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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE

§T S,OCIAL

"

CO~~ISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Distr.

LHIITEE

E!CN.14/TRANS/18/Add.1 26 octobre 1964

FRANCAIS

Original AlJGLAIS

ETUDE PRELIMINAIRE DE L'ORGANISATI0N DES , TRANSPORTS IURITIMES EN AFRIQUE DE L'OUEST

On trouvera ci-apres un bref resume du rapport du "Groupe dutravail sur,les transports maritimes" de la Conference des Nations Unies sur Ie Commer?e et Le Developpement ,(Geneve, 23 mar-s - 15juin1964). 11 convient

de Ie lire compte tenu des paragraphes 4 a 11 du document E/CN.14!TRANS!18.

,...,

On a surtout etudie 1 'amelioration ,du commerce invisible des pays en voie de developpement et Ie debat qui a su~v~ la presentation du document de bas)!a porte' sur les principaux aspects des transports mari tim'es :et:' notam-

~ent, sur Ie systeme des conferences et les problemes des conditions dans

lesquelle~ la navigation maritime peut Ie mieux repondre aux besoins du

commer-ce mondial et, en particulier,

a

ceux des pays en voie de developpement.

Considerations' generales

Les pays en vcz.e de IiElveloppement ont souli gne l' importance des trans- ports maritimes pour leur economie, du fait que leurs echanges commerciaux

av~c les principaux centres commerciaux du monde sont etroitement subordonnes

&

ceS transports, dont Ie cout pese lourdement sur leur balance des paiements.

Ces problemes sont d'une grande importance pour tous les pays en voie de deve- loppement et en particulier pour ceux dont l'economie depend principalement de leurs exportations de matieres premieres et de leurs importations de biens industriels, indispensables

a

leur developpement.

11

E!CONF!46!27 64-3891

(2)

E/ eN .14/T1lANS/18/Add.].

Bagc 2

Dans I' opt Lqus c"-,~ X,"s en voie de deYelopp~ment, Le desequilibre • actuel de la repartitioll du tonnage entre les pays de'leloppes et les pays

en 'loie d0 dev0~oyvcment a interdit aces derniers de se faire entendre lors de la prise do deoisions relatives aux transports maritimes et aux tau.", de fret; ils dependent ainsi s nti er-smarrt pour leur commerce ul tra- marin des pays ayant tone marine importantc. IIs ont souligne 'lue la situa- tion actuelle avait une inoidence sur les pays en voie de develoPPement en raison non seulement de l'absence de l';"isons maritimes avec leurs mar- ches potentiels, mais aussi de certaines r~atiques en vigueur dans les conferences, qui entravaient leurs exportations actuelles et la promotion de nouvelles exportations en prov~~c~ce de pays en voie de developpement.

Ouvrant Ie debat, les pays developpes ont nettement marque qu'a leur :point de vue, les tran390rt3 maritimes avaient pour objet de servir Ie commerce. lIs ont 30uligne Ie caract ere international des transports maritimes, dont 1 'aeti\i:e doi.t ~ 'exEJrcer de.ns une atmosphere de concur-

r-e no e qui ne noi.t pas en-t~ai,"~e :par des

re

:-',ementations gouvernementaleso Les tr anapo r-t s mcori times "0 sont de'leloppes avec La commerce mondial. Le volume cle 1 fun et de 1'2.utI-e a dcub Le de pui e 1950 et, pendant cet'te' meme

perivd0' en a conGt:·.te unc ddc errt z-a.La a at.Lo n de la flotte mar-ohando , dont les va:;Sseaux se cc n '; ....-:?_,:;,:i:::c.,-~ <3nt.i'8 1e.3 ;i~f=-e:c(::i'ltes nations developpees et en vo t.e de d6velcp~1eiu::n-t0 Les pays developpes estiment quI.

a.

moins

de mai:r~~eJ.~i.~· tJ:,,:.l~iJ l;.Lv·er~ent les taux de fret a un niveau aussi bas que possible, il n 'y ~ ~Jcun e~poir de voir Ie commerCe Be developper

a

plein. Tl s sont liupc·s9a

a

0C1operer· aYec les pays en voie de develop- peme.rt en JlIl91iorant l'efficaoite dee oonditions d'exploitation des trarsports mari~imes.

(3)

E/CN.14/TRANS/18/Add.l Page 3

LE DEBAT SE POURSUIT

I

Pays en voie de developpement II faut· chercher la s61ution' de nos problem s de transport hauturier dans la diminution du cout 'des transports et dans la,creation de flottes marchan- des nattopales. Nous avons Ie droit de creer et, de developper nQtre ,flott"

d" c,?mm,eroe non seulement pour corri- ger Ie deficit de notre balance des paiements, provoque par Ie fait que nous dependons des flottes etrangereB, mais auas L pour diversifier la struc- ture de ,notreeconomie et nous c r ee.r ainsi une nouvelle source de revenu.

Les flottes de vos pays ont deja mono- polise ;I.e commerce parce qu'elles ont pris La ,depart avant ,nous et pour d ',autres r-afsons , Noua aimerions que l'on faeee travailler nos flottes naiesantee et qu'elles regoivent toute l' aesistance qu1elles ,sont

",m

droit

d'attendre, sans contrePI!c;rtie, comme

cleat Ie ca~ pour d1autres industries.

Nos compagnies de navigation ont Ie droit d'etre membres a part entiere des ccnferences sur un pied d'egalite.

Cependant, en raison des pratiques secretes et unilaterales des lignes de conferences, il faudrait instituer au niveau national, regional et inter- regional, un mecanisme permettant des

Pa;)'s developpes

Nous accueillons avec sympathie la creation de flottes marchandes natio- na1es dans vos pays, a condition qu'elles se constituent en fonction de cri teres 'economiques saine et que leur creation soit decidee par chaque paye en traitant la question comme un .pr-obLems de repartition dee ressources en capital entre divere projets d'investiseements.

Lorsqu'on prend des decisions de'cet ordre, on doit etre averti du rapport eleve du capital au tra- vail dans la navigation maritime.

Si l'on entrave la libre concurrence, les investissements Qans les trans- ports maritimes peuvent Se traduire par une perte tres import ante de res- sourCes et conduire a des couts plus eleves. Des accords preferentiels dans Ie domaine de la navigation mari time saperaient les effete de

la concurrence, qui maintient les

tarifs a un niveau raisonnable et i1 en resulterait un accroissement gene- ral des tarifs de fret.

La disccimination de pavilIons est l'ennemie de la concurrence parce qu'elleaugmente Le cofit reel du trans- port, oil y a plus grave : si cette

"

(4)

E/CN,14/TRANS/18/Add.l

Page 4 .

consultations et des confrontations afin ~ue ces rencontres servent

a

trier

lee reclamations et

a

donner des con- seils.

prati~ue devait s'etendre, d'autres pays seraient foroes de l'adopter, Oe ~ui provo~uerait une augmenta- tion gerterale des couts.

I

,

Part ant du prlncipe ~ue nous avons Nous sommeS disposes

a

cooperer Ie droit de constituer nos propres aVeC vous pour ameliorer l'efficaci-.

flottes marchandes, on est conduit

a

te deB conditions d'exploitation des admettre ',ue oes flottes naa s sen te s transports maritimes. Nous suggeronB doivent etre ali ..,entees en c ar-g'ai eon s , d'instituer dans vos pa;ys un meoa- Si l'on adoptui tc1.es rneaur-es (Ie .protec-' \ nisme de oonsul tations entre qhar-

-~"

tion

a

.cet ·e.ffet, ces rnecure s ne se- geurs et alignes de co nf'er-enc es •.

raient pas ·,;.iffcrentes des mesures prises Cet intermediaire permettrait de pour proteger les industries naissantes. resoudre amicalement,

a

l'avantage Encore une f'o Ls, aucune ~.es r.es ur e s "ue du commo r ce et dans l' interet de nous pouvons prendre no pout mettre en toutes les parties interessees, une question la liberte de la navigation. bonne partie des problemes qui parais-

sent vous preoccuper, Pour abaisser 1e cout des transports, nous devons neanmoins souligner la neoess~t?

d'ameliorer les installations et services portuaires, y cornpris l~

temps passe au port par les yaisseayx, qui constituent l'un des elem~nt~.du cout d'exploitation des bateaux.

A ce stade, les pays socialistes, appuyarrt les .idees exprimees par les pays en voie de developpement, ont souligne qu'en dehors du systeme des ·con- farences, il existe des lignes communes aux pays socialistes et aux pays en voie de developpement, qui fonctionnent de fagon tres satisfaisante. Ces lignes appliCJ.uent et respeotent integralement les principes

,

d'egalita et d'avantages reciproquos et leurs taux de fret sont etablis

a

la suite de: oonsultations avec les parties·en·cause. Elles garantissent aux pays en voie de develop- pement·la possibilite d'augmenter le volume des cargaisons transportees par leurs propres navires.

(5)

E/CN.14/TRANS/18/Ad~.l Page 5

Au sUjet du probleme des taux de fret, les pays developpes ont souligne que le cout actuel des transports raar-i, times ne consti tua.i t qu' une fraction, souvent faible, du cout total du transport des marchandises du lieu d'origi- ne au point de commercialisation et de consommation. Ils se sont reportes au document de base E/CONF.46/27

11

et Corr. 1, pour montrer que lesniveaux et les fluctuations des taux de fret pour les mar-chandi ae s ont une incidence relativement faible sur la formation des prix CAF et des prix

a

la con- sommation.

L' experience des pays en voie de developperdent a donne

a

penser que La structure actue Lke des taux de fret a pour.effet de facili ter l ' exporta- ti.'m des "rodui ts manufactures en provenance des pays. deve1oppes, qu' en

~evanche elle fait obstacle

a

la promotion des exporta~ions de produits finis, ou semi-finis des pays en vo i.e vde deve Loppemerrt ,~t. ,que, meme dans le cas de produits primaires, la forte iU9idence des taux de .fret a agi au . detriment des pa~s en voie de developpement. Et, qui plus est, le secret

dans lequel travail lent les conferences". comme le fait qu' 'el1es n' aient pas

~eussi

a

gagner la confiance des chargeurs et des gouvernements des pays en voie de developpewent, ont place Ces pays dans une situation tres deavan- tageuse. Les pays en voie do d.eve Loppemerrt ont soutenu queces pratiques ne conduisent pas

a

l' ardelioration des relations entre les pays en voie de developpement d'une part, et les gouvernements des pays developpes et les conferences d'autre part •

. Pays en voie de deve Loppenrent

Dans la fixation des taux de fret nous exigeons que l'ori seconforme aux

Pays developpes

Selon nous, l'important est d'appe- ler l'attention des interesses sur principes des consultations reciproques' ·la necessite de creer des conditions sur les taux de fret, de l'en~egistre­

ment aupr-ee des aut or-Ites nationales competentes, et de la'disCussion et du travail sur un pied d'egalite. Nous sugger-one :"i) que Les taux de fret sur les ruarchandises expor-t ee s soient

de nature

a

contribuer de la maniere la plus efficace

a

assurer des taux de fre" qui soient les plus bas pos- sibles. Ce resultat ne pourra etre atteint que si l'on permet

a

la concurrence de jouer libreli,ent en- fixes

a

des niveaux equitables et raison-tre tous les transporteurs.

nables et que la pratique des doubles

11

Page 40 par. 22, "Les fluctuations dans les taux de conference varient rarement de plus de 10

a

15 pour 100 par an".

(6)

E/CN

.14/'1'RANS/18/;

dd.l Page 6

ii:aril:s etdes ristournes -.differeee eoit reg18111ent<3et ii) que les taux de .. frEiteur de nouveaux produi ts d"'exportation das . pays en voie de . deVllloPP13ment soient,.;('ixes

a

des

niveaux.. plus baaj ou au .plue, egaux aux taux applicables

a

oee memes pro- duits en provenance des pays develop-

pee!

(iii) que les conferences n'ap-

por~ent,des modif~cations aux taux de pret qu'apres en avoir discuie avec la profession en cause; iv) lqtiri

l~s

taux de fret des

~~~d~i

ts .. s eri'si - blesa la conjoncture ne soi~nt:fii9s

,.. ... - ' - -.

quecQmpte dument tenu 'de leursitua-

, \ ,_ C,' _ :

tion partiouliere.

Nous aimerions Clue;;~.\on insti-

tUB des j;aux d'encouragem~nt,pq~ pro- mouvoir nos exportations.. La struc- ture des taux actuels engendre sou- vent des effete en retour Clui placent noe exportations vers vos pays, aussi bi-en· ·que··vers certains.desno.t.res, dansun,/ 'si tuation moine favorable que ie~ exportaHone de vo s pays.

En intervenant dana Ie systeme de Is libre concurrence, les restric- tions gouvernementales, et en part i- culier la disorimination de ~avillons,

conduisaient a une utilisation moins efficace de la flotte mondiale et par oonseClucnt

a

un niveau plus eleve des taux de fret Clue dans l'hypothese que nous preconisons;

. ,Au sujet du probleme dIencoura- gement des taux de fret, nous ne pensons pas que l'on s'attende

a

voir

les armateurs subventionner Ie commeroe;

neanmoins 1 'incitation au commeroe sert

, ',.,"'.:,- . .

e.videmment leurs interets,etleur poli- tique en matiere de taux de f,rft doit etre conformea leurs interets. Les statistiques rassemblees par les com- pagnies europeennes regulieres montrent Clue, pour assurer au capital investi une remuneration raisonnable, les reoettes- fret des lignes auraient dO. etre de 20 pour .100. p;tus .tHevee~ q~'enee:r.e I' ant ete en 1963.,· La concurrence est telle qu'elle limitera au strict neoessaire 1'augmentation des tarifs.•. Dc/autre part, oL'peut fonder de grandsespoirs sur la mise en service d'un plus grand nombre de navires de fort ~onnage,pouramener une reduction des' couts;

I I

Références

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