HAL Id: jpa-00208368
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Submitted on 1 Jan 1975
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Utilisation d’une expérience de résonance électrique.
Radiofréquence sur des niveaux excités dans un faisceau d’ions accélérés à la détermination des sections efficaces
d’excitation. Application au niveau n = 6 de 4He+
A. Zgainski, S. Churassy, M. Lombardi
To cite this version:
A. Zgainski, S. Churassy, M. Lombardi. Utilisation d’une expérience de résonance électrique. Ra-
diofréquence sur des niveaux excités dans un faisceau d’ions accélérés à la détermination des sections
efficaces d’excitation. Application au niveau n = 6 de 4He+. Journal de Physique, 1975, 36 (12),
pp.1221-1231. �10.1051/jphys:0197500360120122100�. �jpa-00208368�
UTILISATION D’UNE EXPÉRIENCE DE RÉSONANCE ÉLECTRIQUE.
RADIOFRÉQUENCE SUR DES NIVEAUX EXCITÉS DANS UN FAISCEAU
D’IONS ACCÉLÉRÉS A LA DÉTERMINATION DES SECTIONS EFFICACES
D’EXCITATION. APPLICATION AU NIVEAU
n =6 DE 4He+
A.
ZGAINSKI,
S. CHURASSYLaboratoire de
Spectrométrie Ionique
et Moléculaire(associé
auC.N.R.S.),
Université de
Lyon I, Campus
de laDoua,
69621Villeurbanne,
France M. LOMBARDILaboratoire de
Spectrométrie, Physique (associé
auC.N.R.S.),
Domaine
Universitaire,
38041 GrenobleCedex,
France(Reçu
le 7 avril1975,
révisé le15 juillet 1975, accepté
le 25 août1975)
Résumé. - La méthode de détection
optique
d’une résonance électrique entre niveaux hydro- génoïdes sur un faisceau d’ions excités par cible solide mince peut être utilisée pour déterminer des sections efficaces d’excitation. Nous étudions, en nous référant à une expérience faite dans le niveaun = 6 de
4He+,
lespossibilités
de la méthode. Nous en concluons que, compte tenu des corrélations entre signaux des sous-niveaux ML, on ne peut atteindre que certaines combinaisons linéaires des sections efficaces d’excitation.Abstract. 2014 The
optical
détection of an electric resonance between hydrogenoid levels on beam-foil excited ions, can be
applied
to the determination of excitation cross-sections. We study thepossibilities
of this method by referring to anexperience
on the n = 6 4He+ level. Since thesignals
from various ML sub-levels are correlated the method allows only the determination of a few linear combinations of excitation cross-sections.
Classification Physics Abstracts
5.250 - 5.286
1. Introduction. - La résonance
électrique
radio-fréquence
est une méthodepossible
de détermination des structures fines ouhyperfines
des atomeshydro- génoïdes légers
car lesséparations
entre niveaux sontalors assez faibles pour être du domaine des
hyper- fréquences. Fabjan
etPipkin [1]
ont ainsi étudiél’hydrogène
en utilisant un faisceau d’ions accélérés.Nous avons
appliqué
cettetechnique
àquelques
états excités de l’hélium
ionisé, 4He+ ;
des résultatspréliminaires [2]
ont été obtenus pour les niveauxn =
5, 6,
7 : ils’agissait
essentiellement de mesuresde structure. Nous examinons ici les
possibilités d’obtention
des sections efficaces d’excitation àpartir
du
signal optique
de résonanceélectrique
RF et nousles illustrons sur des résultats
plus précis
concernantn =
6,
dans la transition n = 6 à n = 4 située vers6 561
A.
Le
principe
del’expérience
est de soumettre unfaisceau d’ions 4He+ excités par cible solide mince à l’action d’un
champ électrique
oscillant.Lorsque
lafréquence
duchamp correspond
à uneséparation
destructure fine telle que AL = ±
1,
il y acouplage
entre les deux états
atomiques concernés,
donc transferts depopulation, qui
sous certaines conditions(voir § 2.3)
entraînent une variation de l’intensité lumineuse due au déclinradiatif,
permettant de détec-ter
optiquement
la résonance.En
pratique,
le faisceaud’ions, après
excitation parune cible de
carbone,
traverse unerégion
dechamp électrique RF, rectilignement polarisée
dans unedirection
perpendiculaire
au faisceau. La détectiona lieu
après
cetterégion, parallèlement
auchamp électrique (Fig. 1).
Dans une
première partie,
consacrée au calcul dusignal optique
de résonanceélectrique RF,
nousserons amenés à étudier :
- le choix d’une
représentation
basée sur l’étudedes
symétries
duproblème ;
-
l’expression
desopérateurs :
Qo densité d’exci-tation, U(t) d’évolution, D
dedétection,
dans cettereprésentation ;
- le
signal analytique
dû à chacune despopulations
LO’ML (dans
l’axe du faisceaupris
comme axe deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197500360120122100
FIG. 1. - Dispositif expérimental. 1. Cible de carbone. 2. Plaques
RF. 3. Diode. 4. Mesure puissance RF. 5. Coupleur directif.
6. Fréquencemètre. 7. Générateur RF modulé 1 000 Hz. 8. Lentille et filtre. 9. Photomultiplicateur. 10. Amplificateur-discriminateur.
11. Détection synchrone. Les bobines de compensation du champ
terrestre n’ont pas été représentées. La compensation de l’effet
Doppler est obtenue en inversant les bornes a et b.
quantification)
des sous-niveaux de structure fineconcernés,
compte tenu de deuxapproximations : systèmes indépendants
à 2 niveaux etchamp
tournant.On montrera
qu’on
nepeut
atteindre les cohérences d’excitationLL’ U ML
dans cetteexpérience.
- La simulation d’un
signal expérimental
corres-pondant
à diversesrépartitions
depopulations
en Let ML.
La seconde
partie
sera consacrée à la détermination des sections efficaces d’excitationLU ML
dans lesniveaux s, p,
f,
g, h de n = 6 de 4He+.- La méthode des moindres carrés mettra en
évidence les corrélations entre les
populations LQ’ML,
indépendamment
dusignal expérimental.
- On recherchera
alors,
par unchangement
debase,
les combinaisons linéaires non corrélées desLQML,
et on évaluera leurprécision, compte
tenu des donnéesexpérimentales.
Lesplus significatives
permettront de reconstituer le
signal.
- Un
développement de Jo
sur une based’opé-
rateurs tensoriels irréductibles conduira à
exprimer
les contributions des
populations (tenseur
d’ordre0)
et
alignements (tenseurs
d’ordre2, 4, etc.)
ausignal.
On montrera enfin que les variances des combi- naisons linéaires non corrélées des
LU ML dépendent
étroitement des contributions relatives des popu- lations et
alignements
ausignal,
cequi
fixe lespossi-
bilités et les limites de la méthode.
2.
Signal optique
de résonanceélectrique
RF. -Pour des niveaux n
élevés,
les écarts desfréquences
de résonance deviennent
comparables
auxlargeurs
de
raies,
si bien que la forme dusignal
observédépen-
dra sensiblement des
populations
initiales. La connais-sance de
l’expression analytique
dechaque
compo- sante dusignal
est donc nécessaire à la détermination de cespopulations
initiales.2.1 SYMÉTRIE DU PROBLÈME ET CHOIX D’UNE REPRÉ-
SENTATION. - On peut
distinguer
troisphases
dansune
expérience
de détectionoptique
de résonanceradiofréquence électrique
sur un faisceau d’ions accélérés :a)
Lapréparation
dusystème
décrite parl’opé-
rateur densité d’excitation Qo.
b)
L’évolution dusystème
due à son hamiltonienX(t)
etqui s’exprime
parl’opérateur
d’évolutionU(t),
tel que :
c)
La détection dont rendcompte l’opérateur
dedétection :
où D est
l’opérateur dipolaire électrique,
e03BB le vec-teur unitaire associé à la
polarisation détectée, Pi
le
projecteur
sur les états inférieurs de la transitionoptique
détectée.L’intensité lumineuse détectée a pour
expression :
Les
symétries
desopérateurs
Qo,U(t), D
vont nousguider
dans le choix d’unereprésentation.
.
Les
propriétés
de l’excitation d’un faisceau d’ions par une cible solide mince(nature
purement élec-trostatique
del’interaction, symétrie cylindrique) s’expriment simplement
dans la basedécouplée
correspondant
à l’axe z du faisceaupris
pour axe dequantification.
Par contre, le hamiltonien du
problème
étantinvariant par rotation autour de l’axe
oZ,
colinéaireau
champ RF,
aura une structurediagonale
enMJ
dans la
représentations 1 JM} >z
où OZ est l’axe dequantification.
En
conséquence,
on écrira d’abord 0’0 dans la baseLSML Ms >z puis
parchangement
d’axe dequanti-
fication lié à une rotation
qui
amène oz suroZ,
dans labase LSML Ms > z,
enfin dans la basecouplée LSJMJ >z.
Dans
l’approximation dipolaire électrique,
lechamp électrique RF,
defréquence N, couple
les états deparité opposée (111L 1
=1)
et lecouplage
est d’autantplus important
que leur écart enfréquence DF 1
est
proche
de N. Enparticulier,
dans le domaineétudié : 400 MHz-700
MHz,
et pour le niveau n = 6de
4He+,
onpeut distinguer
quatre transitionsdipolaires :
Les durées de vie sont les suivantes :
Seules les deux
premières
ne sont pasindépendantes,
car elles admettent un état commun
G9/2;
nous lesconsidérons
cependant
comme telles compte tenu de leur écart en AF et à cetteapproximation près, l’espace
des états dusystème
sera formé de sous-espaces
disjoints
à deuxétats,
dutype 1 LSJMJ >z et L’ SJ’ MJ >z.
La détection
(en
l’absence depolariseur) qui
s’effectue dans notre cas
parallèlement
àoZ,
axedu
champ RF,
est, elleaussi,
invariante par rotationautour
deoZ,
doncdiagonale
enMj.
Deplus, D
ne
pouvant coupler
que des niveaux de mêmeparité, (j 0394L 1
=0,2),
seradiagonale
danschaque
sous-espace
Mj :
seuls seront à calculer les éléments de matrice tels que : z( LSJMJ 15) 1 LSJMJ > z.
La détection est incohérente et
l’expression (2.1)
du
signal
montrequ’alors,
les cohérences de03C3(t),
termes
extradiagonaux
tels que :ne seront pas détectées. Il suffit donc de calculer les
termes
diagonaux :
On ne
peut
exclure apriori
des cohérences d’exci- tation du type : z( LSJMJ 1 Uo L’
SJ’Mj )z
dansl’expression
de ces derniers. Enfait,
nous verronsqu’elles disparaissent
par suite de la variation de laphase
duchamp
RF vue par les ions du faisceau.2.2 ETUDE DES OPÉRATEURS 0"0’
U(t)
ET D. -2 . 2 .1
Opérateur
03C30 pour une excitation d’unfaisceau
d’ions par cible solide mince. - 2.2.1.1 Excitation d’un faisceau d’ions par cible solide mince. - Si l’on suppose en étendant
l’hypothèse
de Percival et Seaton[3],
une interactionfaisceau-cible,
de nature purementélectrostatique
et si l’on tientcompte
de la brièveté de l’excitation parrapport
autemps
corres-pondant
aucouplage
de L etS,
la basedécouplée 1 LSML Ms >z
=1 LML >z SMS >z
sera laplus appropriée
à lareprésentation
de Joqu’on
pourradécomposer
selon :où
°Q°
etsuo agissent respectivement
dans les espaces orbitaux et despin LML >z et SMS >z.
Si l’on admet
l’isotropie
de l’excitation dansl’espace
de
spin, suo
se confond avecl’opérateur
identité etl’étude de Jo se réduit à celle de
’ao.
La
symétrie cylindrique
de l’excitation a deuxconséquences :
a) 003C30
est invariant par rotation autour de l’axeoz du
faisceau, 003C30
est doncdiagonal
enMJ
dans labase
coupée LSJMJ >z;
b) 003C30
est invariant par réflexion dans toutplan
contenant oz ; on
peut
en déduirel’égalité
Il convient de noter que les
symétries précédentes
n’excluent pas l’existence de termes de cohérence tels que :
z LML 1 ouo 1 L’ ML >z
avec L #L’,
mis en évidence dans l’étude deLombardi,
Giroud etZgainski [4].
En
résumé,
lesparamètres
de l’excitation relative- ment à l’axe du faisceaupris
pour axe dequantifi-
cation sont de deux types :
e Les
populations z LML 1 ouo 1 LML >z
ou sec-tions efficaces d’excitation des sous-niveaux
ML
d’un niveau L.
e Les cohérences
z( LML 1 Ou 0 LL’ ML >z
entreniveaux de L différents.
Nous verrons que la détection
optique
de la réso-nance
électrique
peut permettre l’obtention de cer-tains de ces
paramètres.
2.2.1.2
Eléments de matricediagonaux
de 6o dans labase LSJMJ )z.
- Si R estl’opérateur
associéau
changement
d’axe dequantification (Oz
enOZ),
on a :Pour les éléments
diagonaux,
les seuls à intervenir dans lesignal
comme le montrera l’étude deU(t),
et en intro-duisant les
populations
initiales U Omm:L’invariance de Jo dans une rotation de 03C0 autour de l’axe du faisceau a pour
conséquence :
2. 2. 2
Opérateur
d’évolution. - 2 . 2 . 2 .1Système
à deux niveauxcouplés
par unchamp électrique
RF. -Le hamiltonien
Je(t)
peut s’écrire :Jeo
est le hamiltonien enchamp nul, Jed
le hamiltonienphénoménologique
rendantcompte
du déclin radiatif etJCRF
le hamiltonien ducouplage
par lechamp électrique
RFLa
phase ô
traduit l’interaction des ions avec lechamp
RF à différentspoints
de soncycle.
Dans
l’approximation
d’unsystème
à deux niveaux(§ 2.1), H(t)
a pourreprésentation
dans la base des étatspropres l 1> est | 2> de Jeo +X,:
col, y, et úJ2, 72 sont les
pulsations
et les inverses des durées de vie associéesrespectivement
auxétats | 1 >
et| 2 >.
L’interaction a pourexpression :
Le calcul de
l’opérateur
d’évolutionU(t)
s’effectuegénéralement (Silverman
etPipkin [5]),
selon lesétapes :
- passage dans la
représentation d’interaction,
-
approximation
duchamp
tournant,-
diagonalisation
du hamiltonienindépendant
du temps obtenu dans lareprésentation
associée auréférentiel du trièdre tournant. Dans ce
dernier,
la résonanceélectrique
RF peut alorss’interpréter
comme unanticroisement de deux niveaux
couplés
par unchamp électrique statique.
U(t)
a pourexpression
dansla,base
propre deJeo + aCd :
Uo, Ul
etU2.
rendentcompte respectivement
de l’évolution dusystème
due àJeo
+Jed,
du passage dans le référentiel tournant, et ducouplage
vu dans ce dernier.2.2.2.2
Expression
del’opérateur
densitéu(t).
En
désignant
parIij( t),
aoij et03C3ij (t)
les éléments de matrice deU2(t),
03C30 et0"( t)
dans la base propre deJeo + Xd
et
après
moyenne sur laphase eifJ
pour tenir compte du fait que les ionsinteragissent
avec lechamp électrique
RIen différents
points
de soncycle, l’expression (2. 2)
sedéveloppe
selon :A la suite de la moyenne sur
b,
les cohérences d’excitation 03C30ij(i
#1)
ontdisparu
des élémentsdiagonaux
de
Q(t),
mais demeurent dans les éléments nondiagonaux.
Commel’opérateur
de détection estdiagonal
dansla même
représentation,
lesignal
est doncindépendant
des cohérences d’excitation.FIG. 2. - Evolution de l’opérateur densité : - de to = 0 à t = tl, évolution du système en l’absence de RF, décrite par Uo ; - de t, à t2, interaction avec le champ RF, dont rend compte U ; - de t2
à t3, détection.
Dans notre
expérience,
l’évolution a lieu en troisphases
comme le montre lafigure
2. Endésignant
par 03C4 le temps d’interaction(i
= t2 -tl),
on obtient :2.2.2. 3 Eléments de matrice de
l’opérateur
Z decouplage.
- Zpeut
être considéré comme la compo- santeTJ
du tenseur r -rCl où
r et Creprésentent respectivement
lapartie
radiale etangulaire
der1.
Dans labase
coupée LSJM, > z,
uncalcul classique
donne :où a est le rayon de la
première
orbite de Bohr etL >
leplus grand
des nombresquantiques
L et L’. Les pro-priétés
desymétrie
des coefficients3 j
et6 j impliquent
que seuls serontcouplés
les états tels que :De plus :
Le
changement
deMJ
en -Mj
conserve donc leséq. (2.3) :
il suffira de considérer l’excitation et l’évolutiondans les sous-espaces
Mj
> 0. ,2.2.3
Opérateur de
détection. - Endésignant par | lSjm j >
les états inférieurs de la transition et comptetenu des
symétries (§ 2.1)
on doit calculer :1) étant invariant dans une rotation de 03C0 autour de l’axe du faisceau
Il suffit donc de déterminer D pour les
MJ
> 0.Le
produit
scalairee03BB.D
a pourdécomposition
tensorielle :e+ 1 et e -1
désignant
lespolarisations
circulaires droite etgauche,
eo lapolarisation rectiligne.
Dans notreconfiguration,
la lumière détectée est unesuperposition
incohérente u+ et Q-. Par un calculanalogue
à celuide l’élément de matrice de
l’opérateur
Z, nous avons :avec
ANL,nl = J rRNL Rnl
dr. Lesquantités ANL,nI
sont liées aux valeurs deSH
dans la tabulation de Wiese :Pour un
hydrogénoïde
2. 3 EXPRESSION ANALYTIQUE DU SIGNAL. - La détection a lieu
de t2
à t3, déterminés parl’angle
d’ouverture du
système optique (Fig. 2).
Dans un sous-espace
Mj,
l’intensité lumineuse détectée sera :03C311(t2) et 03C3 22(t2)
sont donnés par(2.3), 01,
etD22
sont les éléments de matrice
diagonaux
de D.Remarque :
Onpeut
montrer que l’intensité lumi-neuse
I(MJ)
estindépendante
de lafréquence
duchamp
RF dans deux casparticuliers :
- durées de vie
égales :
y 1 = y2,populations
initialeségales
03C3011 = 03C3022 ;- durées de vie
égales :
y, = y2,. éléments de matrice de la détection
égaux :
Si l’on revient à la base
découplée LML SMS >z
avec l’axe du faisceau comme axe de
quantification,
l’intensité totale
s’exprime
comme combinaison linéaire desL03C30mm, notées ai :
2.4 SIMULATION. - En fonction des
populations
initiales
choisies,
onpeut
calculer lesignal
correspon- dant. On a considéré(Fig. 3)
trois cas depeuplement des
niveaux L :pondération plate, statistique
ettriangulaire (avec
le maximum enF),
avec les troishypothèses
denon-alignement, alignement
enLe calcul a été effectué pour les conditions
expérimen-
tales résumées dans le tableau I.
Cette étude montre que le
signal
obtenu varie consi- dérablement selon les choix depopulations
initiales :FIG. 3. - Simulation du signal pour 3 hypothèses de peuplement
dans 3 cas d’alignement : a) S : P : F : G : H = 1 :1 :1 :1 :1 1 (distribution plate) ; b) S : P : F : G : H = 1 : 3 : 7 : 9 :11 (distri-
bution statistique) ; c) S : P : F : G : H = 1 : 2 : 4 : 3 : 2 (distri-
bution triangulaire, avec maximum en F). 1. Pas d’alignement;
2. alignement en ML = 0 ; 3. alignement en | 1 ML = L.
TABLEAU 1
Conditions
expérimentales
Excitation :
Energie
des ions He + 300 keVCible de carbone 10
gg/cm’
Courant 3
03BCA
Distance
cible-plaques
RF 1 cmRadiofréquence :
Distance d’interaction8,5
cmSéparation
desplaques
5 mmChamp électrique Eo
= 94V/m ;
V 03C4 ~
0,6
Détection : PM 9656 S EMIFiltre 6 560
A
Détection
synchrone fréquence chopper
1 kHzdurée de comptage dans
chaque
état du
cycle :
D= 0,47
temps de comptage : T = 100 staux de comptage du bruit :
RB
= 6 000cp/s
taux de
comptage
dusignal : RS
= 100cp/s
Distance d’observation
après
lesplaques :
3 cmCompensation
duchamp magnétique
terrestre.certaines résonances peuvent être fortement atténuées
ou
déplacées,
leuramplitude inversée ;
si la structuredu niveau excité est
supposée
connue, la résonanceélectrique peut
donc fournir des informations surles sections efficaces d’excitation à la fois en L et en
ML. Qualitativement,
c’est une distributionplate
en L intermédiaire entre un
alignement
enML
= 0et un
non-alignement, qui
décrit au mieux les résultatsexpérimentaux (Fig. 4).
3. Détermination des sections efficaces et discussion.
- Le
déplacement
de Lamb pour le niveau n = 6 de He II a pour valeur 524 MHz[6].
Lalargeur
de lacourbe de résonance observée est telle que cette transition n’est pas entièrement
séparée
des troistransitions voisines. L’étude
expérimentale
a doncFIG. 4. - Comparaison du signal expérimental avec le signal
calculé à partir des 7 combinaisons
linéaires 03B1tj
les plus significativesdu tableau II.
été faite pour un domaine de
fréquence
allant de 400à 700 MHz.
Le
signal
observé(Fig. 4)
résulte ainsi de la sommedes contributions de 14 sous-espaces
Mj orthogonaux
entre eux, mettant en
jeu
les 18paramètres
ULM.,,,populations
évaluées avec l’axe du faisceau pour axede
quantification.
3.1 MÉTHODE DES MOINDRES CARRÉS. - Les para- mètres du
problème
sont les 18populations
initialesU LM L’ que nous
appellerons
ici ai. La méthode des moindres carrés consiste à minimiserl’expression
en fonction des variables 03B1j, N étant le nombre de
points expérimentaux
définis par N valeursde xi
pour
lesquelles
lesignal
est y;, de varianceU2(y¡)
et
Jj(xJ
la contribution dechaque
variable 03B1j. Lesystème
à résoudre est :avec
et
i
Si certains
paramètres
03B1j sontcorrélés,
la matrice Asera mal conditionnée et le
système
à résoudre seraindéterminé. C’est le cas de notre
expérience.
Eneffet,
le
signal peut
être une fonction d’une certaine combi- naison linéaire des U LMLplutôt
que despopulations
elles-mêmes.
Ainsi,
la transitionSl/2-P 1/2
a pourparamètres indépendants
lespopulations P 1 j2
etSl/2.
Pi/2
est une combinaison linéaire donnée de 6Po et up, ,et
l’expérience
nepermettra
pas deséparer
les termesFIG. 5. - Signaux des populations
LUML’
prises égales à l’unité (sur les sous-niveaux + ML et - ML). Certaines contributions sont très voisines et apparaissent confondues sur le graphique.Pour chaque niveau, l’amplitude croît avec ML.
de cette combinaison. Une seconde difficulté
provient
du
signal
lui-même : si deux contributions provenant de deux sous-espacesMj
différents peuvent être considérées commeproportionnelles (eu égard
auxincertitudes
expérimentales),
lesignal dépendra
làencore d’une combinaison linéaire des
(jLML
concernés.La
figure
5 montre que les contributions des diffé- rents QLML sont peu différenciées et donc que la méthode des moindres carrés n’est pasapplicable.
Le
problème
est alors de trouverquels
sont les para- mètres ou leurs combinaisons linéaires quel’expé-
rience
permettra
de définir.3. 2 RECHERCHE DES COMBINAISONS LINÉAIRES DES POPULATIONS NON CORRÉLÉES. - La matrice
A,
si ellene
peut
êtreinversée, peut
par contre êtrediagonalisée
par une transformation unitaire S. Les variables ai
sont alors transformées en
variables ex)
dont on sait[7]
qu’elles
ne sontplus
corrélées et dont onpeut
calculer l’écartquadratique
moyen03C3(03B1tj).
Onpeut
montrer(voir appendice)
que si03BBj
est une valeur propre dee =
S -’ AS,
on au(rxi) = Â j- ’/«
Les ce)
étant des combinaisons linéaires déterminées des variables ocj initiales(otj = E Su oci), a(dj)
définit laprécision
aveclaquelle
est connue telle combinaison linéaire des inconnues aj. Si la matrice A est malconditionnée,
son déterminant est voisin de zéro et. par suite
certains Âi
seront voisins de zéro. Il leurcorrespondra
une incertitudeélevée ; 03B1tj)
sera indéter-miné et donc les 03B1j eux-mêmes seront indéterminés.
Ainsi, l’expérience
nepermettra
de connaître que certaines combinaisons linéaires despopulations
ini-tiales,
cellescorrespondant aux
lesplus
élevés.TABLEAU II
Valeurs propres de la matrice A des moindres
carrés, paramètres transformés aj’ (combinaisons
linéaires despopulations initiales)
et incertitudes relativesassociées ; l’indice j repère
lesdifférentes
valeurs propres ; leschiffres
entreparenthèses indiquent
lespuissances
de10 ;
lespuissances inférieures
â - 14 ne sont passignficatives.
Le tableau II décrit les valeurs
propres Âj
et lesincertitudes relatives
J(ce))/oe§
dans notreexpérience.
Les calculs sont effectués avec les données
expéri-
mentales du tableau I. Si l’on admet une distribution de Poisson des
impulsions,
l’écartquadratique
moyen dessignaux yi
est donné par :La détection
synchrone digitale
donne en effet lestaux de
comptage RB
+Rs
etRB respectivement
enprésence
et absence dechamp électrique RF,
durant le temps DT de comptage ; le facteur D tient compte de la durée effective de comptage danschaque
état ducycle. Comme R. » RS, a(y.)
estpratiquement
constant.
En
définitive,
seules deux combinaisons linéaires despopulations
initiales(j = 5
et9)
sont bienconnues, et pour une incertitude relative de l’ordre de
1/3, 7
d’entre elles seront connues. Si et seulement si les valeurs de tous lesoeÉ
étaient biendéterminées,
onpourrait
en déduire lespopulations
initiales a J.Il est clair dans notre cas
qu’on
nepeut
donner l’en- semble despopulations
initiales ocj. Le tableau III donne les coefficients des combinaisons linéaires lesplus significatives
ainsi que ceux d’une combinaison déterminée avec uneprécision
bien moindre.On vérifie bien
(Fig. 4)
que sil’expérience
n’estsensible
qu’à
certaines combinaisonslinéaires,
réci-proquement
la connaissance de cesgrandeurs
permet de reconstituer lesignal.
Les différences observéesreprésentent
les contributions que l’on a alorsnégligées.
Le tableau III
permet
un certain nombre de conclu- sions :- les
populations
(J’po et dpi interviennenttoujours
sous la forme ap, + 2 03B1p1, ce
qui
met en évidenceleur
corrélationdéjà prévue (§ 3.1) ;
- les coefficients de (J’po et api sont
toujours
très faibles : le
signal
est peu sensible à lapopulation P, compte
tenu de la faible durée de vie de ceniveau ;
- la combinaison
linéaire j
= 5comporte
un coefficientprépondérant : 0,998
pour lapopulation
us ; elle traduit essentiellement le
signal
de réso-nance
Si/2’Pi/2
dont le maximum est situé à 524 MHz(Fig. 4) ;
- ce sont les coefficients de aG et uH
qui
sont lesplus importants
dans lacombinaison j
= 9 : elledécrit
principalement
les transitionsG9/2-Hll/2
etH9/2-G7/2
situéesrespectivement
à 432 et 649MHz ;
- les
combinaisons j
= 1et j
= 13 font interveniravec des
poids comparables
lespopulations
u., 03C3G et aH : elles rendent compte de la transitionG9/2-F7/2
à 649 MHz etcomplètent
ladescription
dela
précédente (j = 9).
- pour les 4 combinaisons les
plus significatives,
le
signe
des coefficients est conservé à l’intérieur d’un niveau Ldonné,
cequi
n’estplus
le cas pour les autresTABLEAU III
Coefficients
des combinaisons linéaires03B1tj
despopulations
initiales lesplus significatives.
A titrede
comparaison,
on afait figurer
en dernière colonne lescoefficients
de lacombinaison j
=4,
obtenueavec une incertitude relative
plus importante : 0,80.
TABLEAU IV
Décomposition
des combinaisons linéaires depopulations 03B1tj
lesplus significatives
sur lescoeffi-
cients
Laq
de Uoexprimée
dans la baseL T k.
La dernière colonnecorrespond
à la combinaison03B1t4
connueavec une incertitude relative
plus importante : 0,80.
(à
titred’exemple,
on a choisi lacombinaison j
=4).
Elles
apparaissent
deplus,
comme trèsproches
d’unecombinaison linéaire des
populations
pour les niveaux
F, G,
H. Endéfinitive,
elles rendentessentiellement compte des
populations,
l’écart tra-duisant la contribution des
alignements
ou momentsmultipolaires
des niveaux.On est ainsi amené à étudier les contributions des composantes tensorielles de l’excitation Qo au
signal.
3.3 DÉCOMPOSITION TENSORIELLE DE aa. - Une autre
approche
duproblème peut
être faite en substi-tuant à la
description
de la matrice densité a par lespopulations L03C3mm
celle de u par les coefficientsL6q
sur une base
d’opérateurs
tensoriels irréductiblesLTq.
Dans notre cas, 03C3 estdiagonale
dans la basedécouplée
avec l’axe du faisceau comme axe dequantification
et ladécomposition
ne comportera que des termesLe
tels que :Les combinaisons
linéaires §
peuvent ainsi sedécomposer
sur des termesL03C3K0 (Tableau IV),
c’est-à-dire en
populations
d’un niveauL(k
=0),
son
alignement (k
=2)
et lesalignements
d’ordresupérieur (k
>2).
On remarque alors que lesce)
lesmieux connus se
décomposent principalement
surles termes k = 0 et k = 2
(avec
unpoids plus impor-
tant sur k =
0),
à l’inverse des autres03B1tj
pourlesquels
les coefficients sont du même ordre pour tout k
FIG. 6. - Signaux des populations et alignements LUk 0 pris égaux à
l’unité. Niveau P : les contributions de 6ô et 6ô sont confondues.
Niveau F : courbe 1 : a’, courbe 2 : Ji, courbe 3 : u’ et a8. Niveau G :
courbe 1 : 6ô, courbe 2 : a’, courbe 3 : 03C340, a8 et 03C380. Niveau H :
courbe 1 : ag, courbe 2 : Ji, courbe 3 : 03C340, courbe 4 : 03C360, u8 et Qôo.
Les contributions des Qô décroissent rapidement avec l’ordre k.
(à
titred’exemple,
on a faitfigurer
la combinaisonj = 4
dans le TableauIV).
Ceci confirme la conclusion
précédente (§ 3.2) :
les combinaisons des sections efficaces initiales
L03C3mm
les mieux connues
correspondent,
à une assez bonneapproximation,
aux termes depopulations
de Qo.Si l’on examine le
signal correspondant
àchaque
La’ 0 (Fig. 6),
on voit que les contributions desaligne-
ments sont de
plus
enplus
faibles à mesure que l’ordre k augmente, cequi explique
lalarge
incertitude obtenue pour certaines combinaisons linéairesaâ.
La résonance
radiofréquence
n’est donc pas sensibleaux
alignements
d’ordresupérieur. Cependant,
l’ex-périence
ne permet pas d’atteindre lespopulations
des niveaux
(k
=0)
et leuralignement (k
=2),
carla corrélation entre ces
grandeurs
demeure.4. Conclusion. - La connaissance
analytique
descomposantes
dusignal
dans uneexpérience
derésonance
radiofréquence
sur des ionshydrogénoïdes
permet deprévoir
deux sortes de déterminations.Ce sont d’une
part
celle de la structure du niveau considéré et d’autre part celle des sections efficaces dans le mode d’excitation utilisé.Le traitement
numérique
utiliséici, qui
substitueà l’inversion habituelle du
système
linéaire bâti àpartir
de la méthode des moindrescarrés,
sadiago- nalisation,
permet de seplacer
dans unereprésentation
où ont été mises en évidence :
- les corrélations existant entre les
signaux
dusaux différents sous-niveaux
magnétiques :
les valeurs proprescorrespondantes
sont alors voisines de zéroet les variances associées
importantes ;
- les combinaisons linéaires des sections efficaces d’excitation
auxquelles
lesignal
total estsensible,
et
qui correspondent
auxplus grandes
valeurs propres, donc aux variances lesplus
faibles.Il
s’agissait
ici d’excitation par cible solidemince,
mais il estimportant
de noter que la matrice A des moindres carrés ne fait pas intervenir lesignal
lui-même,
mise àpart
la variance despoints expérimen-
taux. En
conséquence,
dans un autre mode d’excita-tion,
comme celui de la cible gazeuse, A aura les mêmes éléments à un facteurprès,
pour touteexpé-
rience mettant en
jeu
les mêmes sous-niveauxmagné- tiques.
Ladiagonalisation
de A conduira aux mêmescombinaisons linéaires de
population
noncorrélées,
avec des variances toutefois différentes selon le
signal
obtenu.
Cependant,
il faut remarquer que les résultatsdépendent
de lagrandeur
duchamp électrique
radio-fréquence :
la nature et le nombre des combinaisons linéaires bien déterminées varient avec l’intensité duchamp ;
l’étude de ladiagonalisation
en fonction duchamp
montre en effet que pour deschamps plus
élevés,
lessignaux correspondants
aux momentsmultipolaires
ne sontplus négligeables,
cequi
aug- mente le nombre de combinaisons linéaires dessections efficaces d’excitation connues avec
précision
etpeut
donc contribuer à leverpartiellement
leur indéter- mination. Ce mêmeobjectif peut
être atteint enexploi-
tant la
possibilité
deséparation
des sous-niveaux parun
champ magnétique
axial.Le traitement
numérique
asupposé
connues lesfréquences
de transition. Cesgrandeurs
peuvent être aussi considérées comme de nouveauxparamètres,
mais la
précision
que l’on peutescompter
dans les conditions actuelles demeuretrop
faible pour avoirun intérêt dans la confrontation avec les
prévisions théoriques :
la détermination des structures n’est eneffet
possible qu’en présence
de transitionsdipolaires
suffisamment
éloignées
les unes des autres, ou, cequi
revient aumême,
dans le cas de sous-niveauxmagnétiques
excités sélectivement par raie laser.Remerciements. - Les auteurs souhaitent remer-
cier les Dr J. D. Silver et M. L. Gaillard
qui
ont étéà la base de
l’expérience
et nous ontapporté
leurscritiques
etsuggestions,
ainsi que M. le PrDufay
dans le laboratoire
duquel
ce travail a été réalisé.APPENDICE
1. Calcul de la matrice de covariance associée
aux
paramètres OEK
définis par combinaisons linéaires desvariables y1 :
2.
Application
auxparamètres
ak déterminés par la méthode des moindres carrés :On doit minimiser
l’expression :
En posant :
on est amené à inverser le
système
linéaire :La matrice de covariance des 03B1j s’écrit
donc,
comptetenu de
(1) :
Le
système (2) diagonalisé
devient :La matrice de covariance associée
aux ce)
a pourexpression :
La
diagonalisation
a donc pourconséquence
l’obten-tion de combinaisons linéaires non
corrélées ce)
des otkinitiaux ;
une matrice de moindres carrés mal condi- tionnéepossède
des valeurs propres ek voisines de0,
ce
qui impliquera
unegrande
incertitude sur la combi- naison linéaireak correspondante.
L’incertitude relative est donnée par :
Remarque :
les valeurs propres d’une matrice de moindres carrés sont nécessairementpositives
ounulles.
Bibliographie [1] FABJAN, C. W. and PIPKIN, F. M., Phys. Rev. A 6 (1972) 556.
[2] CHURASSY, S., GAILLARD, M. L., SILVER, J. D., Phys. Rev. Lett.
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[5] SILVERMAN, M. P. and PIPKIN, F. M., J. Phys. B 7 (1974) 704.
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1967.