pourcentage est de même ordre de grandeur

que celui observé dans le cas de la décomposition de

l’eau, alors que la quantité de la matière détruite est environ quatre fois plus grande.

Passons maintenant à l’influence de la lenipéra-

turne sur la marche de la décomposition radiochiiiiique H2S = H2 + S. Nous avons vu que cette influence est nettement négative. Si l’on prend comme muté

l’effet chimique produit à 18" dans certaine conditions, l’effet produit à 95° serait de 0,82 et à 220° de 0,70,

toutes les autres conditions égales. Les données de :B1. Bodenbtein sur la recombinaison spontané’ dit

soufre de l’bBdrogëne montrent que la quantité d’hydrogène sulfuré spontanément recombiné diii, 1, conditions de nos nlesures serait inférieure a 0,01 même à 220°. La diminution de la quantité d’hydro- gène mis en liberté ne peut donc pa> être attribuât’ à la recombinaison spontanée H2 + S. Elle doit provenir

du ralentissement de la réaction primaire ou bien

d’une recombinaison. mais provoquée par le rau’nm- ment et favorisée, ;’i des températures supérieures,

soit par une accélération directe. soit par l’augmenta-

tion de la tension du soufre. Je me réserBc de revenir

sur l’étude de cette question.

§ 5 -

1. L’hydrogène sulfuré est

renient de l’émanation en hy

qu’une autre réaction se produise en proportion no-

table.

2. La marche dt, la réaction peut t ptre exprimée

par une relation - dv dt

= KQo -At.

3, La constante K de cette réaction n’est pas in-

fluencée ni par la concentrartion de l’émanation, ni

par celle d’hydrogène en proportion variable entre 0,3 pour cent et 100 pour 100.

4. L’état d équilibre du système H2S = H2 - S en présence de l’émanation, même s’il pouvait 1Blrl’

atteint,n’a rien de commun avec l’équilibre ordinaire

et la réaction n’a aucun caractère catalytique.

5. A des pressions croissantes. la constante 1B augmente en tendant vers une certaine limite, dont

0:) pour lllll sont atteints. Les variations de K en fonction dep peuvent être représentées parune relation

et a = 0,858 pour R = 2,170. Cette relation se

yérifie entre 1,43 et 12 atm., daub les limites très restreintes des erreurs expérimentales.

6. L’effet observe es! produit presque uniquement

par le rayonnement ’1..

7. !/en’et chimique maximum s’évalue à 1011 cc, par curie, soit a 7,58 ce. par curie-heure.

8. L’énergie du rayonnement utilisé à la réaction

chimique est de 6,7 pour 100.

9. Cette énergie est de même ordre de grandeur que celle utilisée dans le cas de la décomposition de

l’eau, alors que la quantité de matière décomposée

est environ 4 fois plus grande.

10. Le rapport Moo Noo. dans le cas étudié est très vraisemblablement voisin de 2,65 et certainement su-

périeur à 1,92. tue détermination expérimentale due

l’ionisation relative du gaz H2S est désirable.

11. Quel que soit le rapport Moo Noo

définitivement

établi sa valeur serait de beaucoup supérieure à K

1

incompatible 1B11 avec l’application d’’ LI lui de ta- 12. La vitesse de la décomposition est de

de grandeur à 190, dans H2S dans

la vitesse de de 0,82 et à

minution ne peut

l’union spontanée du soufre

d’autres causes, lesquelles l’objet

ultérieure.

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