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Sur un problème de géométrie plane

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

R OMUALD B LAZEIEVSKI Sur un problème de géométrie plane

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 14 (1895), p. 49-55

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1895_3_14__49_0>

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(2)

( 49 )

SUR UN PROBLÈME DE GÉOMÉTRIE PLANE (');

PAR M. ROMUALD BLAZEIEVSKI.

Nous avons les équations de trois hyperboles dont les coordonnées sont liées par la relation

y{>ïx — i) = a?(i — x).

Le paramètre u dépend de l'inconnue D, diamètre du cercle inscrit dans le triangle, dont les bissectrices wM

w2. ^3 sont données. En effet, nous avons posé

Pour fixer les idées, nous avons supposé que xK, x2,

sont des quantités positives, mais yi et u peuvent avoir un signe quelconque. Pour u négatif, nous aurons l'hyper- bole tracée par points sur la figure; les intersections

C1) Voir 3e série, t. XIII, p. 28.

Ann. de Mathémat., 3e série, t. XIV. (Février 1895.) 4

(3)

jx, JJL; de cette courbe avec la courbe en trait continu y(ix — i) =x(i — x)

peuvent être au delà des ordonnées AC, aT. Il est facile de justifier cette méthode : comme nous savons, il y a dans le triangle des cercles exinscrits-, si nous prenons le rayon d'un tel cercle avec le signe négatif, on peut, en conservant pour xi les signes positifs, continuer la représentation géométrique du problème avec le para- mètre négatif w.

Nous avions établi les équations

miDx^i — x^ = ixxx2xz — x2x3, m2Dx2(i — x2) = 2xlx2x3 — xlxi ; la soustraction donne

s— xi)— m2D:r2(i — x2) = (xi — x2)xz\

la relation d'Euler x:, = 2 — x , — x2 permet de faire la séparation de variables

X2)-t- X\—

rt de même nous avons cette expression égale à Ajoutant l'unité et chassant

à l'aide des équations (1), désignons la valeur com- mune di»

par F,

quantité par rapport aux racines de l'équation en t qui

(4)

( 5i peut être écrite

le coeflScient y est donné par la relation

*— g -+- z

mais ainsi

/S

i — x* = — ;

De l'équation en £ nous avons

- I) - | (J - 1)2 ~

Ainsi, en se reportant aux relations

nous avons

Nous obtenons l'équation

xrf-t-iXi — i)2 =

Comme x = p:> /r = mK m2 -f- Wo m3 + m3 D yk

t = /TZJ m2/ n3, <7 = — > 1 équation p o u r x , sera k1

( 2 )

(5)

m2D ^2(I- ^2) - f - ( ^ 2 - i )2-

Ordonnant (2) par rapport à xK, nous avons ( , _W lD ) ^ ? - f - ( m1D — 2)37!-+-!-

Introduisons à la place de xiy x2,

Xl — i=:ï)yu x2 — I = D J2, nous aurons

en divisant par D2, nous aurons

\miy= \ [m\ + (* - IV) (1 il est facile de constater que

InUoduisant pour un moment

. I I I

h = 1 , c = h

nous aurons

(1 — ///) D) r i — \ /», = \ mx y/m> m3 y/(D — ^>) (D — c), (1 - - m2D ) /2— 2 '"2 = 2 m2 ^niinii y/(D — c) (D — a ) ,

a)(L) — b)\

les inconnues y , sont exprimées par les radicaux dans lesquels entrent trois facteurs D — a, D — 6, D — c.

Les quantités a, &, c ne peuvent être égales, sinon que deux quantités m^ m2, m3 sont égales; et ces dernières sont di Heren tes toujours si les données du problème çvM (v2, <V:t ne sont pas égales; par exemple si m4 = m2, on a

(6)

( 5 3 )

Ainsi, le problème amène à la considération du poly- nôme du troisième degré \[(D— a) (D — b) (D — c).

Posons

_ dD

~~ / ( D — a)(D— b)(D — c) nous aurons

Ainsi, nous aurons /

(3)

d s/D - ,

-j

Si Ton fait D — a = A\2, A étant une constante que nous déterminerons après, on a

D — b = a — b -f-AX2, D — c = a - c

Supposons a^> b^> c^ nous aurons l'avantage de prendre A = 6 — a , et désignant par A2, nous aurons

y/i> — a — y/6 — «X, / D —c = s/a — c y/i — ^X2 .

Les équations (3) donnent y , et D comme fonctions elliptiques de la variable y. Faisons cette#remarque, que les équations

sont unicursales; et s'il fallait considérer une seule de ces équations, il n'y aurait aucune nécessité d'introduire des transcendantes. La résolution de la première amène

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un radical portant sur un trinôme du second degré.

Mais si l'on considère l'ensemble de trois équations, on est contraint de recourir aux transcendantes elliptiques.

On voit une réciprocité entreyK et y/D—a. La pre- mière est fonction de D — a et de sa dérivée; on peut constater qu'il en est de même de y/D — a. Différen- tions l'équation

(i — mi\))y\ — miyi — \{k: — / D ) = o par rapport à //, comme

2(1 — mt D )y - m.

du ou bien, en éliminant jr 2 {,

réduisant Je coefficient de y/D — a et divisant par le terme constant /?/,,

En général, 1 / dépendent d'une équation différen- tielle du second ordre, mais cette équation, compliquée, ne nous apprend pas grand'chose sur le mode d'exis- tence des r,. On a l'habitude, en discutant les cubiques planes (HALPHEN, t. II, p. 4 i 3 ) , de prendre l'origine de coordonnées sur la courbe; rien de plus facile que de changer la variable D en x lié à D par la relation

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( 55 ) nous aurons

- e

mxk

—j-m,

m^k mxx\

i j - H p j,

F

mais les formules sont plus compliquées.

Pour compléter la discussion des formules, remar- quons que les points donnés par les équations

(i — iriiD)y2— mi Dy — F = o, (i — rri2 D )y2 — m2 T>y — F = o, (i — # i3D ) j y2 — T?I3 Dy — F = o,

si l'on représente les racines par les abscisses

d'une ligne droite, sont en involution. Eu effet, nous avons

m\ ( m1 — mZ ) -+- m2 ( mZ — ml ) "+" m3 ( ml — m2 ) = O.

Désignant les premiers membres des équations par A, B, C,

Supposant C = o, nous aurons

mais la présence de l'inconnue D empêche d'appliquer cette théorie : s'il n'y entrait pas la variable D, alors cette équation permettrait de la prendre arbitraire sans que l'involution cessât d'exister. Et alors, de la nature des valeurs quelconques y;, on pourrait conclure sur le mode d'existence de celles qui résolvent le problème, par exemple si l'équation donnant D7 qui est d'un degré élevé, est irréductible ou non.

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