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PREVALENCE DE LA TUBERCULOSE PULMONAIRE A MICROSCOPIE POSITIVE DANS LA COMMUNE DE COME DE 2015-2016

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

**********

OPTION : ANALYSES BIO-MEDICALES

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Année académique 2016-2017 1ère Promotion

THEME

PREVALENCE DE LA TUBERCULOSE

PULMONAIRE A MICROSCOPIE POSITIVE DANS LA COMMUNE DE COME DE 2015-2016

Réalisé et soutenu par : Michel G. S. LANTEYI

Superviseur :

Victorien T. DOUGNON Enseignant Chercheur de Microbiologie à l’EPAC Tuteur

M. Frank FAIHUN

Ingénieur Biomédical au PNT

Président : Prof. ALITONOU Guy, Enseignant à l’EPAC/UAC Membres : 1°) Prof. TCHOBO Fidèle, Enseignant à l’EPAC/UAC

2°) Dr. DOUGNON Victorien, Enseignant à l’EPAC/UAC

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 1

DEDICACE

Permettez nous Seigneur de toujours bénéficier de votre assistance afin de soulager tous ceux qui auraient besoin de nos services.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 2

REMERCIEMENTS

Nous tenons à exprimer nos profondes gratitudes à tous ceux et toutes ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour la réalisation de cette œuvre. Nous ne saurions établir de manière exhaustive la liste de toutes ces personnes généreuses de peur d’en oublier. Toute fois nous tenon à remercier particulièrement :

- LANTEYI Gbewanou et ATCHIRIKI Volodjê mes géniteurs pour leurs affection et leur éducation

- Toute la famille ASSOGBA de Mondji en particulier Monsieur ASSOGBA Louis et son épouse. Recevez ici l’expression de votre soutien ;

- Docteur Victorien T. DOUGNON Microbiologiste chercheur, Enseignant à l’EPAC, malgré vos occupations vous avez su guidé ce travail ;

- Monsieur FAIHUN Frank, Ingénieur Biotechonologiste au PNT. Pour votre assistance

- Docteur Olivier DANDJLESSA, Médecin chef du CS Comè ; pour votre soutien et conseils

- Toute l’affection aux enseignants du CAP pour votre encadrement - LANTEYI Codjo, pour ton soutien financier

- Ma chère épouse YAHOKPON Pélagie et ses enfants recevez ici l’expression de l’Amour fraternel

- Tout le personnel du Centre de Santé de Comè, retrouvez ici l’expression de la solidarité

Michel G.S. LANTEYI

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 3

HOMMAGES

- A son excellence le Président du Jury :

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider notre Jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation.

Nous tiendrons compte de vos remarques pour améliorer la qualité de ce travail.

Respectueux hommages

- Aux Honorables Membres du Jury :

Nous sommes touchés par l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans notre jury de soutenance de rapport de stage de fin de formation

Veuillez trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude et de nos sincères considérations.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 4

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ADN Acide Désoxyribonucléique

BAAR : Bacille Acido-Alcoolo-Résistant

BK : Bacille de Koch

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

LJ : Löwenstein-Jensen

LRM : Laboratoire de Référence des Mycobactéries M.tuberculosis : Mycobacterium tuberculosis

MDR : Multi Drug Resistance

OMS : Organisation Mondiale de la Santé PCR : Polymerase Chain Reaction

PNT : Programme National contre la Tuberculose SIDA : Syndrome de l’Immuno- Déficience Acquise

TB : Tuberculose

UAC : Université d’Abomey-Calavi

VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine CO2 : Dioxyde de Carbone

% : Pourcentage

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 5

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Classification des mycobactéries………. 20 Figure 2 Aspect des BAAR au microscope à la lumière directe après

coloration de Ziehl-Neelsen………

26 Figure 3 Répartition des patients en fonction du sexe………. 37 Figure 4 Répartition des patients en fonction de l’âge……… 38 Figure 5 Répartition des patients par arrondissement……….……

39 Figure 6 Prévalence des tuberculeux par sexe……….. 40 Figure 7 Prévalence des tuberculeux par âge………... 41

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 6

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I Caractères de différenciation des mycobactéries………... 24 Tableau II Echelle de lecture……….. 35 Tableau III Répartition de la prévalence par arrondissement………. 30

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RESUME

La tuberculose pulmonaire demeure un problème de Santé Publique en Afrique au Sud du Sahara. Le diagnostic repose essentiellement sur la microscopie pour rompre la chaine transmission. La présente étude à pour objectif de déterminer la prévalence de la tuberculose dans la commune de Comè.

En effet, les expectorations de 658 patients ont été recrutés de façon systématique au CSC de Comè janvier 2015 à décembre 2016

Les résultats ont révélé que la prévalence de la tuberculose bactériologiquement confirmée dans la commune de Comé est 14%. Cette prévalence est plus élevée dans les arrondissements de OUEDEME et de AGATOGBO soit respectivement 31% et 28%

Une intensification de la communication et du dépistage actif dans les arrondissements permettrait d’améliorer la qualité de la prise en charge de la tuberculose dans la commune de Comè.

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ABSTRACT

Pulmonary tuberculosis remains a public health problem in sub-Saharan Africa. Diagnosis is essentially based on microscopy to break the chain of transmission. The present study aims to determine the prevalence of tuberculosis in the commune of Comè.

In fact, the sputum of 658 patients were systematically recruited to the CSC of Comè from January 2015 to December 2016 The results revealed that the prevalence of bacteriologically confirmed tuberculosis in Comé commune is 14%. This prevalence is higher in OUEDEME arrondissements (31%) and AGATOGBO (28%).

An intensification of communication and active screening in the boroughs would improve the quality of tuberculosis treatment in the commune of Comè

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SOMMAIRE

INTRODUCTION……….. 10

PREMIERE PARTIE : Synthèse bibliographiques 1- Tuberculose et mycobactéries……….. 12

DEUXIEME PARTIE : Matériel et Méthodes 1- Cadre d’étude………. 22

2- Matériel ………. 23

3- Méthodes d’étude………. 24

TROISIEME PARTIE : Résultats et commentaires 1- Résultats ……….. 30

2- Commentaires……….. 36

CONCLUSION ……….………. 37

SUGGESTIONS ……… 38

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 10

INTRODUCTION

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque année environ 8 à 9 millions de nouveaux cas de tuberculose sont dépistés dans le monde avec environ deux (2) millions de personnes qui décèdent de cette maladie. Ces patients proviennent principalement des pays d’Asie et d’Afrique. [1]

La lutte contre cette endémie est donc une priorité pour ces pays. Elle est organisée à travers les programmes de lutte antituberculeuse avec pour base essentielle, le couple dépistage - traitement, pour rompre la chaîne de transmission de la maladie dans la communauté.

Malgré le développement récent de nouvelles techniques de diagnostic, l’examen microscopique demeure le meilleur outil à utiliser en 1ère intention pour le dépistage des cas et le suivi du traitement dans les pays de forte endémie tuberculeuse. Pour cet examen, la technique de coloration des frottis la plus utilisée est la technique de Ziehl Neelsen et les frottis sont ensuite lus au microscope à lumière directe. Elle est facile à réaliser, peu coûteuse et pourrait être implantée dans toutes les régions.

Le diagnostic de la tuberculose par la microscopie permet de rompre la chaine de transmission au sein de la population. Malheureusement, la stratégie de dépistage passif est celle adoptée au bénin depuis plus d’une décennie. Seuls les suspects venus ou orientés au laboratoire sont dépistés. Or, plusieurs facteurs tels que : l’ignorance des voies de transmission, la précarité financière, l’inaccessibilté aux centre de santé, le VIH favorisent l’accroissement des cas de tuberculose au sein de la population.

Le présent travail s’est alors donné comme objectif général de déterminer la prévalence de la tuberculose dans la commune de Comè Plus spécifiquement il est de :

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 11

 Déterminer la prévalence de la tuberculose bactériologiquement confirmée dans la commune Comé

 Déterminer la répartition géographique de la tuberculose par arrondissement

 Proposer une stratégie de dépistage de la tuberculose au sein de la population de la commune de Comè.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 12

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 1. TUBERCULOSE ET MYCOBACTERIES

1.1. DEFINITION ET CLASSIFICATION

La tuberculose est une maladie infectieuse causée par une mycobactérie.

L’agent causal de la tuberculose humaine est, en général, Mycobacterium tuberculosis, également appelé BK ou « Bacille de Koch ». Dans certains cas, la tuberculose humaine peut être causée par une autre mycobactérie, telle que :

- Mycobacterium africanum : agent responsable, le plus souvent, de la tuberculose en Afrique de l’ouest [7].

- Mycobacterium bovis : agent responsable de la tuberculose chez les bovins et parfois chez l’homme [8].

- Mycobacterium microti, caprae et pinnipedii : agents responsables de la tuberculose chez les rongeurs, les chèvres et les mammifères marins [9].

- Mycobacterium canetti : agent responsable de tuberculose humaine (en particulier à Djibouti) [10,11].

Toutes ces mycobactéries, capables de causer la tuberculose, sont regroupées sous la dénomination « mycobactéries du complexe M. tuberculosis

» (Figure 1). Les autres mycobactéries sont appelées mycobactéries atypiques ou non-tuberculeuses. Ces mycobactéries sont omniprésentes dans l’environnement. Dans certaines circonstances (immunodépression, lésion, maladie préexistante), certaines d’entre elles peuvent devenir pathogènes pour l’homme. Notons, par exemple : Mycobacterium avium-intracellulare : agent responsable de maladies respiratoires et Mycobacterium ulcerans: agent responsable de l’ulcère de Buruli (nécroses chroniques de la peau et des tissus mous).Les mycobactéries appartiennent au genre Mycobacterium, de la famille des Mycobacteriaceae, de l’ordre des Actinomycétales et de la classe des Actinobactéries [12].

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 13

FIGURE 1 : Classification des mycobactéries [5]

Bacteria

Actinobacteria

Actinomycetales

Mycobacteriaceae

Mycobacterium

Complexe M.tuberculosis Mycobactéries atypiques Mycobactéries non cultivables

(mycobactéries tuberculeuses)

M. tuberculosis, M. africanum M. bovis, M. microti

M. caprae, M. pinnipedii M. canetti

(mycobactéries non tuberculeuses) M. avium-intracellulare M. marinum, M. kansasii M. xenopi, ...

M. leprae

M. lepraemurium Domaine

Classe

Ordre

Famille

Genre

Espèce

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 14

1.2- HABITAT

Les mycobactéries du complexe tuberculosis ont pour hôte l’homme et certains animaux. Leur présence dans l’environnement est due à une contamination accidentelle par l’homme ou par des produits animaux tels que le lait et le beurre [13].Tous les organes du corps humain peuvent être affectés par la tuberculose; mais les poumons sont les organes affectés (tuberculose pulmonaire) dans la plupart des cas [14].

1.3- POUVOIR PATHOGENE [15]

Il existe deux formes de tuberculose : la tuberculose pulmonaire et la tuberculose extra-pulmonaire. La forme la plus répandue est la tuberculose pulmonaire et le risque de la transmission augmente avec trois paramètres :

- le degré de contagiosité du malade;

- l’étroitesse et la durée du contact avec le malade contagieux

- la vulnérabilité : personnes souffrant de malnutrition, personnes ayant une mauvaise condition de vie, personne vivant avec le VIH, les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants à bas âge etc.

1.4-TRANSMISSION

Le patient porteur d'une tuberculose pulmonaire à microscopie positive constitue la source de l’infection. C'est en toussant, en parlant, en crachant, en éternuant que ce sujet infecte son entourage.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 15

La transmission est généralement directe, du sujet malade au sujet réceptif, par voie aérienne, du fait des bacilles contenus dans les gouttelettes de FLUGGE émises par le patient et qui restent en suspension dans l'air.

Ces particules inhalées par un individu sain s’attacheront à sa paroi alvéolaire entraînant le début de l’infection [16, 17,18].L'identification et le traitement efficace de ces malades à microscopie positive sont les objectifs prioritaires des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose.

Environ 10% de toutes les personnes qui contractent une infection à M.tuberculosis développent une tuberculose active à un moment ou à un autre de leur vie, mais le risque est plus élevé au cours des deux premières années qui suivent la primo-infection.

Les facteurs qui favorisent le passage de la tuberculose-infection à la tuberculose-maladie sont [19;20] :

l’importance de la dose infectante,

l’âge,

la malnutrition,

les facteurs toxiques tels que le tabagisme et l’alcoolisme,

les maladies responsables d’immunodépression (VIH, diabète).

1.5 - REPARTITION DE LA TUBERCULOSE DANS LE MONDE

La répartition de la tuberculose dans le monde est très inégale selon les continents et les pays. Le nombre estimé de nouveaux cas de tuberculose est bien plus élevé en Asie et en Afrique que dans les autres régions du monde sur les quelques 212 pays membres des Nations Unies.

Vingt deux (22) pays, totalisant 62% de la population mondiale, ont vu apparaître sur leur territoire 80% des nouveaux cas de tuberculose.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 16

Ce sont les pays les plus peuplés et/ou les plus pauvres: 11 sont en Asie, 9 en Afrique et, les deux autres étant la Fédération de Russie et le Brésil. A eux seuls, 5 pays à savoir : l’Inde, la Chine, l’Indonésie, le Nigeria et l’Afrique du Sud comptent la moitié des nouveaux cas de tuberculose estimés dans le monde [21].

De même, dans tous les pays, il y a des différences des taux d’incidence de la tuberculose toutes formes confondues selon les groupes d’âge et selon le genre. Avant 15 ans l’incidence de la tuberculose est faible. Elle atteint son maximum dans la tranche d’âge de 25-45 ans dans les pays à forte croissance démographique. Enfin, dans presque tous les pays, la tuberculose est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes [22].

Au Bénin, le nombre de cas notifiés de tuberculose continue d’augmenter d’environ 2 à 4% par an [16]. En effet, 3878 cas de tuberculose toutes formes confondues ont été dépistés en 2010 contre 4320 cas en 2011 [22].

1.6 - CARACTERES BACTERIOLOGIQUES

Elle repose sur les caractères morphologiques et biochimiques des mycobactéries à partir des cultures. Il s’agit:

 des caractères morphologiques,

 des caractères culturaux,

 des caractères biochimiques.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 17

1.6.1 - Caractères morphologiques [23]

Le germe responsable de la tuberculose est un bacille non tellurique aérobie strict, immobile, acapsulé, asporulé, à paroi riche en lipides, à extrémités arrondies. Ces mycobactéries sont grêles, rectilignes ou légèrement incurvés mesurant 1 à 10 µm de long sur 0,2 à 0,3 µm de large.

1.6.2 - Caractères biochimiques [24]

Les caractères biochimiques servent à l’identification des mycobactéries. Le tableau I résume l’interprétation de ces caractères :

Tableau I : Caractères de différenciation des mycobactéries.

MT= Mycobacterium tuberculosis MB= Mycobacterium bovis MA= Mycobacterium africanum += Test Positif + /-=

Source : tirée et adaptée de [25].

Mycobactéries

MT MB MA Mycobactéries

atypiques

Croissance à 37°C + + + ±

Production de niacin + - ± ±

Activité catalasique à 68°C

- - - ±

Sensibilité au PNB - - - +

Réduction de nitrates + - ± ±

Résistance au TCH + - ± ±

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 18

1.6.3- Caractères culturaux [23]

Les espèces bactériennes qui forment le complexe tuberculosis sont aérobies strictes parfois microaéophiles. La température optimale de croissance est de 35 à 37°C. La culture est lente et dure 21 à 28 jours pour Mycobacterium tuberculosis et 45 à 60 jours pour Mycobacterium bovis et Mycobacterium africanum. Le temps de division est d’environ 20 heures c’est à dire 60 fois celui de Escherichia coli.

En culture sur milieu solide de LJ, les colonies de Mycobacterium tuberculosis prennent une forme irrégulière verruqueuse ou en couronne, d’aspect sec, à surface plissée ou mamelonnée, elles sont opaques, de couleur crème, puis deviennent beige-foncée-chamois. Si les colonies sont bien séparées elles révèlent une forme de choux en fleur et sont difficilement dissociables dans l’eau.

1.7 - DIAGNOSTIC DE LA TUBERCULOSE

Dans les pays en développement, la tuberculose latente ne représente pas un problème de santé publique. Les efforts sont orientés vers la tuberculose active dont l’objectif principal est d’interrompre la chaîne de transmission au sein de la communauté.

M. tuberculosis peut affecter tous les organes. Mais la plus fréquente est la tuberculose pulmonaire dont le principal symptôme est une toux qui dure au moins trois semaines, souvent accompagnée d’expectorations. Dans le contexte de pays en développement, une personne qui présente ces symptômes est considérée comme un suspect de tuberculose et le diagnostic est effectué au laboratoire sur les expectorations. [14]

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 19

1.7.1- Microscopie

L’examen microscopique est la méthode la plus utilisée pour confirmer un cas de tuberculose dans les pays à faible revenus. Elle est simple, moins coûteuse, rapide et efficace pour identifier les sources de contamination. La technique de coloration la plus utilisée est le Ziehl-Neelsen qui colore les bacilles en rouge sur un fond bleu au microscope à lumière directe (figure 2).

Figure 2 : Aspect des BAAR au microscope à la lumière directe après coloration de Ziehl-Neelsen. (tirée et adaptée de http: / fr. wikipedia, TB org/ZehL-Neelsen-stain-02jpg)

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 20

L’examen direct, peu coûteux, permet un dépistage rapide en quelques heures. Mais il présente deux inconvénients [26] :

le manque de sensibilité : il faut en effet plus de 104 bacilles/ml de produit pathologique pour que l’examen soit positif.

le manque de spécificité : cet examen ne permet pas de différencier les mycobactéries du complexe tuberculosis des autres mycobactéries.

1.7.2- Culture

La culture est la méthode de référence pour le diagnostic de la tuberculose. Elle peut détecter 100 bacilles/ml. Elle s’effectue en aérobie sur milieu spécifique de Löwenstein-Jensen ou de Colestos (milieux solides).

Etant donné la croissance lente de M. tuberculosis (5 à 7 semaines), de nouvelles techniques, en milieu liquide, ont été développées afin de réduire ce temps d’attente [27] :

- la méthode radiométrique « BACTEC 460 TB » qui consiste en la mise en culture de l’échantillon provenant du patient dans un flacon contenant de l'acide palmitique marqué au 14C. La croissance mycobactérienne est détectée par mesure de la quantité de CO2 produite dans le flacon, suite à l’utilisation de l'acide palmitique marqué par les bactéries en croissance [28]. En général, un résultat positif est obtenu en 7 à 10 jours. D’autres systèmes à détection automatisée mais non radioactifs sont maintenant également disponibles.

- « BacT/ALERT 3D » : qui détecte la croissance mycobactérienne grâce à une pastille située à la base du flacon de culture. Celle-ci subit une modification colorimétrique lors de l’acidification du milieu résultant de la production de CO2 par les bactéries en croissance [29].

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 21

- « BACTEC MGIT 960 » : qui utilise des flacons de culture contenant un sel de ruthénium dont la fluorescence est d’autant plus importante que la pression en oxygène est faible. Toute croissance sera donc détectée par augmentation de la fluorescence [30].

1.7.3- Méthodes moléculaires

Aujourd’hui, de nombreuses techniques moléculaires adaptées au diagnostic de la tuberculose sont utilisées, dont notamment l’amplification génique (PCR) permettant la détection de séquences nucléiques spécifiques; le séquençage, qui permet l’analyse de fragments polymorphiques spécifiques d’espèces; et l’hybridation d’ADN tuberculeux sur sondes spécifiques.

Récemment, deux tests moléculaires permettent de détecter la résistance M.tuberculosis aux antibiotiques majeurs (rifampicine et isoniazide) : le MTBDR plus de HAIN et Genexpert.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 22

DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODES 1. CADRE D’ETUDE

1.1. Commune de Comè

La Commune de Comé est située au Sud-Est du Département du Mono à une soixantaine de kilomètres de Cotonou, la capitale économique du Bénin.

Elle est limitrophe au Nord par la commune de Bopa, au Nord-Ouest par la commune de Houéyogbé, de la Commune de Kpomassè à l'Est le long du lac Ahémé, à l'ouest par les communes de Grand-Popo et d'Athiémé et au Sud par le canal Aho. Comé fait partie de la zone inter lacustre composée des communes de Bopa, Grand –Popo, Kpomassè ; zone caractérisée par une population dominée par les Xwéla (Xwéla) et les waci (watchi) vivant essentiellement de la pêche et d'une agriculture de subsistance.La commune compte 33 villages et 05 quartiers de ville répartis dans les cinq arrondissements que sont : Comé, Agatogbo, Akodéha, Ouèdèmè-Pédah et Oumako.

La ville s'étend sur 163 km² et compte 58 396 habitants depuis le dernier recensement de la population. La densité de population est de 358,3 habitants par km² sur la ville

La pêche et l'agriculture représentent les principales activités de revenus dans la Commune. Ces deux secteurs occupent à eux seuls 80% de la population.

1.2. Santé

Avec ses centres de santé d’arrondissement et l’Hôpital de zone, Comé n’est pas sous équipé en infrastructures sanitaires. Il se pose cependant d’énormes problèmes liés à la répartition et à la gestion de ce qui existe.

Les principales affections dont souffre la population de la commune de Comé sont par ordre décroissant :

- Le paludisme plus de 28% des cas reçus dans les centres

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 23

- Les affections respiratoires aiguës et basses 11%

- les gastro entérites 10 % - les traumatismes divers 9%

- et l’hypertension artérielle 3%

De toutes les façons le coût élevé des prestations modernes, la croyance et la juxtaposition des maladies avec la sorcellerie font que la population fait très souvent recours aux guérisseurs traditionnels et autres féticheurs.

Notre étude s’est déroulée au laboratoire du Centre de Diagnostic et de Traitement de la Tuberculose (CDT) du Centre de Santé d’Arrondissement de Comé.

2. MATERIEL D’ETUDE 2.1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude rétrospective et prospective de type à visée analytique qui s’est déroulée de janvier 2015 à décembre 2016.

2.2. Population d’étude 2.2.1. Echantillonnage

Il s’agit d’un recrutement systématique de tous les patients ayant bénéficiés de la recherche des BAAR au de la période d’étude

2.2.2. Taille de l’échantillon

Nous avons utilisé la méthode de 2 x 1 crachats par patient.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 24

2.2.3. Outils de collecte des données

Pour collecter les données, les registres de laboratoire de bactériologie et des fiches de collecte des résultats ont été utilisées (voir annexe 2).

2. Méthode d’étude

3.1. Recueil des crachats

Pour tout nouveau patient, tout cas de reprise de traitement, tout malades déclarés guéris qui reviennent, deux (2) échantillons sont à recueillir en deux (2) jours. Les différentes étapes de ce recueil sont les suivantes :

- Un échantillon est fourni le premier jour sur site (sous les arbres à l’air libre) au premier contact avec le patient. Marquer sur le couvercle et le côté latéral du crachoir, le numéro inscrit sur le formulaire de demande d’examens et ajouter l’indice 1 indiquant qu’il s’agit du 1er échantillon de la série.

- Un autre crachoir est remis au patient pour le recueil d’un crachat matinal le lendemain. Le technicien doit expliquer au patient qu’au réveil il doit se rincer la bouche avant de produire les expectorations.

Le second jour, le patient se présente au centre avec le second échantillon à 8 heures.

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 25

3.2. Réalisation des frottis 3.2.1. Matériels

Nous avons utilisé le Bec bunsen, gants non stérile, lames neuves, propres, sans rayures et bien dégraissées, bac de coloration, crayon à papier, porte-lames, anse de platine

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 26

3.2.2. Réalisation du frottis

1. Prendre des lames porte- objet neuves à plage dépolie

2. Ecrire lisiblement le numéro de laboratoire inscrit sur le crachoir sur la plage dépolie de la lame porte objet et la déposer sur l’échantillon de crachat correspondant (éviter de le faire sur le dos de la lame);

3. Stériliser l’anse de platine ;

4. Prélever une portion du culot de centrifugation ;

5. Réaliser un frottis : en respectant les mesures suivantes

assez fin pour pouvoir lire un journal à travers le frottis.

6. Ranger le frottis sur le râtelier en plastique ;

7. Plonger le fil de platine dans le flacon de sable + alcool puis flamber à la flamme ;

8. Laisser sécher le frottis à température ambiante (et à l'abri des mouches) ; 9. Fixer à la flamme par trois passages successifs dans la flamme du bec

bunsen ;

10. Ranger le tube dans le plateau.

3.2.3. Coloration des frottis 3.2.3.1. Consommables

Nous avons utilisé le Poupinel, gants non stérile, javel à 10%, pont de coloration, ratelier en aluminium, coton tige, chronomètre, briquet ou boîte d’allumettes

1 cm 0,2 cm

2 cm

1 cm

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 27

3.2.3.2. Réactifs

- Solution A : Fuchsine basique 1%

- Solution B : Acide – Alcool 3%

- Solution C : Bleu de méthylène 0,1%

3.2.3.3. Procédure de coloration 1. Disposer les frottis sur le pont de coloration

2. Recouvrir les lames de la solution de la solution A ;

3. A l’aide d’une tige (avec au bout un peu de coton) allumée après trempage dans l’alcool à brûler, chauffer le dessous des lames jusqu’à l’apparition de vapeur sans laisser bouillir ;

4. Laisser agir pendant 15 minutes ; 5. Rincer à l’eau et égoutter ;

6. Recouvrir les lames de la solution B pendant 5 minutes ; 7. Rincer à l’eau et égoutter ;

8. Recouvrir les lames de la solution C durant 1 minute ; 9. Laver abondamment à l’eau ;

10. Ranger les lames dans plateaux en aluminium;

11. Laisser sécher à l’air libre.

3.2.3.4. Lecture des frottis par la microscopie

1. Nettoyer les objectifs et les oculaires avec du papier optique ; 2. Allumer le microscope;

3. Lire les lames à l’objectif 100X et s’assurer que les bacilles- Acido-Alcoolo-Résistants (BAAR) se présentent sous forme de bâtonnets rouge parfois incurvés sur fond jaune bleu;

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 28

4. Lire les frottis sur au moins 100 champs avant de donner un résultat ;

5. Exprimer les résultats sur la base de l’échelle de lecture recommandée par le PNT.

6. Inscrire systématiquement les résultats sur le formulaire de résultats et le cahier de paillasse;

7. Nettoyer l’objectif, éteindre le microscope et le recouvrir de la housse.

3.2.3.5. Expression des résultats Elle est effectuée à l’aide du tableau II ci-contre :

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Réalisé par Michel G. S. LANTEYI Page 29

Tableau II : Echelle de lecture. [1]

Pas de BAAR sur au moins une longueur

Négatif

1 – 29 BAAR/ longueur Positif (± Rares BAAR) 30 – 299 BAAR/ longueur Positif (Positif 1+)

10 – 99 BAAR/ champ Positif (Positif 2+)

>100 BAAR/ champ Positif (Positif 3+)

4. Analyse des données

La saisie des résultats a été faite dans le logiciel Excel 2007 puis analysés à l’aide du logiciel Epidata analysis 3.1.

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TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET COMMENTAIRE 1. RESULTATS

1.1. Informations socio-démographiques

1.1.1. Répartition des patients selon le sexe

Au total, 658 patients ont été inclus dans l’étude. Le sex-ratio était de 1,3.

Figure 3: Répartition des patients selon du sexe

.

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1.1.2. Répartition des patients par tranche d’âge

La tranche d’âge de 25 à 54 ans était la plus représentée et concernait le tiers des suspects de tuberculeux.

Figure 4 : Répartition des patients par tranche d’âge

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Répartition des suspects selon les arrondissements

Plus de la majorité des patients soiT 64% proviennent de l’arrondissement de Comè

Figure 5 : Répartition des suspects selon les arrondissements

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1. 2. Résultats de la microscopie

1.2.1. Répartition des tuberculeux en fonction du sexe Environ deux tuberculeux sur trois soit 66% sont de sexe masculin

Figure 6 : Répartition des tuberculeux en fonction du sexe

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1.2.2. Répartition des tuberculeux par tranche d’âge

Environ trois patients tuberculeux sur cinq soit 59% sont dans la tranche d’âge de 15 à 44 ans

Figure 7 : Répartition des tuberculeux par âge

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1.2.3. Répartition des tuberculeux par arrondissement

Tableau 3: Répartition de la prévalence des tuberculeux par arrondissement

Environ 1 sur deux patients des commune de Agatogbo et de Akodeha sont tuberculeux

Arrondissement

Suspects de TB (Nombre)

TPM+

(Nombre) Pourcentage (%)

AGATOGBO 60 17 28%

AKODEHA 66 16 24%

COME 418 45 11%

OUEDEME 39 12 31%

OUMAKO 75 5 6%

TOTAL 658 95 14%

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2. COMMENTAIRE

Les résultats de cette étude montrent que sur les 658 suspects de tuberculose, 54% sont des femmes. Ce taux élevé de femmes dans cet échantillon ne reflète pas la tendance qui est habituellement observée chez les suspects de tuberculose sur le plan national [17]. Alors que les hommes s’adonnent aux travaux champêtres et à la pêche, le commerce des produits vivriers et de pêches est les plus effectué par les femmes. Dans les zones rurales, la fréquentation des centres de santé est étroitement liée aux jours de marché.

Ce qui explique le taux élevé de femmes consultées dans les centres de santé.

La tranche la plus représentée est celle de 15 à 54 ans. Elle est celle retrouvée au sein des suspects de tuberculose au niveau national [17]. Ce qui révèle que la population la plus active est la plus exposée à la tuberculose.

Plus de la majorité de la population soit 64% provient de l’arrondissement de Comè. La proximité de services publique, des marchés et des services commerciales explique ce taux élevé.

La prévalence de la tuberculose dans la commune de Comè est de 14%. Cette prévalence est élevée dans les arrondissements de OUEDEME (31%) et de AGATOGBO (28%) alors qu’elle est de 11% dans l’arrondissement de Comé. Ces différences révèlent que les patients de OUEDEME et d’AGATOGBO prennent trop de temps à aller se faire consulté. Parmi les facteurs qui pourraient favoriser les taux élevés dans certains nous pouvons citer : les croyances endogènes, l’accessibilité des populations aux centre de centre d’arrondissement et l’absence d’activités liées au diagnostic et au traitement de la tuberculose. En effet le diagnostic et le traitement de la tuberculose sont réalisés exclusivement au centre de santé de Comè.

Au regard de tout ce qui précède, l’intensification de la communication sur la tuberculose à travers les radios communautaires et les relais, puis la mise en place d’un dépistage actif de la tuberculose au niveau de toutes les communes permettraient d’améliorer la qualité de la prise en charge de la tuberculose dans la commune de Comè.

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CONCLUSION ET SUGGETIONS 1. Conclusion

Au terme de notre étude nous pouvons conclure que :

 la prévalence de la tuberculose bactériologiquement confirmée dans la commune Comé est 14%

 la prévalence de la tuberculose est plus élevée dans les arrondissements de OUEDEME et de AGATOGBO.

 L’intensification de la communication et du dépistage actif dans les arrondissements permettrait d’améliorer la qualité de la prise en charge de la tuberculose dans la commune de Comè.

.

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2. Suggestions

Au vue de tout ce qui précède nous suggérons:

A l’endroit du Programme National contre la Tuberculose de :

- Former/recycler les infirmiers et les relais communautaires sur l’identification et l’orientation des suspects de tuberculose

- Mettre en place un système de transport des crachats des suspects de tuberculose des arrondissements vers le CDT de Comè

- Organiser des consultations foraines dans les arrondissements de la commune de Comè

- Décentraliser la prise en charge de la tuberculose au niveau des centres de santé d’arrondissement

A l’endroit du Centre de dépistage et Traitement de la Tuberculose :

- Doter les centres de santé d’arrondissement en crachoirs, formulaires de demande d’examen et en container de transport

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