HAL Id: jpa-00205466
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205466
Submitted on 1 Jan 1963
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Résonance magnétique électronique des monocristaux de thiosulfate de sodium irradiés aux rayons γ. Influence
d’une déshydratation
Roger Servant, Joël Rocher
To cite this version:
Roger Servant, Joël Rocher. Résonance magnétique électronique des monocristaux de thiosulfate de sodium irradiés aux rayons γ. Influence d’une déshydratation. Journal de Physique, 1963, 24 (4), pp.285-286. �10.1051/jphys:01963002404028501�. �jpa-00205466�
285
III. Mesure de l’anisotropie diélectrique du quartz.
- Le quartz Si OL utilisé provenait du Brésil. A la température ambiante, il est dit a ; ; c’est de la silice
rhomboédrique appartenant à l’hémiédrie énantio-
morphe (A2, 3A3). Ce cristal ayant un axe principal ternaire, il y a donc lieu de prévoir deux valeurs de
permittivités principales (fig. 2b).
Pour les systèmes à axe principal, l’axe de symétrie
cristalline est obligatoirement un axe électrique. Une
détermination dans la direction de cet axe nous donne
un premier résultat, une détermination dans une direc- tion normale à celle-ci nous donne le second résultat.
Nous avons fait tailler trois séries de lames de quartz suivant les dispositions indiquées 2a) ; ces lames ayant des épaisseurs variables ont été prises dans le
même morceau de quartz, afin d’éviter une erreur sur
l’espèce cristalline.
FiG. 2.
Afin de vérifier que seule la position de l’axe de symétrie cristalline (axe optique) par rapport avec la direction de polarisation du champ électrique E du mode TEoI intervenait, nous avons montré que les
positions d’axes (1) et (2) étaient indifférent8s.
Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
TABLEAU 2
QUARTZ ’
CALCUL DE LA BIRÉFRINGENCE. - On appelle « biré- fringence » la quantité An = ne - nq, no étant l’indice ordinaire et correspondant à la disposition (1) ou (2), le champ électrique F, étant polarisé verticalement dans le guide ; ne l’indice extraordinaire correspondant à
la disposition (3) où l’axe optique est parallèle au plan
de vibration du champ électrique.
La biréfringence est positive, donc le cristal, uniaxe
positif dans le domaine de l’optique classique, le reste
en optique ultrahertzienne.
IV. Mesure de l’anisotropie diélectrique du spath. -
Le spath CO3 Ca appelé calcite est un carbonate de calcium transparent lorsqu’il est pur. Nos échantillons
provenaient d’Islande. Ce cristal appartient au sys- tème rhomboédrique :
(A3, C, 3 A2, 3 NI pour l’holoédrie) (fig. ?c). C’est un système à axe principal, donc tout ce qui vient d’être
dit à propos du quartz - ce reste valable.
Nous avons fait trois séries de mesures sur des lames
d’épaisseurs variables disposées par rapport à l’axe optique comme les lames de quartz. Les résultats sont
consignés dans le tableau suivant : TABLEAU 3
CALCUL DE LA BIRÉFRINGENCE. -
, ,
v , v , ,
La biréfringence est négative, donc le cristal uniaxe
négatif dans le domaine du visible, reste négatif en optique ultrahertzienne.
Section du Sud-Ouest Séance du 14 novembre 1962.
BIBLIOGRAPHIE
[1] LE MONTAGNER (S.), Thèse, Lille, 1957.
LE BOT (J.), Thèse, Paris, 1954.
[2] LEBRUN (A.), Thèse, Lille, 1953.
3] VON HIPPEL (A. R.), Les diélectriques et leurs appli-
cations.
SMYTH (C. P.), Dielectric behavior and structure.
RÉSONANCE MAGNÉTIQUE ÉLECTRONIQUE
DES MONOCRISTAUX DE THIOSULFATE DE SODIUM
IRRADIÉS AUX RAYONS 03B3 INFLUENCE D’UNE DÉSHYDRATATION
Par MM. Roger SERVANT et Joël ROCHER,
Laboratoire d’optique ultra-hertzienne,
Faculté des Sciences de Bordeaux.
L’existence de liaisons semi-polaires, réputées fra- giles, dans l’hyposulfite de sodium, nous a engagés à
essayer une irradiation de ces cristaux aux rayons y.
Des monocristaux d’environ 150 mm3, ont été irra-
diés, avec le cobaltron de la Fondation Bergonié de Bordeaux, à la dose d’environ 4 millions de roentgen
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002404028501
286
Ils ont fourni, dans la bande des 10 000 des
signaux de résonance magnétique, dont le détail sera
publié ailleurs.
Le spectromètre de résonance comportait une cavité
de mesure cylindrique, fonctionnant dans le mode
TE011 et un coupleur directif de 3 dB collectant les
signaux. Le champ magnétique statique était fourni
par un électroaimant Varian.
Les monocristaux ont été étudiés pour diverses orien- tations, en particulier pour des rotations autour d’un
axe parallèle aux arêtes, l’axe binaire du cristal
(clinorhombique) décrivant alors un plan horizontal,
contenant le champ magnétique statique H perpendi-
culaire au champ magnétique vertical h de haute
fréquence, situé dans l’axe de la cavité.
La figure (1) fournit, à titre d’exemple, les signaux
obtenus lorsque l’angle 0 de l’axe binaire avec H, a les
valeurs 60°, 900, 1200.
La figure (2) indique, en traits pleins, l’évolution des différents signaux avec 0.
On a deux groupes de pics : l’un, de forte amplitude correspondant sensiblement au g de l’électron libre.
l’autre de faible amplitude, correspondant à un g
variable, oscillant autour de la valeur 2,024, attribuable
sans doute à un radical à électron délocalisé subissant
une assez forte interaction spin-orbite, et qui pourrait
être ici (ou tout autre radical provenant d’une décomposition ultérieure du sulfite).
Afin d’étudier les raisons du dédouhlement et de
l’anisotropie des signaux, il nous a paru intéressant de faire l’expérience suivante :
Un monocristal d’hyposulfite (penta hydraté), est déshydraté en le plaçant, pendant 48 heures, en atmo-
sphère desséchée par l’anhydride phosphorique. Il
devient blanc opaque, mais sa forme cristalline est conserv ée. Une fois irradié, on constate alors ( f ig. 2) que les deux signaux principaux sont maintenant simples
et isotropes et placés aux positions moyennes des signaux primitivement dédoublés (lignes verticales ponctuées).
"
Section du Sud-Ouest Séance du 14 novembre 1962.
CHASSIS RÉVOLVER
POUR UN SPECTROGRAPHE A OBJECTIF CATADIOPTRIQUE
Par MM. Robert LOCHET et Yvan ROUSSET,
Laboratoire d’Optique Moléculaire de la Faculté des Sciences de Bordeaux.
Nous avons décrit par ailleurs un spectrographe à grande luminosité construit au Laboratoire et dont la
partie originale est un objectif catadioptrique ouvert : f/0,65 avec une distance focale de 35 mm (R. Lochet
et J. Clastre, Reoue d’Optique, 1950, 29, 273).
On sait que d’une façon générale la structure des
objectifs catadioptriques ne facilite pas la mise en
place du récepteur de lumière. Quand ce récepteur
est une surface sensible photographique des difficultés
supplémentaires se présentent du fait des manipula-
tions nécessaires pour changer de surface sensible ou
pour imprimer plusieurs vues successives.
Nous avons pensé que la solution que nous avons
adoptée pourrait servir aux utilisateurs de tels objec-
tifs. Nous avons donc adapté un chassis révolver au
spectrographe dont l’objectif catadioptrique est sché-
matisé figure 1. La dimension de l’image du spectre
est de 3 X 5 mm.
FIG. 1.