• Aucun résultat trouvé

Article pp.60-62 du Vol.25 n°263 (2006)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Article pp.60-62 du Vol.25 n°263 (2006)"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

nouvelle édition !

La référence des voies de régulations intercellulaires

refondue et actualisée

de Biochimie des communications cellulaires

Yves Combarnous

Communications et signalisations cellulaires

A

près six années de progression dans la connaissance des médiateurs intercellulaires et de leurs voies de signalisation, il s’avérait indispensable de mettre à jour ce véritable « best- seller » de l'édition scientifique.

Communications et signalisations cellulairesest la nouvelle édition de Biochimie des communications cellulaires, entiè- rement mise à jour et recomposée en couleurs. Ce nouveau titre traduit l’indispensable mise en perspective des phéno- mènes étudiés non seulement au niveau moléculaire, mais également à des niveaux supérieurs d’intégration : ceux de la cellule et des organismes.

Communications et signalisations cellulaires est conçu comme un ouvrage pratique et dresse un panorama clair et complet des connaissances actuelles des voies de signalisations responsables des régulations endocriniennes, neuro-endo- criniennes, immunologiques et des facteurs de croissance.

Il est complété d’un index des mots clés et d’un lexique franco- anglais des sigles facilitant sa consultation.

Véritable référence, Communications et signalisations cellulai- resconstitue un guide indispensable à tous les spécialistes et étudiants s’intéressant aux aspects moléculaires des voies de régulations intercellulaires qui sont largement conservées chez tous les eucaryotes, y compris l’espèce humaine.

La nouvelle structure du livre et la présentation en couleurs renforcent l’attrait et l’efficacité pédagogiques.

320 pages - 17 x 24 cm - nombreuses illustrations

3eéd. 2004 - Éditions Tec & Doc - ISBN : 2-7430-0654-4 - 62€

En vente chez votre libraire ou à la Librairie Lavoisier : 11, rue Lavoisier - 75008 Paris - Web : www.Lavoisier.fr

Pubs Biofutur 244 12/05/04 15:45 Page 3

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

(2)

BIOFUTUR 263 • FÉVRIER 200661

Quelques pages

par Maël Knoll m.knoll@lavoisier.fr

Penser le vivant Une histoire de la médecine et de la biologie Jean Baudet Vuibert, 2005 ISBN 2-7117-5341-7

38 Une entreprise aussi large peut paraître démesuré-

ment vaste ou très humble, selon qu’elle se veut réflexive ou énumérative. Ici elle paraît avoir atteint un certain équilibre : il s’agit, comme l’annonce un premier chapitre, de savoir de quelle manière on est passé « du savoir à la science »ou, si l’on préfère, de retracer une « histoire en pente douce » qui empor- terait biologie/agronomie/médecine dans une histoire naturelleau sens littéral.

On peut supposer que les premiers hominidés ont procédé de façon binaire, par une sorte de tri essentiel (inhérent) à leur survie : comestible/non comestible, animé/inanimé, dangereux/pas dangereux. Et épis- témologue par nécessité : serait vivant ce qui peut mourir ! L’anatomie découlerait, elle, de la chasse.

On pourrait envisager un empilement de connais- sances, qui n’était l’évolution, n’aurait pas servi à grand-chose.

Il en fut sûrement autrement. Savoir n’est pas nommer, ce qui découlerait plutôt de la magie, mais décrire, oui.

L’origine des blessures pouvait être identifiée, celle des maladies non.

Qu’appelle-t-on « progrès » ? Curieusement de menus faits, comme en 680 à Olympie, l’organisation des courses de chevaux montés, le cheval comme loisir, l’amorce d’un savoir biologique ou vétérinaire, en plus de celui des agriculteurs. Soit une autre approche à l’origine de diverses disciplines.

Parfois certains hommes sont appelés à l’incarner, tel Hippocrate qui détache la médecine de l’emprise de la philosophie, en séparant la psyché de la « noo- sphère » (l’intellect). L’Académie d’Aristote pour- suivit cette progression en revendiquant un ensei- gnement pragmatique et en liant l’équilibre mental à des « fonctions »: nutrition, reproduction, respi- ration. Son classement « pré-biologique » des êtres vivants enordres(ou règnes), marqua aussi dura- blement (peut-être de manière parfois un peu trop persistante) les esprits.

Àl’empreinte profonde des cultures juive ou arabe sur le Moyen-ge, nous devrons cinq littératures : outre les deux citées, le syriaque, avec des transi- tions grecque et romaine. C’est dire si sur 1 000 ans on a lourdement compilé. La Renaissance a fait re- tour au terrain et à l’expérimentation (l’anatomie, bien sûr, et ses prosaïques retentissements sur la mor- phologie, la physiologie et la pathologie). Ère prag- matique, sans doute, mais aussi de recul de la toute- puissance divine.

L’impression que le XVIIIe(sommairement, 1601-1800) siècle n’a eu d’yeux que pour la botanique est fondée, mais réductrice. La botanique a certainement beaucoup pro- gressé, avec une nomenclature pointue et de somptueuses et scrupuleuses illustrations.

Mais c’est oublier un peu vite que Lavoisier, surtout chimiste, nous a affranchi des Grecs.

« Le but devient non plus la vérité mais l’efficacité ». Il a pu ainsi largement amor-

cer le cycle de la combustion sous toutes ses formes.

Du côté de Buffon, on œuvrait sur l’idée de pro- grès des espèces par le « transformisme ».

Bref, on en retient le sentiment que la science avançait sur plusieurs fronts, passant de l’outil à la machine (le microscope mérite sa large part de reconnaissance) et de la machine au système, de la chimie pure à la phy- sico-chimie. Des techniques à la technologie (l’électri- cité, encore nimbée de son aura spectaculaire).

Difficile devant cet afflux de manifestations simulta- nées de maintenir un cap chronologique. La volonté de Jean Baudet, rompu à ce genre d’ouvrage, de main- tenir ce cap ne semble pas trop en pâtir.

L’entrée dans le XIXesiècle règle ses pendules sur la cellule et son organisation. La question semble être : après avoir répertorié le milieu grâce à ses phénomènes, reste à savoir ce qui nous en sépare, à savoir découvrir les « corps » à l’intérieur des corps, que sont ces organ(ism)es, ces atomes de vie, avec leurs modes de duplication et de division, méiose ou mitose, ces mou- vements d’entrée et de sortie à travers les membranes ? Où nous mènera cette toute nouvelle discipline qu’est pour l’instant la « cytologie » ?

«Pendant ce temps » (exitla chronologie), la méde- cine suit son cours, profitant de chaque nouvelle découverte. À cette époque de grande porosité entre les découvertes, la nosographie devient forcément un peu obsolète. L’exploration, visuelle enfin, des microorganismes fera éclore l’épidémiologie. Ici tout (bactériophages, virus, vaccins) se bouscule – mais « la modernité » se situe-t-elle dans l’accélération ? Pire encore, on instaure une pause pour décrypter le passé : en 1831, Darwin s’embarque sur le Beagle. On connaît la suite et les traumas politique, idéologique et théologique. Certains s’en remettent à peine. Depuis ce cataclysme, « … les chaînons manquants ne man- quent pas… ».

On ressent qu’à partir de cette époque, établir des filiations intellectuelles « pour penser le vivant » tient

Penser le vivant

Une histoire de la médecine et de la biologie

61-62Livre263.qxd 17/01/06 18:54 Page 61

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

(3)

BIOFUTUR 263 • FÉVRIER 2006 62

sousla directionde.

Christian Hervé etJacques J. Rozenberg

l 1 tl--

,oden_~ra'

Préfacede FranioisDagognet

~

. .

.

de boeck

Vers la fin de l’homme ? Collectif sous la direction de Christian Hervé et Jacques J. Rozenberg Éditions De Boeck Université, 2005 ISBN 2-8041-4960-9

22

lution bio-cosmologique et négation de l’évolution- nisme, de cette forme de vie hasardeuse et locale que nous représentons. Tout un courant de pensée se ré- clame de cette vision stable, même en sachant que l’éthique est librement consentie et pure concerta- tion politique (ou en voyant le bon côté des choses, tentative de rendre les chances biologiques un peu moins inégales à la naissance). Habituons-nous plu- tôt à l’idée que le long terme nous est totalement im- pénétrable, sans doute sans ressemblance avec ces dialogues avec les « non-vies ».

Béatrice de Montera, biologiste de formation et impliquée dans l’éthique du clonage, s’efforce de tracer la limité entre « l’amélioration » (que l’on peut ima- giner, par anticipation-fiction) cellule par cellule d’un individu, grâce au clonage thérapeutique : ne serait- il pas, l’aboutissement à un être « nouveau » identique, dans sa démarche, au clonage reproductif ? Non, pense- t-elle, puisque l’un est correcteur même s’il rêve d’im- mortel par le biais d’un « jumeau asynchrone » et l’autre irrémédiablement reproductif et améliorateur.

Cependant, admettons que «les biotechnologies sem- blent avoir réactivé ou du moins relayé une certaine volonté continuationniste. »

G. Bénichou avoue que la raison perd pied lorsqu’elle achoppe sur certaines formules telles que « la demande parentale », d’abord, inscrite dans une logique consu- mériste et les « wrongful births », ou « naissances pré- judiciables »*1.

Le dernier chapitre interroge la pertinence de l’humain en droit : réalité, fiction, utopie. Bien sûr la loi est là pour rééquilibrer personne et être humain. « …Comme si la vie pouvait être l’objet d’un droit alors qu’elle est un fait qui conditionne l’existence de tous les droits » (C. Labrusse-Riou). Au mieux, l’éthique trouverait sa raison d’être comme conception « technique du droit ».

On ne sait si c’est le choix ou les qualités intrinsèques des deux coordinateurs du Colloque, Christian Hervé et Jacques J. Rozenberg qui rend les échanges si har- monieux et si intellectuellement satisfaisants, mais on se prend à rêver d’un comité d’éthique ou de Sages aussi lucide et représentatif dans sa constitution. Puisse la réalité ne pas nous décevoir. On aura du moins rêvé et spéculé utilement quelques heures à l’abri de ce beau paravent. ●

*1Maître Le Prado dans sa défense pour le Dr Ponnoussamy contre M. Christian Perruche :« Consacrer le droit de ne pas naître de l’enfant, c’est, à terme, priver la femme de la liberté essentielle de ne pas avorter. »

Vers la fin de l’homme ?

Le point d’interrogation doit-il nous rassurer ???

Ces actes d’un colloque pluridisciplinaire de juin 2003, restitués sous la direction de Christian Hervé et Jacques J. Rozenberg, tous deux détenteurs et dispensateurs d’une large connaissance des disciplines éthiques, gra- vitent autour d’un thème qui pourrait être « l’homme est-il terminable ? ».

La cartographie du génome ne nous aidera guère à trouver la réponse, annoncent-ils d’emblée, puisqu’elle décrit l’introuvable « homme génétique virtuel ». Pas plus qu’elle n’interviendra au niveau décisionnel de l’éthique, puisque celle-ci implique une politique d’au- toconservation « d’ordre prudentielle ».

Il est vrai que lorsqu’on pense « fin » de l’homme, on évoque de plus en plus son capital artefactuel et prothétique acquis grâce à la science, et que l’on tait d’autres « fins » : imaginaire, rationnelle, morale. En spéculant sur « l’homo ethicus », on confond un peu

« fin » et « fin ».

La législation parfois paradoxale d’un strict point de vue juridico-scientifique sur le clonage thérapeutique laisse J. Rozenberg perplexe : la pratique du DPI n’est- elle pas déjà technique de clonage où « …la valeur des conséquences prime alors sur tout autre principe nor- matif a priori… »,comme le laissait entendre C. Huriet dans son rapport au parlement de 2000 ? Alors que R. Frydman en retenait l’aspect positif. Comme quoi toute technique se détache difficilement d’une conno- tation passionnelle…

Aucun des intervenants – sincérité à verser à leur actif – ne prétend détenir le secret capable de « … rendre autonome l’embryo-éthique par rapport… au biopo- litique ». C’est dire combien le gène reste une notion abstraite malgré la connaissance qui progresse et com- bien la causalité génétique reste très complexe. Les mé- taphores du hardwareet du softwarenous auront fait perdre du temps.

Il y aurait pourtant tout lieu de se rassurer, depuis « Le hasard et la nécessité »sur la maîtrise de la program- mation humaine, et ce que L. Haesler appelle l’identi- fication narcissique au divin. De plus, au détriment d’une perte fictionnelle, chaque bouleversement bio- technologique, s’il promeut un nouvel aperçu critique ou une recherche en responsabilité, ne peut être que bénéfique.

Une autre réflexion, menée par G. Hottois, en dé- coule : celle sur l’idéologie paternaliste à l’œuvre dans la mission de conservation à l’identique de l’es- pèce humaine comme fin en soi, étape ultime de l’évo- du tour de force. L’auteur prévient d’un « découpage arbitraire ». Pas si arbitraire s’il est fondé comme ici sur la dichotomie chimie (métabolisme) et « l’unité structurale » (différenciation cellulaire).

La génétique, dont il retrace les grandes lignes, incarne sans doute cet effort vers la biochimie. La date à laquelle la biologie bascule du savoir au pouvoir est bien celle de la découverte de l’ADN, de sa structure et de ses métamorphoses. Pourquoi la date anniver- saire de la double hélice (25 avril 1953) fait-elle office de « fétiche » ? La réponse n’est pas loin : si on a une chaîne d’ADN, cette chaîne en implique automati-

quement une deuxième différente, mais complémen- taire. On se représente alors enfin la vie.

Les années 60-70 virent un développement exponen- tiel de littérature sur le code génétique. Le phénotype classificatoire s’adjoignant le génotype, le Human Genome Projectde 2003 fait bien butoir comme l’a voulu l’auteur dans son choix d’un genre plutôt casse-cou.

Cependant ni lui ni le lecteur ne semblent se sentir noyé.

Le dernier chapitre, non encore écrit, pourrait pourtant bien être celui du douloureux passage de l’atome à l’éco- système. Conclusion : « Le vivant tue le vivant ».

Excellente bibliographie chronologique. ● 61-62Livre263.qxd 17/01/06 18:54 Page 62

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

Références

Documents relatifs

E n fait, sélection pour la survie (variation et hasard inclus) et sélection pour le succès reproductif consti- tuent un ensemble de deux processus ayant lieu simul- tanément, ce

sée pour une détection La colonne Phenomenex Zebron™ ZB1-MS a été conçue pour être utilisée avec les détecteurs les plus sensibles comme la GC/MS par exemple.. En effet, le

L a statistique… c’est amusant : on peut s’en servir pour organiser des informations, et pour y voir plus clair, aussi bien dans des situations ludiques que dans des énigmes

présente les dosages multiplex avec billes FlowCytomix, pour la détection simultanée de cyto- kines multiples et d’autres analytes dans la recherche de médicaments et clinique..

« Le droit reste l’un des der- niers lieux où l’homme s’interroge sur le sens de la vie comme matière, comme espèce mais surtout comme vie animée…il (le droit) ne peut pas

Les principaux avantages de la « laborette 27 » sont : - Division homogène de l'échantillon avec une précision de 99,9 % jusqu’à 3 000 divisions par minute, - Serrage rapide

Entre les deux s’est jouée une interaction dynamique stabilisatrice, initialement aléatoire pour chaque unité proposée, mais devenue déterministe pour l’unité composante

Celui des « Les virus émergents » a été rédigé par deux chercheurs de l’Institut Pasteur : Antoine Gessain, spé- cialiste de l’épidémiologie des virus oncogènes, et