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Tuyaux sonores. — Correction due a l'embouchure

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HAL Id: jpa-00241139

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241139

Submitted on 1 Jan 1906

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Tuyaux sonores. - Correction due a l’embouchure

Marcel Brillouin

To cite this version:

Marcel Brillouin. Tuyaux sonores. - Correction due a l’embouchure. J. Phys. Theor. Appl., 1906, 5 (1), pp.569-576. �10.1051/jphystap:019060050056900�. �jpa-00241139�

(2)

569

TUYAUX SONORES. 2014 CORRECTION DUE A L’EMBOUCHURE ;

Par M. MARCEL BRILLOLIN.

1. - Lorsqu’un tuyau cylindrique, ouvert librement à l’air par toute sa section droite. omet un son qui se propage dans l’atmo-

sphère, on sait que cette extrémité ouverte n’est pas exactement lltl

ventre pour les n1011venlents de l’air intérieurs au tuyau. B’t1liIlIl1"in"".

si le diamètre ou le côté du carré est petit par rapport à la longueur

d’onde, les sons propres du tuyau sont les mêmes que si sa longueur

était augmentée de 0,78 R environ, ou 0, ~~~ ~ si le tuyau est carré

de cût~ j ,’l. Près de l’embouchure, c’est une fente latérale assez

étroite, qui établit ordinairement la communication avec l’atmo-

sphère. Cela change considérablement les conditions de continuité des vitesses, comme nous allons le voir.

FI’" 1.

Le tuyau (fig. 1) est fermé pour ,l’ = o par un fond Immobile

0.~, sauf’ la fente 0 (x = o, y = o) qui livre passage au jet.

La paroi ~~ = b (AB’(, ~ est pleine ; la face r~ = o est libre clt’ r~ ~

à x = h pour le passage du jet de 0 en B, et pleine au (1(~l;t ~1~~ 13

~x ~ h).

Pour écrie les équations du prutuéme, nous di~tillg’U()Il’" 1«ii>; !r

tuyau ces deux régions :

(1) > Dj, , , , , >, , , ~Î~lltW !l l’ vrmm t’..’ r~nlm·rt~ lPS ilZ~i)é/!t/’i’t /~ pl ’ !~ %PIl~I~

l.1’. deI’ ~ .

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050056900

(3)

t 0 Au delà de B ~~~~ > ii ;. la forme du potentiel des vitesses ; en .’1 :

est imposée par la double condition pour

Entre 0 et B (o ~ ~~~ 1" il faut prendre

pour que l’on ait au fond

à la paroi

et à l’ouverture

en adoptant immédiatement l’hypothèse la plus simple, que la

pression à l’ouverture est maintenue uniforme et constante par l’atmo-

sphère extérieure. On a d’ailleurs :

Les conditions de continuité de la pression et de la vitesse sont, pour .- h,

et

Le rapport des (’ue1ïil’lt’llt..., A et B est déterminé par l’extrémité

éloignée du tuyau (~c; = l j, ouverte ou fermée par exemple) ; leur

valeur absolue, indéterminée, définit l’intensité de la vibration

correspondante.

L’état vibratoire qui, près de l’ouverture, correspond à un lltat

(4)

571

.détcrn1Î 110 dans le reste du tuyau est t ci(’-fiiii par ces équations de continuité, dont les coefficients se calculent en reg-ardant le ?~ membre

comme donné, o L .1J L h :

Il

Il. - Puisque le rapport de IXK à BK est détermine par l’extrémité

éloignée du tuiyau "’x - 1), écrivons :

~K est une fonction du rann K.

Il reste à déterminer les ~B}, les D et le nombre n de vibrations que le tuyau peut rendre.

Les équations ( 1 ) s’écrivent :

Éliminant AK, :

Éliminant les DK entre les équations qui correspondent à

h’ -- o, K’ = 1, etc., on obtient pour définir les périodes propres )i du tuyau le déterminant à un nombre infini de lignes et de colonnes, qui a pour terme de colonne K, et de ligne 1~’ :

avec

Pour les tuyaux fermés à l’extrt’n1i té éloignée, tmis les l sont égaux à 1 ; pour les tuyaux ouverts, 1.K0K est égfll à xK! -+- ~.

(5)

Je n’entreprendrai pas de discuter cette équation dans le cas général le rapport de h à l est quelconque. Mais, lorsque le

rapport de h à t est très petit, et lorsqu’on ne cherche que les plus petites racines n, on pourra simplifier la recherche.

III. - Pour trouver les racines de l’équation, procédons par approximations successives. La continuité du mouvement dans tout le tuyau est mieux représentée au moyen de deux termes, dans

chaque potentiel, qu’au moyen d’un seul, par trois que par deux, etc.

On est ainsi conduit à prendre comme équation de première approximation :

avec

Chacune de ces équations approchées a une infinité de racines.

Pour la rigueur mathématique, il faudrait démontrer que les racines de même rang de toutes ces équations sont de moins en nloins

différentes et tendent vers une limite déterminée; mais nous nous

contenterons de beaucoup moins de pr~’~’o~.

Remarquions que l’équation (2) correspond à l’approximation em- ployée par Rayleigh pour le calcul de l’ouverture libre : nous

l’obtenons en supposant le mouvement sans variation de densité

près de l’orifice, et en écrivant l’égalité de la pression moyenne et de la vitesse mo eiiiie de part et d’autre de la section ,J’ = Il; c’est la même chose que d’écrire l’égalité du débit total et du travail total de la pression. La différence, c’est que nous ne tenons compte que du travail nécessaire au mouvement du gaz entre la section x = h et la fente, sans nous occuper du travail nécessaire à son rnouvement

ait dehors du tn~ an.

1 V.. - Le cas qui nous intéresse est celui ou le tuyau est étroit par rapport à sa longueur, et rend un de ses sons les plus graves.

t),~1~~ ~v’ t~a~, ,u-’ c~u

~,i j

est beaucou p p lus p etit q ue

,2

etoly peut

1 )iii , ,. oas, ~2 (vu r est beaucoup plus petit que n2 etonpeut

1 ) d Il "" " " ca..; , JI "2 0 U

’2 est beaucoup plu s petit qti e ,.,) et 0 n petit prendre daii, la premier’’ ’] nation

et s’arrêter au premier lt’l’lne. si b est inférieur à quelques cenlièo1cS

(6)

573 de la longueur d’onde ~,. La première équation se ~~~~c~uit alors à :

Posons :

l’équation devient :

1 b b n’est pas très petit. la tangente hyperbolique de

j.

)b n’est pas très petite, et, à cause du facteur

-*20132013?

le second membre est

grand et positif. Les premières valeurs-de v sont donc peu différentes ’ °

e ’2"

2013) 2013!

mais inférieures ; plus exactem(~nt:

De résulte, si h est petit par rapport à °0’ que, pour tous ces

premiers sons graves, BO est beaucoup plns grand que A, ; la pres- sion est très peu variable près de l’origine ; il Y a un ventre à petite

distance de l’origine.

V. - Tuyaux fef~yri~:s. ~

1 fil désigne la longueur d’onde.

Les sons propres sont encore les harmoniques impairs du son fon- damental, comme dans la théorie ¡"l"llll’Jdair,>, ’(¡Ii..; la Infiçii>iir

d’onde du son fondan1cntal n’est 1),t, il , >11. 1,j,.ii1 1> la 1,,iiyii>ir

de l’ouw~rturc 7~ et (lue la profondeur du lllB":111 :

(7)

1 il) -ente la longueur à ajouter au tuyau pour

obtenir la longueui fictive a laquelle s’applique la règle classique,

Un rapport convenable de h à b permet de l’annuler :

C’est une relation plus compliquée que pour les tuyaux fermés : mais, en première approximation, les sons propres sont encore les

harmoniques du son fondamental, et la correction de longueur est

la même que pour le tuyau fermé.

On tire en effet de l’équation :

VI. - Dans les tuyaux d’orgue, le

rapport h

b est petit : 0,1 à U,2~

pour des raisons de bon fonctionnement de l’embouchure ; pour ces,

petites valeurs, on a :

et, comme il s’agit d’un terme de correction, on peut écrire :

d*oit les corrections de longueur qui suivent :

(8)

575 C’est bien dans ces limites que ~e trouve comprise la correction

adoptée par Cavaillé-Coll: 21, pour ren.;.;en1ble de; (l~,(ix >,tr2mités du tuyau ouvert; et on sait que, pour 1 extrémité tuut à fait libre,

cette correction est à pen près 0,’~b ; ce qui laisse 1,6b pour 1’t-xtré- mité voisine de l’embouchure.

L’accroissement considérable de la correction de longueur pour les petites valeurs de li n’a rien qui doive étonner ; car le rt)le du fond du tuyau qui occupe toute la section droite devient plus impor-

tant que celui d’une ouverture de hauteur li minime; les propriétés

se rapprochent de celles du tuyau ferme.

Ce qui est à retenir, c’est la très grande intluence de petites varia-

tions de h ; d’où la nécessité, pour les facteurs d’orgue, d’adopter

un gabarit de construction invariable pour avoir des résultats régu-

liers sans retouches.

VII.- Pour de très petites valeurs de h, l’équation (3) se réduit à :

et le second membre n’est pas très grand. Soit par exemple :

il vient :

dont les racines successives sont :

et ensuite sensiblement :

Les sons graves sont alors très dill’ér>iit de la série harmonique,

et dès le ie ou le ~;e rang l’embouchure de iliite se comporte comme

une extrémité fermée. Cela nous indique les limites nécessaires pour que l’embouchure se comporte >omini> une fBtr’ unté ouvert’’ en

tenant compte des corrections du numéro V :

(9)

Les trois ou quatre premiers sons propres du tuyau sont alors

harmoniques et conformes à la tlléorie élémentaire corrigée par

une addition convenable à la longueur du tuyau. Les deux ou trois

sons propres qui suivent sont tout à fait dissonants. Quant aux

autres, dans la mesure ou l’équation de première approximation (2) (no III) peut suflire, ils paraissent reformer une s>rie llarmonique, mais

dans laquelle l’embouchure jouerait le rôle d’un noeud, l’intluence de la profondeur b l’emportant alors sur celle de l’ouverture h.

Toutefois, il serait nécessaire d’examiner si l’équation de seconde

approximation laisse subsister cette conclusion. De toute façon

il semble douteux que les sons propres de rang 5 à 10 rentrent

dans la série élémentaire.

Nous nous contenterons de cet aperçu, qui fixe des limites infé- rieures au rapport de la profondeur à la longueur d’onde, et de la

hauteur de fente à la profondeur, conformes à la pratique des fac-

teurs d’orgue, et en précisent la raison théorique.

GALVANOMÈTRE A CADRE MOBILE POUR COURANTS ALTERNATIFS;

Par M. HENRI ABRAHAM (1).

On peut mesurer des courants alternatifs de l’ordre du centième de micro-ampère avec un galvanomètre à cadre mobile dont le champ magnétique est créé par un électro-aimant excité par un courant alternatif f de même fréquence. Pour les mesures très délicates, il peut

être bon d’actionner cet électro-aimant au moyen d’un petit trans-

formateur auxiliaire bien isolé.

I m ~~-~v~~t~o~~ cle l’cc~~ycr~~ce~l. - L’appareil a été réalisé avec la colla- is! atioti do ~1. J. Carpentier, et nous avons aussi entrepris la cons-

truit ton d un modèle moins ~n~iHc destiné à diverses mesures

inllll...,tl’it.ll(1s,

Ln ~ly~~~mtimr, 1 ~’nérale est celle d’un galvanomètre d’Arsonval

ordiii~iii-,2. 1,’>le.li -; 1 i ln a n t. (’ n forme de couronne Il (1 riz () Il t a 1 ( " pst à

puies saillants IIltt1’If’~11’·. Fldl’P ces deux j>’>1>s "CO trouve j>1;1>é> le

noyau de fer cylindrique, t’~’ ; il P Il lt ’ 1 11 rcnindc. Les différentes I~ur~tit~·

de l’appareïl sont isolée5 à l’elmnite.

(’) Corninuniraticn faite à l ¡ ~ t- française de Physique : séance du 18 mai 1 U1>.

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