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Énergie de rotation des molécules linéaires — Corrections du quatrième ordre. I

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(1)

HAL Id: jpa-00235970

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235970

Submitted on 1 Jan 1958

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Énergie de rotation des molécules linéaires - Corrections du quatrième ordre. I

J. Ramadier, G. Amat

To cite this version:

J. Ramadier, G. Amat. Énergie de rotation des molécules linéaires - Corrections du quatrième ordre. I.

J. Phys. Radium, 1958, 19 (12), pp.915-919. �10.1051/jphysrad:019580019012091500�. �jpa-00235970�

(2)

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

ET

LE RADIUM

ÉNERGIE DE ROTATION DES MOLÉCULES LINÉAIRES 2014 CORRECTIONS DU QUATRIÈME ORDRE. I.

Par J. RAMADIER et G. AMAT,

Laboratoire de Chimie Physique de la Faculté des Sciences de Paris.

Résumé.

2014

On se propose de calculer l’énergie de rotation du 4e ordre des molécules linéaires

en utilisant l’hamiltonien deux fois transformé h4~. Dans ce premier article, on calcule le coef- ficient He du terme hcHe [J(J + 1) -l2] 3.

Abstract.

2014

The authors compute the 4th order rotation energy of linear molecules, using the

twice transformed Hamiltonian h4~. In this first paper a formula is given for the coefficient He of the term hcHe [J(J + 1)

2014

l2] 3.

TOME 19 N° 12 DÉCEMBRE 1958

Introduction.

---

L’hamiltonien de vibration- rotation d’une molécule polyatomique étant déve- loppé en série par rapport aux coordonnées nor-

males [2] :

les corrections d’ordre quatre à l’énergie de vibra-

tion-rotation peuvent s’exprimer en fonction des éléments matriciels de l’opérateur hl- calculé par Amat et Nielsen [5] et défini pe les équations :

Les opérateurs T = lO.S et i9 = c iÀ2:S (où S et S

sont hermitiens) définissent deux transformations’

de contact auxquelles on soumet successivement l’hamiltonien H. Ces transformations sont choisies de telle sorte que l’opérateur Ho + À hI + x2 hb

soit diagonal par rapport à tous les nombres quan-

tiques v, (nombres quantiques principaux associés

aux diverses vibrations normales caractérisées par l’indice s),

h4 dépend de deux types d’opérateurs :

D’une part, des opérateurs rotationnels : Pa, Pg,

...

(avec ce, (3,

...

= x, y, ou z), composantes du moment angulaire total P suivant l’un des axes

principaux d’inertie de la molécule.

D’autre part, des opérateurs vibrationnels : coordonnées normales sans dimension qsa et mo-

ments conjugués Ps6 (l’indice a permet de caracté- riser les diverses composantes d’une même vibre-

tion dégénérée : s pouvant prendre les valeurs 1 ou 1, 2 ou 1, 2, 3 suivant que la vibration s est non

dégénérée, doublement dégénérée ou triplement dégénérée).

On peut considérer h4 comme une somme de deux termes : h4’V qui ne contient que des opéra-

teurs vibrationnels et h R qui contient à la fois des

opérateurs rotationnels et vibrationnels.

4R-4, h4tRB et htnc sont respectivement des polyT

nomes homogènes de degré six, quatre et deux par

rapport aux opérateurs rotationnels. Ajoutons

que hlBA est indépendant des opérateurs vibra- tionneis, que h4RB est homogène de degré deux, et que htRO contient à la fois des termes de degré quatre et de degré zéro par rapport à ces mêmes opérateurs vibrationnels.

Nous ne nous occuperons dans le présent article

que du premier terme de h4n. Il s’écrit :

et conduit à introduire dans l’expression de l’éner- gie de vibration-rotation un terme correctif indé-

pendant des nombres quantiques vibrationnels et de degré six par rapport aux nombres quantiques

rotationnels.

Déamtion du 00effi0ient «aYB(21J Z, - Le calcul

général développé dans les références [2], [3]9 [4]

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019580019012091500

(3)

916

et [5] permet de définir 0153l3y8fJB Z au moyen des équa-

tions suivantes :

avec (1) :

Les symboles

qui figurent également dans les équations (6) désignent des coefficients des hamiltoniens trans- formés du second ordre : h2 et h2 (voir référence [3]).

On trouvera dans la rétérence [6] des formules explicites pour ces divers coefficient.

En effectuant les substitutions définies par les relations (6), on obtient :

’’Il

(1) Les notations utilisées dans les formules (7) et dans

la suite de l’article sont celles de H. H. Nielsen [1 ]. L’appen- dice de la référence [6] contient un rappel de leur définition.

Cas particulier des molécules linéaires.

-

a) VALEUR DES COEFFICIENTS S, (2) Y, (2) u.

-

Sayvetz [7] a montré que, dans une molécule

linéaire, les composantes du moment angulaire

total et du moment angulaire interne suivant l’axe de la molécule sont égales :

Pz - pz = 0. (9)

Il en résulte que l’hâmiltonien de vibration- rotation contient des opérateurs P (1., Pg,

...

et P0153,

pg,

...

pour lesquelles les indices ce, p

...

ne peu- vent prendre que les valeurs x ou y. La même res-

triction (x, p = x ou y) est valable pour les cons- tantes d’interaction acO, sa s’as A’a6 sQ, :O.8’o’, inter-

venant dans les coeflicients de l’haniiltomen. Une étude plus approfondie de ces constantes d’inter- action [12] montre que les seuls coefficients du

type (7) susceptibles d’intervenir dans le calcul sont :

aM

où l’indice s caractérise uné vibration non dégé-

nérée et les indices tl, t2, les deux composantes d’une vibration dégénérée (les composantes tl et t2

étant respectivement « orientées » suivant x et,y).

Compte tenu de la forme du coefficient 0153Y8fflZ

(équations 8), on peut déduire du résultat précédent

que les seuls coefficients (2) U à considérer sont :

D’une façon pius précise on montre que les seuls

coefficients (2) Y et (2) U susceptibles d’intervenir

dans le calcul sont les suivants :

(4)

Pour établir les formules précédentes, nous avons

utilisé les tables de la référence [6] et nous avons

tenu compte de la valeur particulière des cons-

tantes d’interaction a;Q, A ’119, , $ ,Ad pour une molé- cule linéaire, en remarquanu [12] de plus que :

b) CALCUL DE L’É1VERGIE.

-

L’opérateur ÎÀIR A est diagonal par rapport à tous les nombres quan-

tiques. La,C0rreCti0n correspondante à l’énergie est

donnée par la formule : t

_

où, en désignant par la les nombres quantiques

caractérisant le moment angulaire des diverses vibrations dégénérées,

en vertu de la condition de Sayvetz (9)

En utilisant les valeurs données en appendice

pour les éléments matriciels ( 2), on obtient, compte

tenu des équations (8), (10) et (11) :

avec

Seul le premier terme de E4B.A., de degré six en J,

est effectivement du quatrième ordre ; nous négli-

gerons les suivants (3) et écrirons :

avec :

(2 ) Les opérateurs à P3 pYPi3 P, P1) de degré impair

en Py possèdent des éléments matriciels diagonaux ima- ginaires (donnés dans la deuxième partie de la table de l’appendice). Il leur correspond, comme on pouvait le prévoir, des coefficient "Y8’1 nuls de telle sorte qu’ils

ne contribuent pas à l’énergie.

(3) Remarquons que le second terme apparaît comme

une correction d’ordre six à la constante de distorsion

centrifuge De et le quatrième comme une correction d’ordre huit à la constante d’inertie Be. Le principe adopté pour le groupement des termes dans les hamiltoniens Ho, Hl, H2

...

revient, en effet, à admettre que : 1 JJ est du même’

ordre de grandeur que I-l.n+1/Hn.

c) CALCUL DE LA CONSTANTE H..

-

Les équa-

tions (16), (11) et (10) donnent :

En posant :

en tenant compte de la relation (12) et en simpli-

fiant l’écriture des deux derniers termes de W2, on

obtient la formule :

Application à quelques modèles simples.

-

1) MOLÉCULE DIATOMIQUE.

-

(Une seule vibration

normale, non dégénérée ; on peut omettre

l’indice s)

-- -

on peut vérifier que cette formule est équiva-

lente ( 4) à celle précédemment obtenue par Dunham [8] et d’autres auteurs [9], [10].

2) MOLÉCULE TRIATOMIQUE XY2 SYMÉTRIQUE.

-

(Deux vibrations non dégénérées : s = 1 (Mg+)

s = 3 (E+) ; une vibration dégénérée.)

3) 1VIOLÉCULE TRIATOMIQUE XYZ. - (Deux

vibrations non dégénérées s =1, 3(1+) ; une

vibration dégénérée.)

(4) Rappelons que nos notations correspondent à un potentiel écrit sous la forme :

avec m et k exprimés en cm-1 et q sans dimension.

(5)

918

4) MOLÉCULE "TÉTRATOMIQUE X2Y2 SYMÉTRIQUE.

- ’l’rois vibrations non dégénérées s =1, 2 (E+),

s = 3 (1+) ; deux vibrations dégénérées.)

He est donné par une formule analogue à (22)

dans laquelle il taut remplacer l’indice s = 3 par

s -2.

Remarque.

z---

Dans les molécules linéaires synlé- triques, les coefficients asx correspondant à des

vibrations 2;: sont nuls. Par ailleurs on a af’ = 2J 1/2

pour la vibration 2;: d’une molécule diatomique

ou d’une molécule X Y2.

Conclusion.

2013

Le coefficient He. étant inver-

sement proportionnel à la cinquième puissance du

moment d’inertie I(e), on peut prévoir que l’effet calculé dans le présent article sera en moyenne d’autant plus important que le nombre d’atomes

sera plus petit, que ces atomes seront plus légers

et que le molécule sera plus compacte. En ce qui

concerne les molécules tnatomiques l’effet con-

sidéré sera beaucoup plus important dans le cas des

molécules non linéaires que dans celui des molécules linéaires (ceci pour deux raisons : a) pour des valeurs comparables des distances internucléaires et des masses, les moments d’inertie intervenant dans le calcul sont plus petits pour un modele non

linéaire que pour un modele linéaire ; b) les molé-

cules X n 2 qui sont les plus légères ne sont pra-

tiquenient jarxiais linéaires).

Les considérations précédentes sont confirmées

par le fait que, si l’on excepte les molécules diato-

miques, la variation de ER avec la sixième puis-

sance des nombres quantiques rotationnels semble n’avoir été observée jusqu’ici que dans le cas de la molécule H20 [111, -

Nous tenons à exprimer au Pr H. H. Nielsen notre vive gratituae pour de très fructueux

échanges de vues sur le problème des interactions d’ordre élevé.

Manuscrit reçu le 28 mars 1958.

Appendice.

z

Table des éléments matriciels dia- gonaux des opérateurs P0153 PI3 PY Pa Pe nP

N. B.

-

Tous les opérateurs considérés sont dia- gonaux par rapport aux nombres quantiques J

et M.

(6)

Manuscrit reçu le 28 mars 1958.

BIBLIOGRAPHIE

[1] NiELSEN (H. H.), Rev. Mod. Physics, 1951, 23, 90.

[2] GOLDSMITH (M.), AMAT (G.) et NiELSEN (H. H.),

J. Chem. Phys., 1956,24,1178.

[3] AMAT (G.), GOLDSMITH (M.) et NIELSEN (H. H.),

J. Chem. Phys., 1957, 27, 839.

[4] AMAT (G.) et NIELSEN (H. H.), J. Chem. Phys., 1957, 27, 845.

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[8] DUNHAM (J. L.), Phys. Rev., 1932, 41, 721.

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210.

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[11] BENEDICT (W. S.), Phys. Rev., 1949, 75,1317.

[12] AMAT (G.) et HENRY (L.), Cahiers de Physique, 1958, 95, 273.

REVUE DES LIVRES BRUHA/r (G.), Cours de physique générale. Électricité-.

(6e édition entièrement remaniée par G. GOUDFT. 1 voL, 16,5 X. 25 cm, 900 p., 517 fig. Masson et Cie, Paris, 1956, 5 100P).

Ce livre qui est une partie essentielle du Cours de Phy-

.

sique générale (4 vôlumes) de G. Bruhat est demeuré un

livre de base, indispensable aux étudiants et très utile,

entre autres, à beaucoup d’ingénieurs. Il devenait, toutefois, nécessaire, la dernière édition datant de 1947, de le remettre à jour. Ce travail a été confié à M. Gaudet,,qui ne s’est pas contenté de le compléter mais l’a profondément. remanié

et modernisé.

La première partie reste consacrée à l’électrostatique (charges au repos). Mais c’est l’électrocinétique (charges en

mouvement continu) qu’on étudie ensuite au lieu du magné-

tisme (dans les éditions précédentes). L’étude du magné- tisme est rattachée à l’électrocinétique : il est présenté, d’abord, comme une propriété de charges en mouvement ; ensuite seulement comme une propriété de certains maté- riaux. Puis on considère les propriétés des charges animées

de mouvements périodiques de :

2013 Fréquence Industrielle : états quasi stationnaires,

lois simpli’flées.

-

Haute Fréquence: lois générales, propagation d’ondes électromagnétiques, identité avec les ondes lumineuses.

Bien que le livre, presque tout entier, ait été réécrit, c’est surtout la dernière partie qui a été modifiée : M. Gou- det a élagué et complété. C’est ainsi que le chapitre sur la

Radioactivité a été supprimé et,remplacé par l’étude des

propriétés des Solides. Les théories modernes (Mécanique quantique) ont fait l’objet d’exposés plus détaillés.

Signalons, à titre d’exemples, quelques-unes des modi-

flcations apportées au long de l’ouvragé qui sont :

-

des compléments d’ordre mathématique (Méthodes d’intégration de l’Équation de Laplace) ;

,

-

des descriptions d’appareils nouveaux (machines de Felici, Transistor) ;

I D t de des applications pratiques de formulés (Effet de Peau).

De plus, ceci est essentiel, toutes les formules sont

écrites dans le système Giorgi rationalisé (au bas de chaque

page, on donne en note, les formules correspondantes rion rationalisées). Le chapitre sur les unités a été revu en

conséquence.

Le fonctionnement des appareils de mesure, des machines industrielles tient toujours autant de place, ce qui conserve

au livre un côté pratique.

L’ouvrage est bien présenté, la typographie est bonne

mais beaucoup de petites erreurs matérielles ralentissent, par moment, la lecture. Les photographies d’appareils vétustes côntrastent avec le rajeunissement qu’ont subi la

forme et le fond du livre.

E. DIEULESAINT.

Conférence annuelle internationale sur ta physique des hautes énergies tenue au C. E. R. N., en 1958. 1 vol. relié de 358 p., 22 x 37 cm, édité par le C. E. R. N., Genève,

1958. Prix 45 fr. s. (Service d’Information Scientifique

du C. E. R. N., Genève, 23).

Tous les rapports théoriques et expérimentaux, ainsi

que les discussions sont en langue anglaise. Cet ouvrage s’adresse aux physiciens bien spécialisés dans l’étude des hautes énergies et dans la théorie des particules élémen- taires. Lés noms des conférenciers suffirônt à nous dis- penser de toute appréciation critique. Sessions : 1. Struc- ture du nucléon (Panofsky, Drell). 2. Le nucléon et son

interaction avec les pions, photons, nucléons et anti-

nucléons (Puppi, Piccioni). 3. Même sujet (Chew).

4. Idées théoriques fondamentales (Yukawa, Heisenberg, Pauli, etc...). 5. Production dés particules étranges (Stein- berger, Feld, Gell-Mann, D’Espagnat). 6. Interaction des

particules étranges (Kaplon, Tripp, Dalitz). 7. Sujets théo- riques particuliers (Goldberger, A. Bohr, Feynman). 8. Inter-

actions faibles. Modes par leptons (Goldhaber, Michel, Gell-Mann, etc...). 9. Interactions faibles. Autres modes

(Glaser, Good, Morrison, Treiman, etc...). 10. Conclusion (Oppenheimer). Enfin des appendices théoriques et expéri-

mentaux.

J. W. ÀÀiINTER.

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