N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES
A. E STIENNE
Solution de la question 212
Nouvelles annales de mathématiques 1
resérie, tome 9
(1850), p. 62-64<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1850_1_9__62_1>
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SOLUTION DE LA QUESTION 212
( voir t VIII, p. 393) .
PAR M. ESTIENNE (A.), KUi\c du ]}cee de \ersailles.
TIIÉORLME. Soit DEF un triangle équilatéral circon- scrit au triangle donné ABC-, A, B, C sont respective- ment surDY, DE, E F . Appelons cp et y les angles CBE,
BCA, on aura
DE z= DF = EF =
. . (i \
V /
où
a = BC ; b = AD.
Aï /'o« (;/è^e en A, B, C rfe perpendiculaires aux côtés du premier triangle équilatéral, on formera un second triangle équilatéral; la somme des aires des deux triangles équilatéraux est
72 .+- b2 — i ab cos ( 0 ^ + 7 )
1 (FASSBKNDER.)
2 sin - TT
( 6 3 Démonstration. On a : i°.
; ACF = ^ + <p — 7 ;
s i n - 7T s i n - 7T
donc EF a la valeur donnée ci-dessus, et Taire du triangle équilatéral est donc—:— <zsincp-hèsin ( ^r:-\-y — cp ) •
1 2sin7rL \ 3 VU
2°. Supposons que la perpendiculaire élevée en C au cotéEF soft rencontrée en M par la perpendiculaire éle- vée en B, et en N par la perpendiculaire élevée en A 5 de sorte que MN sera le côté du second triangle équilatéral.
Les triangles CBM, CAJN donnent
b c o s ( - 7T - h 7 — çp )
donc
1 . 1 - 7T S l l l - 7T
rt COS cp b COS f — 7T -f- 7 1 M N = '• ^
Faire du second triangle équilatéral est donc
a COS cp — b COS ( - 7T -f- 7 — y \
sin^7r *- '-*
Ajoutant les deux aires, on trouve l'expression consignée ci-dessus.
Lorsque les trois perpendiculaires se rencontrent, on a
a c o s w = b c o s ( 5 7T -H 7 — 'f\',
( 6 4
)alors Taire du second triangle équilatéral est nulle, et comme la somme des aires des deux triangles est indé- pendante de <p, il s'ensuit que, dans ce cas, Taire du pre- mier triangle est un maximum ; et comme les perpendi- culaires font entre elles des angles de 1-20 degrés, la somme des distances du point de rencontre aux sommets du second triangle équilatéral est un minimum, d'après une proposition connue.