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Méthode de mesure de la température électronique à partir du rapport d’intensité de deux raies, dans un
plasma hors de l’équilibre thermodynamique
Jean-Louis Schwob
To cite this version:
Jean-Louis Schwob. Méthode de mesure de la température électronique à partir du rapport d’intensité de deux raies, dans un plasma hors de l’équilibre thermodynamique. Journal de Physique, 1964, 25 (6), pp.713-718. �10.1051/jphys:01964002506071300�. �jpa-00205858�
713.
MÉTHODE DE MESURE DE LA TEMPÉRATURE
ÉLECTRONIQUE
A PARTIR DU RAPPORT D’INTENSITÉ DE DEUX RAIES,
DANS UN PLASMA HORS DE
L’ÉQUILIBRE
THERMODYNAMIQUEPar JEAN-LOUIS SCHWOB
(1),
Groupe de Recherches de l’Association EURATOM-C. E. A. sur la Fusion Contrôlée,
C. E. N., Fontenay-aux-Roses, Seine, France.
Résumé. 2014 La mesure du rapport d’intensité de deux raies d’un ion alcalinoïde permet de
déterminer la température électronique dans un plasma peu dense, à haute température, où les
niveaux excités ont une distribution coronale. A cet effet, difiérentes formules pour les sections efficaces d’excitation sont envisagées et discutées.
Les courbes donnant le rapport d’intensité en fonction de Te ont été tracées pour les couples
formés avec les raies suivantes : NV 1 238 Å, NV 209 Å et NV 162 Å, permettant la mesure de températures électroniques comprises entre 7 et 70 eV.
A titre d’exemple, on donne quelques résultats des mesures faites sur le tore TA 2000.
Abstract. 2014 A method for measuring the electron temperature in a high temperature, low den- sity plasma with a coronal distribution for the excited levels is described, based on the intensity
ratio
of two spectral lines of an alkali-like ion. For this purpose, various formulas for the electronimpact excitation cross-sections are presented and discussed.
The curves showing the line intensity ratio versus Te have been drawn for the pairs obtained
from the following lines : NV 1 238 Å, NV 209 Å and NV 162 A, thereby permitting a measu-
rement of electron temperatures in range from 7 to 70 eV.
Some results obtained with this method, for the torus TA 2000 are given.
PHYSIQUE 25, 1964,
Introduction. - L’observation
spectroscopique
des
plasmas
de laboratoire a hautetemperature
constitue un element d’information
pr6sentant l’avantage
d’éviter laperturbation
duplasma
par l’introduction de sondes utilis6es dans d’autres m6thodes. L’6tude de 1’6missionspectrale
d’unplasma
permet, enparticulier,
une determination de Jatemperature 6lectronique
dans un domainede
temperature
tres 6tendu,grace
a la variete des raies et des ions utilisables.Au cours de 1’etude d’une
decharge
dans le toreTA 2 000
[1],
il a tout d’abord ete faitappel,
envue de la determination de la
temperature
6lee-tronique
Te, a 1’etude de 1’evolution dans le tempsdes raies d’émission de
I’hydrog6ne [2], puis
desions successifs de I’h6lium
[3]
et de l’ azote[4].
Ces gaz sont
melanges
en faiblesquantités
avecI’hydrog6ne remplissant
le tore. Une certaineimprecision
reside encore a 1’heure actuelle dans cettem6thode,
pourtant sensible et avantageusedu
point
de vueexperimental puisqu’elle
nenecessite
qu’une
mesure relative des intensités des raies : cette incertitudeprovient
de la mauvaise connaissance desphénomènes
de perte etd’injec-
tion de
particules
au cours de ladecharge
et, parconsequent,
des densit6s des elementspresents
ausein du
plasma ;
cesquantités
interviennent dans lesequations
et seules les valeurs initiales sont connues.(1) Attach6 de Recherches au C. N. R. S., Laboratoire des Hautes Pressions, Service de l’Ultraviolet Lointain, Bellevue, (Seine-et-Oise), France,
Nous
pr6sentons
ici une m6thode de d6termi- nation de Ten’exigeant
pas la connaissance des densit6sioniques
et6lectronique.
Cette m6thode utilise la mesure, a un instantdonne,
du rapportd’intensité de deux raies d’un meme ion. Notons que
I’application
de cette m6thode auxplasmas
en
6quilibre thermodynamique,
ou lapopulation
des niveaux excites suit la loi de
Boltzmann,
estbien connue ; elle a
permis
de determiner latemp6-
rature de sources tres
diverses,
et notamment des 6tincelles [5][6] [7].
Par contre, une connaissanceprecise
des differents processus d’excitation et de d6sexcitation devient n6cessaire pourappliquer
lameme m6thode dans les
plasmas
peu denses à hautetemperature
ouI’hypoth6se
d’un6quilibre thermodynamique
local n’estplus
valable. Cunnin-gham [8]
apropose
d’utiliseralors,
pour la d6ter- mination deTe,
lerapport
d’intensit6 de deux raies de He I appartenantrespectivement
auxsyst6mes triplet
etsingulet
et pourlesquelles
lessections efficaces d’excitation par chocs d’électrons a
partir
du niveau fondamental sont connues et varient defaçon
tres différente avecI’energie ein6tique
des electrons. Malheureusement cette m6thode renferme unegrande
incertitude : elle suppose, en eff et, que l’excitation d’un niveau excite de l’orthoh6lium seproduise
apartir
duniveau fondamental et non pas a
partir
du m6tas-table
[9].
Dans le
present
travail nous nous sommes pro-pose
de determiner latemperature 6lectronique
6partir
durapport
d’intensité de deux raies d’unArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002506071300
714
ion alcalonoide ne
pr6sentant
pas de niveau m6tas- table.L’approximation
d’un processus d’excitationuniquement
par chocs d’61ectrons apartir
duniveau fondamental est alors valable dans les
plasmas
peu denses tels que celuiproduit
dansTA 2 000. Par
ailleurs,
pour les ionsalcalinoides,
les
hypotheses
sur les sections efficaces sont lesplus valables,
et d’autre part, on sait calculer les coefficients d’émissionspontan6e
avec unepr6ei-
sion suffisante. Nous avons utilise ici les raies de l’ion NV
qui apparaissent
dans notredecharge
entre 50 et 80 us
[10]
(avec 5%
d’azote dansI’hydrog6ne),
au cours de la montee du courantdans le
plasma (le
maximum du courant est atteint vers 170us).
L’utilisation de ces raies per- met de couvrir un domaine detemperatures
6lee-troniques compris
entre 8 X 104 et 8 X 105 OK.Principe
de la méthode. - Consid6rons unplas-
ma
optiquement
mince(reabsorption n6gligeable), 1’6nergie
6mise par unite de temps et par unite de volume dans une raiecorrespondant
a une tran-sition n --->- m est donn6e par la relation :
Vnm 6tant la
frequence
de latransition, Aw_m
lecoefficient d’6m*ssion
spontan6e
d’Einstein, et Nn ladensite des ions excites dans le niveau
sup6rieur
de la transition.
Pratiquement
leplasma
pourraetre considere comme
optiquement
mince pour une transition donn6e si la condition suivante est satisfaite[11] :
ce
qui
entraine :To 6tant la
profondeur optique
duplasma
pour le centre de laraie,
Ovn lademi-largeur Doppler
dela raie en unites de
f requence, /.->..
la force d’oscil- lateurd’absorption
et d le diam6tre duplasma ;
nous avons
opere
avec despressions
d’azote telles que cette condition fût satisfaite.D’autre part, dans les
plasmas
chauds peu denses tels que celuiproduit
dans TA 2000, qui présentent
des
caractéristiques analogues
a celles de la cou- ronne solaire[12],
1’excitation estproduite
essen-tiellement par chocs d’électrons a
partir
du niveaufondamental
qui
seul a unepopulation importante
et la d6sexcitation se fait par emission
spontan6e.
Ce dernier
phenomene
peut, en eff et, etre consid6r6ici comme instantan6
(le
temps de vie des niveaux excites est inf erieur a 10-8 s) par rapport au tempsde collision
in6lastique (sup6rieur
à 10-6 s). Detels
plasmas
peuvent etre d6finis par le crit6re suivant[11] :
ou ne est la densite
6lectronique et xl l’énergie
d’ionisation de 1’ion consid6r6. En echivant que pour un niveau excite n, Ie nombre de d6sexci- tations est, a
chaque instant, 6gal
au nombred’excitations,
on obtient la relation suivante :Nf et Nn 6tant les densit6s des ions dans les niveaux fondamental et
excité n, 2; Ax
laprobabilite
d’émission
spontan6e
d’Einstein du niveau n vers tous les niveauxinferieurs,
etQf->..(T,)
le coefficient d’excitation apartir
du niveau fondamental versle niveau n. Ce coefficient est defini par la relation :
of
uj_n(v)
est la section efficaced’excitation,
c la vitesse des
électrons,
vo est6gal
àv2Z./m,,
(xn
6tant1’6nergie
d’excitation du niveau àpartir
du niveau fondamental) etf( v)
est la fonction de distribution des vitesses des electrons que nous supposerons icimaxwellienne,
car le temps deself-collision entre electrons definis par
Spitzer [13]
(de
l’ordre de 5 X 10-8 seconde) est tres inf6rieuraux temps de
chauffage
et de confinement duplasma (plusieurs
dizaines de microsecondes). Onobtient
d’après
lesequations (1)
et(2) :
Le rapport d’intensité de deux raies d’un meme ion est alors
independant
de ne et Nf :Sections efficaces d’excitation. - En fait les sections efficaces d’excitation des ions ne sont pas
connues
expérimentalement.
Aussi nous sommes-nous limite au cas d’excitation 2s --7 np corres-
pondant
a des transitionsoptiquement permises qui
ont faitl’objet
de nombreux travaux th6o-riques
etqui,
en outre,présentent
leplus
d’ana-logie
avec l’ionisation pourlaquelle
nous avonsdes donn6es
expérimentales
r6centes[14] [15] [16].
Différentes formules ont ete
envisag6es :
I. Drawin
[17]
apropose
pour les sections effi-caces d’ionisation des atomes neutres ou ionises
une formule
semi-empirique qui
tient compte desdonn6es
experimentales.
Pour 1’excitation des atomes neutres suivant des transitionsoptiquement permises,
une formuleanalogue
a etesugg6r6e [18] [19]
en accord avec les resultatsexpérimentaux.
Aussi,
dans unepremiere approximation,
nousavons
adopt6
pour la section efficace d’excitation des ions la meme formule que pour 1’excitation des atomes neutres(fig.
1, courbe 1) :FrG. 1. - Section efficace d’excitation pour la transition
U est
1’6nergie ein6tique
de 1’electron incident enunites
d’energie d’excitation,
ao le rayon de lapremiere
orbite de Bohr deI’hydrog6ne, ff-->..
laforce d’oscillateur
d’absorption
pour la transitionconsideree, XiH
1’energie
d’ionisation de I’atomed’hydrog6ne
dans l’étatfondamental ;
a est uneconstante
generalement comprise
entre 0,8 et1,5
et B ~1,25
pour les atomes neutres. Pour les ions de hautdegr6
d’ionisation onprendra
des valeursun peu
plus
6lev6espour
(on a choisi pour NV :p =
2,5)
cequi
entraine un maximum de uplus proche
duseuil,
paranalogie
avec la courbeexp6-
rimentale pour l’ionisation de Ht
[14].
II. R6cemment des calculs
th6oriques
apartir
de
1’approximation
deCoulomb-Born,
ont 6t6faits par
Burgess [20]
sur les sections efficaces d’excitation Is ->2p
des ionshydrogénoïdes,
etpar Van
Regemorter, Bely
etTully [21] [22]
surles transitions de resonance dans les series iso6lee-
troniques
du lithium et du sodium. Ces calculs montrent que les sections efficaces d’excitation des ions ont des valeurs maximales auseuil,
alors que la formule(5)
donne une valeur nulle pour 1L = 1.Les travaux
th6oriques
de Vainshtein[23]
sur lesions du
carbone,
et de Gailitis[24]
ont donne desresultats
analogues.
VanRegemorter [25]
et Seaton[26]
ont alorspropose
pour 1’excitation des ions(pour
les transitionsoptiquement permises)
laformule
générale
suivante(fig.
1 courbeII) :
Cette formule est celle de Bethe ou l’on a intro- duit un facteur de Gaunt effectif
g(U),
que l’onprend
constant etegal
a0,2
auvoisinage
du seuil(1
U3).
Pour les valeurssup6rieures
desenergies ein6tiques
des electrons incidents le fac- teur de Gaunt des ions a un comportement sem-blable a celui des atomes neutres
qui, lui,
est d6ter-min6 par
comparaison
avec les resultatsexp6ri-
mentaux.
III.
Cependant
dans les calculsth6oriques
pr6-c6dents,
il n’a pas ete tenu compte des effetsd’échange
et decouplage
fort.Varsavsky [27]
fait remarquer que si ces effets etaient
inclus,
iln’y
auraitprobablement plus
un maximumaigu
au seuil
( fig.
1 courbeII),
mais n6anmoins unevaleur finie.
Damburg
etPeterkop [28]
montrent,en
effet,
que dans le cas de 1’excitation de I’atomed’hydrogène,
en introduisant simultan6ment dans les calculs les effetsd’échange
et decouplage fort,
on obtient des valeurs
plus
faibles pour la section efficace auvoisinage
duseuil,
en accord avec lacourbe
expérimentale [29]. Finalement,
il nous asemble
preferable d’adopter
la formuleapproch6e
suivante
(2) (fig.
1 courbeIII) :
Coefficients d’excitation. - En
integrant
lesformules (5)
(6)
et(7)
sur une distribution maxwel- lienne des vitesses des electronsd’après (3),
onobtient le coefficient d’excitation
(fig.
2)qui
peutFIG. 2. - Coefficient d’exci tation pour la transition
etre mis dans les trois
hypotheses
sous la memeforme :
(2) Nous remercions MM. Drawin et Oxenius avec
lesquels nous avons eu des discussions fructueuses sur les sections eflicaces d’excitation des ions.
716
Avec
respectivement :
L’intégrale Ti(a)
est tabul6e dans[18]
etP(a)
dans
[25]
et[30].
Le tableau I donne les valeurs deTi, Til
et Till en fonction de a.TABLEAU I
Résultats-Discussion. - On obtient finalement
d’apr6s (4)
et(8),
pour le rapportd’intensité,
a uninstant
donné,
de deux raies d’un memeion,
1’ex-pression
suivante :Dans le cas d’un ion alcalinoide tel que l’azote
quatre fois ionis6 of
l’approximation
coulombienne estvalable,
lesprobabilités
d’emissionspontan6e
d’Einstein et les forces d’oscillateur
d’absorption
intervenant dans
l’equation (9)
peuvent etre cal-cul6es avec une
precision
satisfaisanted’après
Bates et
Damgaard [31].
Cesquantités
sont don-n6es dans le tableau II pour les raies utilisées.
A
partir
de ces donn6es on a trac6 les courbes donnant le rapport d’intensite de deux raies en fonc- tion de Ted’après
les troishypotheses
sur les sec-tions efficaces d’excitation
(fig. 3),
pour lescouples
f ormes avec les raies suivantes :
FIG. 3. - Rapport d’intensit6 pour differents couples de
raies de N V.
La mesure
exp6rimentale
du rapport d’intensite de deux raies donne alors directement latemp6-
rature
electronique (3).
D’une façongenerale
lamesure est d’autant
plus precise
que la difference desenergies
d’excitation des deux raies estplus importante,
cequi
se traduit sur lafigure 3,
parune
plus grande
pente pour les courbes a et ccorrespondant
auxcouples (1238-209)
et(1238-
162).Remarquons cependant
que les theories II et III donnent des 6carts nettementplus
faibles(3) Notons qu’une telle methode de determination de Te
a ete appliqu6e parall6leinent sur Zeta [32], a partir du rapport d’intensit6 des raies 1238 et 209 en utilisant la section efficace donn6e par Van Regemorter et Seaton.
717 TABLEAU II
pour le
couple (209-162),
dans le domaine detemperature qui
nous int6resse.Mesures sur TA 2 000. - En fait nous n’avons utilise a 1’heure actuelle que le
couple (209-162)
pour la mesure absolue de Te. En
effet,
ces deuxraies sont observ6es a 1’aide d’un monochromateur a reseau fonctionnant en incidence rasante
[33]
equipe
d’unr6cepteur photoélectrique
sous videa
photocathode
d’or[34],
alors que la raie 1238 est suivie a 1’aide d’unspectrographe
a reseautravaillant en incidence normale
[35], equipe
der6cepteurs classiques
associ6s a des couches fluores- centes[10] :
les facteurs de transmission des deuxappareils
et les rendements desr6cepteurs
6tanttres diff6rents et mal connus, il n’est pas
possible
actuellement de comparer de
façon
absolue la raie 1238 avec les deux autres raies. Par contreon peut faire des
hypotheses plausibles
en cequi
concerne les raies 209 et
162,
notamment en sup-posant que les facteurs de transmission du mono- chromateur et les rendements
quantiques
dur6cep-
teur sont du meme ordre pour ces deux raies. A
partir
de cesapproximations
nous avons obtenuune
temperature electronique
de 3 X 105 OK vers60 ys (dans
I’hypoth6se III)
pour unepression
initiale
d’hydrog6ne
de1,5 u Hg
et une concen-tration de 5
%
d’azote. Enfait,
il semble que le facteur de transmission et le rendementquantique [36]
baissent un peu entre 200 et 160 A cequi
peutdonc conduire a une
temperature
r6elle un peusup6rieure,
d’autantplus
que le calcul d’erreur montre que le domaine d’incertitude sur latemp6-
rature est
plus grand
du cote destemperatures
croissantes.
A titre
d’exemple,
on montre sur lafigure 4,
la courbe de variation de Te a 60 ys (moment de
1’emission de
N V),
en fonction de la pressiond’hy- drogene,
avec unepression
d’azote constante= 7,5 X 10-5 mm
Hg.
Latemperature
est d6ter-minee en un
point (PH2
= 1,5 X 10-3 mmHg)
enutilisant le
couple (209-162)
et les autrespoints
FIG. 4. - Variation de la temperature electronique dans
TA 2 000 à 60 us, en fonction de la pression d’hydro- gène.
de la courbe sont obtenus a
partir
des variationsplus
sensibles du rapport d’intensite des raies 1238 et 209.Conclusion. - La
comparaison
directe des raie 1238 et 209 doit permettred’am6liorgr
laprecision
des mesures absolues de Te. A cet effete un 6ta-
lonnage
desappareils
dans l’ultraviolet lointain est en cours,d’après
une methodepubli6e
recem-ment
[37] [38].
Finalement,
1’ecart des courbes donnant lerapport d’intensité de deux raies en fonction de Te suivant les diff 6rentes theories
(fig. 3),
donne uneidee de la
precision theorique
que l’on peut at-teindre dans la determination de la
temperature electronique
par cette methode.Manuscrit reçu le 31 janvier 1964,
718
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