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Décennie des Nations Unies pour les transports et communications en Afrique

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(1)

Distrc : GENERALE

E/CN.U/764

4 avril 1980

NATIONS UNIES Original s FRANCAIS

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE COMMISSION ECGNOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Premiere reunion du Comite technique Quinzie'me session/sixieme reunion de la

preparatoire plenier Conference des niinistres

Addis-Abeba, 3-8 avril 1930 Addi.s-Abeba, 9-12 a^-il ±930

DEX^INNIE DES NATIONS UWIES POUR IMS TRANSPORTS ET CaiMUNICATIONS EN AFRIQUE

M8O-946

(2)

.14/764

TABLE DES MVTIER2S

Paragraphes

A Introduction — — — — — — — — — 1—13

I Situation adtuelle de developpement du continent — — 1—5

II Des echanges intrafricains infimes — — — — — 6—13

B Proclamation d'une Decennie des Nations Uhies pour

les transports et communications en Afrique — — — 14 — 100

I Eistorique - - - - - - - - — 14 — 13

II Programme de premiere phase de la Decennie — — — 19 — 49

a) Strategie globale et priorites de la premiere phase 23—33

b) La formation — — - -< — — — ■ — —34—35

c) Creation d'un reseau de transport et de communication 36 — 49

IH Impact escompte de l'UNTACDA sur la situation alimentaire en Afrique5 le developpement agricole et industriel, I1exploitation de ses ressources naturelles en

cooperation entre les pays africains — — — — 50 — 64

a) Incidence sur les proble"mes alimentaires — — — 53 — 56

b) Programme UNTACDA et industrialisation - - - 57 - 60 c) Les ressources naturelles — — — — — —61—64 IV La Conference pour les annonces de contributions — — 65 — 67

V Actions entreprises apres la Conference pour les

annonces de contributions — — — — — —58—73

VI Activites promotionnelles pour I1execution de la

premiere phase — — — — — — — — 74 — oO

VII Preparation de la deuxie"me phase (1934—1988) de la

Decennie des Nations Unies pour les transports

et les communicacions en Afrique — — — — — 31 — 93 VIH Responsabilites des pays africains — — — — — 94 — 100

(3)

S/cn.U/764

TABLE DES MATTERES (suite) .ANNEXES

I Reponse aux messages envoy's le 5 dacembre 1979 par le Secretaire

executif de la Conunission 3coi'ionu.^uc> ^oav I?Afrique aux uxxxerenvs

donateurs potentiels leur demandant de foumir a" la GEA la liste des projets en cours d1execution et des projets en attents dans le cadre de la Decennie des Nations Unies pour les transports et

communications en Afrique

II Resume des projets classes par secteur (farrier 1930) .III Projets pour la Decennie et affectations de credits par

les donateurs

IV Projets pour la Dscennie auxquels s'interessent les donateurs, mais qui n'ont pas encore recu d1affectations de credits

V Resolution CM/Res, 738 (SXXin) de l'OUA sur la Decennie des

transports et communications en Afrique

VI Resolution 1979/51 de l'ECOSOC sur la Decennie des Nations Unies pour les transports et communications en Afriquef 1978-1988

— xx

(4)

DECEHNIE DES NATIONS UNIES POUR LES TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS EN AFRTQUE

A« Introduction

1 ■* Situation actuelle de^deyeloppementdu^ continent

1. Le continent africain vit plus dramatiquement que les autrca regions du monde lea contre-performances des strategies de develcppement adoptees par la plupart des pays et dont l'echec, souligne par les crir.es aociaJ.es qui secouent dssomiais les pays j.ndur,trialisesp iVest plus & demontrer.

En depit de vastes ressources naturel.les et d* efforts- oeritoires des gouverne- raents et des populations,, on n3observe iii des taux de croissances significatifs, ni des indices de bien-etre populaire satisfaisants. L*utilisation des

ressources est largement en-dessous des possibility La cooperation xntra«

africaine ne correspond nullement aux decisions et aux voeux clairraent formules par les hautes autorites africaines*

2. A ces quelques constations s'ajoute la dependance excessive vis-&~vis de 1 exterieur^ meme dans le domaine alimentairec Les echanges et les structures commerciales continuent a suivre presque uniquemont le courant Koixi-fludc Ce leg du passe a eu pour corollaire le tres faibie taux d3echanges coraraerciaux

entre les pays africains9

3.: .L'Afrique est aussi un continent fragmente entre un grand nornbre d#Etats.

Pour des raisons geographiquesj des longs et difficiles parcours sont rendus plus ardus par ces barriSres aux echanges que sont les frontiers entre pays, Les distances sont considerables*•„ Les produits doivent souvent etre trans- portes sur plus de 1 000 lcilometresP avant d*atteindre 3es zones d'echangeS internationaux traditionnelles sj.tuees au bord des mersc- Et :il faut sourent encore ajouter des systemes de transports^ deconnectes de part et d^autre, chaque pays ayant developpe son reseau independananent des pays voisixvzoa*

4. ^ Le syst^me de transport est compose en grande paitie daxea routiera reliant les cStes a XJintsrieur du paysc Ge sont les premieres rulea de communication qui aient ete construites afin de permettre 1Eexportation des matieres premieres et 1'importation des biens de consommation et d2equipement»

Les voies d3integrations qui favorisent les echanges a l'in-fcerieur m?me des

pays avec les pays 'oisins? sont encore rares et precair-es,

5» Cette difficulte est particulierement frappante dans le ces des 13 pays enclaves du continent, cIest--a-dire ne disposant pas a l-'interieur de leur territoire dlune facade maritime* Ces pays doivent atteiudre un port par 1 intermediaire diun autre pays appele pays de" transit,, Ojuan 1 en salt en outre qu'a travers le monde« parmi les pays iss plus pauvres- 25 sur 31 sont des pays africaine et de surcroxt certains subissent cette contrai-tes on mesure une foic de plus la place nettement defavorisee que tient lsAfrique en ce qui concerne les facilites de circulatiGn* Ajoutons que sept autres Etats sont insulaires. Place sur la peripherie des grands circuits c^3echanges internationaux^ cet iGolement vient aggraver une situation eoonomique dejt

peu favorablec

(5)

Pase 2

**■ Peg echanges^ intrafricains infimes

5, Une autre caracteristique des pays africains est la faiblesse de leurs

echanges entre eux. Moins de 5 P- 100 du commerce intc.i-national se fait entre les pays du continent* C?est malheureucement le cas au moment ou

l'on estime que le developpement des pays africains repose sur 1■augmenta—

tion des echanges commerciaux entre eux* ■

7» La plupart de nos marches sont de faible envergure et trop limites pour encourager Z.e daveloppement de propres industries naticnales* L'industrialisa tion nrest possible que dans le cadre de marches elargis couvrant plusieurs pays. 3tant isoie de ses voisins, aucun pays africain ne pourra reunir le.

capital de base necesaaire^ ni acquerir l*equipement et les connaissances ...

indispensables a son essor economique,

8« lialgre quelques changemeats structurels dans les scononiies africaines?

il nlen reste pas moins que l'sconomie africaine est encore une economie essentiellement sous--developpee : un faible revenu par habitant, de faibles niveaux de productivity une base industrielle tr^s limitee et fragmentee, une forte dependance a l'egard d'une gamine limitee et vulnerable de produits d'exportation de baseB

9- Face a" ce tableau, le concept de volonte d'autonomie collective generale—

ment adcds par les uns et les autres parait la seule voie possible et une des solutions a ces difficultes interneso Dfautres obstacles. comme nous l'avons mentionns plus haut proviennent de la nature : certains de nos pays sont enclaves^ insulaires, frappes par diverses calamitss naturellesf ils manquent d1 infrastructures, de moyens de transport et de communication..

10o Pour ce qui est du developpement des echanges intra—africains? une creation volontaire d'achanges commerciaux, sur la base des ressom ces et des aptitudes de chaque pays? represente la seule voie pour assurer un partage viable des chances, en dormant a chaque pays africain, meme le plus damuni, la possibilite de C3 dsveloppor,

11. Cette necessity de developpement des achanges intra—africains entra/!ne le developpement des industries de transformation basees sur les ressources naturelles tant minieres c?a!agricoles.

12t, La creation et la mise au point de ces relations commerciales r^

une amelioration des moyens de transport et de communication qui permettront la circulation des personnes, des merchandises, les echanges dsinformations et d:idees dans des conditions fiables et a des prix competitifsB tfri reseau fiable de transports et communications est un element primordial du develop—' pement et de la cooperation intrafricaine.

13* II est par consequent urgent que les Etats appliquent dans toutes lcurs dispositions les resolutions des differences instances internationales rela tives a la Decennie des transports et des communications pour ~i 'Afrique proclamee par les Nations Uniesc

(6)

Page 3

3. proclanntion d'une Deceoale *fcr> - flaticno Unies pour lea transports

et connunications en Afrique

!• Historique

14. L*un des enseignements incontestables de I1etude de l'histoire economique

est le role fondamental joue par les transports et les communications pour soutenir et accorapagner toute croissance econondqueo

15. Les pays africains sont parfaitement conscients de la necessite d'entre- tenir, d'ameliorer, d'harmoniser et de developper leurs modes de transport et de communication, afin de faciliter la croissance de Xeurs economies, 16. Le fait a ete reconnu et consigne dans la Charte de 1'Organisation de 1'unite africaine (OUA) depuis mai 1963. Depuis lors, le developpement <*e systemes de transport et de communication en Afrique a conserve son rythme, a la suite d'une serie de debats organises et de resolutions adoptees (Jans le cadre de la Commission economique pour l'Afrique (CEA), de la collabora tion entre la CEA et I1OUA ainsi que dans d'autres instances internationales.

17* Cette reconnaissance est a la base de la Decennie des transports et des

communications pour l'Afrique.

IS. A la suite de la resolution adoptee par la Conference des ministres de la CEA qui s'est tenue a Kinshasa en mars 1977* concernant la proclamation de la Decennie pour les transports et les communications en Afrique, resolu tion immediatement appuyee par la resolution 2097 (LXHl) du Conseil ^cono- mique et social en juillet 1977, l'Assemblee generale des Nations Unies lors de sa trente-deuxieme session en decerabre 1977, a proclame officielle^ent la "Decennie des transports et des communications pour I1Afrique (1978-- 1938)" par sa resolution 32/lSO,

II*. Programme de premiere phase de la Decennie

19. Apres que l'Assemblee generale des Nations l&iies ait decrete la Decennie des Nations Unies pour les transports et les communications en Afrique et

ait designe la CEA "organisme directeurV^^.oelle-ci; a,fentrepris.lf elatwration

du programme exhaustif de cette Decennie.

20. L'objectif de la Decennie des transports et des communications de doter les pays africains d'une infrastructure de transport et de communication dense et efficacej est un facteur essentiel a 1'organisation et au deyeloppement de la cooperation dans tous les domaines entre les Etats du continent* Nous savons d'ailleurs qu'un accroissement des echanges entre les pays africains permettra a terme I1accroissement plus important qu'image aujourd'hui des

echanges de l'Afrique avec le reste du raonde.

21. Dans cet esprit, on peut rappeler quelques phrases de la resolution sur

la cooperation et la coordination entre les systemes de transports en Afrique,

adoptee a 1'occasion du onzieme sommet des Chefs dfEtats et de Gouvernement

de l'OUA qui s'est tenu a. Ifegadiscio en juin 1974 s

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"Tout le prbbl&me del1infrastructure des transports en Afrique doit Stre pense*avant tout dans la"perspective du commerce entre pays africains^o en vue de 1;integration ecofiomique de l'Afrique.*.

La creation d*une infrastructure moderne (routes, voies ferrees et aeriennesj reseaux navigables) constitue la base fondamentale du developpement et de la cooperation interragionale".

22 Le defi et la force de la Decennie des transports et des communications doit resider dans ce souci de deboucher sur des realisations concretes, acceptees par 1'ensemble des Etats africains au nom d'une solidarite effec

tive du continent.

23. Ce merae souci a guide la dernxere Conference des Liinistres de la CEA qui s'est tenue en mars 1979 3. Rabat a prendre en substance deux resolutxons sur la Decennie des transports et communications pour ^Afrique

24. La premiere /"34L (HIT) 7 demande aux Etats membres d'accorder le rang de prxorite le plus eleve au"developpement des transports et des communxca- tions et de participer effectivement a la Conference des ministres charges des transports, des communications et de la planification prevus a Addxs-

Abeba en max 1979*

25. La seconde /^335 0&f)J recommande un renforcement de la capacite

operationnelle des MULPOCs*

26. Cette Conference de Rabat est intervenue au moment ou la CEA finalisait, en collaboration avec toutes les agences et institutions specialisees des Nations Ifriies et intergouvemementales ayant des activites dans ces secteurs en Afrique, les propositions % soumettre a la Conference des ninxstres q>xx . s'est effectivement tenue du 9 au 12 mai 1979 & Addis-Abeba apres avoxr ete precedee a partir du 2 mai d'une reunion des experts des pays afrxcaxns*

27. La Conference d'Addis-Abeba a adopte la strategic globale et le d1 action de la Decennie, a approuve le programme de la premiere phase 1983) et a defxnx les priorites pour cette premiere phase. ;

a) Strategie globale et nrioritas pour la premiere phase

28. La strategic globale se fixe pour objectif principal l'independance, l'autonomie et la cooperation entre pays africains dans les secteurs con-

sideres et doit pour cela t ■■ '

- promouvoir I1integration des infrastructures des transports et comrauhications en vue d'accrottre les echanges intra-afrxcaxns?

- assurer la coordination des differents systemes de transports en

vue d'accroxtre leur efficacits;

- desenclaver les pays sans littoral et ies regions isolees;

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- harmoniser Tea ragieisentations nationajes et reduire au minimum les

barriSres physiques et non physiques dans le but de favoriser le

raouvement des personnes et des biensj

- stiinuler lf utilisation do? ressoui we^ lozcl^c huraai;as£ et x^terielles,

la standardisation des reseaux et des equipements? la recherche et la

vulgarisation des techniques adaptees au contexte africain dans la construction des infrastructures des transports et des communications;

- favoriser une industrie africairie dans le domaine des equapeinents des transports et des communications5

—"mobiliser'pendant la Decennie les moyens techniques et financiers requis pour promouvoir le developpement et la modernisation des infrastructures des transports et des communications en Afrique*

29# Xfn ordre de priorite a ete defini par la strategie globale et arre*te comme suit '

i) projets regionaux2 projets sous—regionaux et nationaux a impact

regional ou sous—regional; .

ii) projets en faveur des pays les nioins avances? des pays enclaves, des pays nouvellement independantss pays insulaires et de

."premiere ligne"5 ■ ■ .

iii) projets nationaux des autres pays*

30o Les phases de realisation de la Decennie sont definies comme suit 1

Phase I 3. 19S0-1983

- poursvite de la realisation cTcs projets en cours;

- realisation des projets deja identifies et etudies et qui n'attendent ,i ;que le financement;

l— identification, etudes (factibiliteF technique, econoraique) des

autres projets et la recherche de leur financement. :

Phase II : 1984-1988

■ ■-. . -^.poursuite de la realisation des projets entrepris au cours de la premiere phase;

- finajiceraejit. et jrealisation des projets nouveaux;

■■■■: ■' . -\: :■:■:■ .i5 v^., ■■"■." ■

- poursuite de I1identification d*autres projets nouveaux.

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31» Get ordre doit se concevoir avec quelques nuances, les phases de realisation du programme d*actions devant prendre en compte le degre de maturite atteint par les projetsj ainsi ceux en cours dfexecution devront e*tre poursuiviSj ceux qui se pre*tent a une mise en oeuvre immediatea ou a court terme devront etre entrepris, ceux necessitant des etudes devront faire 1'objet de recherche pour le financement.

32. Le programme d'actions de la premiere phase (1980-1983) issu de la

Conference d'Addis—Abeba et complete par la suite (pour les projets notamraent qui n'avaient pu etre chiffres avant la Conference) accuse un montant total

de 8«9 milliards de dollars des Stats—Unis avec la ventilation suivante en termes financiers s

En pourcentage

— projets regionaux et sous—regionaux 16

— projets nationaux & impact regional ou sous-

regional des pays defavorises 17

— projets nationaux plus avances 15

— projets nationaux des pays defavorises 15

— projets nationaux des pays plus avances 37

la repartition par nature d1 intervention ressort comme suit : En pourcentage

— infrastructures et equipements 86

— etudes globales et specifiques, actions

d*assistance technique 9

— formation 5

33* Les projets retenus pourraient etre classes selon trois orientations sectorielles principales qui soulignent et accentuent les priorites definies lors de la Conference des ministres. Ces trois orientations sectorielles concernent :

i) la formationj

ii) la creation d'un reseau de transport et de communication homog&ne

et continu;

iii) les mesures specifiques en faveur des pays les moins avancest y

compris les pays enclaves, insulaires et nouvellement independants.

(10)

Page 7

34« La circulation des personnes, des biens et de lfinformation est en

Afrique couteuse et souvent hasardeuse* II s*ensuit une charge supplement- taire pour les economies des pays africains, LEune des causes de cette situation reside dans la faible productivity des syst^mes de transport et de coramunicationf due en partie a" 1*absence de personnel qualifie et effi—

cacej merae au niveau de la gestion« Toute intervention pour remedier H cette penurie de inain-d'oeuvre qualifiee a" tous les echelonsj contribuera a ameliorer 1'utilisation des infrastructures existantes et a mettre en place des services bien adaptes etefficaces«

35« La formation devrait s'etendre a la recherche de nouvellea ir.ethode.3

d1exploitation et a. I'adoption des techniques appropriees adaptees aux besoins

de 1*Afrique*

c) Prg^tio^ d'un reseau de transport et de communication

36. Les projet', identifies et retenus pour la premiere phase concernent

aussi bien les routes;, les chemins de fer, les voies deeau interieures, les transports asrier.s9 les ports que les telecommunications.

37« Les prjetc routiers doivent permettre la creation de reseaux nationaux et leur jon<ycion a^-ec oeur des pays voinins.. I,'importance de ces liaisons a ete reconnue par la CEA qui a identifie neuf grands axes transafricains et des routes de desserte supplementaires, dont l'objectif est de relier entre elles les diffarentes regions de l'vlfrique.

38« Ges projet^s rer^resentent 20 pc 100 dans le progrannre de la premiere

phaseo Sslon les termes de la strategie globale, la priorite est accordee 3. la "complementarite sous—ragionale"«

39o Dans le dooaine des chemins de fer? les projets qui. sont retenus sont ceux de remise en etat des voies existantes et de coordination entre les reseaux ferroviaireo et les autres transports de surface*.

400 Leo transports fluviaux et lacustres, tout en etant l*un des plus anciens

modes de transport en Afrique, ne sont pas tres developpes0 Les travaux de construction iiscessaires pour regulariser les debits ou creer des biefs navi—

gablee sont oiiereuxc. De plus ces projets ont d'autres objectifs que la

navigation (pro^uctirr. d'electricite, irrigationj pisciculturey evco) 41b Mais les transports par voies d*eau interieures continuent a jcuer un rSle important dans les reseaux de transport de certains pays*, puisqu'elles

permettent do transporter les charges Iourde3 et volumineusesfr C'est pourquoi les investissemetits dans ce mode de transport se justifient dans ces pays«

42O LBatn3lioration du reseau aerien actuel doit se baser sur le systeme de

la division dv. continent en quatre parties correspondant aux regions du nordf

du centre^ de l;est et du sud, certaines villes devant etre designees corarae

plaques tournantes dans chaque partie et lfon envisage d'assurer au moins un service journalier entre elles«

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43« Avec 25 po 100 des investissements prevus pour la premiere phase, 1*extension et 1'equipement des ports apparaissent daune urgence certaine, les ports etant les "pcrtes" de l*Afrique,j car l'essentiel du commerce

international africain se fait par leur intermediaire*

44» L1 extension des systemes de telecommunication n3a pas encore reussi a relier completement des differentes sous-regions de l3Afrique«

45. Le reseau panafricain de telecommunication (PANAFTEL) elabore S. partir de 1965 doit y remed-.e:', 11 ast dono riece^aaire d encreprendre une etude dss

itineraires inacheves et d'obtenir des fonds supplementaires au cours de la

Decennie*

46. La classification des projets selon les differents scus-«ecteurs est la

suivante 1

En pourcentage

■ ■mi ■ ..I—iM■■ Linn a

— route et transports routieis 20

— chendns de fer et transports ferroviaires 36P5

— transports jnaritimes 4

— ports maritimes 25

— transports aeriens 7

— transports par voies dceau interieures 1

— transports multimcdaux 0^5

— teleconmunications o' c

— communications par satellite -

— radiodiffusion 2

— services poctaux 0,-5

— formation comnrani cations 1

47« On notera 1lin^ortance des investisseaients en infrastructures et en

equipement notamment dans le domaine ferroviaire? routier et portuaireo Si

les 5 Po 100 consacres a la formation peuvent paraitre faxbles malgre la

priorite reconnue & ce domaine^ c'est qu!il parait difficile au cours de la

premiere phase (I98CKL983) d•ailer plus loin 1 dee maitres africains surtoutj

en nombre encore limits aujourd8hui, devront en effet assurer cette formation

ce qui ne sera possible qu*au cours de la deuxigm^ ph?.se

(12)

Page 9

48, L'ensemble des dispositions issues dela Conference d'Addis-^Abeba sont consignees dans les Volumes I et II de la Decennie qui en constituent en

quelque sorte la charted Le Volume II notanunent (largement diffuse autant

que le Volume l) est le recueil des 771 projets identifies et retenus pour le programme d1actions de la premiere phase dont 55° se pretent a une raise en oeuvre immediate ou a courte terme et 221 qui concernent des etudes a faire surtout dcinfrastructures routieres*

49« La strategie globale et le plan d1actions pour la premiere phase (l98O- 1933) ont recu l'aval en juillet 1979? d'une part5 du sommet des Chefs

d'Etat et de Gouvernement de l'OUA a. Monrovia? d'autre part de l'ECOSOC a

Geneve selon lea racolutionc sn annexes V et Vie

111 * Impact.esgompte de JLHJNTACDA sur la situation alipentaire en Afrique, le developpement. agricolei_et industrielyjl^explpitation de ses

ressources naturelles en cooperation entre, pays africains

50,. Si le programme d1 actions de la Decenniej la strategie a suivre pour sa

mise en oeuvre ont pour objectif de favoriser et dJinstaurer ou de retablir

les courants d'echange de biensf d*informations et de personnes entre pays africainsv ils sont en fait I la. base de la politique du continent et qui vise pour l'essentiel dans le doraaine economique s

— I'autosuffi3anoe alimentaire,

— l!industrialisation?

— I1exploitation de ses ressources naturelles notamment mineralogiques*

51. Cette politique, pour etre efficace, ne peut manquer de prendre en con sideration la complementarity potentielle entre pays et zones independamment des frontieres impliquant une stroits cooperation antre producteurs et consonana-

teurs et naturellement existence et creation de reseaux de transport et de

communications interconnectes? ce que precisement l^ITACDA se propose de

concretises

52. Dans les pays industrialises qui se sont developpes harmonieusement au fil des sieclesj, les phenoinenes econoraiques^ agricoles? industriels ont tout naturellement genere les infrastructures de transports et de communications en leur insuf:Tlant I1impulsion en rapport avec leurs besoins et leurs

iraperatifso II n'en est pas de meme de l"Afrique? continent qui doit rattraper un retard considerable dans tous les doraaines pour se porter au diapason des pays developpes „ Ce ne sonr pas ses industries err.bryoiinaires rapidement depassees par des teclmologies en constant progres et ses efforts dans les domaines agriccleP forestier, minier qui peuvent a la fois? au rythme ou va le monde, satisfaire a leur propre equilibre et degager les ressources necessaires a cr3ers developper? voire maintenir cet outil essentiel a leur expansion que constituent les transports et communicationsc Cet outil se place ici en amont du developpementj les immenses potentialites du continent se pretent alors a. une exploitation rationnelle avec quelque chance de

plein epanouissementa

(13)

3/Cr -.4 'Yik

Page j.-j

a) Incidence sur les problemes alimentaires

53, La situation alimehtaire des pays africains est preoccupante. Avec une croissance Jemographique-voisine de 3 p* 100 par an, le contxnent importe aujourd'hui 11 millions de tonnes de cereales par an (et en importers 15 millions a 1»horizon de 1985) contra k3Z millions de. tonnes en 1970, Ses propres recoltes en grains (riz, mil; sorgho, maSs, subxssent chroniquement une perte de 10 p, 100 alors que celle-ci atteint 50 p, 100 sur la production de denreee perissables et accuse un pourcentage substan- tie! (de 15 a 40 p» 100) sur les produits de la peche. ceoi pour des raxsons diverses certes mais auxquelles les facteurs transport, difficultes

d'acheminement aux centres de consommation ne sont pas etrangers m

d'ailleurs V absence de moyens suffisants en raatiere de communication par radio et■ t-Uphone l/? autres complements indispensables au commerce

pour la vulgarisation et Is information.,

54, La politique qui vise a 1fautosuffisance alimentaire du contxnent doit done hon seulemeat promouvoir une intensification de la production par une extension des surfaces cultivables, la vulgarisation de l'emplox d engraxs chimiques. la selection des semences. la mecanisation des outils aratoxres, le recours I la formation des exploitants agricoles. leur inforraatxon, maxs encore prendre des mesures appropriees pour limiter les pertes de produxts par la suite, II 7 a des pertes qui sont tout simplement le fait du nianque d'un reseau adequat de transport pour X'acheminement des produxts agrxcoles des campagnes vers les villes. II est absolument certain que la realisa tion, en Af-ique, d'un reseau integre de transport et coranunxcatxons ^ permettra de gagner au moins 30 P, 100 sur les pertes^actuelles de denrees alimentaires. La desserte des zones de culture, de peche:, d elevage%

(avec leurs abattoirs, frxgorifiques comme a Gao, a Mopti;.a bamako, a Garouaf a Ngaounders) par des voles routieres? ferroviaires Uoire aeriennes) de bonnes caracteristiques; s'avere essentxelle a un tei

objectify

55, Les grands axes routiers transafricains avec leurs bretelles dont la poursuite et lfachevement sont prevus au programme de la Decennxe, y

r6pondent en permetfcant dee acheminements rapide^ de produits entre pays producteurs- et consommateurs meme sur de longues distances, 1. harmonxsatxon des rfeglements et legislations aux frontieres - egalement inscrxte a la Decennie ™ devant parailelement ameliorer la fluxdire des circulacxons et des echanges, La: pour^ite et lfachevement du reseau PAHAFl^ autre

operation prioritaire de la Decennie, conjugues avec ^^^« d.™ du syst^mc regional d^ communications par satellxte (promts SAP-01 et 0Z du Volune II UMTACDA) asaurcront a ces courants de trafic le supporc

dEinformation necessaxre.

l/~Les populations des pays membres de la CEA ne disposent que^d^

appareil telephonique pour 190 habitants avec une concentration notable encore dans les agglomerations urbaines centre par exempxe 1 apparex-.

pour trois habitants en Franco, 1 appareil pour 1,5 haoxtanr aux ^ats-

(14)

E/CN,14/764

Page 11 A

56. Complementaireracnt & ces infrastructures de base 3 I1echelon regional,

le programme de la Decennie n'a pas omis de prendre en compte des operations

plus localiseesy d'interet sous-regional. Ainsi si la section Gao/j/fopti de la-route t; anssaharienne (projet ROP-96 du Volume II) transformera

I1economic pastorale du Gcurma en favorisant Is. fixation de ses habitants, la liaison routiere Sevare/Bandiagara/Bankass/Yako/Ouagadougou/Niamey (projets ROP--35, 50 et 98) contribuera a l'epanouissement de cet important

centre de peche qu:est Mopti au confluent du Niger et du Bani tout en

assurant S la zone sahelienne un approvisionnement suffisant et dans de

bomie3 conditions en proteine a base de poisson seche ou fumeo Grace a

des routes pracicables vers ie Gabon (projets ROP-30 et 19), vers la Republique-Unie du Cameroun (projet ROP-lS), a une interconnexion des reseaux ferroviaires Onatra (ZaXre) et CFCO (Congo), le Sucre produit

(150 000 t/an) 'A Jacol> sur le CFCO, au lieu de devoir etre exports par

Poiii-terl!oires devieiidra au point cic vue pri;: compVcitif cVjis les pays

voisins cit5s? impor'tateurs da catte denrse*

b) Programme HJTACDA et industrialisation

57» Le paragraphe 7 de la presente note expose en termes generaux le

problerae que pose 1*industrialisation en Afrique» Uhe industrie n'est

rentable que si elle a une certaine dimension l/, ce qui implique que sa

production ait un dabouche assure. Si dans des pays coraine I'Sgypte, le

Nigeriaj le Zaire peut-etre, aux populations importantes, certaines indus

tries de taille fiable peuvent trouver une consommation locale suffisante,

il n'en est pas ainsi de la grande majorite des autres pays africains qui, bien que disposant de matiexes premieres (bois, viande, calcaire, coton, minerais, petrole^ etc*) ne peuvent creer d1industries compstitives que si

une exportation sur des pays voisins est pliysiquement possible. Le pro gramme UNTACDA se situe la encore, comrae pour lragriculture, la peche,

l'elevagey en amont des actions proposees dans le cadre de la troisieme Decennie des Nations Unies pour le developpement en Afrique en proraouvant

la facilitation des echanges entre pays autant par la construction et

I1amelioration des infre.structures da transport qua par 1'extension des

equipements et installations de communications«

58. On ne saurait certes parler dans ce doraaine d'autosuffisance indus—

trielle - elle nfexiste nulle part dans le raonde, tout atant complamen—

tarita et technologie - mais il est bien evident que des produits comme le bois,, exporte en grumes vers les pays industrialises pour pratiquement

85 p. 100 de la production du continent (5f6 millions de m3 en 1977 sur 7,6),

pourraient dormer naissance a des industries locales telles la fabrica

tion de contreplaques (il en existe une usine importante par exemple I Port-Gentil au Gabon), la production de pate de cellulose, voire de papier aujourd'hui encore entierement importe d^autres continents. II en est de

raeme

1/ On considere en EXirope qu'une cimenterie par exemple d'une capacite

de production inferieure a 500 000 t/an n'est pas rentable*

(15)

Page 12

- du coton (exemple du combinat textile de Segou au Mali),

— de lr. viande (conserveries £ Madagascar)5 - du pe;roie (unites de raffinage).

— des fruits et legumes exotiques*

59* L*industr5el recherchera toujours pour 1-implantation de son complexe, le site propice avec preexistence de potentialite energetiques (exemple

d'Alucam a 2dea en Republique-Uhie du Cameroun) et de dessertes terrestres

r.pprcprisecr, L'UNTACDA ae propose de creer et d'ameliorer ces dernieres.

Outre ses objectifs de d.esenclavement des pays sans facade maritime, des . projets ferrovr'.airos et routiers retenus au programme de la Decemiie comme

pour l'Ouganda2 le Burundi^ le Rwanda (HAP-l/j^ 17 et 19) vont au dsvant

de ces pe

oO. .*;is le programme UTITACDA a lui-meme identifie un certain nombre de projets d1industries qui lui sont propres comme RAP-03 (fabrication de

materieis ferro^iaires),, POP-13 et 14 (fabrication de materiel postal et de timbres—postes), TEP—07 (production de materieis de telecommunications),;

SRP-04 (Industrie regionale de films de television)r c) Les_ressources naturelles

6l. L'Afrique regorge de potential!tes energetiques en hpuille blanche : 5. ce titre l^amenagement du fleuve Congo par biefs successifs du Stanley- ;

pool a Matadi produirait des milliards de kWh d'electricite & bon marohe, susceTptibles oorame indique ci-avantj de stimuler 1: implantation d:indus-^

tries de tous genresf d:3lectrifier les voies ferrees dans le voisinage

(Onatra et CFCO) et de reduire considerablement les eouts de traction ferroviaire (et partant bien sur 1'incidence financiere des transports),

Les memes possibilitejs se presentent au Gabons en Ouganda et ailleursn o2o Et cIesi; aussi dans le domaine de 1'extraction des minerais de toute nature que lfAfriquer en preparant lvinfrastructure d'accueil adequate7

c'est-^-dr.re le moyen de transport approprie; peut intensifier ses echanges

avec les pays industrialises et partanty ameliorer sa balance des paiements.

Si certaines transformations sur place spnt possibles (production d'alumine

& Fria en Gainee,, d^aluminiuni a. Edea en Republique-Unie du Gameroun)? la

plupait des miners.is continuent a etre traites dans les pays industrialises en attendant que les centrales hydroelectriques se creento

63« Si d^un cotevj les pays industrialises sont sollicites pour la realisa

tion des projets de .V'UNTACDAj *vest-il pus equitable.qu'une certaine com pensation leur 'loit assuree pour satisfaire les besoins de leurs propres industrieso Des vcies ferrees comme le Transgabonais CRAP-23 du Volume II de

la Dsccnnie) pemettront d'evacuer sur la cote atlantiqus le manganese

de Moanda/Franceville et le minerai de fer (a 67 p, 100 de teneur) de Iifekambp/Belinga* La Regifercam transportera ^t terme sur son rese-tu vers l'exutoire maritime (Port d-a Rocher-au-Loup? HAP-31) la bauxite de -Tibati/

Martapr sa roie etant amelioree entre Edoa et Yaounde (projet RAP-17) alors

(16)

E/CN,U/764

Pa^e 13

que la liaison ferrcviaire Rusorao/Kitega et Kigali/Rusomo/Mwanza tout en achevant le reseau de desenclavement et de desserte du Rwanda/Burundis

permettra la mice en exploitation du gisement de nickel de Musongati* En Afrique de l*Ouest, la realisation des projets RAP-O5 et 18 debloqueront les mines uraniferes et de manganese du Niger tcut en assurant le desen—

claveraent de cs paycn

64. Les objectifs de l'UNTACDA se placent ainsij encore une fois, en fer de lance du developpement integre du continent., les projets figurant au programme 1980—1983 factions dans lee seeteurs transports et cotmnunica—

tions'.'se juntliiaut iocs er_ termes de i*ecevabilite et se presentant a la bareF. en amont de toute ^cT.Vdque d'Jautosuffisauco ^linentairej d*:

trialRation et d1exploitation miniere., foresti^re ou autre0 IVo La Conference pour les annonces de contributions

65« Apr^s que les ministres africains aient done e.pprouve ce progranane et

afin de pre^r .'er la Conference pour les annonces de contributions que devait convoquer le Secretaire generalises Nations Unies3 la CEA a pr*is l'initiative :

— le 31 juillet 1979? d'une rencontre avec les Arabassadeurs des pays industrialises accredited aupr^s du Gouvernement ethiopienf

— debut septembre d*une reunion avec les responsables de GEE/FED et

GU groupe ACP a Bruxelles lequel a pris k cet effet une resolution;

— courantr septembre et jusqu'a debut octobre3 dans la foulee des reunions de 3ruxelles.. des missions de sensibilisation ont ete envoyeeo aupr^s dea

payp industirlalises l/ et institutions de financement 2/ pour leur

expliquer le. genese; les objoctifs et les perspectives de la mise en oeuvre de ia Decennie, le programme des actions et investissements a entreprendre et pour stimuler leur Intovet pour une aide accrue k I1 Afrique en vue du finaJic^men:: de ce programme;

- zt New York:. a-v?nt 1e>. Coni'er^iice pour les annonces de contributionsr

d'une 'rsunion du Comiti interinstd tutior;-'". de coordination (l2 novembre 1979/ &t d:une "pre--pledging" (13 notembre 1979)«

66z La Confsrejr.ee pour Jss aimonoes de contributions du 20 novembre 1979

s?est traduite par s

a) dea apports fermes^ provenant exclusivement des pays africains d^un montant de 155 5'^3 dollars des Stats—unisi

l/ Pays europeens de la- Cri)3, pays ccaucinavcG, SuiGGe, A-r'::'-_"->3, Etats—

UniSp Canadaj, JaponiP Koweit? Qatar, Emirats arabes unis2 Oman? Arabie Saoudite»

2/ PKI3D9 BIRD, FED,'SADp OPEC« BADEA, SEDA, CTDAj Fonds koweitien.

Abu Dhabi Fund«

(17)

E/CN*14/764 Page 14

b) l'annor.cs de contributions au dsvelopperaent des transports et communications en Afrique sous forme d'aide bilaterale par

quelques pays industrialises, le Nigeria (pour son propre pro—

grairane) et plusieurs institutions internationa3.es de financement porte sur un programme dfenviron 6,3 milliards de dollars des Etats-Unis a

67. Nous voudrions faire observer tout de suite que malgre des resultats positifs auxquels est parvenu© laConference pour les annonces de contribu tions, nous n'avons pas obtenu entiere satisfaction* E11 effet nous avons ete assures que le programme de la Decennie en ce qui concerne les projets nationaux pourra etre finance dans le cadre d'aides et de prets par des

accords bila:eraux avec les pays africains,, Mais il existe d'autres projets, surtout les projets regionaux3 sous—regionaux et certains projets d'etudes dont les executions risquent de poser des probl&nes de financement. Un consensus devrait se degager parmi les pays africains interesses par de tels projets; ce qui faciliterait le role et 1'action de la CEA dans la recherche de financement des projets regionau;; ou sous—regionaux.

^* Actions ^cntraorisss aprSs Is. Conference pour I^r. aimoncsr. de contributi onG

68« Au lendemain de la Conference pour les annonces de contributions de New York, la CEA a entrepris plusieurs actions t

- la collectej auprea des bailleurs de fonds et des pays africains des renseignements concerrlant leurs engagements respectifs fermes, en cours et previsiblen en matiere de transports et communications en Afrique;

— l'etablissement d'un mecanisme avec les bailleurs de fonds dans le but de localiser le financement des projets <,

69« Ces renseignements qui rsclament certes au niveau des bailleurs de fonds et des pays., des recherches laborieusesj permettront de ;|faire un

premier point11 de la situation, de cemer les projets susceptibles d'une

intervention de la CEA et d'identifier les operations prioritaires*

7OW La CEA a? d?autre part, entrepris de sensibiliser les pays africains a la priorite a accorder au programme de la Decennie qufils ont eux-memes arrete en exploitant le forum qu'offrent les reunions des Ministres du

Plan des divers IvTOLPOCs (reunions de Janvier a mars 19^0}:

71* A la Conference pour les annonces de contributions de New York, les representants des bailleurs de fonds potentiels ont marque le plus grand interet h la mise en oeuvre de la Decennie. Si les programmes pour les prochaines annees exposes par les unr et par les autres dans les secteurs

transports et communications en Afrique totalisent 6T3 milliards de dollars

des Etats~Unis? il convient de relever que les delegations de maints pays

(comme la Grande-Bretagne, 1'Irlaiv^, la Hollande, les pays scandinaves, etc^,) ainsi que les institutions de financement comme la BADEA, les fonds arabos? l'OPEC SpeciaJ. Fund n;etaient pas en mesure d'annoncer des chiffres

(18)

E/CN.H/764

Page 15

mais ont pris l'engagement de poursuivre, voire d'accroitre leurs aides et concours au developperaent de I1Afrique comme par le passe. Ces aides et concours ont ete en fait substantiels et leui* simple reconduction permet de penser, sans optimisme exagere, que les participations correspondantes

additionncSes aux 6,3 milliards de dollars des Etats—Unis ehregistres a. la

Conference de New York permettront d'atteindre les quelque 9 milliards de dollars des Etats-Unis du programme de la premiere phase de la Decennie.

72. Cette certitude est corroboree par les engagements dejS. pris et

envisages par plusieurs sources de financeraent, engagements concernant des projets du programme de la Decenhie de ja\ en cours d'execution et dont le

total depasse d'ores et de j& 2,3 milliards de dollars des^ Etats-Unis selon

les details donnes en annexe I. II convieht de noter que les informations recueillies k ce sujet sont loin d'etre completes, les donnees par exemple

de la France (FAC), des CES (FED), de l'USAID faisant encore defaut.

73« Qj*oi qu'il en soit, I ces 2,3 milliards de dollars des Etats^Uhis

de financement deja assure, on peut ajouter immediatement prSs de 850 millions de dollars des Etats—Unis de projets dans les secteurs surtout routiers, ferroviaires et portuaires qui ont retenii l'interet et l'atten-

tion de plusieurs bailleurs de fonds (voir annexes I-IV).

VI. Activitea promotionnalles pour l'axScutionde la premiere phase

(i98oi983) ; '—:——■— ™

74» La mise en oeuvre des quelque 771 projets qui figurent au programme de la Decennie requiert I1institution d'un mecanisme d1information reciproque

et regulier entre la CEA, les bailleurs de fonds, d'une part, et les pays

africains d'autre part. Comme evoque lors des recentes reunions des Ministres du Plan au niveau sous—regional Jt/f ce mecanisme devra etre

complete par des contacts frequents entre experts et parties interesses et si necessaire par des rencontres a un niveau plus sieve** Du cote CEA, ces contacts avec les autorites competentes des pays africains pourront etre assures a" partir des MULPOCs dument renforces chacun d'une cellule

de specialistes dirigee par un sous-coordonnateur regional„ Cote bailleurs

de fonds, il appartiendra essentxellement a la CEA et eventuellement a ses instances les plus eleveos de maintenir et de stimuler les relations.

75» Des le 1endemain de la Conference pour les annonces de contributions du 20 noverabre 1979 a New York, la CEA a tenta, s'adressant aux bailleurs

de fonds et au;; pays africains, de rsunir les premieres informations pour faire le point de la situation, maints projets du programme de la premiere

phase de la Decennie etant dejlc en cours d'executiori (voire termines pour quelques-uns) ou assures d'un financement. D'autre part, la CE^ a demande

aux pays africains de faire partie des missions de programmation que la

1/ Afrique Centrale II - Kinshasa 1 10 au 12 Janvier 193Oj Afrique

orientale et australe - Gaborones : 23 au 26 Janvier 1930; Afrique de

l'Ouest - Niamey : 15 au 16 fevrier 1980; Afrique centrale I - Brazzaville

ler au 3 mars 1980.

(19)

Pa^c -16

CEE (FED) organise a travers les Etats africains, de novembre 1979 a juin 19oO« L1importance de la participation de la C2A a ces missions de pro-

graramation est raanifeste, car par cette maniere, nous pouvons etre certains

que les transports et communications recevront dans xos plans nationaux de developpement le rang de priorite qui leur reviantj et qui est celle qui

a ete recommandee par le Sommet des Chefs d'Etat et du Gouvernement de

l'OUA £ Monrovia (juillet 1979) '

a) Les pays africains n'ont repondu que parcimonieusement a ces sollicitations* Nous n'avons recu a. ce jour que quatre .r

qi t hdi 1*iti d

sollicitations* Nous navons recu a. ce jour que quatre .repcr-i

ce qui est un handicap pour 1*organisation de nos travauxq ;,:

: Aussi est~il recommande d'institutionnaliser en quelque, norte- . la coramunication systeraatique et periodique des informations necessaires a partir d*une resolution*

b) La CKA tentera de raettre au point un mscanisrae analogue avec les

bailleurs de fonds, autoritas competentes des pays pratiquant

1'aide bilaterale et institutions Internationales de financement,

Les echanges de vues qui ont deja eu lieu a ce sujet avec cer— r

tains d'entre eux ont rencontre une parfaite comprehension* Le FED s!est montre favorable au suivi par la GEA de ses missions ;

de programmation en Afrique au titre du deuxi^me plan Lome\> La

BIRD a'est; engagee._a c.QPifiiuniquer les. infocmatioha necfessairea

mensuelleaent apartir de ses documents officieis. Aved la. BAD,

. la CEA dispose d'un accord de cooperation signe le 3 novembre 1976

qui prevoit des rencontres deux fois l'an entre les deux organismes, rencontres qui seront mises a profit pour recueillir les informa tionsacMjoc: sur la mise en oeuvre du programme de la Decennie#

7S» Non seulement la CEA avait deja, lors de la preparation de la !Jonfejrence

pour les annonces de contributions, rencontre a Bruxelles des responsables de la CEE pour tenter de mettre au point avec eux un mecanisme pour le finance—

ment des pro jets, mais aussi au debut du mois de mars 1980, la CEA a eu a"

Addis-rAbeba des reunions fructueuses avec les representants de Ig. BIRD sur

le meme sujet.

77- En outre, le Secretaire executif de la CEA, lors d*un sejour quril a

effectue 4 Vienne (Autriche) sur invitation officielle du Gouvernement

autrichien en a profite pcur s

a) rencontrer les hauts responsables de "like-minded countries"

(Autriche, Belgique, Canada,Danemark-, Finlands, Irlandoj liollande,- Norvege, Su^de) pour les sensibiliser aux projets de la Decennie,

et examiner avec eux les divers raecanismes pour leur Zinancement%

b) discuter avec les responsables de l'OPEC (Directeur general "et Secretaire general) les possibilites et modalitas dvintervention

de I1 OPEC dans le financement des projets de" 3.a Decennie c

78. La CEA poursuivra son action dans ce sens tous azimuts et se propose

aprSs consultation du Comits interinstitutions de coordination de la

Decenniej dBexaminer la possibility de convoquer au cours du quatrieme

(20)

e/cn.14/764

Page 17

trimestre 1980 une reunion technique des bailleurs de fonds potentiels au niveau doc exports pour determiner 3 os oourcec de financement possibles pour les projets, les eo-financementSj surtout d'interet regional et sous-

regional qui n'auront d'ici la pu etre assures d'une ouverture financie're.

79. La CEA prendra naturellement part a toutes manifestations qui pourront avoir lieu sur le theme de la Decennie comme par exemple cette conference

des bailleurs de fonds prevue a" Bangui en juin 1980, organisee a I1inten

tion de la Republique centrafricaine et qui traitera des projets routiers interessant l'axe transafricain Lagos-Mombasa.

80. La CEA suit par ailleurs le tournage en cours a travers le continent

sous le patronage des Hations Unies (CSA/PNUD), d'un film documentaire sur 1'ONTACDA et ses objectifs qui? projete avant la fin 1980 sur las antennes

de television autant des pays africains qui en disposent que des pays industrialises, permettra de toucher notamment les populations de ces derniers et de les sensibiliser 3- 1'enjeu de la Decennie.

VII. Preparation de la deuxieme phase (1934-1988) de la Decennje des

Nations Uhies pour les transports et communications en Afrique

81. En meme temps que nous lancons V execution du programme de la premiere phase I98O-I9835 nous pensons qu'il n:est pas premature de faire un saut

dans le futur et de parler de la preparation de la deuxiSme phase 1984-

1988.

82. La deuxieme phase non seulement se rapporte au financement et a la realisation de projets nouveaux, a la poursuite de 1'identification d'autres

projets nouveaux, mais aussi a la poursuite de la realisation des projets entrepris au cours de la premiere phaseo

83. Le programme de la premiere phase comprend 771 projets qui ont ete

retenus et approuves par;la Conference des ministres africains charges des

transports, des communications et de la planification. Parrai cog projets, 550 qui sont prets 5. etre executes dans l'immediat et 221 demandent encore des etudes specifiques. Les couts pour les etudes des 221 projets sont de 351,40 millions de dollars des Etats-Unis0

84. La realisation des etudes pour les 221 projets inscrite dans le pro

gramme de la premiere phase conditionne la preparation de la deuxi&me phase.

II faudrait done que I1execution de ces 221 projets se fasse sans tarder,

elle doit meme se faire simultanement a celle des 55C projets pr^ts S. Stre

executes. La repartition des 221 projets d'atudes est la suivante ;

(21)

e/cm.U/764

Page 18

Nombre

CoSt (en

millions de dollars

des Etats-Uhis)

Routes

Gherains de fer

Transports maritimes Ports maritimes Transports aeriens Transports fluviaux Telecommuni cations

Radiodiffusion/television

Services postaux

Formation et main-dsoeuvre

Total

74

136 21 2726 8 22 22 2

205,18

58,51

15,80

35,93 9,45

10,76

1,41

4,40 6S96 2,00

221 351,40

85- La CEA, en tant qu°organlsme directeur"de la Decennie a l'entiere responsabilite pour la preparation du programme de la deuxieme phase, Et partant elle doit aussi s-? assurer;..que les 221.. pro jets d'etudes inscrits a .

la premiere phase seront effectivement realises,. II lui faudrait par con

sequent des moyens, surtout financiers* Les Etats peuventr soit individuelle- mentj, soit par sous~grcupesr fouroir ces moyens financiers S. la CEA afin.de

lui permettre d'entreprendreces etudes.,

86. Certains de ces projets sont d'un interet national, d'autres appellent un regroupement de plusieurs pays d:une sous-region. Pour que ces etudes^

puissent-demarrer dans X'intntediat, plusieurs actions peuvent etre envisagees*

Actions sur le plan national

87. Les projets en question devront Stre inscrits en priorite dans les plans

de developperaent des Etats africains concernes, de maniere que leur realisa tion se fasse pendant la premiere phase* Parallelemeirt il serait souhait- able que chaque Etat africain concerne envisage la possibility d'inscrire dans son propre budget une partie ou la totalite de la somme necessaire pour l'etudeB

88. Stant donne qu'il revient a chaque Etat la responsabilite de la presenta tion des projets aux diverges sources de financement, il leur appartient: en

priricipe de prendre cette initiative., la CEA intervenant pour 1'execution

proprement dite du -projet-. .

Action du niveau sous-regional ■ -. -

09. C"est ici que le role de ia CEA est des plus sensible et important,, En effetj il y a un certain nombre de projets d:etudes qui interessent un groupe de pays dEune sous-regioru Ces etudes ne pourront se realiser efficacement que par la CEAS ou sous son controlee

(22)

e/cn.14/764

Page 19

90. La CEA ne pourra entreprendre ces etudes que si des moyens financiers

sont mis a sa disposition. Cela ne peut se faire que par les pays de la sous-region ou par les bailleurs de fonds. II faudrait done que la CEA se mette en rapport avec les pays africains concernes pour examiner les moyens les plus appropries pom* 1"execution de ces etudes^

Creation d*un fonds special pour les etudes specifiques

91 • I«s bailleurs de fonds j, pays donateurs et institutions de financement marquent souvent une certaine reticence a financer des etudes de crainte que de telles operations puissent etre interpreters comme un engagement

de leur part a assurer le financement par la suite de I1execution meme des

projets qui auront ete 3tudieso D2un autre cote, une bonne partie des

etudes specifiques a entreprendre ne pourront trouver de sources exterieures de financement que sous forme de prets, BIRD par exemple,qui impliquent

remboursement du cout des etudes. St si ces etudes conduisent & la constata—

tion d'une non-fiabilite du projet, les pays beneficiaires des pre*ts auront

contracts une dette qui ne debouche sur rien de concretisable.

92» Les impasses auxquelles peuvent aboutir ces considerations militent en

faveur de la creation d'un fonds special pour la realisation des 221 projets

d*etudes identifies dans la premiere phase de la Decennie, fonds qui devrait

etre mis a la disposition de la CEA pour etre gere par elle sous la sur

veillance du controleur des Nations Uhies. La CEA pourrait ainsi jouer son role de maitre d'oeuvre a part entiSre en ayant alors I1initiative des opera

tions et la responsabilitea

93- II importe par consequent que les pays africains etudient la possibility de I1alimentation de ce fonds, non seulement par les pays africains eux—

raemes, raais aussi par les sources exterieures de financement. La reussite

de la preparation de la deuxieme phase de la Decennie depend de la ndse a la disposition immediate de la CEA d'un fonds special pour etudes specifiques.

VIII. Responsabilite des pays africains

94. Kous voulons souligner ici avec force la responsabilite des pays africains a accorder la plus haute priorits a lfexecution du programme de la Decennie

et que les projets qui ont ete approuves par les ministres charges des transports, des communications et de la planification figurent dans le plan

de developpement de chaque pays africain respectif aux fins de la recherche

d'un financement.

95* Une fois la priorits accordee au programme de Xa Decennie, le probleme

de financement se pose0 Compte tenu de la position des differents bailleurs

de fonds potentielsP les Etats africains devront prendre 1*initiative et la

responsabilite de soumettre les differents projets aux diverses sources de

financement* A ce sujet, les pays africains devront aussi souligner aux

pays industrialises que les projets de transport de de communication ne doivent pas e*tre examines uniquement en fonction des criteres traditionnels

(23)

Pa^e 20^

de rentabilita, mais aussi et surtout du role qu'ils jouent dans le renforcement de la cohesion du continent africain et qui s'inscrit dans le cadre de la politique de complementarity des economies.

96. Bien qu'il ne sera possible d'atteindre l'objectif de la Decennie

qu avec la solidarity de la communaute internationale, il est important que les pays africains consacrent une partie de leurs ressources locales a 1 execution du programme de la premiere phase. Ceci les pays africains 1 oritoi.l».en coinpris qu'ils ont ete pratiquement les seuls I apporter des contributions fermes recemment lors de la premiere Conference pour les annonces de contributions consacrees a la Decennie et qui a eu lieu en novembre 1979. Cependant un effort et un sacrifice suppleraentaire sont

encore necessaires dans ce sens ne serait ce que pour assurer un bon entretien de leurs infrastructures.

97» Si un soutien et une cooperation entre les pays industrialises et les pays africains est necessaire pour la mise en place d'un reseau integre de transport et de communication en Afrique, il faudra que les ressources qui seront disponibles 3. cet effet soient efficacement allouees aux secteurs de transport et de communication avant toute autre chose. La Conference * au Somraet des Chefs d'Stat et de Gouvernement de l'OUA a Monrovia en 1979 a adopte une strategie pour le developpement de l*Afrique jusqu'en lfan 2000o Si nous devons etre consequent avec nous-meraes, nous devrions reconnaitre que ce developpement ne pourra se faire et profiter a tous les secteurs d'activites aussi bien politique, social, culturel, scien- tifique et economique que si 1'Afrique dispose d'un reseau integre de

transport et de communication.

98. Enfin il ne sera possible de faire assurer le financeraent de I'ensemble

du programme dans les raeilleurs delais que si les/pays africains et les bailleurs de fonds permettent a la CEA de jouer pieineiiient le role qui lui revient a savoir un role de coordonnateur, d'animateur, de catalyseur et de negociateur. L'un des rSles essentiels de la CEA sera de veiller a ce que les pays africains, a qui appartient I1initiative de la Decennie des transports et des communications en Afrique et qui ont etabli voire approuve le programme lui donne effectivement la premiere priorite dans leurs

requStes de financement et de susciter les financements des differents

projets : ^ ;

; [■■[■,

- par la negociation d'un conoensus entre pays concernes par un projet d'interSt regional ou sous-regional,

-par la recherche de sources financieres appropriees pour un projet defini pouvant conduireS la constitution de groupe

de co—financement, etc.

(24)

C/C1I.U/7G4

Page 21

99. Cette premiere phase, celle du demarrage de la Decennie a bien identify lea besoins profonds de l'Afrique et les objectifs a atteindre suxvant les nouvelles orientations qui s'imposent. II reste maintenant a mettre en

oeuvre cette politique*

100. La reussite de celle-ci depend d'abord de la comprehension et de la

collaboration que les pays africains, dans leur enseiable, trouveront entre

eux; de 1'initiative qu'ils prendront dans la recherche de fxnancement des

projets et de sacrifice qu'ils consentiront a l'execution de ce programme

de la premiere phase, puis de la collaboration qu'ils trouveront aupres

des pays deja plus avances dans leur developpement«

(25)

E/CN. 14/764

Annexe I

Annexe I S Reponse aux messages envoyes le 6 decembre 1979 par le Secretaire

executif de la Commission economique pour lTAfrique aux differents dpnateurs potentiels leur demandant de fournir £ la CEA_ la liste des pro lets en cours_

d'execution et des pro jets en attente dans le cadre de la Decennie des Nations Unies pour les transports_et communications en Afrique

Des pays developpes? des organismes des Nations Unies et des institutions financie'res ont fourni & la CEA certains renseignements, mais on en attend d'autres d1 institutions comme la CEE? 1'USAID:, le FAC? etc.

La liste ci-dessous montre la situation telle qu!elle etait au 15 mars 198O«

Donateurs qui ont repondu

A.

C.

Payj

1.

2, 3.

4.

5.

6.

7.8.

9.

10.

5 ■ ■

Republique faderale d'Allemagne Japon

Nigeria NorvSge

Pays—Bas -

Suisse Finlande Belgique

Canada (ACDl) Suede (SIDA)

Organismes des Nations Unies

U 2.

3.

4.

5.

PNTJD RIESCO OTUCED OVCL OACI

Institutions financieres 1. Fonds d'Abu Dhabi 2. BAD

3«. BADEA

4. CCCE (France) 5. hird/ida

6. Fonds special du KoweKt 7. ' Fonds special de 1!OPEP

(26)

E/CN.14/764

Annexe I Page 2

I• ^-ppo-iets eh.cour.s/.d'executioii et projets en attente classes par sect'eurs seloU les renseignements obtenus au "15 mars 1980 ■-•;---

Pays ' """'""' ~'" ' ; ■;;■■- - - ■; ... . . ,.. ... .__. „ ^

Secteur

Nombre des projets de la D3Cennie? en cours et en attente

Credit ' " Cout des projets affecte selon le vole II

(en millions,de dollars des S«U«)

Republicfue fsderale (J*Allemagne

ROP RAP HAP AIP HIP SAP BRP IMP

Nigeria ROP RAP SMP HAP AIP INP BRP

Total

Norvege

7 5

4

1 6 1 7

11

ROP SHP HAP

1 2

4

43-05

70.75

40,09 3;0

36,35

0,18 15,05

8o,o 653,0 18,0

324,5

10,0

0,35 2,5 1083,36

3y34 9,4$

2,76

128,85

218}19 100,3

0,23 36,05 0,18

3,15

Total

Total

1

32

1 1

os5 259S38

32,0

32,0

2,42

439,37

0?07 0,07

637^6

80,0

13,6 324; 5

10s0

0,36 2,5

1122,35

3.4-7

O;507 59:9

Total 7 15,56 75,107

(27)

E/cWcU/764

Annexe I Page 3

Nombre des projets de la Decennie, en - Secteur cours e 1; en attente

Credit ' "'"Gout des'"pro jets affec,te . selon le volr, II

(en laxllicns^de dollai'J Jes £MUo)

5* Pays—Bas IIAP

Total

0,5

0,5

Note_ f des ranseignements plus complets seront fournis pluc tard©

Suisse

ROP 10,0 15,0

Total 10,0. 15,0

7* Finlande et Belgique ""

Ces deux pays ont promis d*envoyer plus tard a la CEA la liste des projets de la Decennie pour les transports et les communications en Afrique

auxquels He vont participer«

3ien que le Congo ait informe la CEA que le projet HAP-"3 etait finance

par le FAC (Fonds d"aide et de cooperation), 1*institution elle-^neme nJa pas

envoye de renseignements# Etant donne que-e'est le FAC qui doit renseigner directement la CEA sur le financeraent du projet3 la liste ci-dessous ne conqprend pour I1 instant ni le projet, ni la somme allouse par le Congo..

Selon les renseignements fournis par le Congo, le credit affects .au projet par le FAC est de 910 000 dollars des Stats—Uniso II en est de meme pour le projet IKP—40 concernant les voies d'eau intsrieuret- qui., selon. le Congo, devrait etre finance par la 3anque mondiale qui accorderait un credit de 24;28 millions de dollars des Stats—Unis,

Organismes des Nations Unies - ~ ■■- -

Secteur

Nombre des projets de la Decennie, en cours et en attente

Credit Cout des projets affecte " "selon le vol8 II

(en millions de dollars des EOU»)

PNUD RAP IIAP INP TEP

2,3 0.2

0,3

0,3

Total

4,3 310,546

(28)

E/CCT-14/764

Annc;:o X Page 4

Secteur

Nombre des projets de la Decennie, en cours et en attente

Credit Cout des projets' affecte selon le vol. II

jenmillions de dollars des S.U«)

UNESCO TEP BRP

CNUCED

Total

Total

Institutions financie'res ADB

ROP RAP HAP AIP INP TEP

10

o

3

2 2 5 Total

BADEA (Khartoum)

ROP l

RAP l

HAP 1

TSP l

Total

BIRD/lDA

ROP RAP HAP TEP

12

5

4

2

2,407 4,107

0,5

0,5

122,25

45,5

99,08 10,3

3,9 13,91 295,44

10,0 10,0

11,0

25,5

256,2 195,0 82,0 20,0

,15

5,965

0,5 0,5

206.5

133J9

40,3 27,5

32,98 963,68

55,0

15,0 24,9

4,0

109?9

4oo?o

300,19

35,5 0?37

Total 554,0

855,55

(29)

Annexe I Page 5

Nombre des projets de la Decennie, en Secteur cou-rs et en attente

Credit Cout des projets affecte selon le vol. II

(en millions de dollars des £»U«1 Institutions financieres (suite)

Fonds special de l'OPEP ROP

RAP

Total

17,7

4,5

22,2

110,0 128,0 233,0

Total general Nombre de projets de la Decennie Credits affectes par les donateurs Cout des projets selon le volume II

109

2312,447

4195,558

Ij[. ,Pgnat^r's1Lgu:i- ont repondu et quj s'jnteressent 5. oertaj^ns des pro jets 'de la Decennie'des tranaports et des communications, mais qui n'ont

i

Secteur

Nombre des projets de la Decennie, en cours et en attente

Credit CoGt des projets affecte selon le vol. II

(en millions de dollars des E«U«) CCCE (France)

ROP HAP AIP TEP

ACPI (Canada)

ROP RAP HAP IHP TEP BRP

OACI AIP

313,0 3,0

28,5

29,5

38,0 132,0 50,3

8,230

0,75 7,54

10,235

(30)

E/CN.14/764

Annexe I Page 6

■- Secteur

Nombre des projets de la Decennie, en cours et en attente

Credit affecte

(en millions

da

Cout des projets selon le vol. II

dollars des E.U.)

Fonds du KoweKt ROP

KAP INP,

oyci ■

SKP .

.... UAO.ttrCr

IDA

HAP .

CNUCED SHP

■HAP. ■

1

2 -

1 —

11

T1 — ■

1 , . . ^,

1

' - , ■ .1 ^ * ,..,.... ■ « - _

Total general 52 -

Secteur des

ROP RAP . SHP HAP AIP . INP

Secteur des

TEP SAP BRP ■ MAP ' POP

Abrsviations

transports

Routes et transports routiers

Chemins de fer et transports ferroviaires Transports maritiraes

Ports maritimes Transports aeriens Transports fluviaux Transports multimodaux

communications

Te 1 ecoraniuni cations

Communications par satellite Radiocommunications

Pjlain-df oeuvre et formation Services nostaux

65,0 7,2 0,5

67,032

2,563

34,0

l.o 50,0

848,35 \

(31)

Annexe II : RESUIjE DES PROJETS CLASSES PAR SECT2UR (FEVRIER 1980)

Sous-secteur Ilombrede Ilombredeprojetsdelaprojetsaux- DecenniequiontobtenuCreditaffectsquelsles

des affectations de

(en

millions de donateurs credits des donateurs| dollars des 5oU») s'intsressent

Coutdesprojets selonlevol.II (enmillionsde dollarsdesEvU*, I, 1. 2. 3. 4« 5. 6. 7.

Transports Routesettransports routiers Cheminsdeferet transportsferroviaires Transportsmaritimes Portsmaritimes Transportsaeriens Transportsfluviaux Transportsmultimodau;:

32 13 3 17 4 10 l Totaltransports II•Communications 1.Telecommunications 2.Communicationspar satellite Radiocommunications 4«I.'Iain-d'oeuvreet formation Totalcommunications TOTALGENERAL

10 1 12 109

Donateur

542,54

981,05

554144

23,8 90,91

0,5

Vol.II 1344,05

1941,3 18,503

709,2 50,53 77,81

0,5

2 12 3 10

4 2230,7 4141,893 44

70,11 0,18 20,957 0,5

38,7

0,lo

12,455

2,42

91,747 53,765 2312,447 4195,553 52

132,0 58,032

147»053 39,135

9,03

311,31

29,5

7,54

37,04

343,35

H H

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