HAL Id: hal-00115876
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Lefschetz réels
Damien Gayet
To cite this version:
hal-00115876, version 2 - 5 Dec 2007
DAMIENGAYET
Abstra t
Ina ompa tsymple ti real manifold,i.esupportinganantisymple ti involu-tion,weuseDonaldson's onstru tiontobuilda odimension2symple ti subman-ifold invariantunder thea tionof theinvolution. Ifthereal partofthe manifold is not empty, and if the symple ti form
ω
is entire, then there is an integerN
su h thatforallk
bigenough,we anndahypersurfa ePoin arédualofN k[ω]
su h that its real part has at leastk
n
2
onne ted omponents, up to a onstant independantof
k
,andwhere2n
isthedimensionoftheambientmanifold. Finally weextendtoourreal aseDonaldson's onstru tionofLefs hetzpen ils.Résumé
Dansle adred'unevariétésymple tique ompa te
X
2n
réelle, 'est-à-dire possé-dantuneinvolutionantisymple tique,nousutilisonsla onstru tiondeDonaldson pourétablirl'existen edesous-variétéssymple tiquesde odimension2invariantes par l'involution. Si lapartie réelle de lavariété est non vide, et si la forme sym-ple tique
ω
estentière, alorsil existeunentierN
telquepourtout degrék
assez grand,il existeunehypersurfa ePoin arédualeàN k[ω]
,telleque sapartieréelle possède au moinsk
n
2
omposantes onnexes, àune onstante indépendante de
k
près,etoù2n
est ladimensiondelavariétéambiante. Ennnousétendonsau as réel lesrésultatsdeDonaldsonsurl'existen edepin eauxdeLefs hetz.Code matière AMS:14P25,53D05,14D06,32Q15. Introdu tion. Soit
(X
2n
, ω)
une variété symple tique ompa te, et supposons qu'il existeunbré en droites omplexes
L
de lasse deChern[ω]
, e qui revient à direqueles périodesde[ω]
sontentières. Fixonsdeplusune stru ture presque omplexeJ
ompatibleaveω
. Dans[Do1℄,S.KDonaldsonmontrequ'ilexisteune suite de se tions(s
k
)
k
deL
k
approximativement J-holomorphe (en abrégé AH), 'est-à-diredontle
∂
¯
estmajoréeparune onstanteindépendante dek
, etdontla dérivée ovarianteest minoréeauxendroitsoùs
k
s'annule parη
√
k
, oùη
est une onstante indépendante dek
et stri tementpositive. Ainsi,pourk
assezgrand,le lieu des zéros des
k
est une variété lisse de odimension réelle 2. De plus, ette sous-variététendàdevenirdeplusenplusJ
- omplexe,sibienqu'elledevient sym-ple tiquepourk
assezgrand.Onsupposedans etarti leque
(X, ω)
possèdeunestru tureréelle, 'est-à-dire une involutionc
vériantc
∗
ω = −ω
. Peut-onalors onstuireune suitedese tions
(s
k
)
k
deL
k
du typeDonaldson, et dont lelieu d'annulation est invariantpar
c
? Laréponseestpositive,et tientdansleTopologiedelapartieréelledeshypersurfa es. Unproblèmeengéométrie réelle est de onnaître la topologie de la partie réelle, 'est-à-dire l'ensemble des pointsinvariantspar
c
,desobjetsréels onstruits. Nousobtenonslerésultatsuivant :Théorème 2. Ilexiste une hypersurfa e symple tique réellesans partie réelle. Si lapartieréellede
X
estnonvide,ilexisteuneformesymple tiqueω
˜
aussipro hedeω
qu'onveut,unréelǫ > 0
etunentierN
telsquepourtoutk
assezgrand,ilexiste une hypersurfa e symple tique réelle Poin aré duale à[N k ˜
ω]
dont dontle nombre de omposantes onnexes est aumoinsǫk
n
2
. Cette borne est àune onstanteprès optimale, dans lesens où pour toute suite de se tions
(s
k
)
k
AH et uniformémentη
-transverse,ilexisteune onstanteC
tellequelenombrede omposantes onnexes de la partie réelledes
−1
k
(0)
estinférieur àCk
n
2
.Cas intégrable. Dans le as où
J
est intégrable, nous avons la proposition suivante :Proposition 1. Soit
(X, ω, J, c)
une variétéproje tive réelle. Alors toutesles hy-persurfa es desthéorèmes pré édents peuventêtre onstruites omplexes.Pin eaux de Lefs hetz réels. Rappelons que si la dimension de
X
est2n
, un système de oordonnées omplexes(z
1
, · · · , z
n
)
entréesen unpointx
est dit adapté silaformesymple tiqueω
est(1, 1)
etstri tementpositiveaupointx
pour lastru ture omplexeinduitepar es oordonnées.Dénition1. Unpin eaudeLefs hetzsymple tiqueasso ié àunevariété symple -tique
(X, ω)
est ladonnéede :(i) Unesous-variété symple tique
N
de odimension réelle4. (ii) Une appli ation surje tiveF : X − N → P
1
(iii) Unnombre ni de points
∆ ⊂ M − N
en dehors desquelsF
est une sub-mersion.De plus, es donnéesvérient lesmodèles lo auxsuivants:
(iv)Pourtoutpoint
p ∈ N
,il existeune arteadaptée(z
1
, · · · , z
n
)
pourlaquelle la sous-variétéN
apouréquation lo ale{z
1
= z
2
= 0}
ettelle queF = z
2
/z
1
.(v)
Pour toutpointp ∈ ∆
,il existeune arteadaptée(z
1
, · · · , z
n
)
danslaquelleF
s'é ritF (z) = z
2
1
+ · · · + z
2
n
+ c
.Enn,si
(X, ω)
estmunied'unestru tureréellec
,ondiraquelepin eauestréel si¯
F = F ◦ c.
Lethéorèmeprin ipalde[Do2℄estlesuivant:
Théorème 3. ([Do2℄) Soit
(X, ω)
une variété symple tique ompa te telleque la lassede ohomologie[ω]
soitentière. Alorspourk
assezgrand,ilexisteunpin eau de Lefs hetzdontlesbres sontPoin aréduales dek[ω]
.Nousdémontronsdansladeuxièmepartiede etarti leque ethéorèmes'adapte dansle asréel:
Théorème4.Soit
(X, ω, c)
unevariétésymple tiqueréelle,tellequeω
soitentière. Alorsil existe unpin eaude Lefs hetzréel.1. Constru tion d'unehypersurfa e symple tiqueréelle
1.1. Stru tures asso iées à la stru ture réelle. Stru tures presque om-plexes. Unepremièreremarquedémontréedans[We℄estqu'ilexisteunestru ture presque omplexe
J
àlafois ompatibleaveω
etrendantc
antiholomorphe, 'est-à-diretellequedc ◦ J = −Jdc
. Danstoutelasuite,J
désigneraunetellestru ture. Formesymple tiquesà valeursentières. Pourque−iω
soitla ourbured'un bré en droites omplexes, il faut que ses valeurssur les2- y les soient entières. Lelemme suivantnouspermetderéaliser ette ondition,tout enrestantdansun adreréel.Lemme1. Si
ω
n'estpasàvaleursrationnelles, onpeutlaperturberenω
˜
de sorte quec
resteantisymple tiquepour lanouvelleforme.Démonstration. En eet, soit
Z
2
+
le sous-espa e ve toriel propre pour la valeur propre+1
del'endomrophisme−c
∗
:
−c
∗
: Z
2
(X, R) → Z
2
(X, R)
agissantsurles2-formesferméesréelles. Leréseau
Z
2
(X, Q)
des2-formesfermées à valeurs rationnelles sur les 2- y les est invariant par
−c
∗
, et son interse tion
Z
2
+
∩ Z
2
(X, Q)
est dense dansZ
2
+
. On peutdon perturberω
en unélément deZ
2
(X, Q)
toutenrestantdansl'espa edesformesinvariantespar
−c
∗
.
2
Fibrésc
-réels. Lelemmesuivantestimmédiat :Lemme 2. Soit
E
unbré omplexe au-dessus deX
. Alorsl'appli ationc
deX
dansX
se relève en un isomorphismeC
-antilinéaire de brésˆ
c : E → E
si et seulement si(c
∗
E)
∗
= E
.
Le problème est qu'il n'existe pas toujours une
involution C
-antilinéaire qui relèvec
,voirparexemple[We2℄.Dénition 2. Unbré
E
estditc
-réels'ilexiste une involutionantilinéaire deE
dansE
relevantc
. Dans e as, on désigne parκ : Γ(E) → Γ(E)
l'involution sur l'espa e desse tionsdeE
induiteparˆ
c
:κ(s) = ˆ
c
−1
◦ s ◦ c.
Une se tion
s
deE
estditesymétrique siκ(s) = s
. Lemme 3. SoitL
unbréen droitesvériantL = (c
∗
L)
∗
. Alors
L
2
est
c
-réel. Démonstration. Soitˆ
c
uneappli ationantilinéairedeL
dansL
relevantc
. L'appli ationˆ
c ◦ ˆc
est un isomorphisme linéaire deL
dansL
relevantl'identité. Il existe don une fon tion omplexea : X → C
∗
telle que
c ◦ ˆc(x, λ) = (x, a(x)λ)
ˆ
. En utilisant l'égalitéˆ
c
2
◦ ˆc = ˆc ◦ ˆc
2
,on onstateque ette fon tion
a
vériel'identité:a = a(c).
Si l'on veut onstruire unnouveaurelèvement de
c
, il sut de diviserˆ
c
par une appli ation omplexenes'annulantpas:ˆ
c
φ
=
1
φ
ˆ
c
. Ainsi,ˆ
c
2
φ
= ˆ
c
2
φφ(c)
1
.
Maintenant, il estfa iledevérierquel'appli ationˆ
c
L
2
=
1
a
ˆ
c ⊗ ˆc
est uneinvolutionantilinéairede
L
2
dansL
2
relevantc
.2
Fait : Soit(X
2n
, J)
c
-réel,et ontpeut hoisirκ(β) = c
∗
β
Supposonsquelapartieréelle
L = RX
soitnonvide. Dans e as,ilestfa ilede démontrer queL
est unesous-variétélagrangienne. Par onséquent, larestri tion dubréen droites omplexesL
àL
est topologiquementtriviale puisquesa lasse de Chern[ω
|L
]
est nulle. Quitte àrempla erL
parune ertainepuissan eL
N
, il existe don une se tion
e
deL
ne s'annulantpas sur un voisinageV
deL
. Ce i nouspermet de hoisirune involutiondeL
parti ulière:Lemme 4. Si
RX
est non vide, et quitte à rempla erL
par une puissan e paireL
2N
,pour toutese tion trivialisante
e
deL
surlevoisinageV
deRX
,denorme 1 surV
,on peut hoisirˆ
c
de sorte queˆ
c(e) = e
auxpointsdeRX
.Démonstration. Soit
f ∈ C
∞
(V, S
1
)
, telle que
ˆ
c(e) = f e
surV
. Etendons àX
ette appli ation. Quitte à onsidérerL
2
au lieu de
L
, l'appli ationf f (c)
admet une ra ine arréeg
qu'on peut hoisir égale àf
surRX
et vériantg(c) = g
. Maintenant,lenouveaumorphismedebré˜
c =
1
g
ˆ
c
est l'identitéau-dessusdeRX
.2
1.1.1. Connexionsréelles. Onsupposedorénavantque
L
estunbréc−
réel. SurL
onxeunemétriquehermitienneinvarianteparc
,quiexistetoujours. L'involutionκ
s'étendàΓ(T X
∗
⊗ L)
par:κ : α ⊗ λ 7→ c
∗
α ⊗ κ(λ).
Si
∇
est une onne tion hermitienne,∇s ∈ Γ(T X
∗
⊗ L)
, e qui nous permet de onstruireune involutionnaturellesurles onnexionsde
L
parκ(∇) = κ∇κ.
Ilestalorsaisédedémontrerlelemmesuivant:
Lemme 5. Si
∇
est une onne tion hermitienne de ourbure−iω
, alorsκ(∇)
également. De pluspourtoute onnexionκ
-invariante, ettoutese tions
deL
,on a|∇κs| = |∇s|(c)
, demême que|∇
0,1
κ(s)| = |∇
0,1
s|(c).
Onaparailleursle
Lemme6. Ilexisteune onnexionunitaire
∇
de ourbure−iω
etκ
-invariantesurX
.Démonstration. Si
∇
0
estune onnexionhermitiennede ourbure−iω
,alors∇ =
1
2
(∇
0
+ κ(∇
0
))
onvient.2
Danstoute lasuite,onmuniranotrebréd'unetelle onnexion.
1.2. LethéorèmedeDonaldson[Do1℄. Soit
(X, ω, J)
unevariétésymple tique ompa temunied'unestru turepresque omplexeJ
ompatibleaveω
, 'est-à-dire tellequeω(., J.)
estunemétriqueriemanienne. Siω
estàpériodesentières,ilexiste unbréendroites omplexesL
surX
,dontla lassedeChernreprésentela lasse[ω] ∈ H
2
(X, Z)
. Si l'on muni
L
d'unenormehermitienne, il existe une onnexion unitaire∇
surL
de ourbure−iω
. Tous esobjetsontuneextensionnaturellepour haquepuissan eL
k
dubré. Enparti ulier,onnotera
g
k
lamétriquekg
.Dénition3. Soit
E
unbréhermitiensurX
. Unesuite(s
k
)
k
dese tionsdeE ⊗
L
k
estasymptotiquementholomorphe(AH)s'ilexisteune onstante
C
indépendante dek
,tellequepourtoutk
,|∇
0,1
s
k
| ≤ C
,tellequesadérivéeestennormeinférieure àC
√
k
,et sadérivée se onde en est de norme inférieureàCk
. Lasuite(s
k
)
k
est de plusǫ
-transversesurX
s'ilexisteǫ > 0
,telquepourtoutx
tel que|s
k
(x)| ≤ ǫ
,∇s
k
(x)
admet uninverse àdroitede norme inférieure à(η
√
k)
−1
Le théorème prin ipal de [Do1℄, originellement démontré si
E = X × C
, et généraliséparAurouxpourle asgénéral,estlesuivant:Théorème 5. (Donaldson, Auroux)Soit
E
unbréhermitien surX
. Pour toute suitedese tions(s
k
)
k
AHdeE⊗L
k
,etpourtout
ǫ > 0
xé,alorsilexisteunη > 0
, une suitedese tions(˜
s
k
)
k
AH,η
-transversepourk
assezgrand, ave|s
k
− ˜s
k
| ≤ ǫ
, et|∇s
k
− ∇˜s
k
| ≤ ǫ
√
k
.Il nousfaut rappeler lesidées dela démonstrationde e théorème, dansle as où
E
est lebré endroites omplexestrivial. PourtoutréelD > 0
apriorixé,il existe unre ouvrementpar ouleurs, 'est-à-direpardesensemblesdeboulesdeg
k
-tailleégaleà1et dontles entressontg
k
-distantsd'aumoinsD
. LenombreN
de es ouleursaugmenteévidemmentaveD
,maispasavek
. OnperturbeenN
étapeslasuitedese tionss
k
parune sommepondéréedese tionsessentiellement lo aliséesau-dessusdes entresdesboulesd'une ouleurdonnée. Pluspré isément, es se tionssontdumêmemodèle:Lemme 7. Soit
x ∈ X
. Ilexiste une suitede se tions(σ
k,x
)
k
asymptotiquement holomorphe satisfaisantles inégalitéssuivantes:(1)
|σ
k,x
| ≥
1
2
sur B
g
k
(x, 1)
(2)|σ
k,x
|
C
2
≤ p(d
k
(x, y))e
−d
k
(x,y)
2
(3)
σ
k,x
aunsupportin lusdansB
g
k
(x, k
1/6
) = B
g
(x, k
−1/3
)
, oùp
est unpolynmeindépendantdek
.Laperturbationsurune ouleurest faitedelafaçonsuivante :
s
k
→ s
k
+
X
x
i
∈couleur
w
i
σ
k,x
i
.
A haqueétape, unthéorème deSard permet de hoisirles
w
i
de façonà e que lanouvellese tiondevienneη
-transverse surlanouvelle ouleuret lerestesur les an iennes, mais pour unη
de plusen pluspetit. Lethéorème de Sardutilisé est quantitatif, e qui permet d'ee tuer ette ré urren e en un nombre d'étapes ne dépendantpasdek
.1.3. Constru tion de l'hypersurfa e réelle. La plupart des outilste hniques qui nous permettent d'obtenir le théorème1 sont partiellement présents dans les arti les [Do1℄, [Do2℄, [Au℄ et [Au,Mu,Pr℄. Dans e dernierarti le il est démontré que si
L
est une sous-variétélagrangienne munie d'une fon tionde Morse réelle, alors il existeunpin eaude Lefs hetzF
àlaDonaldson, telqu'uneisotopie deL
seprojette parF
surun ar réel. Pourdémontrer e résultat, lesauteurs ont be-soinde onsidérerL
ommelapartieréelled'unestu ture réellesemi-lo ale,et de onstruirelesperturbationsdefaçonsymétriquesparrapportà ettestru ture au voisinagedeL
. Dansnotre as,nousdevons onstruirelesse tionsetleur pertur-bation defaçonsymétrique, mais ette fois globalementsur toutX
. Parailleurs, nous aimerionstransversaliser n'importe quelle suite de se tions AH symétrique, pas né essairementàpartird'une fon tiondeMorse surRX
. Nous allonsen fait démontrerlaproposition suivante.Proposition 2. Soit
E
un bré hermitienc−
réel, et(s
k
)
k
une suite de se tions symétriques etAH deE ⊗ L
k
. Alorsil estpossible de la perturber enune suitede se tionssymétriques,AHet transversesur
X
.Remarquonsquele théorème1estune onséquen eimmédiatede ette propo-sition,ave
E = X × C
.invariantepar
c
. Deplus,onpeutfaireensortequesil'unede esboulesren ontreRX
,alorslabouleestinvarianteparc
.Par sou i de larté, nous démontrons le théorème pour
E = X × C
, puis nous expliqueronslesadaptationsné essairespourle asgénéral.Démonstration dans la as où
E = X × C
. Désignons parΛ
′
(resp.
I
′
i
) un sous-réseauminimal(resp. dela ouleurI
i
)telque[
x∈Λ
′
B
g
k
(x, 1) ∪ B
g
k
(c(x)), 1) = X,
(resp. pourla ouleur
i
, mutatismutandis). Lorsdelatransversalisationsurune bouledela ouleurI
i
,sil'onperturbelase tions
k
parwσ
k,p
,onperdle ara tère réel. Nous avons don besoin d'un ranement du théorème de Sard quantitatif présentdans[Do1℄:Proposition 3. Il existe unentier
p
etδ
0
> 0
, telsque pour tout0 < δ < δ
0
, siσ = δ log(δ
−1
)
−p
, et
f
une fon tion omplexe dénie surla bouleB(0,
11
10
) ⊂ C
n
vériant
|f| ≤ 1, | ¯
∂f |
C
1
≤ σ,
alors il existe une onstante
w ∈ R
,ave|w| ≤ δ
,etf − w
estσ
-transversesurla bouleunitédeC
n
.
Remarque : Notonsquelaseulediéren eave lespropositionsde[Do1℄est que l'onpeut hoisir
w
réel.Pourpoursuivre,nousavonsbesoinégalementduranementsuivantdulemme7, qui nouspermet derempla er
σ
k,x
parune se tionAHsymétrique:Fait: Pourtout
x ∈ Λ
′
, lase tionAH etsymétrique
ˆ
σ
k,x
=
σ
k,x
+ κ(σ
k,x
)
2
est denormeuniformémentminoréesur
B
g
k
(x, 1) ∪ B
g
k
(c(x), 1)
.Onappliquedon lepro édédeDonaldsonsurlesboules entréessurlespoints
x
deΛ
′
,maisenutilisantlaproposition3appliquéeà
f =
s
k
ˆ
σ
k,x
,
e qui permet de trouver un
w rel
de sorte ques
k
+ wˆ
σ
k,x
est symétrique et transversesur labouleB
g
k
(x, 1)
. On aalorspar lelemme 5latransversalisation automatique sur les boules entrées sur les points dec(Λ
′
)
, e qui démontre le théorème1.
2
NousdonnonsmaintenantunedémonstrationduranementdulemmedeSard. Démonstration de la proposition 3. La preuve suit jusqu'au dernier moment la preuve lassique donnée par [Do1℄. L'appli ation
f
vériant| ¯
∂f | ≤ σ
peut êtreC
1
-appro héeparuneappli ation holomorphe
f
˜
surlabouleunité, etl'erreurest inférieureàunmultiple(borné)deσ
. EnsuiteilestpossibledeC
1
-appro her
f
˜
deσ
par unpolynme omplexeg
de degréinférieur ouégal àC log(δ
−1
)
, où
C
est une onstante nedépendantquedelaboule. Pourtoutefon tion omplexeh
,soitY
h,ǫ
= {z ∈ B
2n
, |d
x
h| ≤ ǫ},
Proposition 4. Soit
P
un polynme deR
m
dans
R
, tel que 1 soit une valeur régulièrede P surB
m
,ainsiquede la restri tionde P sur
S
m−1
. Alorslenombre de omposantesdu sous-niveau
{P ≤ 1}
ainsi queleur diamètre(pour la métrique induite) sontp−
bornés.On dit qu'une quantité asso iée à un polynme est
p
-bornée si elle est ma-jorée par une puissan e du degré du polynme. Après une inme perturbation deg
, appliquons la proposition pré édente au polynme réel|∂g/cσ|
2
, qui est de degré
C log(σ
−1
)
, où
C
est une nouvelle onstante de stru ture. Le diamètre pour la métriqueambiante de l'image d'une omposante deY
g,cσ
est majoré parC
′
σ log(σ
−1
)
p
, où
p
est la puissan e donnée par la proposition. Le voisinageσ
-tubulaire deZ
g,cσ
est don ontenu dans une réunion delog(σ
−1
)
p
disques de rayonségauxà
σ log(σ
−1
)
p
+ σ
. Cedernierajoutde
σ
ne hange rien,et onpeut l'oublier. L'interse tion de l'ensemble prohibé aveR
re ouvredon au plusune longueur deσ log(σ
−1
)
2p
. Si le rayondu disque est par exemple
σ log(σ
−1
)
3p
, il reste en orebeau oup depla epourtrouverun
w
réeldans le omplémentaire deZ
g,cσ
dans[−δ, δ]
. Onobtientalorslaproposition,enee tuantun hangementde variables ommedans[Do1℄.Démonstration de la proposition 2 dans le as où
E
est un bré hermitien quel- onque. Nous suivons la démonstration de [Au℄ et l'adaptons en ours de route à notre as. Elle onsiste à transversalisers
k
omposante par omposante. Plus pré isément, on hoisit un re ouvrement par des ouvertsU
i
de trivialisation du bréE
, telsquec(U
i
)
oïn ide ave un autreU
j
, et pré isémentU
i
siU
i
ren on-treR
X
. On transversalise sur lamoitié de l'ensemble de es pairesd'ouverts en ajoutantàs
k
desse tionssymétriques,si bienqu'automatiquement, eladonnera latransversalisationsur lerestedesouverts. Supposonsquesurun ertainU
i
, lesr
premières omposantes des
k
,qu'oné ritπ
≤r
s
k
, formentunese tiontransverse, et dénissentdon une sous-variétésymple tiqueW
k,r
lisse surU
i
. Auroux mon-tre qu' ilest possibledetransversaliserlarestri tiondelar + 1
-ième omposanteπ
r+1
s
k
surW
k,r
enluiajoutantunepetitese tionAHτ
k,r
. Ildémontreensuiteque ela impliqueautomatiquementqueπ
≤r
s
k
⊕ (π
r+1
s
k
+ τ
r,k
)
est enfait transverse surtoutU
i
. Dansnotre as,noussavonsqueW
k,r
estinvariantparc
. Parailleurs, puisquelase tionpartielleπ
≤r
s
k
est transverse,il estfa iledevoirqu'ilexisteunρ > 0
indépendantdek
,telquepourtoutpointx ∈ RX
,l'interse tiondeB
g
k
(x, ρ)
ave
W
k,r
esttoujoursoubien onnexeetdepartieréellenonvide,oubienestvide. Pourle pro édéde Donaldson,on onsidère don unréseauΛ
′
invariantpar
c
, et entrésurdespointsdeW
k,r
,deboulesB
g
k
(x, ρ)
. Ilestalorspossibled'appliquer ladémonstrationdé ritedans[Au℄,sansparamètret
,et enutilisantlaproposition 3pour haquetransversalisation,etennσ
ˆ
k,x
aulieudeσ
k,x
. Autotal,onaajouté des se tionssymétriquesqu'onsomme enune se tionτ
k,r
, desortequelase tionπ
≤r
s
k
⊕ (π
r+1
s
k
+ τ
r,k
)
est symétriqueet transverse surU
i
. Pourtout ouvertU
i
trivialisantE
,onrépètelepro essus,dontle nombredepasnedépend quedeE
etX
,sibienqu'autotal,onobtientlaproposition2danstoutesa généralité.2
1.4. Uni ité. Nous démontrons maintenant une version d'uni ité des hypersur-fa es réelles onstruites:
Proposition 5. Soient
(s
1,k
)
k
et(s
2,k
)
k
deux suites de se tions deE ⊗ L
k
Démonstration. Pour fa iliter lale ture, nous démontrons ette proposition dans le as où
E = X × C
. Tout omme dans [Au℄, on onsidère la suitede se tions symétriquess
t,k
= ts
1,k
+ (1 − t)s
2,k
,et l'onvamontrerqu'onpeuttransversaliser ette suite uniformément ent
. Le problème prin ipal est que la proposition 3, ontrairementàsaversionplussouplede[Do1℄,n'admetpasdegénéralisationave un paramètre. En eet, le lieu desw
réels interdits à haquetempst
est ertes très petit, maissépareengénérall'axedesréels enaumoinsdeuxparties, ausein desquellesilfaut hoisirw
t
. Orl'unede espartiespeutdisparaîtrepourun ertaint
, si bien qu'il faudrait alors hoisirdesw
t
dis ontinus, e qui n'est évidemment pas possible. Nous verrons plus bas que la ondition d'égalité des deux se tions auxpointsdeRX
permetdes'abstenirde ette version. Endehorsd'unvoisinage deg
-taille xe deRX
, nous pouvons utiliser la version paramétrique d'Auroux (proposition3dans[Au℄),etadditionneràs
t,k
lase tionw
t
σ
k,x
+ w
t
κ(σ
k,x
)
. Cette dernière est symétrique, et puisque lessupports deσ
k,x
etκ(σ
k,x
)
sontdisjoints, d'unepartlatransversalitéaquised'un té,surB
g
k
(x, 1)
,n'estpasperturbéepar letermew
t
κ(σ
k,x
)
,d'autrepartparlelemme5,latransversalitéestspontanément a quise del'autre té,surc(B
g
k
(x, 1))
par edernierterme. Maintenant,étudionslasituationsurune bouleB
g
k
(x, 1)
,avex ∈ RX
. Après trivialisationparlelemme 9 i-dessous,nousutilisonslelemme suivant:Lemme 8. Soit
f
une fon tion omplexe dénie sur2B
2n
, vériant
| ¯
∂f |
C
1
< ǫ
, etf (x) = 0
pour toutx
dansR
n
. Alors
|f|
C
1
(B
2
n
)
< cǫ
, oùc
est une onstante indépendantedef
etdeǫ
.Démonstration. Pour démontrer e lemme, on ommen e par trouver grâ e au lemme 28de[Do1℄unefon tionholomorphe
f
˜
sur3
2
B
2n
telleque|f − ˜
f |
C
1
(
3
2
B
2
n
)
< Kǫ,
où
K
est une onstante indépendante def
et deǫ
. Ensuite, lelemme 27 de[Do℄ nousdonneunpolynme omplexep
,telque| ˜
f −p|
C
1
< ǫ
. Onadon parlase onde hypothèse|p
|R
n
|
C
1
< (K + 1)ǫ
, equiimplique,puisquep
est omplexe,l'existen e d'une onstantec > 0
telleque|p|
C
1
< c(K + 1)ǫ
,et don|f|
C
1
< (1 + c)(K + 1)ǫ
.2
En appliquant e lemme à
f =
s
1
,k
−s
2
,k
σ
k,x
via la traditionnelle renormalisation par
1/
√
k
,onobtientques
1,k
− s
2,k
estennormeinférieureàC/
√
k
,etsa dérivée ovarianteinférieureennormeàC
(pourlamétriqueg
). C'estdon égalementvrai pours
t,k
− s
2,k
uniformémentent
,et puisques
2,k
esttransversesurB
g
k
(x, 1)
, la se tions
t,k
l'estaussi,pourk
assezgrand.Il reste maintenant à transversaliser
s
t,k
dans l'espa e entre les deux régions pré édentes. Pour ela,ilnousfautunranementdelaproposition3de[Au℄,qui est donnéparlapropositionsuivante de[Au,Mu,Pr℄:Proposition 6. [Au,Mu,Pr℄ Soit
C > 0
,ǫ > 0
. Alors il existe un entierp
et une onstanteδ
0
, tels que pour tout0 < δ < δ
0
, siσ = δ(log(δ
−1
))
−p
et
f
t
,h
t
deux hemins ontinus paramétrés par[0, 1]
de fon tions omplexes sur la bouleB(0,
11
10
) ⊂ C
n
vériantles majorations suivantes:
|f
t
| ≤ 1, | ¯
∂f
t
|
C
1
≤ σ, |h
t
| ≤ 1 − ǫ, |dh
t
| ≤ C, | ¯
∂h
t
|
C
1
≤ σ.
Alorsil existe un hemin ontinu
w
t
∈ C
vériant|w
t
| < δ
,telquef
t
− w
t
− ¯
w
t
h
t
soitσ
-transverse à0surla boule unitédeC
n
.
orrespondàlafon tion
f
t
=
s
t,k
σ
k,x
− w
t
− ¯
w
t
κ(σ
k,x
)
σ
k,x
.
Quitte à prendre des boules de trivialisations assez petites (de
g
k
-taille indépen-dantes de labouleet dek
), lesdeux pointsx
etc(x)
sontàuneg
k
-distan ed'au moins2
,sibienquelafon tionh
t
= h =
κ(σ
k,x
)
σ
k,x
et
f
t
vérientleshypothèsesdela proposition.2
1.5. Lapartieréelledel'hypersurfa esymple tique. Dans eparagraphe,on supposequelapartieréelleestnonvide. Lebutestde onstruiredeshypersurfa es réellessymple tiquesdontlelieuréelestoubienvide,oubiennonvide,etdans e asdemaximisersipossiblesatopologie. Nouspouvonsénon erdeuxpropositions simples. Lepremier asestminimal,puisque lapartieréelleest vide:
Proposition7. Ilexiste unehypersurfa esymple tique de partieréellevide. Démonstration. Dans [Au,Ga,Mo℄, les auteurs ont onstruit une se tion AH de normeuniformémentminoréeau-dessusd'unesous-variétélagrangienne
L
donnée. Ce théorème est rané dans lelemme 5.4 de [Au,Mu,Pr℄, où la se tion est ette fois lo alement symétrique au voisinage deL
si elle- i est lo alement la partie réelle d'uninvolutionantisymple tique,et s'annuleau-delàde e voisinage, equi onvientànotre situation. Ilsutalorsdetransversaliserparnotreproposition2 pourobtenirunese tionsymétriqueetnes'annulantpassurR
X
.2
La proposition suivante her he, au ontraire, à maximiser la topologie de la partie réelledel'hypersurfa e:
Théorème 6. Soit
(X
2n
, ω, J, c)
une variété symple tique réelle de partie réelle non vide. Si
[ω]
estrationnelle,ilexisteunǫ > 0
telquepourtoutk
assezgrand,il existe une hypersurfa e symple tique réelle Poin aré dualeà2k[ω]
etune suitede se tionsAH(s
k
)
k
, tel que lenombre de omposantes onnexes de sa partie réelle est aumoinsǫk
n
2
.
Remarque 1. Rappelons que dans [Do1℄, il est démontré que les hypersurfa es sonttoujours onnexespour
n ≥ 2
.Remarque 2. En dimension 4, notre théorème donne une minorationen
ǫk
, e qui està omparerave lethéorèmed'Harna k,qui majoredansCP
2
omplexe le nombred'ovalesd'une ourbeholomorpheréelleparunebornedel'ordrede
k
2
/2
. Remarque 3. Leshypersurfa esdeDonaldsontendentàremplirtoutl'espa e,et don n'ontpasderaisonparti ulièredese on entrersurlapartieréellede
X
. On aeneet([Do1℄,proposition40):1
k
Z
k
→ ω
en tantque ourants. On peut don s'attendre, dans notre as, à e que la par-tie réelle de es hypersurfa es soit relativement représentative de elle du lieu d'annulationd'unese tionpriseauhasard.
Remarque 4. Dans [Ed,Ko℄,les auteurs démontrentque dans
CP
1
et pourune ertainemesurenaturellesurlespolynmesdedegré
k
,lenombremoyendera ines réellesd'unpolynmeréelest√
La proposition suivante montre que de toutesfaçons il nefallait pass'attendre à obtenirvraimentmieuxque equ'orelethéorèmepré édent:
Proposition 8. Soit
(X
2n
, ω, J, c)
une variété symple tique réellede partie réelle nonvide,et
(s
k
−
k
unesuitedese tionsAH,uniformémenttransverseetsymétrique. Alors il existe une onstanteC
indépendante dek
, telle que le nombre de om-posantesde la partie réelledes
−1
k
(0)
n'ex èdepasCk
n
2
.
Démonstrationde la proposition 7. Soit
x
unzéroquel onque des
k
. Puisques
k
est transverse, il existe unǫ > 0
tel qu'enx
,|∇s
k
| ≥ 2ǫ
√
k
. Parailleurs∇∇s
k
est unO(k)
, si bien que pourη
assezpetit indépendantdek
, ladérivée reste en norme supérieure àǫ
√
k
sur la bouleB
g
k
(x, η)
. Il s'ensuit ( f. [Au℄, partie 3.3) quesur etteboule,l'hypersurfa eesttriviale. Par onséquent, haque omposante onnexe des
−1
k
(0) ∩ RX
ontientuneboulederayonη/
√
k
, telleque deuxde es boulesnes'interse tentpas. SiN
estlenombrede es omposantes,N (η/
√
k)
n
est don majoréparle volumede
RX
, e qui impliquela ontrainteN ≤ Ck
n
2
pour une onstante
C
indépendantedek
.2
Démonstrationduthéorème6. Nousavonsd'abordbesoindulemmesuivant: Lemme 9. Soit
x ∈ L
. Alorsil existe uneappli ationφ : B
g
(x) → C
n
vériant : (i)φ(x) = 0
(ii)φ
∗
ω
0
= ω
(iii)φ(L) = R
n
(iv)φ
∗
J
0|L
= J
|L
(v)
φ
serelève enunisomorphisme entreL
et lebré trivialsurC
n
. (vi)
c = φ
˜
∗
c
,oùc
0
estla onjugaisonsurC
n
etvérie
d˜
c = dc
auxpointsdeL
. Démonstrationdulemme. Les inqpremièrespropriétéssont lassiques( f. [Au, Mu, Pr℄). Quantàladernière,remarquonsd'abordquedc
|T L
= d˜
c
|T L
.
Ensuite,siλ
est unve teurnormalàT L
,alorsJλ ∈ T L
,etdond˜
c(λ) = −d˜c(J
2
λ) = Jd˜
c(Jλ) = J
2
λ = −λ = dc(λ)
e quidémontrele(vi).
2
L'idée est de prendre sur
RX
un réseau dont la maille est deg
k
-tailleD
, la onstanteD
étantindépendante dek
, puispour haquesommetx
i
, de onstruire une suite de se tionsτ
i,k
susamment transverse, et dontla partie réelle dulieu d'annulation est lo alement et approximativement une hypersphère in luse dansB
g
k
(x
i
, 1)
. Cequisuittraiteenfaitd'unesituationplusgénérale.Soitf : B
2n
→ C
unefon tionholomorphe,nonsingulière,vériant
f (¯
z) = f (z)
pourtoutz ∈ 2B
2n
, ettellequelapartieréelledesonlieud'annulationsoitin lusedanslabouleouverte. L'exemple dontonseserviraest
f (z
1
, · · · , z
n
) = z
1
2
+ · · · + z
n
2
−
1
2
.
Dans e modèlelo al,lasuitedese tions
τ
k
(z) = f (z
√
k)e
−k|z|
2
est holomorpheetsymétrique. Elleestdeplusuniformément
ǫ
-transversepourunǫ
donné surlaboule. En eet,remarquonsd'abordlefaitsuivant:∃η > 0, |f| <
η
2eC
=⇒ |df| > η,
où
C
estelleque|∇e
−k|z|
2
| ≤ C
√
k
. Si bienquesi|τ
k
| < η/2e
2
C
,alors
|∇τ
k
| ≥
√
equidémontrelatransversalitéuniformede
τ
k
. Deplus,ilest lairqueladérivée deτ
k
est ennormeinférieure àC
′
√
k
, où
C
′
nedépendpasnon plusde
k
. Enn, larestri tionàR
n
delasuitedese tionsestégalementtransverse,pourlesmêmes raisons quepré édemment.
Nous utilisons le lemme pré édent an de rapatrier ette suite dese tions sur notre variété symple tique. Nous noterons
τ
i,k
la se tionφ
∗
i
τ
k
, oùφ
i
est le dif-féomorphisme dulemme, entré sur le pointx
i
. La suite de se tionsobtenue est AH, symétrique, etǫ
-transverse pour unǫ
qu'on peut hoisiruniforme pourtout pointdu réseau puisquela partie réelleRX
est ompa te. Le pro édé de ut-o traditionnel hezDonaldsonnevientpasperturber espropriétés. Enrevan he,la transversalitén'estplusvraiequesuruneboulequ'onpeut hoisirdeg
k
-rayon1
.Maintenant, nous faisons la somme de toutes es se tions. Si la maille
D
du réseau est susamment grande, mais indépendante dek
, la somme de toutes les autres ontributions laisse transverse ha une desse tions parti ulières. En eet, lanormeC
0
(resp.
C
1
)delasommedetouteslesautres ontributionsque
τ
i,k
est majoréepar:|
X
x
j
∈
Réseau\{x
i
}
τ
x
j
,k
| ≤ Ce
−D
|
X
x
j
∈
Réseau\{x
i
}
∇τ
x
j
,k
| ≤ Ce
−D
√
k.
Au total, pour
D
assez grand (indépendant dek
) la transversalité d'origine au pointx
i
est préservéeparlesajoutsdesautres fon tionsτ
sur labouleB
g
k
(x
i
, 1)
.La se tion ontinue don à s'annuler sur
R
X
sur une sous-variété isotope à la réunion des hypersphères, et e dansun voisinagetubulaire de elles- i et deg
k
-taille de l'ordre dee
−D
/ǫ
, bien inférieure à elle qui sépare
x
des autres points du réseau, si l'on hoisitD
assez grand. On a don réé autant d'hypersurfa es (déforméesdeshypersphères)d'annulationquedepointsduréseau,soitǫ
′
√
k
,où
ǫ
′
est une onstanteassezpetitenedépendantquedelagéométrie de
(X, ω)
. Enn, la proposition 2nouspermet deperturbers
k
enune suitede se tionstransverses et symétriques. Silaperturbationest assezfaible, lespseudo-hypersphères réelles nesontpasdétruites,etlethéorèmeestdémontré.2
1.6. Le as intégrable. Démonstration de la proposition 1. La proposition 1 est déduite dela onjon tion desrésultats pré édents,et dufait fondamental que lorsque
J
estintégrable, 'est-à-direqueX
estunevariétéKähler,ilestpossible( f. [Do1℄, proposition 34)de rendrelesse tions on entréesdulemme 7holomorphe. Par ailleurs il est lair que sis
est une se tion holomorphe,κ(s)
est également holomorphe. Dans notre as, il est ru ial de trouver, pourtout pointp
deRX
, unese tionsymétrique on entréeetholomorphedutypeprédédent. Ilsut omme dans lapartie 1.3 de hangerla phasedeσ
k,p
, puisde prendre1
2
(σ
k,p
+ κ(σ
k,p
))
, qui onservetoutes les propriétés souhaitées. En utilisant laversionholomorphe de es se tions on entrées, onobtienttousles résultatspré édentsdans le adre omplexe.2
2. Pin eaux deLefs hetz réels
Proposition 9. Soient
s
0
ets
1
des suites de se tions AH et symétriques. Alors pourǫ > 0
assezpetit,ilexisteunesuitedese tionsτ
0
⊕τ
1
deL
k
⊕L
k
symétriques, telleque:
1. Lase tion
s
0
+ τ
0
estǫ
-transverse.2. Lase tion
(s
0
+ τ
0
) ⊕ (s
1
+ τ
1
)
estǫ
-transverse,3. La (1,0)-dérivée
∂F
de la fon tion omplexeF = (s
1
+ τ
1
)/(s
0
+ τ
0
)
, estǫ
-transversesurl'ensembleZ
k,ǫ
= {|s
0
+ τ
0
| ≥ ǫ}
. 4.F (c) = ¯
F
.2.1. De laproposition8au théorème4. Dans eparagraphe,noussupposons que laproposition pré édente est vraie, et nous démontrons sous ette hypothèse que ha unedes onditionsdeladénition1estvériée.
2.1.1. Propriété (iv). Nous devonsperturberlessuitesdese tions
s
0
ets
1
an de satisfaireàla onditiondelapropriété(iv)
deladénition1. Cetteperturbationest réaliséedans[Do2℄,pp214-215,Lemme11. Commed'habitude,nousdevonsnous assurer quenous pouvonsla réaliser de façonsymétrique. Rappelons le prin ipe de [Do2℄. En un pointx
deN = {s
0
= s
1
= 0}
, l'espa eT
x
N
est le noyau de l'opérateur:D
x
:= ∇s
0
⊕ ∇s
1
: T
x
X → L
k
x
⊕ L
k
x
.
Soit
N
0
lesupplémentairesymple tiquedeT
x
N
dansT
x
X
. L'opérateurD
x
établit unisomorphisme(réel)entreN
0
etL
k
x
⊕ L
k
x
,et induitainsipartiré enarrièreune stru ture omplexej(D)
surN
0
.Lemme10. (Lemme 11de[Do2℄)Pourtoutpoint
x
dansN
,F = s
1
/s
0
peutêtre représentée sousla forme(iv)
de la dénition 1sietseulementsila restri tion de la forme symple tiqueω
àN
0
estune forme (1,1)pourj(D)
et positive.Nousdémontronsmaintenantlelemmesuivant:
Proposition10. Ilexisteuneperturbationde
s
0
⊕s
1
desortequeF
soitsymétrique et vérieles onditionsdulemme pré édent.Démonstration. Ladémonstration delaproposition sefaitendeux temps. D'une partilnousfauttrouverunestru ture omplexe
j
sur haquebreN
0
symétrique par rapport àc
, telle queω
|N
0
soit(1, 1)
pourj
. D'autre part, un théorème d'inversionlo alenouspermetdeperturbersymétriquementlesse tionss = s
0
⊕s
1
ens
˜
desortequej = j(D(˜
s))
. Soitπ : T X → N
0
laproje tionsymple tiquesur
N
0
. PardénitiondeN
0
,g
,ω
etJ
,l'endomorphismeπJ : N
0
→ N
0
vérieg(u, v) = ω(u, πJv) ∀u ∈ N
0
, ∀v ∈ N
0
.
Si
πJ
n'estpastoutàfaitunestru ture omplexe, e n'estpasloin:(πJ)
2
= −Id
|N
0
+ O(1/
√
k).
Eneet,
N
0
etT N
sontapproximativementdesvariétésJ
- omplexes,àC/
√
k
près, e quiimpliqueque|J − πJ| ≤ C/
√
k,
etdon aussil'estimationpré édente.Deplus,onpeutperturber
a = πJ
enune au-thentiquestru ture omplexej
surN
0
,parlaméthode lassiquesuivante.Ilest lair quea
est antiautoadjointrelativementàlamétriqueg
|N
déni ommelara ine arréede
−aa
∗
. L'appli ation
j = aq
−1
estalorsune stru -ture omplexe ompatible ave
ω
|N
0
. L'estimationpré édentemontreque|πJ − j| ≤ C/
√
k.
Enn, ha undesélémentsétant(anti) ovariantspar
dc
, lerésultatestégalement ovariantpardc
,i.ec
∗
j = −j
.
Montronsmaintenantque ettestru ture est atteinte parl'intermédiaire d'une perturbation des se tions dedépart. Pour ela, soit
J
0
l'ensemble des stru tures omplexes surN
0
. l'appli ation:j : Gl(N
0
, L
k
⊕ L
k
) → J
0
D
7→ D
−1
iD,
où
i
estlastru ture omplexesurL
k
⊕ L
k
. Puisque
s
0
⊕ s
1
est asymptotiquement holomorphe,ona||j(∇s)) − πJ|| ≤ C|(∇s)
−1
| ≤ C/(η
√
k),
puisque la norme de l'inverse de
D
x
est inférieure à1/(η
√
k)
, en vertu de laη−
transversalité de la se tions = s
0
⊕ s
1
, et ques
est AH, don son∂
¯
est in-férieurennormeàC
. Ladiérentielledej
enD
estd
D
j(H) = −D
−1
HD
−1
iD + D
−1
iH = 2D
−1
H
0,1
j(D),
où la partie
(0, 1)
de l'opérateurH
est entendue enfon tion des stru tures om-plexesj(D)
eti
. Cettediérentielleestsurje tive, arT
j(D)
J
0
= {K, Kj(D) + j(D)K = 0},
et
K = d
D
j(H)
équivautàH
0,1
= −
1
2
DKj(D)
,équationquipossèdeunesolution ar l'opérateurDKj(D)
est(0, 1)
. De plus, il existe des onstantesǫ > 0
etc
indépendantes dek
,tellesqueν(d
D(s)
j) ≥ ǫ
et|j|
C
2
≤ c.
Enn, on a vu pré édemment que|j(D(s)) − j| ≤ C/
√
k
. En on lusion, le théorèmedesfon tionsimpli itesnousdonnel'existen ed'unopérateurD
˜
telquej( ˜
D) = j
et| ˜
D − D(s)| ≤ C/
√
k.
Dansnotre as,aulieude onsidérerlesse tionsdubré
Gl(N
0
, L
k
⊕L
k
)
,on hoisit lesse tions
dc
-équivariantesde ebré, 'est-à-direlesopérateursD
telsqueD
c(x)
d
x
c = d
c(x)
D
x
.
L'appli ation
j
étantéquivariante,lerésultatestqu'ilestpossibledetrouverunD
équivariantrésolvantj(D) = j
. Maintenant,ilsutdeperturbers = s
0
⊕s
1
en˜
s
de façonéquivariantesurunvoisinagedeN
detaille onstante (pourlamétriqueg
k
) an quelenouveauD(˜
s)
soitégalàD
˜
. Ce i peutsefairesans hangerl'ensembleN
.2
2.1.2. Propriété
(v)
. Noussuivonsmaintenant lespages209à213de [Do2℄,dont le ontenupermetdeperturberlafon tionF = s
1
/s
0
desortequ'elle onvienneau modèle(v)
de ladénition 1. Pour ela,rappelonsle ontenu de laproposition 9 de[Do2℄:Proposition 11. Soit
∆ = {∂F = 0}
,Γ = {|∂F | ≤ | ¯
∂F |}
,et ennΩ
χ
= {|s
0
| ≥
χ}
. Alors(1)
∆
est unensemble ni.Fixons
x
un point de∆
. La dérivée ovariante (induite par la onnexion de Levi-Civita) dela1-forme∂F
sedé omposedelafaçonsuivante :∇(∂F ) = ∂
∇
(∂F ) + ¯
∂
∇
(∂F ).
Puisque l'involution est anti-holomorpheet isométrique,et que
F (c) = ¯
F
, on ob-tientfa ilementquec
∗
∂
∇
(∂F ) = ∂
∇
(∂F ).
Soit
H(z) =
P
H
αβ
z
α
z
β
un polynme omplexe en des oordonnés adaptées au pointx
àω
, ettelquesahessienneenx
soit égaleà∂
∇
(∂F )
. La perturbation deF
dansle as lassiquesurB
g
k
(x, ρ)
sefaitdelafaçonsuivante:˜
F (z) = β
ρ
(w + H(z)) + (1 − β
ρ
)F (z),
où
β
ρ
estune fon tionplateauàsupportdansB
g
k
(x, ρ)
Lelemmede[Do2℄dé rit l'eet de ettemodi ation:Lemme 11. Pour
ρ
assezpetit,k = k(ρ)
assezgrand, etw
assezpro he (relative-mentàρ
) deF (x)
,alorsx
estleseulpointdeB
g
k
(x, ρ)
où|∂F | ≤ | ¯
∂F |
.Si
x
appartient à∆ ∩ RX
,F (x)
est réel, si bien qu'il sut de hoisirw
réel pour que la perturbation pré édente réalise la ondition(v)
, tout en laissantF
symétrique. Six
appartientà∆
maispasàR
X
,ontransformeF
en˜
F (z) = β
ρ
(w + H(z)) + (1 − β
ρ
)F (z) + c
∗
(β
ρ
(w + H(z)) + (1 − β
ρ
)F (z)).
La proposition 10 montreque si
x
etc(x)
sontdiérents, alorsils sontfor émentg
k
-distants d'au moinsρ
0
. Le lemme pré édent montre alors que siρ
est assez petit, lessupportsdes deuxparties dela fon tionperturbatri ene seren ontrent pas, sibien qu'on obtientsanseortlapropriété(v)
enx
etc(x)
. Parailleursen hoisissantw
desortequeF (x) + w
nesoitpasréel,onaF (x) 6= ˜
˜
F (c(x))
.2.2. Démonstration de la proposition 8. Les propriétés 1 et 2. La pro-priété 1aétéréaliséedanslapremièrepartie. Pourlapropriété2.,nousreprenons les arguments de la partie 3.3 dans [Au℄, ( f. aussi [Au,Mu,Pr℄, ainsi que notre proposition 2 ave
E = C
2
). Le lieu des zéros
Z
0,k
des
0
est une hypersurfa e symple tique réelle,telle queladistan e entreT Z
etJT Z
est en1/
√
k
. Onpeut alorsappliquerlapremièrepartieàlasuitedese tionss
1|Z
0
,k
, 'est-à-direlarendre transversesurZ
0,k
tout en lalaissantsymétriquepour lastru ture réelle induite parc
. La morphologiedeZ
0,k
varie avek
, mais ela ne pose pas de problèmes ( f. [Au℄ pour les détails). Maintenant, si la restri tion des
1
est transverse,s
1
est égalementtransversedansl'espa eambiantauxpointsdeZ
0,k
. Enn,onpeut onstater qu'alorslase tionperturbées
0
⊕ s
1
est transversesurunvoisinagexe deZ
0,k
.Propriété 3 : la transversalisation de
∂(s
1
/s
0
)
. Ilreste àtransversaliser la se tionf = ∂(s
1
/s
0
)
. Cela sefaitsur trois typesd'endroits: horsd'unvoisinage deg
-taille xe,surung
k
-voisinagexedeR
X
,et enn entre lesdeux pré édents. Dans lepremier as,noussuivonsla onstru tiondeDonaldson. Etantdonnéque d'une partlessupports desse tionss
k
etκ(s
k
)
sontdisjoints,et qued'autrepart la onditionde transversalitéde∂(s
1
/s
0
)
est invariante parc
, il sut de réaliser la perturbation sur la moitié des boules, et de perturber parg + c
∗
g
notre as,nouspartonsdedeuxse tionsquel onques,sibienqu'ilestné essairede transversaliserprèsde
RX
. Néanmoins,nous utilisonsessentiellementlaméthode des trois auteurs pré édemment ités. Latransversalisationdef
par[Au,Mu,Pr℄ utilise uneré urren edelafaçonsuivante. SoitU
unouvert onnexe,simplement onnexeetinvariantparc
. Choisissonsdesse tionsα
i
orthonormalesdubrétrivialT
1,0
X
|U
, et nommonsA
r
le bré endroites omplexes engendréespar lesvaleurs deα
r
. On adonL
r=n
r=1
A
r
= T
1,0
X
|U
. Soitde plusπ
≤r
laproje tiondeT
1,0
X
sur
E
r
=
L
i≤r
A
r
,etπ
r
laproje tionsurA
r
.Leprin ipederé urren eutiliselelemme suivant: Lemme12. ([Au℄)Si
s
estunese tiondeE ⊗L
k
transversesur
W = {s = 0}
,etτ
une se tionAHdeL
k
telleque
t
|W
esttransversesurW
,alorss ⊕ t
esttransverse. Ainsi, on suppose queπ
≤r
f
est transverse surW
r
= {π
≤r
f = 0}
. On tente ensuite de perturberF
pour obtenir la transversalisationsurW
r
deπ
r+1
f
. Au boutden
itérations,onobtientlatransversalisationdeF
surl'ouvert. Supposons don queπ
≤r
f
soit transversesurW
r
. Nous re ouvronsl'interse tiondeW
r
ave le voisinagedeRX
pardes boules entrées surdes pointsdeRX
(etnon passur despointsdeW
r
ommedans[Au,Mu,Pr℄).Soit
x ∈ RX
unde es entres, et(z
i
)
des oordonnées omplexes entréesx
, telles quepourtouti
,∂z
i
(x) = α
i
(x)
. Puisperturbonss
1
delafaçonsuivante :s
′
1
= s
1
+ wz
r+1
σ
k,x
.
On aalors
∂(s
′
1
/s
0
) = ∂(s
1
/s
0
) + w(σ
k,x
/s
0
∂(z
r+1
) + z
r+1
∂(σ
k,x
/s
0
)).
Rappelons qu'il est né essaire de transversaliserf
uniquement surX
ǫ,k
= {|s
0
| ≥ ǫ}
. Si on appelleζ
lase tiondeA
r+1
dénie parζ = (σ
k,x
/s
0
)π
r+1
(∂z
r+1
) + z
r+1
π
r+1
(∂(σ
k,x
/s
0
))),
alors
ζ
est uniformément minorée surW
r
∩ X
ǫ,k
∩ B
g
k
(x, ρ)
, siρ
est susam-ment petit (parrapport àǫ
et indépendamment dek
etx
). En eet,l'estimation|∂(σ
k,x
/s
0
)| ≤ C
√
k
(C
dépend ette foisdeǫ
)montrequepourρ
assezpetit (par rapportàǫ
),lase ondemoitiédeζ
estinférieureennormeà1/10delanormedela premièrepartie,qui estminoréeparune onstante stri tementpositivedépendant deǫ
. Lase tionπ
r+1
(∂(s
′
1
/s
0
)) = π
r+1
(∂(s
1
/s
0
)) + wζ
est don biendénie surl'interse tionde
W
r
ave labouleB
g
k
(x, ρ)
etX
ǫ,k
,ainsi quelafon tionf
w
=
π
r+1
∂(s
1
/s
0
)
ζ
+ w.
Pour toute omposante onnexe
C
del'interse tion deW
r,w
ave labouleB
k
(x)
, on hoisitunetrivialisation( f. [Au℄et[Au,Mu,Pr℄)deC
. Larestri tionà elle- ide lafon tionpossèdelesestiméesd'holomorphieasymptotique. Maintenantla proposition 4permet de trouverunw
réel telquef
w|C
devienneη
-transversesurC
. On re ommen e le pro essus pour toutes les omposantes, en nombre borné indépendantdek
(maisdépendantdeǫ
),pourtransversaliserf
w|W
r,w
. Autotal,la se tionπ
r+1
(∂(s
1
/s
0
) + wπ
r+1
∂(z
r+1
σ
k,x
/s
0
)
Referen es
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[Au,Ga,Mo℄ D.Auroux,D.Gayet,J.-PMohsen,Symple ti hypersurfa esinthe omplement ofanisotropi submanifold,Math.Ann.321,739-754(2001).
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