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Recherches expérimentales sur les machines magnéto-electriques (Fin)

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(1)

HAL Id: jpa-00237451

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Submitted on 1 Jan 1878

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Recherches expérimentales sur les machines magnéto-electriques (Fin)

Mascart, Angot

To cite this version:

Mascart, Angot. Recherches expérimentales sur les machines magnéto-electriques (Fin). J. Phys.

Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.363-377. �10.1051/jphystap:018780070036301�. �jpa-00237451�

(2)

363

l’émission,

déterminer

empiriquement

la relation entre les tem-

pératures

cherchées et les

rapports

ci-dessus

indiqués,

mesurés au

moyen d’un

spectrophotomètre (1).

Enfin nous avons admis

implicitement

que les radiations pro-

venant des deux sources que nous avons

comparées

n’avaient subi

aucune

absorption élective;

dans le cas

contraire,

le

problème

serait

plus compliqué,

et il serait nécessaire de connaître les coef- ficients

numériques qui

caractérisent

l’absorption

des diverses ra-

diations par les divers milieux absorbants.

RECHERCHES EXPÉRIMENTALES SUR LES MACHINES

MAGNÉTO-ELECTRIQUES

(Fin) (2);

PAR MM. MASCART ET ANGOT.

III.

16. Machines mixtes. 2013 Il ne nous reste

plus

à étudier par

expérience

que les machines

mixtes, composées

d’aimants et

d’électro-aimants. Dans ces

machines,

l’intensité du courant est

proportionnelle

à la

vitesse,

si l’on admet que le

magnétisme

des

aimants

permanents

reste

invariable,

que celui des électro-aimants

ne

dépend

que de l’intensité du courant, et que les réactions n’ont pas d’influence.

La force électromotrice est

représentée

par la formule

dans

laquelle

7Z

désigne

le nombre de tours par

seconde,

A et

A,

deux constantes, et M un coefficient

qui

est constant pour des

courants faibles et devient à la

limite,

pour des courants

très-forts,

(1) Voir, à ce sujet, la Note dans laquelle sont résumées les mesures que j’ai entre- prises à ce sujet (Comptes rendus des séances de l’,dcadéniie des Sciences, t. LXXXVII,

p. 322. Paris, i g août I878).

(2) Journal de Physique, t. VII, p. ,9.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070036301

(3)

364

en raison inverse de l’intensité. L’intensiué i du courant dans la machine

employée

comme électromoteur et le rendement méca-

nique

1 du même

appareil

satisfont

toujours

aux relations

où R

désigne

la résistance totale du circuit et

Eo

la force électro- motrice de la

pile ;

il en résulte que les

expressions

doivent être

égales

et constantes pour des courants

faibles,

mais

diminuent

quand

l’intensité

dépasse

une certaine

limite, puisque

le

facteur M va alors en diminuant.

La

plupart

des machines usuelles rentrent dans cette classe.

Telles sont les machines de

Pixii,

de

Clarke,

de Nollet

(Cie

l’Al-

liance),

celles de Gramme à aimants

fixes,

etc. Nous avons em-

ployé

pour les étudier des

procédés

de mesure différents.

17. L’une des méthodes consiste à opposer directement à la ma-

chine une

pile

d’un certain nombre d’éléments et à déterminer

chaque

fois la vitesse nécessaire pour annuler le courant. Dans ce

cas, la force électromotrice de la machine doit être exactement

proportionnelle

à la vitesse.

Voici,

en

effet, quelques expériences qui

vérifient cette

propriété

d’une manière trés-exacte :

_Machine

Gramnze,

46016.

(4)

365

Petite machine Alliance-it courants redressés.

Machine

Gramme,

47332.

Une

partie

des différences que renferment ces tableaux est due à

l’inégalité

des éléments de la

pile

et aux erreurs commises dans la

mesure de la vitesse. On

peut

donc

employer

des machines de ce

genre pour déterminer d’une manière très-exacte la force électro- motrice d’une

pile

par

opposition.

18. Une seconde méthode est basée sur

l’emploi

d’une sorte de

potentiomètre.

On introduit en

dérivation,

sur le circuit de la

machine,

une

pile

d’un certain nombre d’éléments

Daniell,

et l’on

modifie la résistance du

pont

de

façon

que, pour

chaque expérience,

l’intensité du courant soit nulle dans le circuit de la

pile.

Soient,

en

effet,

R la résistance du circuit AMB

(fig. i) qui

com-

prend

la

machine,

la résistance du

pont AB,

e la force électro- motrice d’une

pile

auxiliaire

placée

sur un nouveau fil aboutissant

en A

et B,

et contenant un

galvanomètre G,

E la force électromo- trice de la machine.

Lorsque

le courant est nul en G et a une

(5)

intensité

égale

à 1 dans le circuit

principal,

on a les relations

d’oii l’on déduit

Si la

pile

est formée

de p

éléments

Daniell,

on pourra

remplacer

Fig. 1.

e

par pD. Enfin,

si la force électromotrice de la machine est pro-

portionnelle

à la

vitesse,

on

peut

écrire

n étant le nombre de tours de la bobine par seconde.

L’équation précédente

devient alors

Le second membre doit donc rester constant

quand

on fait varier

toutes les

quantités qui

le

composent.

19.

Voici,

par

exemple, quelques

résultats obtenus avec une

première

machine Gramme

n° 47907)

dont la bobine avait une

résistance de

oohm, 895 :

(’) Dans les expériences on déterminait, au lieu de n, la durée t de 20 tours de ma-

(6)

367 On voit par les valeurs de 03BB que la résistance a varié de

Iohm,42

à

87°hms,7,

c’est-à-dire de 1 à 62.

La valeur de

E1, qui correspond

à la force électromotrice relative à 1 tour de la bobine par

seconde,

est constante et

égale

à

o,£90

Daniell ou

o,468

volt.

Avec une autre bobine de résistance

plus grande l,53

et les

mêmes

aimants,

on a obtenu :

Dans les différentes

expériences

de ce dernier

tableau,

la vitesse

a varié de 1

à 4,

et la résistance de 1 à

84.

Il est donc vérifié que, dans ces

limites,

la force électromotrice

est

proportionnelle

à la vitesse de rotation et

indépendante

de la

résistance du circuit.

Avec le dernier anneau, la force électromotrice serait de

ovolt,788

pour 1 tour par seconde. On

peut

remarquer que le

rapport

des résistances des deux anneaux est

et que le

rapport

des forces électromotrices pour une même vitesse

nivelle, c’est-à-dire de I33tours,33 de la bobine; cette dernière faisait, en effet, 6tours,66

par tour de manivelle ; on a donc

(7)

est sensiblement le

même,

mais cette relation est

purement

accidentelle.

20. D’autres machines ont donné des résultats exactement de même nature :

Machine Gramn7e n° 47332 (Résistance de l’anneau = o, 68).

La machine vaut en moyenne

ovolt,

288 pour 1 tour d’anneau par seconde.

Machine Gramlne 46016 ( Résistance de l’anneau = I,55).

(8)

369 La machine vaut donc

ovolt.259

pour 1 tour d’anneau par

seconde. ,

21. La méthode du

potentiomètre présente,

dans le cas

actuel, quelques inconvénients,

parce

qu’il

faut

changer

d’une manière continue la résistance 03BB du

pont,

pour ramener au zéro

l’aiguille

du

galvanomètre,

et que les variations inévitables dans la vitesse de la machine

permettent

difficilement d’annuler le courant.

Dans d’autres

expériences plus complètes,

on a mesuré directe-

ment l’intensité du courant par un

galvanomètre

installé sur une

dérivation du circuit

principal.

Le shunt sur

lequel

était installé le

galvanomètre

avait une résistance

variable,

et l’on

pouvait

intro-

duire des résistances sur le fil du

galvanomètre lui-mème,

de sorte

qu’avec

le même instrument on mesurait des intensités de tout

ordre de

grandeur.

22. Voici les résultats obtenus avec une machine Gramme à aimants

verticaux,

dont la bobine avait une résistance de

oohm,

636.

On a calculé

chaque

fois la force électromotrice

E1,

et ces

nombres ont été

groupés

en trois colonnes

qui

donnent la compa- raison des moyennes avec les valeurs

correspondantes

de la

vitesse,

de la résistance et de l’intensité.

Force électromotrice calculée Et pour i tour de l’anneau par seconde.

On voit que la vitesse avarié de i à

W,

la résistance de i à

I30,

(9)

370

et l’intensité de 1 à 3000. La

quantité Ei, qui

devrait être con-

suante, augmente d’environ

1 15 quand

la vitesse ou la résistance di- minue. Elle augmente un peu avec

l’intensité ,

et la variation semble même de sens contraire à celle

qu’on pouvait prévoir. Mais,

par suite des causes d’erreur nombreuses que

comporte

ce genre de mesures, surtout en raison des variations inévitables de vitesse dans le cours d’une même

expérience,

on

peut

considérer la for- mule

simple

comme sensiblement

applicable.

23. Les mêmes

expériences

ont été

répétées

en montant succes-

sivement sur le même axe deux autres bobines très-différentes.

L’une,

formée de fil

très-gros,

n’avait pour résistance que

0 oh., 05;

l’autre,

au

contraire,

d’un fil

très-fin,

avait une résistance de

5ohms,32.

Les résultats

généraux

ont été les mêmes. La valeur de

E,

n’est pas restée absolument constante : elle a varié de 0,22 à

0.24

pour la bobine à gros

fil,

et de

1,58

à

I,68

pour la bobine à fil fin. Les variations sont du même ordre de

grandeur

que dans le cas

pré-

cédent et doivent tenir en

grande partie

aux erreurs inévitables dans la mesure de la vitesse.

En

résumé,

les

expériences

relatives à ces trois bobines nous

montrent que la force électromotrice est sensiblement

proportion-

nelle à la

vitesse,

tant que celle-ci ne

dépasse

pas 5o tours de l’an-

neau par seconde et que l’intensité du courant n’atteint pas

o, 8

weber.

La force électromotrice

développée quand

l’anneau fait une ré- volution par seconde est :

24.

Quand

la machine fonctionne comme moteur sous l’action d’une

pile

dont la force électromotrice est

Eo,

et

qui

donnerait

dans le circuit un courant d’intensité

Io,

si la machine était en repos, l’intensité réelle 1 est

plus faible,

et la force électromotrice inverse d’induction

peut s’écrire,

comme

plus haut,

(10)

37I D’autre

part,

le rendement

ayant

pour

expression

on en dédit

Si la

pile

introduite dans le circuit est

composée de p

éléments

ayant

chacun une force électromotrice

égale

à

D,

on a finalement

Pour déterminer l’intensité initiale

1,,

il ne faudrait pas se

contenter d’arrêter la

bobine ;

il y aurait alors une incertitude du même genre que celle

qui

a été

signalée déjà

à propos des ma- chines

Froment ( 1 ).

Il vaut mieux faire tourner très-lentement la bobine dans un sens,

puis

dans

l’autre,

et

prendre

la moyenne des n ombres obtenus à

chaque opération.

Les

expériences

suivantes ont été faites en introduisant dans le circuit de la machine une

pile composée due 4

éléments

Daniell,

et

en faisant tourner à la main la manivelle à raison de i tour en t secondes. L’arbre faisant I0 tours pour i seul de la

manivelle,

on

avait donc N t --- I0; la formule à vérifier devient

25. Les résultats

généraux

sont

représentés

dans les tableaux

suivants :

1 ° Bobine

à gros fil ( résistance

=

oohm, 05)

.

(Intensité initiale I0=69).

(i) Journal de Plysique, t. VII, p. 84 et 8î.

(11)

372

20 Bobine

àfil

moy,en

(résistance

-

oohm, 636)

(Intensité initial e I0=53,5).

30 Bobine à

fil fin (résistance

.-

5ohms,32.)

( Intensité initiale 10 = 59).

L’accord entre les valeurs de

E,

trouvées par ce

procédé

avec

celles

qu’on

a obtenues

plus haut,

en

employant

la machine comme

électromoteur,

est aussi

parfait qu’on peut

le désirer.

26. Dans une autre

série,

avec la bobine à gros fil

(résistance 0,05),

on a fait varier le nombre des éléments de la

pile.

15 élénients Daniell.

(Intensité initiale I0= 118).

(12)

373

21 I0 éléments Dan i ell ( lntensité initiale I0=98)·

3° 5 élétrients Daniell

, ( Intensité initiale 10 = 89).

La moyenne de ces trois séries donne encore o , 2 2, nombre

identique

à celui

qui

a été trouvé

précédemment.

Les écarts d’une

série à l’autre

tiennent,

soit aux erreurs inévitables dans les

expé- riences,

soit

plutôt

à un défaut d’identité dans les éléments de la

pile employée,

éléments que, pour

plus

de

simplicité,

on avait tous

supposés égaux.

La vérification de la formule élémentaire est donc assez com-

plète

pour

qu’on puisse l’appliquer,

sans erreur

sensible,

à tous

les cas que l’on rencontre dans la

pratique.

27.

Quelques expériences

ont été faites aussi pour vérifier la

proportionnalité qui

doit exister entre la force électromotrice d’induction et l’intensité du

champ magnétique

dans

lequel

se

meut l’électro-aimant. On s’est servi pour cela de deux machines Gramme de modèles différents. L’une d’elles avait deux groupes distincts d’aimants en fer à

cheval,

et l’on a

opéré

successivement

avec l’un des groupes ou les deux à la fois. Dans la seconde ma-

(13)

374

chine,

l’aimant était formé de

vingt-trois

lames d’acier

(système

de M.

Jan-iin),

dont on enlevait un certain nombre.

L’intensité du

champ

était déterminée par la méthode de Weber

(1).

L’anneau étant

enlevé,

on

plaçait

dans le

champ

une

petite

bobine reliée à un

galvanomètre

et dont l’axe était sensi- blement

parallèle

à la direction des

lignes

de force.

Quand

on fait

tourner

brusquement

cette bobine de 180

degrés

autour d’une

droite

perpendiculaire

à son axe, il

s’y développe

une force électro-

motrice,

et

l’angle d’impulsion qu’éprouve l’aiguille

du

galvano-

mètre est

proportionnelle

à l’intensité du

champ,

si l’on a soin que la déviation ne soit pas

trop grande.

Ce

champ magnétique

n’est

pas

uniforme,

mais on obtenait des résultats

comparables

en

pla-

çant

chaque

fois la bobine

d’épreuve

au milieu. La force électro- motrice de la

machine, correspondant

à un tour d’anneau par se-

conde,

était déterminée

chaque

fois en la faisant fonctionner

comme électromoteur.

28. Voici les résultats obtenus avec la machine à aimant la- mellaire :

(1) Voir OEuvres de VERDET, t. I, p. 128.

(14)

375 En

comparant

ces nombres deux à

deux,

on obtient

Avec la machine à deux groupes

d’aimants,

l’intensité du

champ

a été de

76

pour l’aimant

complet

et

due 70

pour un seul groupe, l’armature en fer doux restant la même.

Or,

la

machine,

tournant

à la vitesse de i tour par

seconde,

a donné dans un

galvanomètre

des déviations

qui

étaient dans le

rapport

de I30 à 120.

Le

rapport

des intensités du

champ

est

76 70=

I ,

085,

et celui des

forces électromotrices I30 120 = 1 ,

083,

nombres

identiques.

La force électromotrice de la machine Gramme est donc pro-

portionnelle,

toutes choses

égales d’ailleurs,

à l’intensité

magné- tique

du

champ

dans

lequel

a lieu le mouvement de l’anneau.

29.

Quand

on tient

compte

des réactions

qui

s’exercent entre

les aimants fixes et les

électro-aimants ,

on trouve que l’intensité du courant fourni par les machines mixtes n’obéit

plus

à des lois

aussi

simples,

e t

peut

être

représentée

par

l’expression (1)

dans

laquelle A2

est une nouvelle constante.

L’intensité du courant croît moins que la vitesse de

rotation,

et cette circonstance

peut

se manifester

plus

ou moins

rapidement,

suivant le mode de construction.

Ainsi,

pour une machine Clarke de

laboratoire,

dont la bobine avait une résistance de

oh- 194, et le

circuit extérieur une ré- sistance de

43ohms, 5

le

rapport

de l’intensité du courant à la vi-

tesse a varié de i à I, 20

lorsque

le nombre de tours de la bobine

passait

de 5 à 23 par seconde.

Avec une machine de M.

Niaudet, composée

d’une série d’élec- tro-aimants

disposés

sur une

cir conférence,

comme les différents

(1) Journal de Physique, t. VII, p. 83.

(15)

376

éléments de l’anneau

Gramme,

on

laissa,

au

contraire,

la vitesse

constante, et l’on fit varier la résistance totale de 17 à 210. Le

produit

de l’intensité par la

résistance,

au lieu d’être constant, a

augmenté

de

près

de

moitié (de I

à

1,44),

c’est-à-dire dans le sens

indiqué

par l’influence des réactions.

30. Si l’on veut se

borner,

dans la formule

précédente,

à une

première approximation,

en considérant le facteur M comme une

constante, on voit que l’on

peut représenter

les

phénomènes

à la

manière

ordinaire,

en

ajoutant

au circuit total une résistance fic- tive

proportionnelle

à la vitesse. M.

Jamin (1)

a

trouvé,

en

effet,

par

expérience,

sur une machine de l’ ..L4lliance à lumière élec-

trique

et à courants

alternatifs,

que l’intensité du courant

peut

être calculée par la formule

d’Ohm,

en considérant la force électromo- trice comme

proportionnelle

à la

vitesse,

mais à la condition de

remplacer

la résistance réelle des

plateaux

de bobines par une résistance

fictive,

environ 8 fois

plus grande.

Si la machine avait marché à vitesse

variable,

M. Jamin eût reconnu, sans

doute,

que

le terme à

ajouter

aux résistances est lui-même

proportionnel

à la

vitesse.

31. Enfin nous n’avons pas tenu

compte

non

plus

du retard à

l’aimantation, qui

doit

compliquer beaucoup

les

résultats,

surtout si

l’on ne modifie pas les

points

de contact du commutateur à me- sure que la vitesse de rotation varie.

L’expérience

suivante en est

un

exemple.

La machine

Clarke, déjà indiquée plus haut,

a été munie de sa

bobine à

fil fin,

dont la résistance est de

87

ohms. Le circuit était fermé par un fil

très-conducteur,

et l’on observait l’intensité du cou- rant à l’aide d’un

galvanomètre placé

en dérivation sur une

partie

du circuit. La machine marchant lentement à la

main, l’aiguille

dévia d’un certain côté : le courant avait le sens

prévu,

que nous considérerons comme

positif.

En

augmentant

la vitesse d’une ma-

nière

progressive,

on vit le courant aller d’abord en

croissant,

passer par un

maximum, puis

diminuer

rapidement, changer

de

signe,

passer de nouveau par un maximum du côté

négatif,

revenir

(’) Annales de Chimie et de Physique, 4e série, t. XVII, p. 293.

(16)

377

au

zéro, puis

dévier encore du côté

positif. A

ce moment, la vitesse étant

excessive,

il fut

impossible

de pousser

l’expérience plus loin ;

mais,

en abandonnant la machine à

elle-même, l’aiguille

du

galva-

nomètre

indiqua

les mêmes variations

lorsque

la

bobine,

en se ra-

lentissant, repassait

par les mêmes vitesses.

Il

paraît

difficile

d’expliquer

le détail d’un

phénomène

aussi

complexe;

il y a

longtemps déjà que Verdet (1)

avait obtenu des effets de même nature avec la machine de

Page.

CONTRIBUTION A LA THÉORIE DES VOYELLES ;

PAR M. BOURSEUL, Inspecteur des lignes télégraphiques.

Les

voyelles

sont des sons

produits

par le

larynx

et

analysés

par la cavité

buccale,

c’est-à-dire par un résonnateur que nous

avons la faculté d’accorder à des hauteurs différentes. La hauteur du résonnateur

correspondant

à

chaque voyelle peut

être facile-

ment mise en évidence.

Émettez

une

voyelle quelconque, puis,

laissant les organes dans la même

position, suspendez

le

souffle,

et

frappez légèrement

les dents avec

l’ongle.

Un son est alors pro- duit : c’est ce que l’on

appelle

le son propre de la bouche. Ce son,

qui

caractérise la

voyelle correspondante, peut

être

représenté

par

un nombre.

Chaque voyelle

a donc son

equivalent numérique.

Ces

principes,

mis en lumière par les travaux de

Helmholtz,

de

Ty ndall,

de

Rosapelly,

peuvent être considérés

aujourd’hui

comme

acquis

à

la science

(2).

Le but que se propose l’auteur de la

présente

Note

est d’en faire une

application

aux faits

qui

se

produisent

dans

la

langue parlée.

Les sons

voyelles

usités dans les divers idiomes se

distinguent

entre eux par des nuances délicates et

rapprochées.

Il y a en réa-

lité autant de

voyelles

distinctes

qu’il

y a de hauteurs du son

Ci) voir OEuvres de VERDET, t. l, p. 53.

(2) Voir à ce suj et HEL)IHOLTZ, Traité cte la musique f’ondée sur l’étude des sensa-

tions auditives, p. I35 de la traduction française par M. Guéroult.

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