HAL Id: jpa-00206940
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Submitted on 1 Jan 1970
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Écarts à l’équilibre thermodynamique dans un plasma d’hydrogène atomique
Nelly Peyraud
To cite this version:
Nelly Peyraud. Écarts à l’équilibre thermodynamique dans un plasma d’hydrogène atomique. Journal
de Physique, 1970, 31 (7), pp.565-580. �10.1051/jphys:01970003107056500�. �jpa-00206940�
ÉCARTS A L’ÉQUILIBRE THERMODYNAMIQUE
DANS UN PLASMA D’HYDROGÈNE ATOMIQUE
Nelly
PEYRAUD(Reçu
le1 er juillet 1969,
révisé le 16 mars1970)
Résumé. 2014 On
applique
la « théoriequasi-statique
d’unplasma
moyennement ionisé avecpié-
geage
partiel
du rayonnement », exposée dans unprécédent
article[1 ],
à unplasma d’hydrogène atomique.
On détermineanalytiquement
les écarts non maxwelliens de la « queue » de la fonction de distribution en fonction del’opacité partielle
duplasma
pour la radiation derésonance ; puis,
on étudie localement la
répercussion
de ces écarts sur les lois de Boltzmann(pour
le rapport despopulations
des niveaux de résonance etfondamental)
et de Saha dans unplasma
limité par deux facesplanes parallèles.
Abstract. 2014 The «
quasi-static theory
of apartially
ionizedplasma
withpartial emprisonement
of
radiation », exposed
in aprécédent
paper[1],
isapplied
to an atomichydrogen plasma.
Wegive
an
analytic expression
for non maxwellian déviations of the « tail » of the distribution function in terms of thepartial opacity
of theplasma
for resonanceradiation ; and,
westudy
the localinfluence of those deviations on Boltzmann
(for
the ratio ofpopulations
of resonance and funda-mental levels)
and Saha’s laws in a slab ofplasma.
Introduction. - On considère un
plasma
libre detoute action
extérieure, partiellement
ionisé etoptique-
ment mince pour toutes les raies à l’exclusion de la
première
transition àpartir
du niveaufondamental (raie
de résonance del’hydrogène
et desalcalins).
On suppose que la
majorité
des électrons ont uneénergie inférieure
au seuil d’excitation de la raie de résonance. Dans cesconditions,
leplasma
relaxevers un
pseudo-équilibre [1 ] décrit
enpremière approxi-
mation par une distribution
électronique fe
maxwel-lienne à une
température Te
inférieure à celle des neutresTo,
aussilongtemps
que l’onnéglige
les varia-tions extrêmement lentes de cette dernière.
Cependant,
le calcul de certaines
grandeurs macroscopiques
-et tout
particulièrement
celui durapport
despopula-
tions
n,lno
des niveaux de résonance et fondamental et du taux d’ionisation - nécessite une connaissanceplus
fine de la fonction de distribution[1].
On montreque la distribution
électronique
maxwellienne en dessous dupremier
seuil d’excitation(«
corps » de lafonction)
ne l’est pas du tout au-delà(«
queue » de lafonction) [1 ].
Dans cet
article,
on détermineanalytiquement
la« queue » de la fonction de distribution en vue du calcul de
nl/no et
de la densitéélectronique ;
commeil n’est pas
possible
de résoudre directement leproblème global,
onprocède
à desapproximations
«locales»et on se contente d’une
représentation
correcte de la« queue » de la fonction au
voisinage
dupremier seuil, plus précisément
pour desénergies comprises
entre le seuil et 2fois
leseuil ;
onrappelle [1] que
ce domaineest tout à fait suffisant en raison du fort taux de décrois-
sance de la fonction de distribution
(dû
à la faiblessede
l’énergie thermique
vis-à-vis du seuil.On termine cet article par une
application
du résul-tat obtenu au calcul
numérique
des écarts denl/nO à la
loi de Boltzmann et des écarts du taux d’ionisation à la loi de Saha dans
l’hydrogène atomique.
Cette détermination
permet
la connaissance des écarts den 1 /no à
la loi de Boltzmann et des écarts du taux d’ionisation à la loi de Saha en fonction del’importance
des fuites durayonnement
de résonance.Ces résultats sont
couplés
auproblème
du transfert durayonnement, objet
de la dernièrepartie
de cetarticle consacrée au calcul des
profils spatiaux
denllno
et de la densitéélectronique
dans une « tranche »de
plasma d’hydrogène atomique.
1.
Equation
vérifiée par la « queue » de la fonction de distribution. - 1.1. RAPPEL DES PRINCIPAUX RÉSUL-TATS. - On montre que la « queue » de la distribution est
principalement
déterminée par les collisions élec-tron-électron,
les collisionsinélastiques
d’excitation du niveau fondamental(les
collisionsinélastiques
d’excita-tion du niveau de résonance sont
négligeables),
etles collisions
superélastiques
de désexcitation du niveau derésonance ;
l’action de ces troistypes
d’interactionsest traduite par
l’équation
suivante :Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01970003107056500
Le
premier
termereprésente
l’action des collisionsélectron-électron ;
il estproportionnel
à lafréquence
de collisions
électron-électron ;
Wth
désigne
la vitessethermique wth = 3 ke me et
Ig
le rapport de lalongueur
deDebye
et duparamètre d’impact
moyen. Ondésigne par §
meWS 2 l’énergie
d’excitation du niveau s à
partir
du niveau fondamen-tal ; Qo-,,
est la section efficace totalecorrespondante.
Le terme
proportionnel
à lapopulation
no du niveau fondamentalreprésente
l’action des collisions inélas-tiques ;
le termeproportionnel
à lapopulation
n, du niveau de résonancereprésente
l’action des colli-sions
superélastiques.
On
désigne respectivement par f - et f +
le « corps et la « queue » de la fonction de distribution.f é
est larestriction de la solution de
l’équation (1)
auxénergies supérieures à 2 me wî
etdépend
def - e
par l’intermé- diaire du terme de collisionssuperélastiques.
Le « corps de la fonction contient
pratiquement
tous les électrons et
peut
s’écrire :sont reliées par
l’équation
de continuité :La «queue» de la fonction est entièrement déter- minée par les
équations (1), (3)
et(4).
1.2
EQUATION
RÉDUITE. - On obtient uneéquation
sans dimension en
posant :
Compte
tenu des variations de Vee commeU-3/2
(formule (2)), l’équation (1) prend
la forme :En l’absence de collisions
inélastiques
etsuperélasti-
ques
(b,
=0),
on retrouve la solutionclassique
deMaxwell dont la forme réduite est gMazw. -
cte/u.
On
désigne respectivement
parg-
= gol et9 = g 100 le
« corps et la «queue» de la fonction de distribution réduite(1).
g 100
représente
la restriction de la solution del’équation (10)
à l’intervalle(ul, + oo),
tandis que go, est donnée par la formule suivante :go 1 et
g 100 sont reliées par la condition de continuité(formule (4)) :
L’équation (10)
n’est pas « locale dansl’espace
des
énergies ;
engénéral,
on ne sait pas résoudre leproblème global qu’elle représente
et on devraprocé-
der à desapproximations (paragraphe 2).
2.
Approximation
del’équation
réduite auvoisinage
du seuil. - D’un
point
de vuepratique (calcul
desgrandeurs macroscopiques),
ilimporte
de connaître g 100 auvoisinage
du seuil ul, pour desénergies comprises
entre Ut et environ 2 ul. On
procède
successivement à troisapproximations
dont onanalyse
lesconséquences
sur le mode de résolution du
problème.
2. 1 APPROXIMATION DU TERME DE COLLISIONS SUPER-
ÉLASTIQUES.
-a)
Formeapprochée
del’équation réduite
pour ul u 2 ui. - Pour ui u 2 Ut, la der- nière
intégrale
de(10)
s’écrit(compte
tenu de(11)) :
La
décomposition (13)
du terme de collisions super-élastiques
faitapparaître
deux termes de nature diffé-rente : d’une part le
premier
termequi
est une fonc-tion connue de u et entre de manière
inhomogène
dansl’équation (10) ;
d’autrepart
la secondeintégrale,
terme
homogène
en g 100’ mais non « local » dansl’espace
desénergies puisqu’il
fait intervenir les valeurs de la fonction entre ul et u.On montre
[2]
quel’hypothèse kT. «
seuilpermet
avec une très bonne
approximation
de fairedispa-
(1) Cette notation rappelle que g01 est la restriction de g à l’intervalle (0, u 1) et gl00 la restriction de g à l’intervalle (u 1, + oo).
raître ce double caractère du terme de collisions super-
élastiques qui
s’écrit alors :g 100 vérifie alors
l’équation approchée
suivante :Dans
l’équation (15),
le terme de collisionssuperélas- tiques apparaît
comme unsimple
secondmembre,
fonction connue de u. En fait
l’approximation (14)
traduit le fait suivant :
lorsque kTe
est faible devantle seuil
d’excitation,
lerepeuplement
de la «queue»de la fonction de distribution est en très
grande partie
assuré par les électrons maxwelliens du « corps » de la fonction.
b) Conséquence : Application
duprincipe
de décom-position)
del’espace
desénergies.
- Mise sous laforme
(15), l’équation
de détermination de la « queue » de la fonction de distribution gloocomprend
destermes « locaux » en
g 1 oo(U)
et une série de termes« non locaux »
agissant
sur g 100 entre u et u + usterme en . A l’exception près
du secondmembre en p,
l’équation (15)
est donc du mêmetype
que
l’équation intégro-différentielle
rencontrée lors de l’étude du gazoptiquement
mince pour toutes les transitions[3] (p
=0) ;
on peut alorsappliquer
laméthode de résolution par « tronçons »
d’énergie.
On
rappelle
que l’ondécompose l’espace
desénergies
en intervalleségaux
à la distance de deuxniveaux consécutifs
soit, (0, ul),
...,(Ur-l’ ur), ..., (Ui-t, ui) puis
en l’intervalle infini(ui, + oo) ;
on notegr-l’ r la restriction
de g
à l’intervalle(u, 1, u,) ;
onmontre
[3]
queg 1 oo(u)
est la réunion des i restrictions : g12, ..., gr-1,r, ... ,gioo’ déterminées par les iéquations
suivantes :
-- Pour les
énergies supérieures
au seuil d’ionisation(13,6
eV pourl’hydrogène)
ui u : Détermination de gi,,,>[3] :
1équation
- Pour les
énergies comprises
entre 2 seuils d’exci-tation ul ur_ 1 u u, ui : Détermination de gr- 1,r
[3 ] :
i - 1équations (2)
(2) i est infini dénombrable.
Les
équations (16)
et(17)
montrent que l’onpeut
résoudrel’équation (15)
deproche
enproche
enprogressant
desénergies
lesplus
élevées vers lesplus
basses[3].
Les solutions
respectives
deséquations (16)
et(17)
et par suite les restrictions gioo et gr_ l,r
dépendent
chacune d’une constante
d’intégration ;
la « queue » g 100dépend
donc de i constantesd’intégration (2) ;
enfait i - 1 de ces constantes sont déterminées
par i
- 1équations
de continuité enchaque énergie ur [3] :
gr-
1,,.(Ur)
= gr,r+1 (Ur) 2 - r - i . (18)
gloo
dépend donc,
comme le laissaitprévoir l’équa-
tion
(15),
d’une seule constanted’intégration
déter-minée par la relation
(12)
de continuité avec le corpsg-.
Nota. - Le processus de détermination de
proche
en
proche
n’est valable que si la distance entre deux niveauxatomiques
consécutifs diminuelorsque
l’onse
rapproche
du niveau d’ionisation[3] ;
c’est le casdans
l’hydrogène atomique
considéré aux paragra-phes
4 et 5.- Les
équations (16)
et(17)
sous-entendent ui 2 ui(cas
del’hydrogène).
Ce n’est pas le cas des alcalins(ui
> 2ul)
mais la méthode de résolution par « tronçons » demeureinchangée :
u,désignant
lepremier potentiel
inférieur à 2 ui , il suffit de détermi-ner groo
(équation (16)
danslaquelle
on a fait i =r)
puis
gr-l,,., ..., g 12(équation (17)).
2.2 APPROXIMATIONS PAR DES
ÉQUATIONS
DIFFÉREN-TIELLES « LOCALES ». -
a) Approximation
des termesintégrés.
- Dans les calculsqui suivent,
on appro-u+us +oo
chera les
intégrales
dutype
par+oo
(équa-
u u
u+us r+00 u+us r+00
tion
(16)), J r u + Us u’ par +.0
Ur et f
Us + Us par +
us00 (équa-
tion
(17)).
En raison des collisionsinélastiques,
la« queue » de la fonction de distribution décroît
plus rapidement
que la distribution maxwellienne(Fig. 5)
et les
approximations
ci-dessus seront « a fortiori »vérifiées si elles le sont pour une distribution maxwel-
lienne ;
il suffit donc que lesinégalités
suivantes soient vérifiées :Les
inégalités (19), (20)
et(21)
ne sont autres que la traduction del’hypothèse kTe
seuils.Les
équations (16)
et(17)
prennent les formes appro- chées suivantes :avec :
b) Conséquence :
Réduction duproblème
à la résolu- tiond’équations différentielles
« locales ». - On mul-tiplie
leséquations (22)
et(23)
par e-u.L’équation (22)
est
équivalente
àl’équation
dérivée(25)
à condition de lacompléter
par la condition(26) :
De
même, l’équation (23)
estéquivalente
àl’équa-
tion
(27) complétée
par la condition(28).
On est ramené à la résolution
d’équations
différen-tielles « locales » linéaires du second ordre
((25)
et(27)) ;
ils’agit
de résoudre ceséquations
pour uquel-
conque ; il est évident que chacune des solutions des
équations (25)
et(27)
n’a designification physique
que dans les intervalles
respectifs (uni,
+ce)
et(ur_ 1, u,).
2.3 APPROXIMATIONS ANALYTIQUES DES SECTIONS EFFICACES D’EXCITATION. - On
rappelle
que la solu- tion formée par la réunion de tous les tronçonsg12 "- gr- l,r ;... ; g;m
représente
correctement lecomportement de g
tant quel’énergie
u nedépasse
pas une certaine valeur inférieure à 2 ul
[2].
Il seraitdonc intéressant de connaître un
développement analytique
correct des coefficientsbs(u)
pour u 2 ui .D’après
la formule(8), bs(u)
varie commeu2 Qo-+s(u) ;
si ondésigne
par El’énergie exprimée
eneV et
Qo-,
la section efficaceexprimée
encm2,
on a :Les
figures
1 et 2représentent
les variations deE2 Qo-,(E),
pour lesprincipales
transitions dans lescas de
l’hydrogène atomique [4] [5]
et des alcalins[6].
FIG. 1. - Variations de E2 QO-7 1, E2 Qo- 2 et E2 QO-7 i. Cas de l’hydrogène atomique. Variations réelles. - - - Appro-
ximations linéaires.
FIG. 2. - Variations de E2 QO-7 1. Cas des alcalins. Varia- tions réelles. - . - . - . Approximations linéaires.
On
peut
admettre que les coefficientsE2 60 représentés
par lesfigures
1 et 2 ont des variations pra-tiquement
linéaires dans le domained’énergie (E,,
2
El) (à
l’exclusionprès
du cas dusodium).
On obtientdonc une
représentation
correcte de la fonction g pour u 2 ul enremplaçant
lescoefficients b,
par des fonctions linéaires
(3)
dans leséquations (25)
et
(27).
bS(u)
=oc,,u -oc’ s
pour Us u2 Ul . (30)
On pose :
Les
équations (25)
et(27)
s’écriventrespective-
ment :
Bien que la forme
(30)
ne soit valable que dans le domaine desénergies
inférieures à 2 ui, on obtient unetrès bonne
approximation
de la condition(28)
enremplaçant hs
par une fonction linéaire dans les/* + oo
intégrales (en
raison del’inégalité
us
3. Méthode de détermination de gr-l,,. et gi - - - On cherchera la solution de
l’équation (35) (ou (36))
pour uappartenant
à l’intervalle(0, + oo) ;
on note g sans indice cette
solution ;
seule la restric- tionde g
à l’intervalle(Ui’ +00) (ou (Ur-l’ u,»
a unesignification physique
etreprésente
gi,,,,(ou gr- 1,r)’
Dans
chaque intervalle,
on est ramené à la résolution d’uneéquation
dutype :
(3) En général, «,’, = as us sauf pour les coefficients bi et b2 de l’hydrogène (raies Ly-a et Ly-fl) qui ont une valeur finie au
seuil (Fig. 1).
L’équation (37)
estlinéaire,
du secondordre,
nonhomogène.
On
peut
obtenir la solutiongénérale
del’équa-
tion
(37)
en faisant la somme de la solutiongénérale
del’équation
sans second membre et d’une solutionparticulière
del’équation complète.
3.1 RECHERCHE DE LA SOLUTION GÉNÉRALE DE
L’ÉQUATION
HOMOGÈNE. - On veut déterminer la solutiongénérale
del’équation homogène :
On ne détaille pas la résolution de
l’équation (38) ;
la méthode est
classique
et a étéexposée
dans unpré-
cédent article
[3] ;
on montre que la solutiongénérale
de
l’équation homogène (38)
est de la forme :K et C sont deux constantes
d’intégration ; 4l et g/
sont deux solutions linéairement
indépendantes
définiespar :
avec :
Le coefficient a est en
général négatif
dans lesplasmas
considérés ici et non entier.M et U
désignent
deux fonctionshypergéométri-
ques confluentes linéairement
indépendantes
définiesdans
l’appendice
par les formules(75)
et(78).
3.2 RECHERCHE D’UNE SOLUTION PARTICULIÈRE DE
L’ÉQUATION
COMPLÈTE. - On désire une solutionparti-
culière del’équation :
On
emploie
la « méthode de la variation des para- mètres » deLagrange.
Wdésignant
le Wronskien 0du - 0/ du
des fonctions 0et
linéairement indé-du du
pendantes,
on obtient :avec :
On peut
simplifier
lesexpressions (46)
et(47)
entenant compte de la
propriété
du Wronskien W des fonctions Tet gY ;
en effet comme 0et g/
sont solu-tions de
l’équation (38),
leur Wronskien est solutionde :
d’où :
La constante du Wronskien est déterminée par la valeur du
comportement asymptotique
de Wlorsque
utend vers l’infini
(formules (80)
et(81) appendice) ;
on trouve :
3.3 SOLUTION GÉNÉRALE DE
L’ÉQUATION
COMPLÈTE.CALCUL DE gioo ET g,,- l,r· - On affectera
respective-
ment de l’indice i ou r - 1 toutes les
quantités (W, g/, K, C,
7,(1’,
a,p)
relatives aux fonctions g ioo ou 9,- Lesexpressions (46)
et(47)
contiennentimplicite-
ment chacune une constante
d’intégration
arbitraire.D’un
point
de vuepratique,
on ne déterminera pas les variations des fonctionsPi et
our_ 1
et_i
1en dehors des intervalles
respectifs (ui, + oo)
ou(ur - 1, ur) ;
onpeut
doncexpliciter
chacune des cons-tantes
d’intégration
contenues dans(46)
et(47)
defaçon
à ne faire intervenir que les restrictionsde Oi
iet i sur
(ui, +00)
ouPr-l
etIr- 1
sur(ur-
1,ur).
La restriction g ioo
de g
à l’intervalle(u;, + oo)
estde la forme :
De
même,
la restriction gr_ l,r de g à l’intervalle(u,-,, u,.)
est de la forme :Nota. - Les formules
(80)
et(81)
del’appendice permettent
d’obtenir lecomportement asymptotique
de g ioo
lorsque
u tend vers + oo ; on arrive à réduire la condition(26)
à la condition suivante :Les formules
(51)
et(52)
déterminent entièrement la« queue » de la fonction de distribution à l’aide des fonctions
hypergéométriques
confluentes M etU ;
on a donc ramené le
problème
à un calculnumérique d’intégrales
définies.4.
Application :
influence des fuites de la radiation de résonance sur les écarts à l’E. T. L. dansl’hydrogène atomique.
- On a montré dans unprécédent
article[1] ]
que les écarts non maxwelliens de la «queue»
f é -
bien
qu’agissant
sur un nombre très faible d’électrons- sont d’une
importance primordiale lorsqu’il s’agit
de déterminer les écarts de
n 1 /no
et ne aux lois respec- tives de Boltzmann et de Saha.On
rappelle
les formulesqui permettent
d’obtenir lesgrandeurs Te (équation d’énergie), nl/no et
ne(équations
de bilan desniveaux) lorsque
l’on connaîtla fonction de distribution
(4) :
(4) On rappelle le domaine d’applicabilité de ces formules
dans l’hydrogène atomique [1] :
avec :
2 mew:2 : énergie
d’excitation du niveau de réso-nance vers le niveau s.
Ql-s
: section efficace totalecorrespondante.
veo :
fréquence
de transfert de laquantité
demouvement au cours de collisions
élastiques
électron-neutre.
vl
:fréquence
de collisions électron-ion(for- mule(2)).
Il : «coefficient
d’emprisonnement »
de laradiation de
résonance, compris
entre 0(plasma
totalement
mince)
et 1(plasma
totalementépais) [1].
Rt :
coefficient total de recombinaison radiativo- collisionnelle sur les niveaux 0 et 1.Nota. - La dernière
approximation
de(56) est justi-
fiée par le fait que dans
l’hydrogène, Q 0 - i « Q 1 - [4] ;
elle
exprime
que l’ionisation du niveau de résonance constitue une source d’électrons biensupérieure
àcelle du niveau fondamental. On peut montrer numé-
riquement
que cette situation seproduit (on majore
f é
par leprolongement def-;
dans le terme d’ionisationo --+ i)
à condition que :Du
point
de vue de latechnique
ducalcul, l’inégalité (57) permet
dedécoupler l’équation
de conservation de ne del’équation
de Boltzmann.4.1 DONNÉES
NUMÉRIQUES.
- Onappliquera
lathéorie au modèle
atomique simplifié
àquatre
niveaux(Fig. 3).
a)
Sectionsefficaces
d’excitation du niveaufonda-
mental : série de
Lyman (voir Fig. 1).
b)
Sectionsefficaces
d’excitation du niveau de résonance : série de Balmer(Fig. 4).
c) Fréquence
de collisions électron-neutre.D’après
Temkin et Lamkin(in [8]
p.315),
la sec-tion efficace
Qeo
de transfert de laquantité
de mouve-ment vérifie :
FIG. 3. - Modèle atomique à 4 niveaux. - -+ Réactions
déterminant f / . - - - -
Réactions déterminant Te.d) Coefficient
de recombinaison radiativo-collision- nelleRt(ne, Te).
Les électrons
(dits
« froids»)
déterminant les pro-cessus de recombinaison sont maxwelliens
(«
corps » de lafonction) ;
onpeut
donc utiliser les résultats(5)
de Bates et al.
(obtenus
ensupposant
la distributionmaxwellienne),
valables soit dans le cas d’unplasma d’hydrogène parfaitement
transparent à toutes les radiations[10] (Rt
=Rmince),
soit dans le cas d’unplasma optiquement épais
pour les raies detype
(5) Sous la forme de lois empiriques de ne et Te, plus facilesà manier que les représentations graphiques lors de l’emploi de
l’ordinateur.
FIG. 4. - Variations de EQl-?2 et EQ , , i. Variations réelles. - - - Approximation linéaire.
Lyman [11] ] (Rt
=Répais).
On admettra que dans lecas réel:
La formule
(59)
est tout à faitempirique
mais elledonne de toute
façon
une meilleure estimation du coefficient de recombinaison que la méthodequi
con-siste à
prendre Rt
= Rmince ouRt = Repais (en
moyenne, Rmince est d’environ 30 pour 100supérieur
àRépais).
4.2 ECARTS DE TEMPÉRATURES. - On obtient une
majoration
deT° - T e
1(formule (54)
enremplaçant fe+(w)
par une distribution maxwellienne et en pre-nant nl
égal
àOn montre que dans le domaine
d’applicabilité (4)
défini dans le
précédent
article[1],
les écarts entreTo
etTe
sont tout à faitnégligeables
Il en résulte que les neutres, les ions et 1 es électrons
sont
pratiquement
enéquilibre
detempérature.
Remarque importante.
Contribution éventuelle despertes
de rayonnement des séries de Paschen...La faiblesse du seuil d’excitation de ces transitions
(2
--> s >3, ...)
et la valeur élevée des sections efficacesQ2-,,
...(5
à 10 foisplus
que les sectionsQ 1 -,
d’exci-tation des transitions de
type Balmer) [5]
conduisentà se poser le
problème
suivant : les pertes de rayonne- ment de Paschen ... ne sont-elles pasplus importantes
que les pertes de
type
Balmermalgré
la faiblesse despopulations n2, ... ? On
obtient unemajoration
trèsforte de ces pertes en
remplaçant
n2, ... par despopula-
tions
Boltzmanniennes ;
onemploie
les sections efh-caces données par Percival
[5] ;
on montre que dans le domained’applicabilité
de la théorie(4),
cespertes
ne
dépassent jamais
les pertes detype
Balmer.4.3 ECARTS AUX LOIS DE SAHA ET DE BOLTZMANN
EN FONCTION DU COEFFICIENT Il. - Les calculs ont été effectués sur ordinateur UNIVAC
1108 ;
les fonctions M et U ont étéprogrammées
à l’aide des séries(75)
et
(81)
del’appendice ;
comme lesexpressions (51)
et
(52)
de la «queue» g 100 de la fonction et(55)
durapport
p sontcouplées,
on aprocédé
à une méthode d’itération sur p.Nota.
- Lorsque
l’on descend entempérature (Te=
7 000OK),
ilimporte
d’introduire un facteur correctifreprésentant
l’effet des collisionsélastiques électron-neutre ;
lestempératures To
etTe
étantprati- quement égales,
il suffit deremplacer
vee pardans toutes les
équations,
c’est-à-direbs(u)
paren realité le rapport
Veo(U)
n’est pas constant et varieVee(U)
sensiblement comme
U3/2 ;
il en résulte une déforma-tion du coefficient
bs(u) ; cependant,
comme ce fac-teur n’est que correctif on le
remplace
par sa valeur moyenne pour u > ul ; on montre que pour une distributionmaxwellienne,
la valeur moyenne deu3/2
est extrêmement voisine deU13/2 ;
elle l’est « afortiori » pour la distribution réelle
qui
est encoreplus
décroissante.D’après
leprécédent
article[1], l’opacité
à la radia-tion de résonance est
partielle
etpeut engendrer
desécarts à l’E. T. L.
appréciables jusqu’à
des distancesdu bord du
plasma
de l’ordre de0,1
cm à 1 cm(c’est-
à-dire des dimensions courantes au
laboratoire)
àcondition de choisir des
pressions
P variant de 1 torrà
0,1
torr environ. Les résultatsnumériques
donnésci-dessous
(Fig.
5 à8)
sont valables pour unplasma
deforme
quelconque
et permettent d’en connaître lescaractéristiques lorsque
les fuites derayonnement,
caractérisées par le coefficient 1 - ,u, sont connues.Il
s’agit
donc d’achever cette étude par l’évaluation ducoefficient y
en toutpoint
d’unplasma
degéométrie
donnée,
c’est-à-dire le calcul desprofils
des densités nl et ne.FIG. 5. - Ecarts non maxwelliens de la « queue » de la fonction de distribution réduite à « coefficient d’emprisonnement » constant. a) Te = 9 000 °K ; b) Te = 8 500 °K ; c) Te = 8 000 OK d) Te = 7 500 °K .
FIG. 6. - Variations des écarts à la loi de Boltzmann en fonction du « coefficient d’emprisonnement » Il.
FIG. 7. - Variations de ne en fonction de p.
p = 7,6 X 10-2 mm et p = 0,76 mm .
FIG. 8. - Variations du taux d’ionisation en fonction du
« coefficient d’emprisonnement » p.
Pour une
pression
Pdonnée,
les écarts non maxwel- liens sont d’autantplus importants
que latempérature Te
est faible(vee plus faible)
et que l’on serapproche
des bords du
plasma (/1 plus faible). Pour y
=1, g
est maxwellienne
jusqu’au
seuil d’excitation deLy-p (12,08 eV) quelle
que soitTe
car les collisionssuperélas- tiques
sont aussiimportantes
que les collisions inélas-tiques ;
au-delà de12,08 eV,
les écarts non maxwelliens dus aux collisionsinélastiques
0 --+ 2(Ly-B)
et 0 -> i(ionisation)
se creusentlorsque Te
diminue car lescollisions e-e sont ne
plus
sufhsantes.Ces écarts varient très peu
lorsque
P varie : en d’autres termes si onchange
les dimensions(augmenta-
tion de volume
lorsque
Pdiminue)
duplasma
demanière à retrouver le même « coefficient
d’emprison-
nement », les écarts non maxwelliens
dépendent
assezpeu de la
pression.
Pour une
pression donnée,
les écarts non Boltzman- niens varient dans le même sens que les écarts nonmaxwelliens ;
on peut considérerqu’à y
constant,ils ne
dépendent
pas de lapression. Pour lÀ
=1, nllno
est Boltzmannienquelle
que soitTe.
Pour un
coefficient y donné,
le taux d’ionisation estpratiquement indépendant
de lapression
Plorsque
cette dernière est faible
(1/10
mm à 1mm) ;
en d’autrestermes, la densité
électronique
estpratiquement
pro-portionnelle
à lapression
alors que si la loide
Sahas’appliquait,
elle seraitproportionnelle
à.JP ;
ceteffet montre
qu’aux
faiblespressions (ne faible),
larecombinaison radiative est dominante devant la recombinaison à trois corps dans
l’équation (56)
deconservation de n,. Par contre, pour des
pressions plus élevées,
l’effet de lapression
surne/no
estbeaucoup plus marqué
en raison de la recombinaison colli- sionnelle.5. Profil des écarts à l’E. T. L. dans une tranche de
plasma.
- 5.1 RAPPEL DEL’ÉQUATION
DE BILAN DESNIVEAUX ATOMIQUES. - On ne
peut
donner larépartition spatiale
des densités n 1 et ne que si l’on connaît celle du «coefficientd’emprisonnement »
y.L’équation
de bilan des niveaux 0 et 1couplée
àl’équation
de transfert durayonnement explicitée
dansle
précédent
article[1]
permet le calcul de la distribu- tionspatiale p(r) ; cependant,
si l’on désire évaluerfl(r)
de manièreprécise,
il convient de modifier cetteéquation
en tenant compte de la forme exacte duprofil
de raie que l’on
désigne
par!:.(v)( avec f 1.: (v) dv = 1
et des variations du coefficient
d’absorption Kv
dela raie de résonance avec la
fréquence v ;
cela revient àintégrer
le termed’absorption
de rayonnement sur leprofil
de la raie[12] [13] ;
on obtient :Les fonctions
p f y 1 et n,, { y }
sontrespectivement représentées
par les courbes 6 et 7.Dans le domaine de
pression considéré,
laprincipale
cause
d’élargissement
de raie est l’effetDoppler [1]
et l’on a :
Pour le
profil
de raie :Pour le coefficient
d’absorption [13] [14] :
vo est la
fréquence
derésonance, wD
lalargeur Doppler, fO-+l
la force d’oscillateur associée.La
figure
9rappelle
lasignification [1 ]
desgrandeurs
r,
s, s’
etQ;
dansl’équation (60),
l’abscisse s estprise algébriquement
selon le vecteur unitaire nporté
par le rayon lumineuxAM ;
le senspositif
estcelui du rayon lumineux issu de
A ; l’origine
estplacée
à l’entrée E duplasma.
FIG. 9. - Le transfert du rayonnement.
5.2 CAS D’UN PLASMA LIMITÉ PAR DEUX FACES PLANES PARALLÈLES
(TRANCHE
DEPLASMA).
- Lafigure
10représente
une tranche deplasma d’épais-
seur
2 d ;
en raison de lasymétrie
duproblème
toutpoint
duplan passant
parA, parallèle
auxfaces,
possède
les mêmes densitésp { M(r)l
etne { J.l(r) }.
FIG. 10. - Le transfert du rayonnement dans une tranche de plasma.
5.2.1 .Forme
générale de l’équation de
bilan. -On peut transformer
l’intégrale
double sur dS2 ds’figurant
dans le termed’absorption
enintégrale
surdO
dr’ ;
on obtient :Compte
tenu de lasymétrie p(r)
=p( - r)
et enposant x =
± 1
cos0 +
pour lapremière intégrale
de
(63)
et - pour laseconde),
on obtient :El désigne
la fonctionexponentielle intégrale
définiepar
Compte
tenu de la forme(61)
duprofil
de raie etde la valeur de
Kv, l’équation (60)
s’écrit :en posant :
On a vu dans le
précédent
article[1] ] qu’aux
pres- sionsétudiées,
le rapportN/ne
estsupérieur
à104 ; ainsi,
si on considère unplasma
de dimensions rai- sonnables(§ 5.2.2),
lecoefficient y
sera suffisamment élevé pour que leterme 1 - y ne
soittoujours négli-
u N J g
geable
devantl’unité ;
onpeut
donc écrire :5.2.2 Tranche de
plasma
degrande épaisseur.
-On considère le cas où
Ko d
est suffisammentgrand
pour que le
plasma
soit non seulement opaque enson centre
(c’est-à-dire g(O) --
1 etp(O) - 1)
maispuisse
l’être encorejusqu’à
des distances de la surfacebien inférieures à d. En d’autres termes,
Ko d
est telque les écarts à l’E. T. L. dus aux fuites
du rayonnement
sont observables sur les bords du
plasma
à des dis-tances de la surface que l’on se propose de déterminer.
On ne commet donc pas une
grande
erreur enremplaçant p(r’)
par l’unité dans les deuxintégrales
de
(67)
et on obtient ainsi leprofil
des écarts à la loi de Boltzmann :L’expression (68)
peut êtresimplifiée
etexprimée
en fonction de
E2 exponentielle intégrale
d’ordre2 ;
en posant z =
e -(1)2,
on obtient :Nota. - Cas limites r = 0 et r = d.
Au centre du
plasma :
On retrouve le fait que
lorsque Ko d
tend vers l’infinip(0) xl
1.Au bord du
plasma :
On en déduit que pour les
grandes
valeurs deKo d,
le rapport p varie entre 1et §
du centre au borddu
plasma,
mais cette variation seproduit
surtoutprès
de la surface et la loi(69)
va permettre de déter- miner àquelle
distance.5.2.3
Application :
Etude deseffets de
bord sur les écarts à l’E. T. L. dans une franche deplasma.
- Laformule
(69)
fournit directement lerapport p(r) pourP,
To - Te
et ddonnés ;
lesintégrales
ont été program- mées sur calculateur UNIVAC 1108. On en déduit donc le coefficient «d’emprisonnement » M(r)
àl’aide de la
figure
6puis ne(r)
sur lafigure
7.La
figure
11 montre très nettement une chute bru-tale du rapport p au
voisinage
de lasurface,
due auxfuites
partielles
du rayonnement de résonance. Cette variation de p de la valeur 1 à la valeur0,5
seproduit
sur une
épaisseur
li deplasma
voisine de0,1
d etjustifie
« aposteriori » l’approximation (68)
del’équa-
tion
(67).
On peut même évaluer lalongueur Atqui
n’est autre que la distance maximum de la surface à
laquelle
on doit seplacer
pour observer des écarts àl’équilibre thermodynamique. Compte
tenu del’expres-
sion
(62)
deKo,
on obtient :FIG. 11. - Profil des écarts non Boltzmanniens dans une tranche de plasma. P x d = 0,38 torr x cm ; Te =
7 000 °K.
L’égalité (73)
vérifieprécisément
un résultatdéjà
obtenu
[1] ]
annonçantqu’un plasma
ne commence à être opaque aurayonnement
de résonancequ’à
unedistance de sa surface
atteignant plusieurs fois
laprofondeur optique IIKO.
La
figure
12 déduite de lafigure
11représente
lesvariations de p dans la zone
d’opacité partielle,
enfonction de la distance 1
comptée depuis
la surface duplasma ;
on en déduit lecoefficient y (Fig. 13)
etla densité
électronique
ne(Fig. 14)
auvoisinage
de lasurface.
D’après
lafigure 15, l’importance
des écarts nonBoltzmanniens
dépend
essentiellement dupoint
dansle
plasma ;
parexemple
pour r =0,
leplasma
esttotalement opaque
(11(0) 1) ;
il est Boltzmannienau centre ; pour r = d
(M(d) -- 0,5),
leplasma
n’estpas du tout Boltzmannien et les écarts se creusent
lorsque Te
diminue etpeuvent
atteindreplus
de 100%.
De même
d’après
lafigure 16,
les écarts à la loi de Sahadépendent
essentiellement dupoint considéré ; cependant,
unplasma
totalement opaque en son centre, bien que Boltzmannien loin de la surface(Fig. 15),
n’obéit pas à la loi de Saha et on constatedes écarts allant de un à deux ordres de
grandeur,
se creusant
lorsque T,,
diminue.FIG. 12. - Effets de surface sur les écarts non Boltzmanniens.
P x d > 0,076 torr x cm.
FIG. 13. - Effets de surface sur le « coefficient d’emprisonne-
ment ».
FIG. 14. - a) P = 0,076 torr ; b) P = 0,76 torr. Effets de sur- face sur la densité électronique.