i. I::.I:C .. ... ~.::/i::~iiii::i:i!!i:!:i;/.:i;fl;:ii:i;~.i. :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 i.... . . . . i:: " " . . . .
i,~i~i!~;~:i~!!!~ii~,i!!i~!!~i~!!~i) ~i~!!~ii!!~ii~i!~!!~!~i~iii~i~!~!ii~i!~i!~i~!i!!~!ii!!!i~?i~i~ :,,,, :~,~: ~ ~ ~ : ~ ~ ~ ~; ~: :~: ~,~ ~:~,,~,,:,~: ~:~,~:u~ ~::~: ~, ~ : ~ i i : : ~ ~:~ ~ !! ~,i!'i:ii
Un sujet en apparence peu ou mal etudi6 est celui des douleurs induites par le traitement antalgique lui-meme, notamment medicamenteux. Classiquement ce sont les patients cephalalgiques qui sont le plus souvent en cause. Lorsque I'on analyse le phenomene en terme de dependance aux analgesiques, la litterature nous montre que c'est le groupe des cephalees qui est le plus souvent represent& soit environ 75% des douloureux. C'est 6galement I& que I'on trouve le plus frequemment les cas de douleurs induites par le traitement. Dans un grand nombre de cas il s'agit de cephalees par sevrage, notamment & I'ergotamine, on parle alors de migraines medicamenteuses. Dans une consultation specialisee des cephalees, 15% des patients vus en premiere consultation pour cephalees rebelles & tout traitement,
parfois depuis de tres Iongue date (jusqu'& 30 ans), presentaient en fait des migraines medicamenteuses. L'ergotamine est tres souvent en cause, mais les AINS egalement, de mr que les preparations contenant des barbituriques ou de la cafeine. Dans la majorite des cas le sevrage regle en grande partie le probleme.
Pour comprendre le phenomene, plusieurs explications ont ete donnees. Le plus souvent elles concernent le patient, sa psychologie, son comportement
toxicomane, le type de traitement. En fait, dans bien des cas le patient n'est que partiellement responsable. Peut-on vraiment mettre en cause un patient cherchant &
soulager comme il peut des douleurs decrites comme horribles? A regarder de plus pres, il s'avere que dans beaucoup de situations il s'agit d'une erreur de diagnostic.
Lorsque I'on reprend I'histoire de ces patients ,,migraineux,,, on se rend compte que cela concerne en fait des cephalees de diverses origines, ayant comporte
eventuellement des migraines communes (aucun cas de migraine avec aura), avec une nette preponderance de cephalees tensionnelles qui continuent d'etre traitees comme des migraines.
R Rosatti et J.Y. Sovilla
Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur archives-dea.revuesonline.com 37