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Champagne-Ardenne. BSV du 23/05/ semaine 21 A RETENIR CETTE SEMAINE

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Academic year: 2022

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BSV du 23/05/2013 - semaine 21

A RETENIR CETTE SEMAINE

COLZA :

73% des parcelles ont atteint ou dépassé le stade G3.

Ravageurs discrets compte tenu des conditions météo mais le risque charançon des siliques demeure.

Le risque sclérotinia continue d’être élevé.

TOURNESOL : Cotylédons à 3-4 feuilles. Maintenir la surveillance vis-à-vis des limaces et des oiseaux.

BLÉ :

Gonflement.

Symptômes de septoriose sur F2 et F3 définitives et développement des symptômes à suivre sur F1. Premier cas de rouille jaune (hors réseau).

ESCOURGEON : Epiaison. Progression de l’helminthosporiose et de la rhynchosporiose dans une moindre mesure.

ORGE DE PRINTEMPS : 1 à 2 nœuds. Progression des maladies, à surveiller.

PROTÉAGINEUX :

6-7 feuilles en pois et en féveroles.

Maladies : anthracnose sur pois à surveiller.

BETTERAVES :

Stade de la culture : 6 feuilles naissantes en moyenne, croissance faible.

Larves de tipules : toujours observées sur un quart des parcelles du réseau mais dégâts en régression.

Limaces : maintenir une surveillance sur les parcelles sensibles.

POMME DE TERRE :

Consommations : 90% des plantations réalisées.

Transformations : 100 % des plantations réalisées, début levée pour les 1ères parcelles.

Champagne-Ardenne

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COLZA

UNE FLORAISON TOUJOURS TRES HUMIDE

Malgré les conditions fraîches et humides, les stades progressent : 95% des colzas du réseau ont atteint ou dépassé le stade G2 (57% la semaine dernière).

La floraison « lente » a permis une certaine récupération sur les colzas qui ont souffert grâce à la mise en place de nombreuses hampes secondaires.

Malgré le climat frais et humide, a priori défavorable, la formation des siliques semble se faire sans trop de problème. Rappelons cependant que le critère « nombre de graines par silique » est au moins aussi déterminant du rendement final que le nombre de siliques.

5% au stade G1 : chute des premiers pétales. Les 10 premières siliques ont une longueur inférieure à 2 cm.

22% au stade G2 : les 10 premières siliques ont une longueur comprise entre 2 et 4 cm.

50% à G3 : les 10 premières siliques ont une lon- gueur supérieure à 4 cm.

23% à G4 : les 10 premières siliques sont bosse- lées.

Rappel : un stade est considéré atteint au sein de la par- celle quand 50% des plantes sont à ce stade.

CHARANÇON DES SILIQUES

Situation

Les conditions climatiques actuelles ne sont pas favorables à l’activité du charançon des siliques (CS). L’insecte est plus difficile à observer car il se met à l’abri des pluies dans les fleurs.

La pression a encore diminué cette semaine. Le ravageur est observé dans 41% des parcelles du réseau (67% la semaine écoulée).

Seulement 20% des parcelles ont dépassé le seuil de 1 charançon pour 2 plantes. Le nombre moyen est de 0,51 insecte par plante mais peu rester important (maximum de 10).

S17 S18 S19 S20 S21

Nombre moyen CS par plante 0.04 0.6 0.95 0.61 0.51

% parcelles avec CS 14% 68% 90% 67% 41%

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Compte tenu des conditions climatiques, les vols du charançon des siliques et des cé- cidomyies ne sont pas totalement terminés (en particulier sur les secteurs les plus tardifs de la région pour le charançon). Les simulations réalisées par Proplant® indi- quent que le vol n’a pas ou peu évolué cette semaine à cause des conditions clima- tiques fraiches et humides.

Le charançon des siliques est un petit charançon gris avec le bout des pattes noir. Les dégâts occasionnés par le charançon lui-même sont considérés le plus souvent comme marginaux mais les seuils de tolérance sont relativement bas pour intégrer la nuisibilité des cécidomyies qui utilisent les piqûres des charançons des siliques comme portes d'entrée au dépôt de leurs pontes.

La surveillance se fait avec des comptages à l'intérieur des parcelles pour évaluer cor- rectement le risque. Observer au minimum 20 plantes, et faire la moyenne à partir de la somme des charançons observés divisée par le nombre total de plantes observées.

Analyse de risque

La période de risque s'achève au cours du stade G4 quand il n'y a plus de jeunes si- liques faciles à piquer. Le seuil de nuisibilité est fixé à 1 charançon des siliques dénombré en moyenne pour 2 plantes à l'intérieur des parcelles. Le risque a déjà dû être pris en compte sur la majorité des parcelles.

Poursuivre la surveillance car la très grande majorité des parcelles n’a pas atteint le stade G4.

PUCERON CENDRE

Aucune colonie n’est signalée sur les 59 parcelles observées.

SCLEROTINIA : LE RISQUE RESTE ELEVE

Les parcelles les plus précoces pourraient défleurir dans les prochains jours. Elles auront, dans ce cas, dépassé la période de risque de contamination.

Les autres parcelles non défleuries demeurent exposées d’autant que les conditions humides actuelles sont favorables à une présence importante de pétales sur les feuilles de colza.

Simulations Proplant® en situation exposée au vent

% vol réalisé Charançon des siliques Cécidomyies

Langres 91 52

Charleville-Mézières 88 70

Saint-Dizier 100 74

Reims 80 76

Troyes 100 70

Cécidomyies

Charançon des siliques (Source : CETIOM)

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Toutefois, les températures fraîches annoncées peuvent limiter le développement du champignon.

En cas de très fortes pluies, les pétales peuvent aussi avoir été lessivés Le sclérotinia sur feuille n’a été observé que dans une parcelle.

Kits pétales :

1 nouveau kit est disponible cette semaine - les fleurs sont contami- nées à 100%. Cela porte à 23 kits (82%) ayant atteint ou dépassé le seuil de 30 % de fleurs polluées. 2 autres résultats sont en attente.

Analyse de risque :

Le risque sclérotinia continue d’être élevé. En effet, la contamination est possible avec une humidité relative de plus de 90 % dans le couvert durant au moins 3 jours consécutifs et une température moyenne journalière supérieure à 10°C.

AUTRES MALADIES : A SURVEILLER

L’alteranaria est signalé sur feuilles. Observer attentivement vos parcelles (alternaria et autres maladies).

RESEAU TOURNESOL 2013

Les conditions actuelles ne sont pas favorables à la croissance rapide des tournesols et les exposent aux ravageurs.

Les stades vont de émergence des cotylédons et premières feuilles visibles (stade A2) à la seconde paire de feuilles opposées qui apparait entre les cotylédons et a une lon- gueur de 4cm (stade B3B4).

Oiseaux : des dégâts sont signalés dans 3 parcelles.

Alternaria sur feuille : tache noire concentrique

Pseudocercosporella sur feuille : tache blanche arrondies cer-

nés d’un liseré foncé

Oïdium (feutrage blanc)

Sclérotinia sur feuille (Source : CETIOM)

Pétale collé sur feuille (Source : CETIOM)

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Limaces : les conditions actuelles humides sont favorables à leur activité. Maintenir la surveillance du semis jusqu’au stade 3-4 paires de feuilles.

Puceron vert : aucun puceron vert n’est observé cette semaine sur le réseau.

Cela est confirmé par les observations de la tour à succion de Lavannes (51).

Le risque pucerons est à apprécier à la parcelle, en intégrant la présence éventuelle d'auxiliaires, notamment adultes ou larves de coccinelles, larves de chrysopes et de syrphes, qui contribuent grandement à la régulation des populations, avec un seuil de nuisibilité considéré atteint quand plus de 10 % des plantes montrent des crispations sur feuilles avant le stade formation du bouton floral.

BLÉ

STADE : GONFLEMENT

Les stades s’échelonnent globalement de 3 nœuds à épiaison. Dans la majorité des situations, le stade gonflement est atteint (voir graphiques ci-dessous).

Pucerons verts (Source : CETIOM)

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SEPTORIOSE

Situation

Les informations fournies par le modèle septoriose d’ARVALIS – Institut du végétal (modèle SEPTOLIS) indiquent qu’actuellement, pour les cas types testés*, toutes les feuilles ont été théoriquement contaminées, sauf la F1 définitive pour la Marne. Les températures assez peu élevées de ces derniers jours ralentissent la « sortie » des symptômes.

Des symptômes sont désormais visibles sur F3 définitive et parfois sur F2 définitive (Haute-Marne et Aube).

*cas types testés : variété Expert semée le 10/10/2012 pour les stations de Saulces Champenoises (08), Fagnières (51) et Troyes (10),et la variété Premio semée le 01/10/2012 pour la station Blécourt (52).

(7)

Au niveau des observations du réseau, 61% des parcelles présentent des symptômes de septoriose sur F3 du moment et 7% sur F2 du moment. Parmi les parcelles tou- chées, la fréquence de plantes présentant des symptômes sur F3 du moment (F3 ou F4 définitive) varie de 10 à 90%.

Analyse de risque

Compte tenu des informations du modèle Septolis® et des observations au champ, le risque septoriose est :

fort pour les variétés sensibles et moyennement sensibles, notamment pour les semis précoces.

modéré pour les variétés tolérantes.

L’intensité des symptômes de septoriose devrait s’accroître significativement. Les contaminations occasionnées par les pluies des dernières semaines vont se traduire en symptômes visibles dans les prochains jours, et ce, sur l’ensemble des feuilles in- fectées.

Seuil de nuisibilité :

Variétés sensibles et très sensibles : si plus de 20% des F3 du moment pré- sentent des symptômes de septoriose.

Variétés peu sensibles : si plus de 50% des F3 du moment présentent des symptômes de septoriose.

OIDIUM

Situation

Suite aux épisodes pluvieux, l’oïdium progresse lentement en plaine. 79% des par- celles sont indemnes d’oïdium sur les 3 dernières feuilles des blés. Lorsqu’il est pré- sent, ce sont généralement les étages foliaires inférieurs et les tiges qui sont touchés.

L’oïdium est observé sur les F3 du moment dans 21% des parcelles, sur F2 dans 2%

des cas. Dans ces situations, les fréquences d’observation vont de 10 à 70% de plantes touchées.

(8)

Analyse de risque

Les observations indiquent un risque oïdium actuellement faible à moyen.

Seuil de nuisibilité :

Variétés sensibles : si l’oïdium couvre plus de 5% de la surface des feuilles et si plus de 20% des 3 dernières feuilles touchées.

Autres variétés : si l’oïdium couvre plus de 5% de la surface des feuilles et si plus de 50% des 3 dernières feuilles touchées.

ROUILLES

Absence de rouille brune et de rouille jaune dans les parcelles du réseau. Hors ré- seau, une parcelle est touchée par la rouille jaune (variété sensible, Aube).

TACHES PHYSIOLOGIQUES

Des taches physiologiques sont signalées dans 1 parcelle du réseau.

RAVAGEURS

Des dégâts de criocères sont signalés dans 14 parcelles du réseau. Une parcelle pré- sente des dégâts de mineuses.

Analyse de risque :

Les observations indiquent un risque ravageur actuellement faible.

ESCOURGEON

STADE : Epiaison

Les stades des escourgeons commencent à se resserrer autour du stade épiaison (voir graphiques ci-dessous).

(9)

MALADIES FOLIAIRES

Le complexe helminthosporiose – taches brunes évolue forte- ment sur les parcelles d’escour- geon du réseau avec 84% des parcelles touchées sur F3 défini- tive, dans 52% des parcelles sur F2 et dans 28% des parcelles sur F1.

Analyse de risque :

Les observations indiquent un risque helminthosporiose actuellement moyen à fort, suivant la sensibilité variétale.

La rhynchosporiose est présente sur F3 définitive dans 65% des parcelles, dans 38%

des parcelles sur F2 définitive et dans 15% des parcelles sur F1 définitive. La fré- quence de plantes touchées va de 10 à 70%. Les symptômes observés restent stables par rapport à la semaine passée.

Analyse de risque :

Les observations indiquent un risque rhynchosporiose actuellement modéré à fort.

L’oïdium est présent sur F3 dans 37% des parcelles, sur F2 dans 26% des parcelles et sur F1 dans 9% des parcelles. Les symptômes observés sont en augmentation par rap- port à la semaine passée.

Analyse de risque :

Les observations indiquent un risque oïdium actuellement faible à modéré.

Rouille naine : 3 parcelles sont touchées, avec une intensité de plantes touchées de 10 à 80%.

RAVAGEURS

De faibles dégâts de criocères sont signalés dans 3 parcelles du réseau.

Analyse de risque

Les observations indiquent un risque ravageur actuellement faible.

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ORGE DE PRINTEMPS

STADE : 1-2 nœuds

Les stades s’échelonnent d’épi 1 cm à dernière feuille pointante (voir graphiques ci- dessous).

MALADIES FOLIAIRES

Progression significative des maladies cette semaine sur les F1, F2 et F3 du moment par rapport à la semaine dernière :

Oïdium : 70% sur F3, 28 % sur F2 et 3% sur F1 (intensité faible à forte),

Rhynchosporiose : 73% sur F3, 20% sur F2 et 3% sur F1 (intensité faible à forte),

Helminthosporiose : 25% sur F3 et 11% sur F2 (intensité faible),

Rouille naine : 1 parcelle touchée.

Analyse de risque :

Les observations indiquent :

un risque oïdium actuellement modéré à fort, selon les sensibilités variétales

un risque rhynchosporiose modéré à fort suivant les situations

et un risque helminthosporiose faible à modéré, selon les sensibilités varié- tales.

AUTRES RAVAGEURS

De faibles dégâts de criocères sont signalés dans 7 parcelles du réseau.

Analyse de risque :

Les observations indiquent un risque ravageur actuellement faible.

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PROTEAGINEUX

STADES

Pois de printemps : les parcelles se situent au stade 6 à 7 feuilles, les stades s’éche- lonnant de 4 feuilles à 10 feuilles pour les parcelles les plus avancées.

Féverole de printemps : les parcelles se situent au stade 6 à 8 feuilles.

MALADIES

ANTHRACNOSE

Pois de printemps : 1 parcelle dans la Marne signale quelques traces d’anthracnose.

Les symptômes d’anthracnose doivent être surveillés depuis le stade 9 feuilles jusqu’à la fin du stade limite d’avortement (FSLA) pour les pois de printemps.

Analyse de risque :

Sur pois d’hiver, le risque est modéré à fort selon les situations.

Les conditions météorologiques humides des dernières semaines ont été favorables à l’incubation de l’anthracnose, il convient donc de surveiller les parcelles.

BACTERIOSE

Trois parcelles de pois présentent des symptômes de bactériose. Cette maladie d'ori- gine bactérienne, favorisée par les conditions climatiques fraiches et humides, aug- mente le risque anthracnose (voies de pénétration du champignon).

Féverole de printemps : Rien à signaler.

BETTERAVES

IMPLANTATION DE LA CULTURE

Stade : la croissance de la betterave est toujours affectée par les con- ditions climatiques de la semaine écoulée. Le stade moyen de la cul- ture se situe à 6 feuilles naissantes pour 48 % des parcelles du réseau et 4 feuilles vraies sur un quart du réseau. Les parcelles les plus déve- loppées ont atteint 6 feuilles vraies pour 16 % du réseau alors que 12 % du réseau est seulement à 4 feuilles naissantes.

PARASITISME

Tipule : leur présence est toujours constatée sur un quart du réseau.

Les dégâts observés sont de faible intensité cette semaine à l’exception de deux par- celles de l’Aube, Rhèges et Villette, avec respectivement 10 et 6 % de plantes atteintes.

Anthracnose sur pois

Bactériose sur pois

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A partir du stade 4 à 6 feuilles, les betteraves sont générale- ment moins exposées à ce ravageur. Les larves de tipules de- vraient être sur le point de se nymphoser dans les jours à venir et ne plus occasionner de préjudices sur la culture.

Blaniules : Quelques observations de blaniules ont été citées (Bouy-Luxembourg (10), Courville (51)…) sur des parties de champ présentant des betteraves ayant tardé à lever avec un état végétatif affaibli. Ces plantes parasitées se détectent prin- cipalement au cours de l’application des herbicides du fait de leur « fragilité ».

Les blaniules (mille-pattes blanchâtres de 15 à 20 mm de long avec 2 rangées latérales de points rouges) sont très souvent groupés en amas près des radicelles nécrosées.

Limaces : des dégâts de limaces noires ont encore été constatés à l’occasion de tours de champ. Les conditions pluvieuses actuelles nécessitent une surveillance renforcée sur les parcelles sensibles, la croissance des betteraves étant ralentie par les faibles températures.

Divers : la présence de betteraves sectionnées par des lièvres ou « bousculées » par des taupes a été citée sur deux parcelles : Perthes (08) et Aubeterre (10). Ces phéno- mènes sont généralement de faibles intensités et restent anecdotiques.

POMME DE TERRE

STADE

Les températures n’ont guère évolué par rapport à la semaine dernière et restent fraiches pour la saison. Une baisse est même annoncée pour cette fin de cette semaine avec une possibilité de gelées nocturnes. Dans ce contexte, l’émergence des plantes est très lente. A ce jour, peu de parcelles sont levées. Dans le réseau, 2 par- celles sur 11 observées sont levées.

Dans certains secteurs, les pluies importantes tombées ces derniers jours retardent les chantiers de plantations.

Blaniules (Source : ITB)

Limaces noires (Source : ITB)

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MILDIOU

L’appréciation du risque mildiou intègre les facteurs « environnement », « seuil de nuisibilité » et « conditions climatiques ».

Dans le cadre du BSV Champagne-Ardenne, le risque sera défini par le modèle épidé- miologique MILEOS®.

Cette année, le modèle sera alimenté par 16 stations météorologiques mises à disposi- tion par les partenaires.

L’environnement :

Si la parcelle se situe dans un environnement avec présence de mildiou, le risque est élevé quelle que soit la tolérance variétale dès 30% de levée.

Si la parcelle se situe dans un environnement sain, le risque dépend de la sensibilité variétale telle que :

Variétés sensibles (S) : AVANT la sortie de taches de 3ème génération.

Variétés intermédiaires (I) : AVANT la sortie de taches de 4ème génération.

Variétés Résistantes (R) : AVANT la sortie de taches de 5ème génération.

Seuil de nuisibilité :

Le « seuil de nuisibilité » est atteint lorsque que le niveau de risque (potentiel de spo- rulation) est :

Moyen pour les variétés sensibles.

Élevé pour les variétés intermédiaires.

Très élevé pour les variétés tolérantes.

Les conditions climatiques :

Les conditions climatiques doivent être favorables à la libération de spores

Situation épidémiologique au 22 mai :

2 tas de déchets (un dans l’Aube et un dans la Marne) ont été observés cette semaine : la végétation est indemne de symptômes de mildiou.

La gestion de tels tas (cf. photo) doit être faite rapidement .

Pour rappel : une spore de mildiou peut parcourir une distance de 1 km et peut contaminer les premières levées en parcelles.

Le tableau ci-après des risques mildiou est réalisé à partir de prévisions météorolo- giques à 48 heures. Si les conditions météorologiques diffèrent des prévisions (averses, brumes...) il se peut que les risques évoluent.

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Analyse de risque :

Les pluies importantes de la semaine dernière ont permis le développement d’une nouvelle génération sur l’ensemble des postes météo.

Sur les postes météo de Dierrey Saint-Julien et de Aulnay-L’Aître, la 3ème génération est en cours. Le seuil épidémiologique est atteint pour les variétés sensibles.

Pour le poste météo de Perthes, la 4ème génération est cours. Le seuil épidémiologique est atteint pour les variétés intermédiaires.

Pour le moment, le risque est nul, les pommes de terre débutent leur levée pour les plus précoces et le potentiel de sporulation est nul.

Cependant, les jours précédents, le potentiel de sporulation était élevé ce qui pré- sentait un risque pour les variétés sensibles en cours d’émergence.

Surveillez bien les parcelles dès 30% de levée.

Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d’Agriculture de Champagne-Ardenne sur la base des observations réalisées par les partenaires du réseau Grandes Cultures : Arvalis - Institut du végétal - Chambre d’agriculture des Ardennes - Chambre d’agriculture de l’Aube - Chambre d’agriculture de la Marne - Chambre d’agriculture de Haute-Marne - ATPPDA - CETA de l’Aube - CETA de la Marne - CETIOM - Acolyance - CRISTAL UNION - DIGIT’AGRI - EMC2 - EfiGrain Sézanne - EURL Verzeaux - Féculerie d’Haussimont - FREDONCA - Groupe COMPAS - ITB - SCA de Juniville - ETS RITARD - SCA la Champagne-Coligny - SCA d’Esternay - SCARA - SEPAC - SOUFFLET AGRICULTURE - VIVESCIA.

Rédigé par le CETIOM, Arvalis - Institut du Végétal, l’ITB et la FREDONCA avec relecture de la Chambre d’Agriculture de Haute-Marne (représentant les organismes de développement), Cristal Union, la SCARA et EfiGrain-Sézanne (représentant les organismes stockeurs).

Crédits photos : CETIOM, Arvalis - Institut du Végétal, FREDONCA, ITB, SRAL Champagne-Ardenne, Partenaires Coordination et renseignements : Vincent BOCHU, CRA Champagne-Ardenne, 03 26 65 18 52, v.bochu@champagrica.fr

Publication gratuite, disponible sur les sites Internet de la CRA : http://www.champagrica.fr/-16-BSV- et de la DRAAF : www.draaf.champagne- ardenne.agriculture.gouv.fr

Pour recevoir le Bulletin de Santé du Végétal par courrier électronique, vous pouvez en faire la demande par courrier électronique à l'adresse Postes climatiques Générations en

cours

Potentiel de sporulation = niveau de risque

Évolution du risque par rapport au dernier BSV

Seuil de nuisibilité atteint au 23 mai Variétés

sensibles

Variétés intermé- diaires

Variétés résistantes

Aulnay L’Aitre 3ème génération Nul - Non - -

Dierrey Saint-Julien 3ème génération Nul

Non Non Non

Epoye 2ème génération - - - - -

Perthes 4ème génération Nul

Non Non Non

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