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Spectrographie des rayons X par transmission d'un faisceau non canalisé à travers un cristal courbé - I.

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Spectrographie des rayons X par transmission d’un

faisceau non canalisé à travers un cristal courbé - I.

Y. Cauchois

To cite this version:

(2)

SPECTROGRAPHIE DES RAYONS X

PAR TRANSMISSION D’UN FAISCEAU NON

CANALISÉ

A TRAVERS UN CRISTAL

COURBÉ (I)

Par Y. CAUCHOIS.

Laboratoire de Chimie

physique

de Paris.

Sommaire. 2014 Exposé d’une méthode, déjà sommairement décrite (13), pour obtenir des spectres de rayons X intenses et fins à l’aide d’un cristal courbé et sans canaliseur. Un large faisceau de rayons X tombe sur la face convexe d’une lame cristalline incurvée suivant une portion de cylindre circulaire; les réflexions sélectives ont lieu sur

des plans réticulaires plus ou moins inclinés sur les faces de la lame ; pour une orienta-tion de la lame telle que ces plans soient parallèles à l’axe du cylindre suivant lequel on l’incurve, on obtient, du côté concave, des spectres qui se dessinent avec la plus grande

finesse sur un cylindre tangent intérieurement à la lame courbée et dont le rayon est deux

fois plus petit, par suite d’une focalisation du faisceau de rayons réfléchis pour chaque angle de Bragg en un point de cette surface. La largeur d’une raie spectrale dépend de l’ouverture angulaire utile et de l’épaisseur du cristal; son expression est établie en fonc-tion de ces données. L’influence d’un défaut de réglage est discutée; il est toujours possible en pratique de réaliser les différents réglages par construction, sans préjudice

pour la finesse des spectres.

La largeur totale utile du cristal détermine la luminosité du montage, pour une source donnée; une comparaison approchée de la luminosité d’un spectrographe utilisant

un cristal courbé à celle d’un spectrographe basé sur la méthode de Bragg, de même rayon, et qui donnerait la même largeur de raie pour un même angle de Bragg, montre,

pour un cas pratique particulier, que l’on doit pouvoir réduire des temps de pose de l’ordre de l’heure à l’ordre d’une minute.

La méthode décrite permet, avec une technique très simple, d’obtenir des spectres

intenses, avec un pouvoir séparateur élevé, pour des rayonnements X durs (de longueurs

d’onde inférieures à 1,5 Å environ); elle peut être appliquée à la réalisation de spectro-graphes utilisant soit la méthode photographique, soit la méthode ionométrique ; elle conduit aisément à l’obtention de faisceaux X intenses étroitement monochromatiques. Elle est particulièrement favorable à l’étude du rayonnement de sources larges à faible éclat (rayonnements secondaires de diffusion ou de fluorescence). Elle convient très bien à l’analyse chimique par spectres X d’émission ou d’absorption.

Les

progrès

de la

technique

ont mis à la

disposition

des

spécialistes

des

spectrographes

à rayons X

grâce

auxquels

il est

possible

de déterminer avec une très

grande précision

les

longueurs

d’onde

caractéristiques.

Les mesures faites

systématiquement

dans

quelques

laboratoires conduisent à

l’évalua-tion du millième d’unité

X,

soit 10-6

 (1).

En dehors de ces

appareils

de haute

précision

et à

pouvoir

séparateur élevé,

il est de toute

importance

pour un

grand

nombre de recherches de

disposer d’appareils

très lumineux dont la

qualité

des

images

reste

cependant

bonne.

Tout

spectrographe

à rayons X utilisant la réflexion cristalline

comportait jusqu’ici,

quel

que soit son

principe,

au moins une fente étroite

(ou

un couteau accolé au cristal

(~))

et

un

cristal;

la fente délimite la

largeur

des

images

et conditionne la luminosité

qui

ne

peut

qu’être

encore affaiblie par

l’emploi

de

plusieurs

canaliseurs en

série;

pour

augmenter

la luminosité on doit

agrandir

la

fente,

ce que l’on ne

peut

faire au-delà d’une certaine limite

sans altérer fâcheusement la lisibilité des

spectres.

Dans le cas des

spectrographes

à deux (*) «

Schneidenspektrograph »

de Seeman.

(3)

cristaux

(1)

la réflexion additionnelle sur le deuxième cristal serait la cause d’un nouvel

affaiblissement du faisceau si elle ne

permettait

l’emploi

d’une fente d’entrée assez

large

sans

préjudice

pour le

pouvoir

de

résolution ;

ceci

explique

que ces

appareils

soient relati-vement lumineux.

On

dispose

actuellement d’un très

petit

nombre de

spectrographes

dont le

principe

tende à l’obtention d’une

grande

IUJ/zinosité. Citons à

part

le

montage

dû à

Soller (2)

où le rayonne-ment est canalisé entre un

grand

nombre de

longues

fentes bien

parallèles

pour

augmenter

la surface utile du

cristal;

un deuxième canaliseur constitué de même recueille le

rayonne-ment réfléchi et

précède

la chambre

d’ionisation, qui

seule

peut

servir pour les mesures, la

plaque photographique

étant ici exclue par suite de la

grande largeur

du faisceau

réfléchi ?

le

montage

constitue

plutôt

un monochromateur.

Le

spectrographe

réalisé par

Kirkpatrick

et du Mond

(3)

consiste en un

grand

nombre de

spectrographes

élémentaires

(cinquante)

à réflexion sur cristal de

spath

et couteau contre

chaque

cristal

(type

« Seeman

») :

les

multiples

faisceaux réfléchis

correspondant

à un

angle

de

Bragg

déterminé sont amenés à converger tous vers une

région

commune

étroite,

pour

contribuer à l’obtention d’une raie

spectrale

unique;

pour cela on

dispose régulièrement

les différents cristaux sur un arc de

cercle,

ce

qui

focalise tous les rayons réfléchis vers un

point

de ce même cercle. Le

réglage

d’un tel

appareil

est évidemment 0153uvre de

patience;

les auteurs eux-mêmes s’étonnent d’avoir pu l’effectuer en deux mois

(*).

Des tentatives ont été faites d’autre

part

pour obtenir des

spectres

X à l’aide de lames cristallines courbes et sans canaliseur.

L’ernploi

des cristaux courbés remonte aux

premières

années de la

spectroscopie

X. Il fut

préconisé

pour éviter l’oscillation du cristal. L’idée émane de M. 111. de

Broglie

et fut utilisée dans différents

montages

(~),

(1), (1), (8), (9).

Un faisceau X

divergent après

passage à tral’ers une

fente,

tombe à peu

près tangentiellement

sur la

face

d’une lame de mica incurvée suivant une

portion

de

cylindre

circulaire de

génératrices parallèles

à la

fente ;

les rayons dont l’incidence sur les

plans

de

clivage

ordinaires,

devenus maintenant des por-tions de

cylindre,

satisfont à la condition de

Bragg

pour une des

longueurs

d’onde

présentes

dans le

faisceau,

sont

réfléchis ;

en fait cette condition n’est

remplie

que pour une zone

étroite le

long

d’une

génératrice

déterminée,

et l’on obtient un

spectre

de raies

parallèles

à la

fente,

dont la

largeur dépend

de celle de cette dernière et de la distance de la

plaque

au

cristal. En

outre,

R. Darbord

(1°)

fit une tentative intéressante pour former

l’image

d’une fente par

réflexion

d’un faisceau

divergent

sur le côté concave d’un mica circulaire

épais.

Ces réalisations ne mettent pas à

profit

l’intérêt essentiel de

l’emploi

des lames cris-tallines

courbées,

à savoir la

possibilité

de foceliser sur une surface déterminée les divers faisceaux réfléchis

correspondant

aux différents

angles

de

Bragg

et ce sans délimitation

étroite du faisceau incident.

Quelques

considérations

théoriques

et certains essais furent faits

dans ce sens

(11).

Johann

(’2)

sut concevoir et réaliser un

spectrographe

où la

réflexion

sur

la

face

concave d’un

mica,

incurvé suivant une

portion

de

cylindre

circulaire,

entraîne pour

chaque angle

de

Bragg

une focalisation

approchée

sur un

cylindre

tangent

intérieurement à celui-ci et dont le rayon est deux fois

plus petit.

Nulle délimitation du faisceau incident par fente fine n’est

plus

nécessaire pour la formation des

spectres.

Toutes choses

égales

d’ailleurs,

les raies

spectrales

sont d’autant

plus

fines que le

rayonnement

est

plus

mou

(grands angles

de

Bragg),

et que la

portion

utile du cristal est moins étendue. Il reste

impossible d’employer

le

spectrographe

pour les courtes

longueurs

d’onde par suite de

l’élargissement

des raies et de

l’impossibilité

pratique

d’atteindre les très

petits angles

de

Bragg;

ces difficultés sont

d’ailleurs

exagérées

par le fait que les constantes réticulaires des micas relatives aux

plans

de

clivage

ordinaires

qui

entrent ici en

jeu

sont élevées

(environ

10

1)

et conduisent à de très

petits angles

de

Bragg;

en outre ceci entraîne une

dispersion

faible.

Pour travailler dans le domaine des

rayonnements

durs

(par

exemple depuis

i,5Â

et

(4)

déjà exposé

sommairement

(13);

il utilise la transmission d’"un faisceau X non canalisé à trave.rs un cristal courbé suivant une

portion

de

cylindre

cireulaire;

le tombe

.sur la

face

du cristal et les se

forrn1Jut

du côté concave, les

réflexions

sélec-tives

ayant

lieu sur les

plans

réticulaires internes

obliques

par

rapport

à la surface du

cylindre.

Je vais donner ci-dessous une étude

plus

détaillée de la méthode.

Principe

de

la

méthode. - Considérons une lame cristalline

plane

parallèle

limitée

Fig. L

par

exemple

par deux

plans

de

clivage

principaux,

et supposons que l’on

puisse

l’amener à

prendre

la courbure d’une

portion

de

cylindre

circulaire. Si l’on ne

dépasse

pas les limités

d’élasticité du cristal on

peut

admettre que

chaque

petite

cellule cristalline élémentaire

(5)

-réticulaires limités à cette

petite

cellule avec le

plan

normal aux faces de la lame

passant

par

le centre de la cellule ne sont pas modifiés. Si en

particulier

la courbures est faite de telle manière que les intersections des fures de la lame avec un

système

de

plans

réticulaires

plus

ou moins

obliques

sur ces faces soient

parallèles

à l’axe du

cylindre

suivant

lequel

on incurve la

lame, après

courbure la normale à l’un de ces

plans

en un

point

donné sera située dans

le

plan

correspondant

de section droite du

cylindre.

Admettons

qu’il

en soit ainsi et supposons

qu’un large

faisceau de

rayons X

tombe sur

la face convexe du

cristal;

eonsidérons ce

qui

se passe dans un

plan

normal à l’axe du

cylindre,

en admettant pour commencer que

l’épaisseur

du cristal reste

négligeable

vis-à-vis du rayon de courbure.

Reportons-nous

à la

figure

i : le cercle C

représente

la section droite du

cylindre

sur

lequel

est

appliqué

le

cristal,

dont la

portion

utile est l’axe IM. En

un

point

d’incidence

quelconque,

M par

exemple,

seul sera

réfléchi,

pour une direction

glo-bale convenable du

faisceau,

le rayon incident

qui

fait avec la normale au

plan

réflecteur

en M

(située

par

hypothèse

dans le

plan

de

figure)

un

angle égal

à 90° - ~ ; le rayon réfléchi

correspondant

MD fait

également un angle égal à

90° - q avec cette

normale,

soit un

angle y

avec la trace du

plan

réflecteur

passant

par

M;

donc un

angle égal

à y

-~ a

ou y - a, suivant

les cas de

figure,

avec le rayon si «

représente l’angle

des

plans

réticulaires considérés

avec les

plans

normaux aux faces de la lame. On voit que tous les rayons réfléchis

possibles

ponr un

angle

de

Bragg déterminé

iorm-ent avec les normales au cercle C un

angle

constant u ±

«/

quelles

que soient les directions d’incidence

présentes

dans le faisceau

primaire.

Les valeurs

de ?

sont données par la relation de

Bragg

nû l’on a soin d’insérer la valeur de la constante réticulaire relative aux

plans

réticulaires

intéressés;

l’angle

oc se déduit de la structure cristalline.

Nous allons montrer que tous les rayons réfléchis

correspondant

à un

angle 9

donné concourent à la formation d’une

ligne spectrale

fine et que toutes les

lignes correspondant

aux différents

angles p

ont pour lieu

géométrique

un

cylindre

tangent

au

cylindre

cristallin et dont le diamètre est

égal

au rayon de ce dernier.

Soit u

l’angle

d’un rayon réfléchi D avec le rayon

correspondant

du cercle

C,

incliné

de 8 sur l’axe Cx

(fig.

1);

l’équation

de la droite D

qui

passe par un

point

du cercle C

(de

rayon

RJ

de coordonnées

et

qui

fait avec Cx un

angle égal

à u

+

0 est

Pour trouver

l’enveloppe

de la droite D

quand

6

varie,

c’est-à-dire pour des

points

d’incidence

qui

se

déplacent

sur le cercle

C,

ou en d’autres termes pour trouver la

caustique

des rayons

réfléchis,

associons à

l’équation

(1)

l’équation

dérivée par

rapport

à 0

~t résolvons le

système

(1) (2)

par

rapport

à x et y.

On tire :

C’est la

représentation paramétrique

d’un cercle de centre C et de rayon R sin u

~*).

(’) En

particulier

on en déduit que les traces des plans réticulaires enveloppent un cercle de centre C et de rayon R sin u. L"enveloppe des rayons incidents inclinés d’un angle constante r (Si u

::=: B ’f ::.t:: :x 1

,

(6)

En

pratique,

la

portion

utile du cristal se réduit à un arc peu ouvert dont le milieu est par

exemple

le

point

t T sur

Cy pour

lequel

0 =

90J,

et les droites D

correspondant

à un

angle

u donné viennent toutes passer au

voisinage

immédiat du

point

de coordonnées

Quand it varie,

le lieu

géométrique

de ce

point

est un cercle

d’équation

c1e centre 0 cle coordonnées

donc situé au milieu de

CT,

et de rayon

R,

donc

tangent

au cercle G en T. Il y a « focalisa-2

tion » des

spectres

sur ce cercle que nous

désignerons

désormais par

l’expression :

« cercle de focalisation ».

Dans les

figures

2,

3, 4

et

5,

on trouvera

représentés

à l’aide d’une construction

géomé-trique

simple

les différents cas

qui peuvent

se

produire

par suite des conditions

d’inci-dence et des valeurs relatives de a et y. Dans ces

figures,

on

s’aide,

pour la construction

(7)

Fig3. e

(8)

d’intersection de CI avec le cercle

0 ;

ainsi les droites

ISi

(rayon

directement

transmis),

IP,

(trace

du

plan réflecteur),

IR,

(rayon réfléchi),

s’obtiennent en menant de 1 les

parallèles

aux droites

IoSo, IoPo, IoRo, si TSo, TIo, TR,,,

représentent respectivement

les directions du rayon transmis sans

déviation,

de la trace du

plan

réflecteur et du rayon réfléchi relatifs

au

point

de

tangence

T.

Fig. 5.

De même un

point

d’incidence M donne naissance à un rayon réfléchi

MQI

parallèle

à

1B’10 R o.

Tous les rayons réfléchis pour un

angle cp

donné

convergent

le

long

de l’arc

R, Ri Q,

dont la

largeur

n’est déterminée à

première

vue que par l’ouverture utile du cristal ICM-2w.

Si 11 =

0,

c’est-à-dire: pour y = a dans le cas où u =

(9

-

x),

il y a un

foyer ponctuel

en C.

Ces considérations ont servi de base à la réalisation de

spectrographes

où le cristal est courbé suivant une

portion

de

cylindre

telle que

CIM,

et un film

photographique

enroulé le

long

du «

cylindre

de focalisation ».

Latitude de mise au

point. -

Quoiqu’une

mise en

place

exacte du film sur le

«

cylindre

de focalisation >3 favorise

beaucoup

la finesse des

spectres,

nous avons pu

pratiquement

obtenir des

spectres

très nets de raies fines même avec une mise au

point

approximative.

Il faut en chercher

l’explication

dans le fait que la concentration du

rayon-nement se manifeste le

long

de tout l’arc AA’

(figure 1j ;

toute surface sensible

placée

de manière à couper cet arc

présentera après développement

un noircissement étroit avec un

(9)

Avec les notations

précédentes,

les coordonnées de A sont :

et de A’ sont :

et la hauteur le

long

de

laquelle

on

peut

déplacer

par

exemple

une

plaque

photographique

parallèle

à Cx est

égale

à

Dispersion

sur le cercle de focalisation. - Dans tous les cas de

figure,

les

bords nets

(Ro)

respectifs

de deux raies

spectrales correspondant

aux

angles

de

Bragg

~1 et

92 sont vues de T sous un

angle égal

à 92

-

CP1, de 0 sous un

angle 2

(CP2

- et leur

séparation

linéaire est

égale

à

--Or ou

Pour deux raies voisines de

longueur

d’onde

À2

et

}1

correspondant

aux

angles

92 et yi

dans un même

ordre,

on

peut

écrire

Cette formule

permet

de calculer la

séparation

linéaire de deux

longueurs

d’onde diffé-rant par

exemple

d’l U. X. au

voisinage

de !, U.

X., ou

inversement la

dispersion

comptée

en unités X par millimètre au

voisinage

de

À, d’après :

Largeur

d’une

raie

spectrale

sur le

cylindre

de focalisation. - Cas d’un cristal infiniment mince. -

Nous

nous en

tiendrons

à un

calcul

approché

conduit sur

les

figures

~, 3, 4

ou

5,

mais le calcul

analytique complet

ne

présente

aucune

diffi-culté.

Soit ta la demi-ouverture

angulaire

utile du

cristal ICT

=

nc 1

= w; si nous

désignons

par à

la

longueur

des

petits segments Il,

et

MMû,

on calcule aisément que

L’étalement maximum d-une raie à

partir

de la crète

Ro

provient

selon les cas du rayon

(10)

et reste inférieur à

Si to est très

petit,

on

peut

s’en tenir à

l’expression

Si l’on

désigne

par o l’ouerture linéaire totale utile du cristal

on

peut

écrire

ou même

Une raie est donc d’autant

plus

fine que le cristal est moins ouvert et

qu’elle

se forme

plus près

du centre

C ;

nous remarquel’ons que le cas zc = 9

+ ’l.

est

désavantageux

et

qu’il

est bon de l’écarter dans la

pratique.

Influence de

l’épaisseur

du cristal

(fig.

6).

- L’existence d’une

épaisseur

cristalline e vers l’extérieur du cercle C’ entraîne un

élargissement

unilatéral de la raie

spectrale

d’un côté ou de l’autre de

Ro,

dîi aux

points

d’incidence situés sur les rayons extrêmes CI ou CM

égal

à

L’existence d’une

épaisseur e’

vers l’intérieur du cercle C entraîne un

élargissement

d’un côté ou de l’autre de la crête

Ro

(qui

se trouve alors

noyée

dans la

largeur

totale de la

raie)

de valeur

correspondant

aux

points

d’incidence situés sur CT.

L’influence de

l’épaisseur

totale e

+

e’ = E du cristal

(figure

6, 1)

est un

léger

élar-gissement

d’un côté de

Ro

égal

à e’

tg

u,

plus

un autre

élargissement

du côté de L’étalement

e initial

égal a

201320132013201320132013-.

initial

egal

à cos

(w+

M)

La

largeur

totale d’une raie est donc

égale

à

ou, si (i) est assez

petit

ou en bubsdtuant o== 2 R

w ’

(11)

l’épaisseur .E

et non du rayon de

courbure,

tandis que la

largeur

due à l’ouverture du cristal infiniment mince est

proportionnelle

à R ;

suivant les cas, l’un ou l’autre terme pourra être

prépondérant,

nous en verrons des

exemples.

Il est assez

avantageux

de donner si

possible

le même ordre de

grandeur

à ces deux termes. Pour une raie au

voisi-sinage

du centre

C,

l’influence de

l’épaisseur

est

négligeable.

Fig. 6.

Influence d’un défaut de mise au

point. -

Les calculs faits dans le

paragraphe

précédent

peuvent

servir à déterminer l’influence d’un défaut de mise au

point,

c’est-à-dire d’un

décentrage

du

cylindre

par

ralJport

au

cylindre

cle

focalisation.

L’influence de

l’épaisseur

du film à double émulsion intervient dans le même sens.

Dans le résumé

suivant,

nous avons

rapporté

le

déplacement

relatif au cristal.

Déplacement parallèle

ode la face interne c~u cristal vers l’extérieur du cercle C.

Figure

6,

,~. -

Ro

se

déplace

de

0 tgu.

La

largeur

totale d’une raie est

Déplacement parallèle

~’ de la face interne du cristal vers l’intérieur du cercle C. -

Ro

se

déplace

toujours

de 8’

tgu.

a) Figure

6, 1 :

e et e’ de

par[

et d’autre de T.

~o

est

noyé

dans la

largeur

totale de la raie. La

largeur

totale d’une raie est t

(12)

b)

Figure

6, 3 : 0’

- ~ > A.

~o

est

noyé

dans la

largeur

totale de la raie. La

largeur

totale d’une raie est

c) Figure

6, 4 : ~

-..

E à.

La raie

spectrale

conserve un bord net

Ro

vers C. La

largeur

totale d’une raie est

On remarquera que si a et 1’ restent faibles et pour les valeurs de u

généralement

utilisées,

ces causes

supplémentaires

d’élargissement

restent très faibles vis-à-vis de la

largeur

due à

l’épaisseur

E et à l’ouverture du

cristal;

il s’ensoit

qu’il

est

possible

de

par construction le

centrage

du

Influence d’un défaut de construction. - Dans un

spectrographe

basé sur ce

principe

les courbures

respectives

du film

photographique

et du cristal sont réalisées par

construction.

Supposons qu’il

existe une différence e entre le rayon R du cristal et le

diamètre 2~ du

film,

et

reportons-nous

à la

figure

7. &

a) e

--=-- R --

2?. R >

~r, Le film étant

appliqué

sur le cercle 0’ il en résulte pour

chaque

raie

spectrale

un

élargissement

de

part

et d’autre du

point

R’o

d’intersection de

CRO

avec

le cercle 0’. Si l’on considère seulement des

régions

du film pas

trop

éloignées

de C’ on

peut

admettre que

l’élargissement

est

égal

à la

longueur

de l’arc rq; en

remarquant

que

IOROT

~

TROMO =x w

et par assimilation de l’arc à la

tangente

on trouve

Or

L’élargissement

est environ de

Il est maximum pour u . = 0 c’est-à-dire pour une raie

qui

se focalise en

C;

il est alors

symétrique

autour de C’ et a pour valeur totale

ou, si w reste

petit

5) e

== 2r - R

R

2r. - Le film s’enroule sur le cercle 0".

L’élargissement

pour

une raie focalisée en C est maximum et la limite

supérieure

de

l’élargissement

est

Ces

élargissements

restent

également

faibles;

en effet

pratiquement

nous avons souvent

pris

R = 200 mm o ._-_ 20 mm. Or on

peut

sans difficultés

mécaniques

obtenir une

préci-sion de l’ordre du centième de millimètre pour

l’égalité

de R à 2r. Si e ~

0,05

mm,

l’élar-gissement correspondant

est d’environ

0,005

mm donc tout à fait

négligeable

vis-à-vis de

(13)

Fig. ’7.

Luminosité

de

l’appareil.

-- Dans un

plan

de section droite du

cylindre

de

focalisa-tion,

le noircissement d’une couche sensible le

long

d’une raie

spectrale dépend

de

l’énergie

qui

tombe

au

voisinage

de

Ro,

donc de

l’énergie

du faisceau de rayons incidents

qui

conver-gent

vers

So ;

celle-ci

dépend

de l’éclat de la source,

et,

pour un même

éclat,

de la

largeur

utile de cette source; si l’on suppose que la source couvre toute l’ouverture de

l’angle

ISoM

à une distance D du

cristal,

l’énergie

qui

tombe en

Ro

sera

proportionnelle

à l’ouverture linéaire totale o du cristal et inversement

proportionnelle

à la distance de la source à la surface sensible D

+

R cosu;

si

l’on suppose le cristal infiniment mince la

largeur

de la

raie formée en

Ro

est alors

Pour un

spectrographe

de

Bragg

n de

rayon R

dont la fente serait en T et dont le cristal

9-oscillerait autour de l’axe

0,

pour obtenir une raie de même

largeur

1 pour le même

angle

CD, la ’

largeur

n efficace du cristal devrait être

égale

à

20132013,

, si l’on

néglige

la

pénétration

du

sis 11

rayonnement

dans le

cristal;

l’énergie

qui

contribuerait à la formation dt cette raie serait

proportionnelle

à 1

et inversement

proportionnelle

à D

R;

si l’on

néglige

les diffé.

p P

(14)

renoms de

pouvoir

réflecteur des deux

cristaux,

et si l’on remarque que les distances de la

source à la couche sensible sont du même ordre de

grandeur,

on

peut

dire que le

rapport

,des

énergies

respectives

qui

entraînent la formation des raies dans les deux

appareils,

est

pour un même

temps

de pose. En substituant pour 1 la valeur.

on trouve pour p

Un

ternps

de de l’ordre de theurp avec la méthode de

Bragg

tomberait ici à moins

minute.

Ces considérations ont été faites en

supposant

implicitement

que les distances réticu-laires

en jeu

dans les deux

appareils

sont

égales,

et les

pouvoirs

réflecteurs

comparables.

Applications pratiques.

-

L’application pratique

de ce

principe impose

le choix d’un cristal facile à courber. La lame cristalline est alors courbée à l’intérieur d’une sorte de châssis

cylinclrocirculaire ;

le film est

emprisonné

de même dans un châssis

cylindrique ;

on

peut

dans bien des cas

remplacer

le film par une

plaque

tangente

au

cylindre

de focali-sation au

voisinage

de la

région

à étudier.

L’égalité

R = 2 1 est obtenue par construction.

Il faut alors effectuer les

réglages

suivants :

1. Mise en

place

du cristal dans son

châssis,

de telle sorte que les

plans

réticulaires internes sur

lesquels

se feront les réflexions soient

parallèles

aux

génératrices

du

cylindre.

2. Mise en

place

du film sur le

cylindre

de focalisation. Ce

réglage

peut

être réalisé par construction.

3. Mise en

place

de l’ensemble

rigide

du cristal et du film et des

protections

de

plomb

nécessaires,

par

rapport

à la source de

rayonnement

dont on

dispose.

Ce genre de

montage

favorise l’utilisation des sources

larges ;

mais on doit naturellement faire

précéder

le cristal de deux ou trois

diaphragmes larges

convenablement

disposés,

et

placer

la source de telle

sorte que le faisceau incident comprenne le maximum de rayons dont l’incidence convienne

pour les angles

de

Bragg qui

entrent

en jeu,

sans que la

partie

transmise sans déviation vienne

voiler la

région

du film où se dessinent les

spectres

à étudier. Il est facile de déterminer la

position

la

plus

favorable de la source et des écrans à l’aide de considérations

géométriques

simples

dans

lesquelles

nous n’entrerons pas ici.

Emploi

du mica. - Les micas nous ont donné de très bons résultats. La maille

élémentaire est un

prisme clinorhombique;

dans les

plans

de

clivage

ordinaires,

la maille

. k

,-est un

losange

de côté a,

diagonales cc

et b = a

v 3,

d’angles

aux sommets 60° et

120°;

le

passage d’un feuillet au suivant se fait par une translation c inclinée d’environ 100° sur a, normale à b

(~).

Les valeurs des constantes varient d’un échantillon à

l’autre ;

les valeurs de a oscillent autour de

5,2 Ã,

celles de b autour de

9 Â ;

tandis que les distances réticulaires relatives aux

plans

de

clivage

ordinaires

(correspondant

à

c)

sont d’environ

9,9 À.

Dans notre

montage

interviennent les distances réticulaires

correspondant

à a, donc de l’ordre de

5Â,

d’où un

grand

avantage

par

rapport

aux

montages

qui

utilisent les réflexions sur les

(15)
(16)
(17)

L’épaisseur

des lames

employées

a varié de

0,1

à

0,3 mm ;

elles doivent être bien

planes

avant courbure. Pour orienter une lame dans son

support,

on

peut

se

repérer

par

rapport

aux axes

optiques préalablement

déterminés.

Applications numériques. - Rappelons

les formules trouvées

plus

haut Latitude de mise au

point :

Dispersion

au

voisinage

d’une

longueur

d’onde X

Largeur

d’une raie pour un cristal

d’épaisseur

E :

Rappelons

que

Les formules II" et IV’

permettent

de calculer l’une des deux

grandeurs

o ou E si l’on

se donne l’une d’entre elles ainsi

que ffl

et 1 pour des

angles ~

et u connus.

Si l’on veut é0 =10

U.X/mm -

et 1 =

0,05

mm au

voisinage

de ~,

= 8°

(par

exemple

environ pour

Mo K

dans le 2e ordre du mica

-)

?, = 700 U.X.

(IF)

donne

Si l’on fait

(IV’)

donne

Inversement, l’application

de ces formules aux cas où les conditions étaient les

suivantes :

et

a conduit aux valeurs

numériques groupées

dans le tableau

suivant,

pour y - en mm

par U.X et

l,

pour des

régions

spectrales

voisines des

rayonnements

K du

cuivre,

du

brôme,

du

molybdène

et du

tungstène,

dans le 2e ordre

(particulièrement intense).

Nous avons

pris

(18)

02 Pour déterminer 1 avec o = 2 cm R = 20 cm le terme

02

n’est

pas

négligeable ;

au 8R

contraire,

l’épaisseur E compte

seule pour R = 100 cm et la mêmes ouverture linéaire.

TABLEAU.

Emploi

d’autres cristaux. - Les lames de mica se sont montrées faciles à

employer

et nous ont donné de très bons résultats. Il

peut

cependant

devenir

avantageux

dans certains cas

d’employer

d’autres cristaux afin de

disposer

d’autres constantes

réticu-laires

(2 d

et

a).

Le nombre de cristaux

susceptibles

de

supporter

des courbures pas

trop

fortes,

de l’ordre de un mètre de rayon par

exemple,

est moins restreint

qu’on

ne le

pour-rait croire.

Le gypse

peut

être

employé

avec succès sous ces courbures sous des

épaisseurs

allant

jusqu’à

1 mm environ. La structure en a été étudiée aux rayons X par

plusieurs

auteurs

(15) ;

pour l’orienter dans son

support

il suffit de se

repérer

par

rapport

auxdirec-tions de

clivage

secondaires faciles à reconnaître sur les brisures.

Remarquons

que

l’e mploi

du gypse serait

particulièrement

avantageux

dans la méthode de

Johann,

c’est-à-dire si l’on utilisait la réflexion sur les

plans

de

clivage principaux

pour

lesquels

d ~

7,OSA,

donc

plus

petite

que celles des micas

(environ 101),

spécialement

pour les

rayonnements

moyennement

durs.

Description

des clichés. - Nous avons

reproduit

planche

1 divers

spectres

obtenus par la méthode

décrite,

à 1"aide de

montages

sommaires

où,

en

partiulier,

lui

position

de

(19)

Tous les

spectres

ont été

photographiés

sur

plaques

Lumière

Opta,

sans aucun écran

renforçateur.

Etant donnée la luminosité du

montage

les

réglages

en

rayonnement

direct ont été faits

à l’aide d’un écran fluorescent sur

lequel

les

spectres

se dessinent fortement même pour des

débits faibles.

Tous les clichés ont été

surexposés

pour la

reproduction;

en

rayonnement

direct les

spectres

se forment avec la netteté et la finesse désirables pour des mesures au

compara-teur avec des

énergies

de l’ordre de 5 m A. sec.

1. Deux ordres du

spectre

K du rhodium excité sous 40

KV,,

5 m A.,

obtenus à l’aide, d’une feuille de mica de

0,2

mm.

d’épaisseur

et 20 cm de rayon de courbure.

Temps

de

pose : 2

minutes.

2. Deux ordres du

spectre

K du

molybdène

dans les mêmes conditions

expérimentales.

3.

Spectre

de fluorescence L du

platine

excité par le

rayonnement

d’une anticathode de

molybdène

excité sous 40

KV.,

10 m

A.;

la distance de l’anticathode au radiateur était

d’environ 25 cm; la distance du radiateur à la

plaque photographique

environ 35 cm. Dans ces conditions toutes les raies

principales paraissent après

une pose de 2 heures

l’aide du même

cristal

que

pour 1

et

2) ;

on remarquera la faible intensité relative des

raies a par

rapport

aux raies

8,

due en

particulier

à

l’absorption

de ces

grandes longueurs

d’onde dans

l’épaisseur

du cristal.

4 a Deux ordres du

spectre

K du

molybdène

obtenus avec un cristal de gypse

d’épaisseur

0,5

mm. courbé suivant un rayon de 1 mètre.

Temps

de

pose : 4

min.

5 a et 5 6. Deux ordres du

spectre

K du

molybdène

obtenus avec un cristal de mica de

1 mètre de rayon de courbure. Dans l’ordre

supérieur

la

séparation ~1 ~3

est nettement

visible à l’oeil nu.

(On

sait que les

longueurs

d’onde de ces raies sont

respectivement :

rr-

630,978

et

À~2

= 631,5&3

U.

X.)

La

dispersion

dans cet ordre est environ

2,4

U.

X./mm.

6. Le cliché 5 a a été

agrandi 4

fois. 7. Le cliché 5 b a été

agrandi 4

fois.

Conclusion. - Nous avons

exposé

le

principe

d’une méthode

simple

permettant

d’obtenir des

spectres

X fins et un

pouvoir séparateur qui peut

devenir très élevé sans

pré-judice

pour la luminosité. Cette méthode

peut

être

appliquée

à la construction de

spectro-graphes

à films ou

plaques

photographiques ;

le

montage

d’une chambre d’ionisation ou d’un

compteur

de

Geiger

dont la fente

pourrait

se

déplacer

sur le «

cyiindre

de focalisation » per-mettrait sans difficultés des mesures

ionométriques ;

dans les deux cas, la méthode

permet

l’obtention d’une

grande

luminosité et facilite

spécialement

l’étude des

rayonnements

X pro-venant de sources étendues mais de faible

éclat,

donc en

particulier

des

rayonnements

secon-daires

(diffusion

et

fluorescence) ;

l’étude des

spectres

d’absorption peut

être faite

photogra-phiquement

avec des

temps

de pose très

courts,

les structures secondaires se montrant

par-faitement nettes et mesurables. Tout

appareil

construit sur ce

principe

conviendrait très bien

à

l’analyse

chimique

par rayons X

(émission

et

absorption).

Enfin il est évident que

l’emploi

d’une fente fine convenablement

placée

sur le

cylindre

de focalisation transformerait

l’appareil

en un monochromateur

puissant.

Ce travail a été

poursuivi

au Laboratoire de Chimie

physique depuis

décembre i93i. Je ne saurais manquer

d’exprimer

à M. Jean

Perrin,

directeur du

laboratoire,

et à M. Francis

Perrin,

assistant,

toute ma reconnaissance pour l’actif intérêt

qu’ils

n’ont cessé

de manifester envers ces recherches. Je dois en outre à M. Horia

Hulubei,

chef de travaux à l’Université de

Jassy,

de nombreuses

suggestions théoriques

et une étroite et

précieuse

collaboration dans le domaine

expérimental

pour

lesquelles

il voudra bien trouver ici mes chaleureux remerciements.

(20)

BIBLIOGRAPHIE

(1) Nous renvoyons le lecteur aux ouvrages suivants. 2014 A. LINDH, «

Röntgenspektroskopie

» Hdb, d.

Exp. Phys., 24.2 (1930); M. SIEGBAHN «

Spektroskopie

der

Röntgenstrahlen

» 2te

Auflage

Julius Springer, 1931.

(2) W. SOLLER, Phys. Rev., 24 (1924), p. 158.

(3) J. Du MOND et H. KIRKPATRICK, Rev. of Scient. Instr. (N. S.), 1 (1930), p. 88. (4) J. Du MOND et H. KIRKPATRICK, Phys. Rev., 37 (1931), p. 136.

(5) DE BROGLIE et LINDEMANN, C. R., 158 (1914), p. 944.

(6) ROHMANN, Phys. Zeits., 15 (1914), p. 510.

(7) GORTON, Phys. Rev., 7 (1916), p. 334.

(8) SIEGBAHN, Phys. Rev., 8 (1916), p. 320.

(9) P. CERMAK, Phys. Zeits., 17 (1916), pp. 405 et 556.

(10) R. DARBORD, J phys. et Rad., 3 (1922), p. 218.

(11) Voir à ce sujet. 2014 GOUY, Ann. de Phys. (9), 5 (1916),

p. 241; E. DERSHEM, C. T.

DOZIER, Phys.

Rev., 17

(1921), p. 519 ; et l’article de W.LINNIK, W. LASHKAREW, Ukrain. Phys. Abh. 1 (1926), p. 5, qu’il ne m’a pas été

possible de compulser.

(12) H.-H. JOHANN, Z. f. Phys., 69 (193 ), pp. 185-206.

(13) Y. CAUCHOIS, C. R , t. 194 (1932), p. 362; t. 194 (1932), p. 1479.

(14) Ch. MAUGUIN, C. R , 185 (1927), p. 288;

186 (1928),

pp. 879 et 1131.

(15) P.-P. EWALD, C. HERMANN, Strukturbericht

(Akad-Verlagsges-Leipzig,

1931), p. 388.

Erratum du

numéro 6

(juin).

’"

- Dans ma note intitulée :

systénle

d’unités en

électromagnétisn1e

(ce Journal...) j’ai

dit

qu’on

n’avait

jamais

considéré le

système

d’unités

qu’on

obtiendrait en

posant

Il = 1

et y,

= 1 dans le

vide,

sans

égaler

à 1 le coefficient de Biot-Savart. Je tiens à reconnaître que cette affirmation est inexacte. En

effet,

M. Th. DE

DONDER,

dans sa Théorie

mathématique

de l’électricité

(ire partie :

Introduc-tion aux

équations

de

3Iaxivell ; Gauthier-Villars,

1925) envisage

à la page ~86 la

possibilité

de

développement

d’un

pareil système,

qu’il

appelle

système

de

Gauss;

les dimensions des diverses

grandeurs

électromagnétiques

dans ce

système

se déduisent du tableau I

(p.

18~).

J’ai

appris,

d’ailleurs,

que ce

système

s’introduit actuellement dans

l’enseignement

électro-technique

en Hollande.

J’ajouterai

encore que dans ma note

j’ai

traité l(

et t

comme des constantes

(indépen-dantes de la

température,

de la

fréquence,

de la

direction,

etc.),

ce

qui

suffisait à établir leurs dimensions et celles d’autres

grandeurs

dans le

système

que

j’ai exposé.

J.-E. VERSCHAFFELT.

Erratum du

numéro 4

(avril).

- Les

légendes

des

figures

sont inexactes. En

légende,

au lieu de

fig. 1,

lire

fig.

2.

-

fig.

2,

lire

fig.

3.

-

Références

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