HAL Id: jpa-00234938
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Submitted on 1 Jan 1954
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Induction nucléaire en champ alternatif
C. Manus, R. Mercier, G.J. Béné, P.M. Denis, C.R. Extermann
To cite this version:
378
ceux de Weil et Reichel
[8]
obtenus a Grenoble par la m6thode desjauges
a r6sistance. Lesfigures
I et 2 montrent que 1’accord de la theorie avec1’experience
est
satisfaisant.
Enparticulier,
dans le cas dufer,
nous avons
6galement represente (courbe 2,
fig. i)
la courbe
th6orique
obtenue sans faire la correction d’interactions : elle estbeaucoup
moins satisfaisante que la courbecorrigee.
Ce serait encoreplus frappant
dans le cas du nickel.
Ces resultats font
6galement
ressortir que, dans leschamps 6lev6s,
Failure des variations de lamagn6to-striction
s’interprete
facilement par les theories existantes et ne semble paspresenter
d’anomalies.Manuscrit reçu Ie 24 février 1954.
[1]
RÜDIGER O. etSCHLECHTWEG
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[3]
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[6]
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KORNETZKI M. 2014 Z.Physik, 1933,
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WEIL L. et REICHEL K. 2014 Comm. Soc.franç.
Physique,
Grenoble, 11 février
1954.
J.Physique
Rad.,1954,
15.INDUCTION
NUCLÉAIRE
EN CHAMP ALTERNATIF Par C.MANUS,
R.MERCIER,
École
Polytechnique
de l’Université de Lausanne, G. J.BÉNÉ,
P. M. DENIS et C. R.EXTERMANN,
Institut de Physique, Université de Genève.
Le
dispositif classique
d’observation directe de la resonancemagn6tique
nucl6airecomprend,
outre lesysteme
radioélectrique
d’emission et dereception
dusignal
RF,
unchamp
constantqui
fixe lafrequence
de Larmor et unbalayage,
g6n6ralement
de bassefrequence
et de faibleamplitude.
A I’aide d’un
dispositif
realise par l’un de nous(C.
M.),
nous avons observe la resonancemagn6tique
desprotons
sanschamp
constant avec unchamp
alternatif a 5o
c/s,
d’amplitude
suffisante pourtra-verser
quatre
fois parperiode
la valeur de resonancecorrespondant
a lafrequence
dudispositif
RF. Deux dessignaux
obtenuscorrespondent
aux valeursposi-tives du
champ
magn6tique
et les deux autres auxvaleurs
negatives.
Ce resultat a necessite :
io L’abaissement de la
frequence
de Larmor desprotons
pour 1’amener a une valeurcorrespondant
auxchamps
ais6ment accessibles a I’aide d’ung6n6rateur
de faiblepuissance.
Nous avons ainsi observe la resonance desprotons
a lafrequence de 35okc/s.
20 La construction de bobines d’Helmholtz
depour-vues de toute
piece m6tallique
pour eviter tout effet d’induction.30 Une etude
pr6alable
de s conditions de relaxation dusysteme,
la vitesse de passage et 1’absence de toutepolarisation
nucl6aire influant tres fortementsur
l’amplitude
et la forme dusignal.
Le resultat obtenu se
prete remarquablement
a unexpose synth6tique
des caract6resparticuliers
de l’induction nucleaire et des effets de relaxation.1. On observe en effet que, pour le meme noyau,
si le
champ
magn6tique
change
de sens, lesignal
estrenvers6.
On a ainsi directement la preuve de 1’effet
direc-tionnel de la m6thode de Bloch
qui,
a l’instar de celle dePurcell,
permet
de connaitre lesigne
relatif de deux moments nucl6aires dans le memechamp
magn6tique
ou de deuxchamps magnetiques
avec le meme noyau.2. La variation du courant d’alimentation des hobines modifie consjdérablement de maniere
mesu-rable la vitesse de passage a la resonance. 11 est ainsi facile de montrer les variations
d’aspect
dusignal
suivant les valeurs de la vitesse de passage et destemps
de relaxation.3. L’extinction ou
l’apparition
dusignal
lorsque
la valeur de crete duchamp
alternatif estegale
a la valeur de resonance est mesurable avec uneprecision
donn6e par la
largeur
de la raie de resonance. On aainsi 6tendu
1’emploi
de la resonance nucl6aire a lamesure et à la
comparaison
deschamps
et des courantsalternatif s.
Signalons l’application possible
de cedispositif
àla mesure du
champ magn6tique
terrestre par unem6thode de zero. Le
champ
eflectif al’emplacement
du noyauest,
eneffet,
la r6sultante duchamp
alter-natif et de lacomposante
duchamp
terrestre suivant 1’axe dusystème.
Si ce dernier n’a pas etecompense
exactement,
lesquatre
signaux
de resonancen’appa-raitront pas simultan6ment mais par groupes de deux. On observe d’abord : les
signaux
pourlesquels
les deuxchamps
sontparall6les, puis,
pour une valeurun peu
plus
6lev6e du courant alternatifd’alimen-tation,
les deuxsignaux
pourlesquels
leschamps
sontantiparallèles.
La variation de courantqui
s6pare
l’apparition
des deux groupes designaux,
dont laprecision
est donn6e par la finesse desresonances,
peut
etre mesur6e a Faide d’unpont
et l’on end6duit,
en valeur
absolue,
lacomposante
duchamp
terrestre suivant I’axe dusystème.
Manuscrit reçu
le 17
février1954.
ÉTUDE
EXPÉRIMENTALE
DESÉLECTRONS
DE L’ATOMERÉSIDUEL
ÉJECTÉS
DE LEURS ORBITESLORS DE LA
DÉSINTÉGRATION
DE 32p ParGeorges
CHARPAK et Francis SUZOR,Laboratoire de Chimie nucléaire,
Collège
de France.L’6tude des
rayonnements
emis simultan6ment avecla