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Nouveaux types d'interaction en théorie non locale de champ mésique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236384

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236384

Submitted on 1 Jan 1960

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Nouveaux types d’interaction en théorie non locale de champ mésique

E. Arnous

To cite this version:

E. Arnous. Nouveaux types d’interaction en théorie non locale de champ mésique. J. Phys. Radium,

1960, 21 (11), pp.807-808. �10.1051/jphysrad:019600021011080701�. �jpa-00236384�

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807 vertes sont : 1) 1,10 ± 0,46 et 2) 0,89 -;- 0,18.)

Remarquons d’ailleurs qu’une dépolarisation even-

tuelle devrait etre encore plus petite pour les rayons beta du 122Sb d’énergie moyenne plus grande que ceux de 198Au employ6s aux mesures de controle.

La diffusion dans 1’air a ete trouv6e n6gligeable ; il

n’en était pas de meme de la r6tro-diffusion sur le dia-

phragme de plomb situ6 non loin derriere la source

(voir par ex. figure 1 de la reference 3) : cette retro- diffusion a ete 61imin6e en couvrant le diaphragme d’un

matériau léger.

AI est li6e a 1’effet e mesure experimentalement par

la relation (pour les notations voir par ex. reference 1)

Utilisant la valeur moyenne ponderee de A 1 indiquée

au tableau 1, et nos mesures de correlation b6ta- gamma polarisation circulaire, nous obtenons pour la constante d’6talonnage K = 2 f la valeur moyenne de K = (3,98 X 0,44) %.

Pour 122Sb nous obtenons les valeurs consignees au

tableau 2.

TABLEAU 2

Cette valeur de A, nous fournit dans rapproxima- tion § la valeur du rapport V/ Y pour la transition

beta principale de ce noyau (pour la notation employee

voir par ex. reference [7]. Nous obtenons : V / Y - + 0,25 -E- 0,05.

Une seconde solution serait V/ Y > + 12).

Nous venons d’etre informes par R. M. Steffen de

mesures analogues entreprises a Purdue University.

Nous le remercions de ses informations et des dis- cussions interessantes que nous avons pu avoir avec lui. M. Ie Pr M. de Hemptinne a bien voulu nous

montrer l’intérêt qu’il portait a ce travail ; nous avons largement profit6 des conseils de M. le Pr P. C. Macq.

Nous tenons a leur exprimer nos plus vifs remer-

ciements.

Lettre regue le 21 septembre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DE CROÈS (M.), DEUTSCH (J. P.) et LIPNIK (P.), J. Phy- sique Rad., 1960, 21, 442.

[2] DEUTSCH (J. P.) et LIPNIK (P.), Ann. Soc. Sc., Bruxelles, 1959, 73, 420.

[3] DEUTSCH (J. P.) et LIPNIK (P.), Bull. Soc. Belge Phy- sique, 1960, II, 89.

[4] BOEHM (F.) et WAPSTRA (A. H.), Phys. Rev., 1956, 109,

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[5] BERTHIER (J.) et al., Helv. Phys. Acta, 1958, 30, 483.

[6] STEFFEN (R. M., Phys. Rev., 1960, 118, 763.

[7] KOTANI (T.), Phys. Rev., 1959, 114, 795.

NOUVEAUX TYPES D’INTERACTION EN THÉORIE NON LOCALE

DE CHAMP MÉSIQUE

Par E. ARNOUS,

Institut Henri-Poincaré.

Un certain nombre de faits exp6rimentaux suggerent

1’existence d’une « coupure » des interactions au voisi- nage de la masse M du nucleon : par exemple la diffé-

rence de masse 1t:f: - 1t° [1], la difference de masse p

-

n [2], la diffusion électron-nucléon [3], etc... 11

est possible d’introduire cette coupure dans une theorie

non locale par l’interm6diaire d’un facteur de forme

p(p, q) C -- P - T et Lorentz

-

invariant. 11 suffit de choisir pour p une fonction convenable de l’invariant

par exemple

oft ?, est la coupure - M et m la masse de la parti-

cule [4].

Or, des que l’on introduit un facteur de forme, le

nombre d’invariants que l’on peut utiliser dans l’hamil- tonien d’interaction augmente. En effet, en dehors des

termes usuels d’interaction, « coup6s » au voisinage

de M, tout autre interaction est a priori possible, si

elle n’agit qu’aux energies voisines de M, ou l’expé-

rience suggere « qu’il ne passe quelque chose ». De

telles interactions sont actuellement inobservables en

électrodynamique, 6tant donn6e la precision experi-

mentale (la coupure est trop haute). Mais, en theorie m6sique, elles peuvent jouer un role important et sont susceptibles d’expliquer des phénomènes tels que les resonances secondaires dans la diffusion pion-nuel6on.

Les diff6rents types possibles d’interaction sont les suivants : En electrodynamique

ou a correspond au terme usuel (a - p).

b est un scalaire et C5 un pseudo-scalaire et

Le premier facteur « 6teint » l’interaction aux ener-

gies un peu sup6rieures a X, le second facteur, Ql(?,’ ml + Q), aux energies inf6rieures a ;k.

En theorie mesique,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019600021011080701

(3)

808

a (ou b) correspond au terme usuel avec facteur de

forme : a (ou b) = p.

Les autres facteurs de forme sont du type ÀM2 Q/(X2 M2 + Q)2 ; a ils s’annulent a la limite locale À --¿. oo.

Lettre regue le 23 septembre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FEYNMAN (R. P.) et SPEISMANN (G.), Phys. Rev., 1954, 94, 500.

[2] O’RAIFEARTAIGH (L.), SREDNIAWA (B.) et TERREAUX

(Ch.), Nuovo Cim., 1959, 14, 376.

[3] PANDIT (L. K.), Helv. Phys. Acta, 1958, 31, 379.

[4] ARNOUS (E.), HEITLER (W.) et TAKAHASHI (Y.), Nuovo Cim., 1960, 16, 671 et ARNOUS (E.), HEITLER (W.) et O’RAIFEARTAIGH (L.), Nuovo Cim., 1960, 16, 785.

MESURE CALORIMÉTRIQUE

DE LA PÉRIODE DE 198Au

Par J. ROBERT,

Laboratoire Curie.

Nous avons mesure la p6riode radioactive de 198Au

avec notre installation de microcalorimetrie adiaba-

tique a compensation automatique d6crite prece-

demment [1].

L’or 198 d6crolt essentiellement par émission de 0,960 MeV, suivie d’une emission y de 0,412 MeV.

Deux autres transitions P de faible pourcentage abou- tissent 1’une a un 6tat excite de 1,088 MeV, I’autre d

1’6tat fondamental.

Divers travaux ont ete d6ja publiés sur la p6riode

de 198Au ; les principales valeurs obtenues sont, par ordre chronologique, les suivantes :

Silver (194:9) T = 2,69 t O,QZ j [2]

Sinclair et Holloway (1951) T 2,73 0,01 j [31 Locket et Thomas (1953) T 2,697 0,003 j [4]

Bell et Yaffe (1954) T 2,699 t 0,003 j [5]

Tobailem (1955) T 2,686 ± 0,005 j [6]

Johansson (1956) T 2,697 ± 0,005 j [7]

Sastre et Price (1956) T 2,694 ± 0,006 j [8]

Ces différents auteurs ont utilise pour ces mesures

des compteurs G. M. ou des chambres d’ionisation.

Nous avons fait irradier une feuille d’or de 192 mg a la pile EL 3 et avons suivi sa d6croissance pendant cinq jours dans un calorim6tre en or de 3 mm d’épais-

seur pesant 66 g, absorbant la totalite du rayon-

nement P et une part importante du rayonnement y.

L’intensité de la source, au d6but des mesures, était de l’ordre de 2 curies ; l’élévation de temperature horaire

était de l’ordre de 1,9 degr6.

La source a ete passee au photo-tube apr6s une

d6croissance suffisante : aucune rayonnement etranger (199Au, etc...) n’y a ete decele de fagon appreciable.

L’analyse des points exp6rimentaux par la methode des moindres carr6s a donne, comme valeur de la p6riode :

T = 64,79 ± 0,09 heures soit

2,699 :l: 0,004 jours.

Cette valeur est en accord avec les precedents resul

tats bien qu’obtenue par une m6thode toute différente- Lettre recue le 17 octobre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ROBERT (J.), Thèse Doctorat, Ann. Physique, 1959, 4,

89.

[2] SILVER, Phys. Rev., 1949, 76, 589 A.

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[4] LOCKET et THOMAS, Nucleonics, 1953, 11, 14.

[5] BELL et YAFFE, Can. J. Phys., 1954, 32, 416.

[6] TOBAILEM, Thèse Doctorat. Ann. Physique, 1955, 10,

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[7] JOHANSSON, Arkiv. Phys., 1956, 10, 247.

[8] SASTRE et PRICE, Nuclear Sc. Ing., 1956, 1, 325.

Références

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