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Induction nucléaire en champ alternatif

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234938

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234938

Submitted on 1 Jan 1954

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Induction nucléaire en champ alternatif

C. Manus, R. Mercier, G.J. Béné, P.M. Denis, C.R. Extermann

To cite this version:

(2)

378

ceux de Weil et Reichel

[8]

obtenus a Grenoble par la m6thode des

jauges

a r6sistance. Les

figures

I et 2 montrent que 1’accord de la theorie avec

1’experience

est

satisfaisant.

En

particulier,

dans le cas du

fer,

nous avons

6galement represente (courbe 2,

fig. i)

la courbe

th6orique

obtenue sans faire la correction d’interactions : elle est

beaucoup

moins satisfaisante que la courbe

corrigee.

Ce serait encore

plus frappant

dans le cas du nickel.

Ces resultats font

6galement

ressortir que, dans les

champs 6lev6s,

Failure des variations de la

magn6to-striction

s’interprete

facilement par les theories existantes et ne semble pas

presenter

d’anomalies.

Manuscrit reçu Ie 24 février 1954.

[1]

RÜDIGER O. et

SCHLECHTWEG

H. 2014 Ann.

Physik, 1941, 39, 1 et 1942, 41, n° 2; Techn.

Mitteilungen Krupp,

Forschungberichte,

1941, 4, 1 et 1942, 5, 87.

[2]

LEE E. W. 2014 Communication personnelle. Proc. Phys.

Soc., sous presse.

[3]

BECKER R. et DÖRING W. 2014

Ferromagnetismus, Springer,

Berlin, 1939.

[4]

HOLSTEIN T. et PRIMAKOFF H. 2014 Phys. Rev.,

1941,

59, 388.

[5]

NÉEL L. 2014 C. R. Acad. Sc., 1945, 220,

814;

J.

Physique

Rad., 1948, 9,

193.

[6]

LEE E. W. 2014 Proc. Phys. Soc., B,

1952,

65, 162.

[7]

KORNETZKI M. 2014 Z.

Physik, 1933,

87, 560.

[8]

WEIL L. et REICHEL K. 2014 Comm. Soc.

franç.

Physique,

Grenoble, 11 février

1954.

J.

Physique

Rad.,

1954,

15.

INDUCTION

NUCLÉAIRE

EN CHAMP ALTERNATIF Par C.

MANUS,

R.

MERCIER,

École

Polytechnique

de l’Université de Lausanne, G. J.

BÉNÉ,

P. M. DENIS et C. R.

EXTERMANN,

Institut de Physique, Université de Genève.

Le

dispositif classique

d’observation directe de la resonance

magn6tique

nucl6aire

comprend,

outre le

systeme

radioélectrique

d’emission et de

reception

du

signal

RF,

un

champ

constant

qui

fixe la

frequence

de Larmor et un

balayage,

g6n6ralement

de basse

frequence

et de faible

amplitude.

A I’aide d’un

dispositif

realise par l’un de nous

(C.

M.),

nous avons observe la resonance

magn6tique

des

protons

sans

champ

constant avec un

champ

alternatif a 5o

c/s,

d’amplitude

suffisante pour

tra-verser

quatre

fois par

periode

la valeur de resonance

correspondant

a la

frequence

du

dispositif

RF. Deux des

signaux

obtenus

correspondent

aux valeurs

posi-tives du

champ

magn6tique

et les deux autres aux

valeurs

negatives.

Ce resultat a necessite :

io L’abaissement de la

frequence

de Larmor des

protons

pour 1’amener a une valeur

correspondant

aux

champs

ais6ment accessibles a I’aide d’un

g6n6rateur

de faible

puissance.

Nous avons ainsi observe la resonance des

protons

a la

frequence de 35okc/s.

20 La construction de bobines d’Helmholtz

depour-vues de toute

piece m6tallique

pour eviter tout effet d’induction.

30 Une etude

pr6alable

de s conditions de relaxation du

systeme,

la vitesse de passage et 1’absence de toute

polarisation

nucl6aire influant tres fortement

sur

l’amplitude

et la forme du

signal.

Le resultat obtenu se

prete remarquablement

a un

expose synth6tique

des caract6res

particuliers

de l’induction nucleaire et des effets de relaxation.

1. On observe en effet que, pour le meme noyau,

si le

champ

magn6tique

change

de sens, le

signal

est

renvers6.

On a ainsi directement la preuve de 1’effet

direc-tionnel de la m6thode de Bloch

qui,

a l’instar de celle de

Purcell,

permet

de connaitre le

signe

relatif de deux moments nucl6aires dans le meme

champ

magn6tique

ou de deux

champs magnetiques

avec le meme noyau.

2. La variation du courant d’alimentation des hobines modifie consjdérablement de maniere

mesu-rable la vitesse de passage a la resonance. 11 est ainsi facile de montrer les variations

d’aspect

du

signal

suivant les valeurs de la vitesse de passage et des

temps

de relaxation.

3. L’extinction ou

l’apparition

du

signal

lorsque

la valeur de crete du

champ

alternatif est

egale

a la valeur de resonance est mesurable avec une

precision

donn6e par la

largeur

de la raie de resonance. On a

ainsi 6tendu

1’emploi

de la resonance nucl6aire a la

mesure et à la

comparaison

des

champs

et des courants

alternatif s.

Signalons l’application possible

de ce

dispositif

à

la mesure du

champ magn6tique

terrestre par une

m6thode de zero. Le

champ

eflectif a

l’emplacement

du noyau

est,

en

effet,

la r6sultante du

champ

alter-natif et de la

composante

du

champ

terrestre suivant 1’axe du

système.

Si ce dernier n’a pas ete

compense

exactement,

les

quatre

signaux

de resonance

n’appa-raitront pas simultan6ment mais par groupes de deux. On observe d’abord : les

signaux

pour

lesquels

les deux

champs

sont

parall6les, puis,

pour une valeur

un peu

plus

6lev6e du courant alternatif

d’alimen-tation,

les deux

signaux

pour

lesquels

les

champs

sont

antiparallèles.

La variation de courant

qui

s6pare

l’apparition

des deux groupes de

signaux,

dont la

precision

est donn6e par la finesse des

resonances,

peut

etre mesur6e a Faide d’un

pont

et l’on en

d6duit,

en valeur

absolue,

la

composante

du

champ

terrestre suivant I’axe du

système.

Manuscrit reçu

le 17

février

1954.

ÉTUDE

EXPÉRIMENTALE

DES

ÉLECTRONS

DE L’ATOME

RÉSIDUEL

ÉJECTÉS

DE LEURS ORBITES

LORS DE LA

DÉSINTÉGRATION

DE 32p Par

Georges

CHARPAK et Francis SUZOR,

Laboratoire de Chimie nucléaire,

Collège

de France.

L’6tude des

rayonnements

emis simultan6ment avec

la

particule p

lors de la

désintégration

du 32P a 6t6

faite

avec deux

compteurs 203C0

accol6s

dont on 6tudiait les

impulsions

en coincidence

[1].

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