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Méthode optique de M. Lissajous appliquée à l'étude des tuyaux sonores

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00236931

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236931

Submitted on 1 Jan 1874

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Méthode optique de M. Lissajous appliquée à l’étude des tuyaux sonores

M. Bourbouze

To cite this version:

M. Bourbouze. Méthode optique de M. Lissajous appliquée à l’étude des tuyaux sonores. J. Phys.

Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.15-17. �10.1051/jphystap:01874003001501�. �jpa-00236931�

(2)

I5

les différents

points N’;

ce sont les

points correspondants

t, t’ de la

ligne représentative qui

se

déplacent

par

rapport

à

1 origine

u.

La

règle

est donc celle-ci : on détermine les valeurs des arcs

de

ronde 50

et

so’,

et par suite

de vo

et

v0’ (5), qui

définissent les

points

ro,

’to’

limitant la

portion

efficace de l’onde

rapportée

au

pôle M,

c’est-à-dire à la

perpendiculaire

CN abaissée sur l’écran:

puis

on

déplace

les

points

t0,

-;’0

par

rapport

à

1 origine

p. de la

ligne représentative

d’une mêmes

longueur

d’arc. Le

déplacement

com-

mum v

représente

l’arc

MM’;

d’où l’on

conclut, d’après

les

triangles

semblables

CMM’, CNN’,

en

posant

3 N’= r et 31iI’ = s:

d’où

en

ayant égard

à

l’équation (5).

Cette

équation (7) permet

de cal- culer x en fonction du

déplacement

v, ou

réciproquement.

La dis-

tance des deux

points T,T’ représente

dans

chaque

cas la racine

carrée de l’intensité.

Dans un

prochain article,

nous ferons des

applications

de ccltt’

méthode .

MÉTHODE OPTIQUE DE M. LISSAJOUS

APPLIQUÉE

A L’ÉTUDE

DES TUYAUX

SONORES;

PAR M.

BOURBOUZE,

Préparateur de Physique à la Faculté des Sciences de Paris.

(Société de Physique ; séance du 26 décembre 1873.)

On sait que les noeuds de vibrations dans les tuyaux sonores sont

les tranches où l’air est

immobile,

mais où il subit des

compressons

et des dilatations

iitaxiina, synchrones

avec la durée de la vibration.

On les constate ordinairement aN ce les

capsules manomériques

de

31.

König;

elles sont fixées sur un

tuyau,

sur

lequel

on a

préalablc-

nicnt détermine la

position

des n0153uds pour le son fondamental et

b

hucmicu harmonique,

ou bien encore en

introduisant,

comme l’a

indique

BB ilham

Hopkins,

une membrane dans un

tuyau

ayant une face de

glace.

On voit vibrer cette membrane dans toute la lon- gueurs,

excepte

à 1 endroit du n0153ud

qui

se trmv e B ers le milieu

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01874003001501

(3)

I6

pour la note fondamentale.

Maigre

les services que

peuvent

rendre

ces

procédés,

on doit

préférer

la méthode des

projections, qui

per-

met de montrer à un auditoire nombreux l’état de l’air dans les

tuyaux sonores.

La modification que

j’emploie

consiste à

remplacer

la membrane

simple

par un

petit

tambour

cylindrique,

dont la hauteurs est très-

petite

par

rapport

au diamètre et dont les deux bases sont formées par des membranes de caoutchouc. L’intérieur est mis en commu-

nieation avcc un

récepteur analogue

à ceux

qu’emploie

1B’1. le DI Ma-

rev. Les indications de ce

petit appareil

sont inverses de celles que donne la membrane

simple,

c’est-à-dire que les excursions des deux membranes du tambour sont les

plus grandes

la membrane

simple

ne vibrait pas.

Pour rendre cet effet visible de

loin,

on colle sur la membrane

(1)

du tambour

récepteur

un

petit

miroir

argenté très-léger, qui

oscille

av ec elle. Si l’on fait réfléchir sur ce miroir les rayons

partis

d’un

point lumineux,

et

qu’on

en

projette l’inage

sur un écran avec une

lentille,

on voit cette

image s’allonger,

comme dans les

expériences

de 31.

Lissajous.

Elle a son maximum

d’allongement quand

le tam-

hour

explorateur

est au moeud. Elle se

rapproche

de

l’immobilité,

et

s’y maintient, quand

le tambour

s’éloigne

du noeud pour se

placer

sur un ventre. Cette

disposition permet

donc

d’étudier,

par la mé- thode

optique,

l’état de l’air dans les

tuyaux

ouverts.

Après

avoir déterminé les

positions

des noeuds pour un son fon- damental et un

premier harrnonique,

on perce le

tuyau

à ces en- droits et l’on bouche les orifices av ec des membranes sur

lesquelles

on

colle,

comlnc sur la membrane du tambour

récepteur,

un

petit

miroir

argenté. Alors,

si l’on fait rendre au

tuyau

sa note fondamen-

tale,

il est facile de montrer, à l’aide de la même

disposition optique,

que la membrane du milieu entre seule en

vibration,

tandis que les deux autres restent ilnmubiles. Le contraire arrive si l’on fait rendre au

tuyau

son deuxième

harmonique.

Pour obtenir les

figures acoustiques qui

résultent de deux mou- vements vibratoires

rectangulaires,

on se sert de

tuyaux

fermés

T,

M. 1 issajous a, dès 1837, employé un miroir collé sur une membrane pour en constater le mouvement toile- il m’autorise lui-même à remarquer qu’il n’en

a,ait fait aucune application.

(4)

I7

T’

Cfig. 1) portant

sur leur fond des membranes à

tension variable,

que l’on

dispose

sur le

trajet

du rayon

lumineux,

de

façon

que,

après

FiIT. 1.

les deux réflexions sur les

petits lniroirs, l’image

du

point

lumineux

produite

par la lentille vienne se

projeter

nettement sur le tableau

MM’. Avant de faire

parler

les

tuyaux

simultanément pour pro- duire les courbes

caractéristiques

des diilérents intervalles musi- caux, il faut s’assurer que les miroirs vibrent

séparément

dans des

plans rectangulaires,

c’est-à-dire

que les

traces

lumineuses rectiligncs AA’, BB’, produites séparément

par chacun

d’eux,

sont à

angle

droit.

On obtient facilement ces conditions en faisant tourner, au

besoin,

1’un ou l’autre des deux

tuyaux

autour de son axe.

En

plaçant

une membrane à l’extrémité de résonnateurs de Helm-

holtz,

ou à l’extrélnité de tubes de caoutchouc en communication

avec ces

instruments,

on voit l’un des miroirs entrer en vibration

quand on produit

dans le

voisinage

un son

mixte,

contenant la note

propre au résonnateur

correspondant.

Je pense que ce

procédé remplacera

avantageusement, dans les

cours et dans les recherches d’in,

estigation,

ceux dont on a

jusqu’à présent

fait usage.

EXPÉRIENCES DE SURFUSION ET DE SURSATURATION;

PAR M. D. GERNEZ.

( Société de Physique; séance du 28 novembre I873.)

Je nie propose

d’indiquer

les

dispositions qui

me

paraissent

les

plus

faciles et les

plus

sûres pour réaliser

quelques expériences

de

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