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Crime contre l humanité

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Chambr’Agri 14 / Décembre 2017 / N°297

chambre-agriculture-14.fr Installation

p 2

Offre de services

p4

Services

p 12

Décembre 2017 N°297

Transmission d’exploitation Se former pour être prêt lors de sa cessation d’activité

PROAGRI Les Chambres d’agriculture de Normandie se réinventent

PROAGRI Installation Bâtir un projet solide

AgriFaune

Pour une agriculture résolument moderne

Dossier

p 6-7

Crime contre l’humanité

Expression reprise généralement pour parler des crimes de guerre dont furent victimes des milliers de personnes.

Derrière cette expression, il y a souvent l’atrocité, l’horreur, la volonté de nuire, de détruire, d’anéantir, le tout associé à de la haine.

Quelle honte de voir cette expression bafouée, utilisée à toutes les sauces par les soi-disant « sachants » qui, après le choc des photos, n’ont en tête que le poids des mots pour se faire plaisir intellectuellement sans en mesurer les conséquences. L’acharnement contre les pesticides et particulièrement le glyphosate ces dernières semaines et envers ceux qui les utilisent, a fait ressurgir cette expression.

Pour mémoire, après la dernière guerre, chaque agriculteur cultivait sa terre sans moyens et nourrissait cinq personnes, c’est-à-dire sa famille. Pour le reste de la population, la nourriture était rare et chère et on parlait encore et souvent de famine.

La recherche et le développement faisant leur entrée, si les agriculteurs s’étaient repliés sur eux mêmes refusant d’appliquer sur leurs terres le progrès, ignorant les demandes de la société qui avait faim, on aurait pu effectivement considérer ce refus comme un crime contre l’humanité.

Il n’en n’a rien été, les agriculteurs ont répondu à la demande de cette société, société qui se trouve aujourd’hui dans l’opulence d’un pays riche. Mais force est de constater que si ventre vide n’a pas d’oreilles, ventre plein provoque de l’amnésie, de la légèreté dans les propos de quelques idéologues ou dogmatistes repus et rassasiés, dont la mémoire flanche et dont l’obsession consiste à entretenir la culture du risque.

Après ce billet de mauvaise humeur, les fêtes de fin d’année approchant, souvent signe de bons repas, soyons fiers, nous agriculteurs, d’avoir fait disparaitre la famine et d’avoir dans notre pays des produits de grande qualité et l’une des meilleures espérances de vie du monde.

Bonnes fêtes de fin d’année à vous tous..

Michel Legrand Président de la Chambre d'agriculture du Calvados

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I n st a l l a t i o n

Chambr’Agri 14 / Décembre 2017 / N°297

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Les offres du mois

Exploitation cherche repreneur

Sud Pays d’Auge

Exploitation en vaches allaitantes (limousines).

SAU actuelle de 76 ha, 100% prairies. Vente des bâtiments (2800 m²), d’une maison d’habitation en bâti traditionnel du pays d’Auge + dépendances et du foncier en propriété (36 ha attenant + 20 ha). Possibilité location de 20 ha. Le cheptel, le matériel et les stocks sont à vendre au preneur ou à tiers.

Structure pouvant rester en élevage allaitant ou être réorientée selon le choix du preneur.

Nord Pays d’Auge

Exploitation cidricole de 10ha dont 8.5 de vergers, pommes et poires, avec 1 ha de basses-tiges et 7,5 ha de hautes-tiges. Mise en valeur des surfaces en hautes tiges et non plantées avec un troupeau allaitant.

Transformation en cidre uniquement.

Débouchés: 100% vente directe. Secteur touristique, proche autoroute A13… Vente du corps de ferme, avec maison, du matériel, des terres…

Bocage, Val d’Orne

Exploitation vaches allaitantes (Blonde Aquitaine) et cultures avec 190 ha à louer : 50% prairies, 50% labours. Vente des bâtiments, du matériel, du cheptel et des stocks. Négociation possible sur le bâti selon condition de reprise, maison conservée par le cédant.

La structure conviendra à un éleveur maitrisant les cultures.

Bessin - Bocage

Exploitation au sud-ouest du Calvados avec cultures, viande bovine et 1600 m² de poulailler industriel (poulet de chair). Vente maison d’habitation + foncier + corps de ferme + matériel + stocks. Foncier de 92ha, au parcellaire groupé, dont 75 ha labourables et 17 de prairies non labourables. Le cédant souhaite louer 40 ha mais ne maitrise pas les 52 ha restant (positions non arrêtées des propriétaires).

Bessin - Bocage

Remplacement d’un associé de GAEC (3 associés) pour cessation d’activité en 2016.

SAU de 200 ha, référence laitière de 860 000 l, cultures, porcs. Période de contrat de parrainage d’une année demandée.

Contact installation-transmission Nos conseillers, à votre écoute Plaine de Caen-Falaise, Pays d’Auge : Émilie Legros - 02 31 31 87 64 Bessin, Bocage :

Vincent Salesse - 02 31 68 95 21 Point Accueil Installation 02 31 70 25 09 (permanences le matin, du lundi au jeudi) ou par mail : point-info@calvados.chambagri.fr Safer de Basse-Normandie www.safer.fr/safer-basse-normandie.asp

Se former pour être prêt lors de sa cessation d’activé

Gérer son entreprise, c’est ANTICIPER

Vous appréciez Synel,

vous adorerez Pilot’Elevage !

Préparer et réussir sa transmission

Se former pour réussir

Arrêter son activité s’anticipe. D’autant plus si vous souhaitez transmettre votre exploitation pour qu’elle perdure, que cette transmission soit familiale ou non. Aborder cette réflexion par la formation est une des options qui s’offre à vous.

Depuis 3 ans déjà, les Chambres d’agriculture de Normandie ont mis en place une formation de 3 jours permettant aux agriculteurs de rencontrer différents interlocuteurs de la transmission (MSA,

Gérer la trésorerie de son exploitation, c’est gérer un risque financier. Savoir gérer sa trésorerie est une des nombreuses compétences nécessaire au métier d’agriculteur. C’est primordial, mais le sujet reste boudé par les exploitants qui n’aiment pas en parler ou se pencher sur leurs chiffres.

Et pourtant, la seule personne qui doit faire ce suivi c’est bien lui et non un conseiller

conseiller de gestion, notaire, juriste…) et de commencer à organiser leur cessation d’activité.

Notre formation « Préparer et réussir ma transmission » s’adresse à tous les exploitants qui souhaitent réfléchir à la cessation de leur activité professionnelle et à la transmission de leur exploitation, que ce soit dans le cadre d’un départ à la retraite ou non.

de gestion ou un banquier.

On parle de prêt de trésorerie, de ligne de trésorerie avec le banquier, d’avance de trésorerie (ATR) avec la PAC, c’est un mot qui revient fréquemment et qui est souvent source de tracas.

Changez de regard sur votre trésorerie

Si vous souhaitez « changer de regard sur

Retour sur la session 2017 ! La dernière session de la formation

« Préparer et réussir ma transmission » a eu lieu en mars 2017. Cette année encore, les participants ont apprécié les différentes interventions, plébiscitant notamment celle de maitre LESAULNIER, notaire à Merville- Franceville, venu parler de succession mais également de gestion de patrimoine.

Ce dernier a, entre autres, abordé les donations : comment aider ses enfants sans se démunir ? Un sujet qui a vivement intéressé. Mais ce qui a le plus plu aux participants reste l’échange entre eux. Quand on se retrouve entre futurs cédants, c’est plus facile d’exprimer ses interrogations et d’évoquer d’éventuelles craintes ou incertitudes.

Le bilan de cette session de formation, comme lors des précédentes, a été très positif. Alors, si vous aussi vous êtes concernés, n’hésitez pas à vous renseigner et à vous inscrire à cette formation !

Emilie Legros 02 31 31 87 64 e.legros@calvados.chambagri.fr

votre trésorerie », nous vous proposons trois jours de formation pour démystifier ce mot et vous donner les clés pour sa gestion au quotidien.

Qu’est ce qui influence ma trésorerie ? Comment fonctionnent les agriculteurs

? Quels avis ont-ils sur la nécessité de faire un budget de trésorerie ? Comment un suivi inapproprié de la trésorerie peut impacter une exploitation ? Quels temps dois-je y consacrer ? Sur quels partenaires puis-je m’appuyer ? Quelles solutions pour mieux la gérer ?

Et si demain, gérer votre trésorerie devenait une de vos missions préférées.

Marie Nyk 02 31 31 87 63 - 06 40 78 88 96

m.nyk@calvados.chambagri.fr

Formation

Préparer et réussir ma transmission

Je veux transmettre mon exploitation et bien vivre de ma retraite

Contenu :

- quand préparer ma retraite ?,

- les clés d’une transmission réussie (évaluation de l’exploitation, gestion du foncier, incidences fiscales…),

- la cessation : un nouveau départ.

Les 1er, 8 et 15 février 2018, à Hérouville St Clair Contact : Emilie LEGROS – 02.31.31.87.64.

Formation

Changer votre regard sur la trésorerie (3 jours)

30 janvier, 14 février et 15 mars 2018, à Hérouville St Clair 02 33 06 49 69

Les Chambres d’agriculture et les Conseils en élevage de Normandie, Pays de la Loire et Centre vont proposer à compter de cet automne une nouvelle offre de service numérique pour la traçabilité et le pilotage des troupeaux bovins : Pilot’Elevage. Cette offre de service est disponible sur le web et sur smartphone ou tablette et ce même sans accès internet permanent.

Avec Pilot’Elevage, chaque éleveur de bovins laitier et viande peut gérer facilement l’identification (déclarations, boucles…), la

reproduction, la santé, les performances lait et viande, ou l’alimentation du troupeau.

L’application mobile intègre la lecture des codes-barres des passeports et celle des repères électroniques.

Cette offre de service, coconstruite avec des éleveurs et les experts des 2 réseaux Chambre d’agriculture et Conseil élevage, est ergonomique, évolutive et fiable. Elle proposera 2 niveaux de services avec un abonnement identique sur toute la zone.

Pilot’Elevage a été lancée au Space et

prendra avantageusement la relève de Synel à compter de début 2018. Les équipes de l’AICC et de Littoral seront vos appuis pour découvrir et profiter de cet outil qui remplacera Synel.

Jean-Jacques Beauchamp 02 31 70 25 16 jj.beauchamp@calvados.chambagri.fr

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A c t u a l i t é

Chambr’Agri 14 / Décembre 2017 / N°297

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Brèves de session du 23 novembre Chambre d’agriculture du Calvados

Actualité

Gel en arboriculture : les visites post récolte effectuées le 7 novembre par la commission d’enquête sur les fruits à couteau font apparaître des impacts hétérogènes. Le déclenchement de la procédure calamité est pertinent pour partie du département, notamment pour le Pays d’ Auge. Pommes à cidre : les visites sont programmées le 4 décembre.

Installation : la Chambre prend rang pour renouveler sa labellisation pour le portage du Point Accueil Installation, du CE3P et 21H.

Agri Aide : un nouvel élan est donné pour un partenariat élargi et renforcé, une détection plus précoce et la mise en place d’un suivi.

Projet de réforme du congé de maternité : les agricultrices disposent depuis 40 ans d’une allocation de remplacement, dispositif adapté à la spécificité du métier. Le projet du gouvernement de mise en place d’un congé de maternité unique pré suppose l’octroi d’une indemnité journalière, laquelle ne couvrirait pas le coût d’un salarié de remplacement. L’alerte faite par Agnès Lemarié à ce propos invite les élus de la Chambre à la plus grande vigilance.

Devenir du collège « anciens exploitants » au sein des Chambres d’agriculture :

en perspective des prochaines élections, la Cour des Comptes préconise la suppression de ce collège. Henri Salliot a proposé une motion visant à maintenir ce collège aux principaux motifs d’expérience et de recul, de présence active, de force de proposition et réalisations effectives, de reconnaissance. La motion a recueilli un avis favorable de l’assemblée, moins 3 abstentions.

Budget Initial 2018

Présenté comme un budget de rupture notamment au regard de la réorganisation des Chambres qui régionalisent leurs fonctions ressources, il intègre les transferts de contrats de travail et l’évolution des missions correspondantes.

Il est voté par l’assemblée à l’unanimité.

Evolution des services de la Chambre

La CA14, au-delà de sa mission de représentation, s’est particulièrement investie dans sa mission de service : engagement dans une démarche qualité en 2011, certification obtenue mi 2013

sur ses activités de conseil et formation, professionnalisation et développement de compétences via la formation continue des collaborateurs et le recrutement, tels sont les actes qui illustrent cette politique volontariste.

L’assemblée a pu ainsi mesurer la progression sur les 3 dernières années, chiffres à l’appui. Un nombre croissant d’actifs agricoles et de collectivités sollicitent ainsi la CA pour sa palette de compétences et son expertise. Le « top 6 » des services les plus demandés porte sur l’appui à la déclaration PAC, Mes P@rcelles, le Plan Prévisionnel de Fumure, l’Info Conseil, le permis de construire et les groupes techniques. Un des nouveaux services mis en place fin 2015 « Mes dronim@ges » qui permet d’optimiser les apports d’azote, affiche également une progression, notamment sur le blé.

Acte 1 des Etats généraux de l’Alimentation : quelles avancées et quels impacts sur la contractualisation et les OP du secteur laitier ?

Le chantier prioritaire des EGA portant sur la création et la répartition de la valeur a fait l’objet de 14 ateliers nationaux, de rencontres organisées en région et d’une consultation publique. Emmanuel Macron, dans son discours de clôture du 1er acte des EGA du 11 octobre dernier, a plaidé pour une restructuration profonde de l’agriculture via 14 propositions. « Des intentions qui vont dans le bon sens », mais un contexte de marché complexe…..

comment faire alors bouger les lignes ? Quel espoir pour les producteurs en termes de reconquête de valeur ?

En brossant l’état des lieux, Gérard You, responsable du service économie des filières à l’Idèle a notamment souligné des modalités de fixation du prix du lait de plus en plus différenciées pour chaque laiterie, et des écarts de prix croissants entre laiteries en fonction de leur exposition à la volatilité du marché. A été aussi mis en exergue le type de relations entre livreurs et collecteurs qui varie notamment en fonction des volumes plus ou moins contraints et du degré de mutualisation de ces volumes. Au-delà du déficit de confiance, la contractualisation actuelle est jugée globalement très imparfaite, le rapport de forces étant déséquilibré.

Vers une contractualisation rénovée ? des pistes issues des EGA

visant à renforcer le pouvoir de négociation des producteurs et à améliorer la répartition de la valeur sont soulignées : la massification de l’offre et l’inversion de la logique de formation du prix avec la prise en compte du coût de production font partie des axes majeurs.

Damien Lecuir, président de l’OP des 3 Vallées, milite pour une logique d’organisation à l’échelle d’un territoire et fait part de la réflexion engagée au sein de son OP sur la fixation du prix. Il souligne la nécessité d’intégrer des indicateurs stables liés au coût de production et non des indicateurs de marché, comme le prix du yaourt. .Il rappelle que « tous les livreurs ne sont pas égaux » au regard des investissements effectués.

Emmanuel Binois, co- président de l’OP France Milk Board Grand Ouest plaide pour une logique de bassin de production et de structuration, et souligne que « celui qui a le pouvoir, c’est celui qui facture ». Ludovic Podgorski, président de l’OP AOP Lactalis évoque une relation plus privilégiée avec le collecteur du fait de l’AOP, même si la demande n’est pas exponentielle…Il importe cependant d’avoir une OP robuste et « de ne pas y aller seul ». Des pistes de réflexion restent à engager au sein de son OP à ce jour, notamment traduire en indice le prix des fourrages, travailler la facturation…

Les EGA ont ouvert des voies, mais les pouvoirs publics devront accompagner la rénovation de la contractualisation et être garants du respect des engagements pris.

Elisabeth Pirat 02 31 70 25 18 e.pirat@calvados.chambagri.fr Actualité, budget initial 2018 et focus sur l’évolution des services de la Chambre ont rythmé la première partie de la session de la Chambre d’agriculture du Calvados. Temps fort en 2nde partie avec la table ronde

« Acte 1 des EGA : avancées et impacts sur la contractualisation et les OP lait ». Retour sur l’essentiel :

Collecte des déchets agricoles

Organisée dans le cadre de la filière ADIVALOR, la récupération des bâches et films d’enrubannage, filets et ficelles, est prévue la semaine du 15 au 19 janvier prochain. Rapprochez-vous de votre distributeur habituel pour tout renseignement concernant les détails pratiques de ces collectes.

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A c t u a l i t é

Chambr’Agri 14 / Décembre 2017 / N°297

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Prendre en compte l’agriculture de la métropole caennaise

Collaborer pour la préservation et le développement de l’agriculture

Caen Normandie Métropole et la Chambre d’agriculture du Calvados ont signé la

«Convention-cadre de partenariat sur l’agriculture » en juin dernier.

Avec l’appui de l’Agence d’urbanisme (Aucame), la Métropole et la Chambre d’agriculture souhaitent acquérir un socle partagé de connaissances sur les enjeux et problématiques de l’agriculture et de l’alimentation, afin d’envisager des projets communs en cohérence avec les caractéristiques et besoins du territoire et de son agriculture.

Cette convention comprend plusieurs axes de travail : gestion partagée de l’espace et du foncier agricole, soutien au développement des filières économiques agricoles, gestion équilibrée de l’approche environnementale, mise en place d’une politique alimentaire territoriale, développement du lien entre citadins et agriculteurs. En octobre, un premier Comité de Pilotage a été organisé afin de fixer les objectifs en termes d’action

et de calendrier, pour chacun de ces axes de travail.

Travailler ces actions à l’échelle de la Métropole permet de diffuser une expertise et d’impulser une dynamique partenariale entre collectivités et monde agricole auprès des Communautés de communes adhérentes au Pôle.

Définir le projet alimentaire de la métropole

Pour le volet « Alimentaire », un projet a été engagé début octobre : le lancement officiel d’une démarche de définition du Projet Alimentaire Territorial de Caen Normandie Métropole, soutenu par la DRAAF dans le cadre du Programme National de l’Alimentation. Les enjeux pour le territoire de définir un plan d’action sur l’alimentation, la méthodologie et les différentes phases participatives qui seront engagées d’ici octobre 2018 ont été présentés.

De janvier à juin 2018, 6 ateliers sont organisés (ateliers qui auront lieu de 14h à 17h au « Pavillon » à Caen – dates/lieux susceptibles d’être modifiés) :

• Structuration des filières alimentaires de proximité – le 29 janvier,

• Pratiques agricoles durables pour une alimentation de qualité – le 26 février,

• Accessibilité sociale à l’alimentation de qualité – le 26 mars,

• Lutte contre le gaspillage alimentaire – le 16 avril,

• L’alimentation dans la planification territoriale – le 28 mai,

• Sensibilisation/communication sur alimentation et gastronomie - le 18 juin.

Ces ateliers, ouverts à tout acteur du territoire, doivent permettre de partager des données de diagnostic sur l’alimentation et d’envisager des actions pour renforcer la souveraineté alimentaire de notre territoire en s’appuyant sur les circuits courts/

circuits longs.

En tant qu’agriculteur du territoire, vous êtes invités à participer à ces différents ateliers pour faire part de vos avis et de vos besoins pour renforcer la légitimité de cette politique territoriale.

Frédérique Salmon 02 31 70 25 41 f.salmon@calvados.chambagri.fr Dans le cadre de la convention qu’ils ont signé en juin, la Chambre d’agriculture et Caen Normandie Métropole engagent des travaux communs sur l’agriculture à l’échelle du territoire de la métropole. Sur le volet alimentaire, la définition du Projet Alimentaire Territorial a débuté en octobre.

ProAgri : Les Chambres d’agriculture de Normandie se réinventent

Les Etats Généraux de l’alimentation qui se déroulent en ce moment même témoignent des défis économiques, sociaux et environnementaux que doivent relever les agriculteurs et les acteurs des territoires ruraux. Au cœur de la Normandie où l’agriculture est un secteur leader de l’économie, les Chambres d’agriculture de Normandie portent l’ambition d’être un acteur majeur du développement agricole.

Le réseau normand des Chambres d’agriculture a travaillé pour continuer à accompagner efficacement les entreprises agricoles et propose aujourd’hui PROAGRI, qui s’articule autour de 2 axes majeurs, la proximité et le professionnalisme.

Proche des agriculteurs et des collectivités

Les Chambres d’agriculture ont toujours considéré l’ancrage local comme une force. Avec ProAgri, elles réaffirment cette ambition d’être plus proches des

agriculteurs, des collectivités et des projets qui nous unissent, en renforçant les équipes pluridisciplinaires au cœur des territoires.

Ainsi, 480 collaborateurs, présents dans 6 sièges et 19 antennes du territoire normand, agissent quotidiennement pour permettre aux agriculteurs de réussir dans leur métier, préserver l’environnement et assurer la pérennité des exploitations.

Des professionnels au service des agriculteurs et acteurs des territoires

Tout au long de la vie de leur exploitation, les chefs d’entreprise ont besoin de faire évoluer leurs pratiques, sécuriser leur activité, avoir des perspectives… Les Chambres d’agriculture de Normandie ont repensé une gamme complète de services.

Sa mise en œuvre a été rendue possible par l’engagement des élus des Chambres à construire ensemble un projet politique porteur de sens.

Concrètement, cela se traduit par des

projets et des travaux communs, mais aussi la décision d’organiser les Chambres départementales d’agriculture autour de la Chambre régionale. Cette dernière devient le lieu politique et stratégique du réseau des Chambres et le centre de ressources du réseau qui regroupe compétences, expertises et fonctions supports (système d’information, administration-finances, Ressources Humaines, communication).

Ces ressources partagées bénéficient à tous, sur l’ensemble du territoire et permettent, en parallèle, le redéploiement de moyens dans les antennes locales.

Cette dynamique, nous la mettons en œuvre pour, et avec, les agriculteurs et les acteurs des territoires pour une agriculture Normande performante et durable.

Une offre de service repensée Pour apporter de nouveaux services à des demandes de plus en plus précises, les Chambres d’agriculture de Normandie repensent leur offre de services à destination des agriculteurs et des salariés agricoles. Ainsi, l’offre ProAgri est : Complète et innovante, de la gestion à la production

• Installation

• Gestion d’entreprise (analyse technico- économique, coût de production, accompagnement stratégie, circuits courts)

• Pilotage de production (lait, viande, ABio) A venir : appuis réglementaires (PAC, élevage) & productions végétales (agronomie, cultures, prairies, maraîchage, arboriculture)

Variée : de la formation, du conseil individuel et de la dynamique collective Lisible avec une identité graphique commune

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A c t u a l i t é

Chambr’Agri 14 / Décembre 2017 / N°297

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Gérer les cultures intermédiaires en hiver

Au minimum un reliquat par exploitation

Clôturez la campagne 2017 !

En zone vulnérable

Reliquats azotés

Documents réglementaires de suivi des parcelles

Conserver les pièges à nitrates amendés

L’arrêté directive nitrates impose que certains couverts pièges à nitrates soient conservés jusqu’au 15 janvier : il s’agit des parcelles ayant reçu du fumier ou lisier depuis l’été. Cependant, une destruction dès le 16 décembre est autorisée avant culture de betterave si la CIPAN n’a reçu que des fertilisants de type fumier ou compost (sauf fumier de volaille).

Lisier autorisé sur culture dérobée

En zone vulnérable, à partir du 1er octobre, l’épandage d’effluents de type lisier (lisier, boue, digestat liquide, fumier de volaille…) est autorisé uniquement sur culture

Le reliquat doit être fait pour toutes les exploitations agricoles dès lors que plus de 3 ha sont situés en zone vulnérable, sauf

Que noter dans le cahier d’épandage ?

Dans ce document, il faut que plusieurs points réglementaires soient présents :

• La date de semis de la culture et de la variété pour le Blé,

• la date de semis des pièges à nitrates et dérobées, et de destruction En précédent colza, noter la conservation des repousses (obligatoire pendant 1 mois en zone vulnérable) et leur date de destruction,

• la date des épandages de produits organiques et d’engrais azotés, et la quantité apportée sur la parcelle,

Réduction des gaz à effet de serre

Life Beef Carbon en Normandie

Après le Projet Carbon Dairy, qui arrive à échéance en juin 2018, les Chambres d’agriculture de Normandie s’engagent dans le Projet Beef Carbon pour travailler sur les réductions d’émission de gaz à effet de serre dans les fermes productrices de viande bovine.

Ce projet international, associant la France, l’Irlande, l’Italie et l’Espagne, a pour but de développer une stratégie de réduction des émissions de carbone dans la filière viande bovine. L’ambition est de promouvoir des pratiques et des systèmes de production innovants répondants aux objectifs techniques, économiques, environnementaux et de durabilité dans les élevages bovins viande.

Le Projet Life Beef Carbon, coordonné par l’Institut de l’élevage, a démarré en janvier 2016 grâce à des fonds européens (Life) et français (Casdar). Il établit un plan d’action pour réduire de 15 % les émissions de GES en élevage allaitant en 10 ans. Pour cela, l’empreinte carbone de 2 000 fermes de démonstration (1680 en France) sera calculé grâce à l’outil CAP’2ER et les meilleures techniques de réduction des GES seront testées et promues sur 172 fermes dont 125 en France et 6 en Normandie. Ces dernières feront l’objet de 2 diagnostics en début et fin de projet, afin de mesurer l’impact des solutions mises en œuvre sur la durée du projet et ainsi conforter les références produites.

Perrine Géhin 02 31 70 25 83 p.gehin@calvados.chambagri.fr intermédiaire dérobée : le couvert doit

être récolté ou pâturé. L’épandage est possible même pendant l’hiver, il suffit de respecter un délai de 20 jour entre l’apport de lisier et la récolte de la dérobée.

L’épandage de fumier est lui aussi possible, avec la même condition. Les doses sont plafonnées : au maximum 70 u N efficace/

ha en graminées pures, 40 u N efficace en graminée + légumineuse, 0 en cas de légumineuse pure. L’azote efficace se calcule avec un coefficient : 0,50 pour le lisier de bovins, 0,25 pour le fumier de bovins...

Attendre pour les terres en CIPAN, repousses ou sol nu Pour les parcelles en culture intermédiaire

si les terres sont totalement en prairie : dans ce cas, pas d’analyse obligatoire.

Le reliquat doit être effectué sur une des 3 principales cultures de l’exploitation, ce point peut être vérifié par un contrôleur.

En élevage, il est intéressant d’analyser le reliquat avant maïs, à faire en février-mars.

1 reliquat pour 20 ha de culture en ZAR

Pour les parcelles situées en Zone d’Action Renforcée (ZAR), la règle est renforcée avec 1 reliquat à faire par tranche de 20 ha de culture relevant de la méthode du bilan : blé, orge, colza, avoine, maïs, betterave,

• la date de récolte et le rendement,

• l’utilisation d’un Outil d’Aide à la Décision et les justificatifs,

• les accidents de culture s’il y en a eu.

Dans le cas où vous importez ou exportez des effluents, pensez à joindre dans votre cahier d’enregistrement les bordereaux comprenant la teneur en azote de l’effluent.

En situation de dérogation à la couverture des sols, indiquez le travail du sol qui la justifie :

• Si faux semis (avant lin ou en TCS), indiquer les dates de déchaumage (2 passages mécaniques minimum) avant le semis,

piège à nitrates (= couvert non récolté), en repousse ou sol nu, il faut attendre le 16 janvier pour pouvoir épandre du fumier ou du compost, et le 1er février pour du lisier ou des effluents de volailles.

pomme de terre, triticale, tournesol, sorgho… Ne sont pas concernés le lin, les protéagineux ni les prairies.

Davantage d’analyses si possible

Si l’hiver confirme sa tendance au sec, les reliquats d’azote risquent d’être élevés et très variables, comme au début 2017. Nous vous recommandons de faire davantage d’analyses de reliquats d’azote, afin d’obtenir des valeurs correspondant mieux à votre exploitation par rapport aux moyennes départementales.

• -Si sol à plus de 37 % d’argile (avec analyse à joindre), indiquer la date de travail du sol (dérogation justifiée pour un travail du sol avant le 15 novembre).

• Attention, nouveauté : noter la date de dépôt au champ et de reprise des fumiers non susceptibles d’écoulement et fientes de volailles, qui doivent être présents moins de 9 mois au champ.

Que noter dans le registre phytosanitaire ?

Le registre phytosanitaire est à tenir par toutes les exploitations ayant des aides PAC même si vous n’utilisez aucun produit phytosanitaire.

Destruction des cultures intermédiaires, épandage sur couvert : quelles sont les règles en zone vulnérable ?

Début 2018, il faut analyser au minimum 1 reliquat d’azote par exploitation en zone vulnérable.

Afin de bien démarrer la campagne 2018, pensez à finaliser vos documents réglementaires concernant la campagne de culture 2017. Cela passe par la finalisation de votre cahier d’épandage (pour les parcelles en zone vulnérable et les élevages en déclaration, enregistrement ou autorisation) et de votre registre phytosanitaire (pour tous les déclarants PAC).

Entre le 15 décembre et le 15 janvier, les seules surfaces autorisées à recevoir du lisier sont les cultures dérobées.

Le reliquat sert à ajuster la dose d’azote

selon la quantité disponible dans le sol Isabelle Diomard

02 31 70 25 30 i.diomard@calvados.chambagri.fr

Dans ce document, il faut noter :

• L’îlot PAC, la culture et la variété,

• Le nom précis du produit (présent sur votre bon de commande ou facture),

• La date de traitement sur la culture,

• La dose utilisée,

• La date de récolte de la culture (attention au délai avant récolte).

Ces documents pouvant vous être demandés dans le cadre d’un contrôle, il est conseillé de les garder au moins 5 ans sur votre exploitation.

Emeline Legros 02 31 70 25 56 em.legros@calvados.chambagri.fr

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D o s s i e r

Chambr’Agri 14 / Décembre 2017 / N°297

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Pour une agriculture résolument moderne

Agrifaune

Dans le département du Calvados, la Fédération des Chasseurs du Calvados a entrepris depuis plusieurs années un partenariat avec le concours de l’ONCFS, des différents établissements d’enseignement agricole du département et de la Chambre d’agriculture. L’objectif est de sensibiliser les futurs agriculteurs à la protection de la biodiversité à la fois pour lutter contre les ravageurs des cultures, mais aussi pour favoriser la petite faune.

Comptages de carabes au Lycée Agricole Le Robillard L’implantation des bandes mellifères permet un réel accroissement du nombre de carabes et de syrphes qui aident à lutter contre limaces et pucerons. Stéphanie BLOT, responsable des élèves de BTS Agronomie et Productions Végétales au lycée agricole Le Robillard, à St-Pierre- sur-Dives, a mis en place un programme de comptages du nombre de carabes, en collaboration avec des agriculteurs volontaires, pour évaluer l’impact des techniques agricoles sur leurs populations.

«Depuis 3 années, nous nous sommes investis dans le programme Agrifaune.

Avec plusieurs exploitants, nous installons des pièges (un pot avec une solution à base d’eau, de sel et parfois de liquide vaisselle), dans leurs parcelles et sur l’exploitation du lycée, sur plusieurs lignes et à différentes distances des bandes mellifères et dans les parcelles dotées d’intercultures. Nous relevons régulièrement les pièges et comptabilisons le nombre de carabes qui s’y trouvent, à quelle distance des bandes et dans quel type de culture ils sont plus nombreux. Ainsi, nous avons pu constater que sur les parcelles où sont implantées intercultures ou bandes mellifères, les populations de carabes augmentent et le besoin en intrants diminue. L’évolution du nombre des carabes sur ces parcelles ainsi que le nombre d’insectes pollinisateurs sont en très nette augmentation ».

Et les bénéfices de ces intercultures ne sont pas négligeables :

• au niveau environnemental, elles offrent une meilleure protection de l’eau par la réduction des intrants et lutte contre l’érosion des sols,

• au niveau agronomique, une amélioration des propriétés du sol, de sa vie biologique, le maintien de sa fertilité

et des effets positifs sur la culture suivante,

• du point de vue écologique, par la stimulation de la faune du sol et de sa flore microbienne, ces intercultures favorisent l’alimentation de la faune terrestre,

• enfin, les bénéfices économiques pour les agriculteurs sont une meilleure fertilité du sol, une réduction des apports en intrants et donc des coûts de production.

Implantation de plantes mellifères à Potigny

Autre initiative des plus intéressantes pour la faune et le travail des sols, les bandes mellifères. Bruno SOENEN exploitant sur la commune de Potigny s’est engagé dans une démarche agro-environnementale depuis plus de 20 ans. Arrêt du labour, limitation des intrants et implantation de bandes mellifères n’ont presque plus de secret pour lui.

« J’ai installé plusieurs bandes mellifères entre chacune de mes parcelles : elles sont essentielles pour les insectes pollinisateurs et profitent à tout le reste de la faune des champs. Elles ont plusieurs avantages : Devant la volonté de faire face aux enjeux de conservation de la biodiversité, il faut réinventer les interactions qui étaient auparavant naturelles entre chasseurs et agriculteurs. C’est pour cette raison qu’est né le réseau Agrifaune. Créé en 2006, il est composé de l’APCA (Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture), la FNC (Fédération Nationale des Chasseurs), la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats et Exploitants Agricoles) et l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage).

Ce réseau rassemble donc les acteurs des mondes agricole et cynégétique dans un même but visant le développement de pratiques agricoles conciliant économie, agronomie, environnement et faune sauvage.

Programme national, Agrifaune se déploie sur l’ensemble du territoire métropolitain.

une bande mellifère entre deux parcelles cultivées

Bruno Soenen au milieu d'une bande mellifère

Source : Illuksi - Wikipedia

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D o s s i e r

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• zone de reproduction des carabes et des syrphes qui sont les principaux prédateurs des limaces et des pucerons, avec les coccinelles bien sûr,

• zones de nourrissage pour le petit et le grand gibier,

• zones d’abris naturels pour la faune au sens large. En effet, ces bandes ont un couvert assez dense et permettent à certaines espèces de carabes de venir y passer l’hiver à l’abri avant de repartir au printemps. Ce sont de véritables refuges : pour exemple, dans une bande mellifère, il y a 14 fois plus d’insectes pollinisateurs que dans une bordure de chemin.

Je ne pratique plus le labour, il faut savoir que lors de cette phase, on détruit 30 à 40 % des populations de carabes. Contrairement à une jachère fleurie, une bande mellifère va beaucoup plus attirer les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Elles entrent dans les Surfaces d’Intérêt Ecologique (SIE), déclarées dans le cadre de la PAC. Elles ne font pas baisser les rendements agricoles et permettent de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, donc de baisser les coûts de production.

Le seul bémol à ce jour reste les dates d’implantation des jachères qui ne sont absolument pas adaptées aux réalités du terrain. En effet, elles interviennent bien trop tôt en saison, en mai, et ne permettent pas d’avoir de fleurs en juillet, août et septembre, au moment où les insectes en ont le plus besoin. Il faudrait pouvoir les implanter à la fin du mois de juin pour garantir un meilleur étalement de la floraison. »

Expérimentation des barres d’effarouchement à Sassy Vincent BARBOT est agriculteur à Sassy, son exploitation de 170 ha se compose essentiellement de cultures avec une partie en prairies. Il utilise une barre d’effarouchement lors de la fenaison depuis l’été 2016.

« Lors de la période des foins, nous constations toujours le même problème : nombre d’animaux étaient tués pendant la fauche. Avec mes amis agriculteurs, nous avons pris conscience du problème.

Nous avons donc décidé, dans le cadre de la CUMA, de nous équiper d’une barre d’effarouchement. Après dépôt d’un dossier auprès de la Fédération Des Chasseurs 14, cette dernière nous a octroyé une subvention de 50 % pour l’achat de cet équipement. Plusieurs

adhérents l’utilisent aujourd’hui lors des fauches de juin et le broyage des jachères.

Nous l’avons seulement depuis l’année dernière, cela fait peu de recul mais nous avons constaté une bonne efficacité. Nous avons réduit la vitesse à moins de 8 km/h et travaillons en détourant la parcelle puis en fauchant du milieu vers l’extérieur. Ainsi, le gibier peut s’enfuir sans être prisonnier de la dernière bande. J’ai personnellement sauvé plusieurs chevrillards, des lièvres ainsi que des petits perdreaux. La vitesse réduite nous permet de brûler moins de carburant, de préserver notre matériel et d’obtenir un travail plus propre. D’autres adhérents commencent à s’intéresser à ce système qui est utile à plusieurs égards.

Chasseur ou non, nous avons grandi dans les champs en voyant le gibier y vivre, cela fait toujours quelque chose quand il n’y en a plus. »

A la Chambre d’agriculture, formations et groupes sur la biodiversité se multiplient Le groupe « Agriculture Sol Vivant » s’est constitué autour de la volonté de ses membres de se préoccuper de la vie de leur sol et de mettre en œuvre les principes relevant de l’agriculture de conservation.

En partenariat avec la FDC14, AGRIAL ou encore la Fédération des CUMA, des thématiques variées sont abordées.

Dans le même temps, les formations consacrées aux techniques alternatives, au sol, à la prise en compte des auxiliaires des cultures, etc., se développent et confirment un intérêt grandissant sur ces thématiques.

Ces sujets vous intéressent ? Contactez notre antenne Plaine au 02 31 53 55 00.

Article reproduit avec l’aimable autorisation de la Fédération des Chasseurs.

AGRIFAUNE

La barre d'effarouchement

Vincent BARBOT, la barre d'effarouchement est un outil efficace

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C o n s e i l

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Taxe foncière sur les propriétés non bâties

Rubrique bio

Un régime d’autorisation préalable à la conversion de prairies permanentes est mis en place en Normandie pour toutes les conversions de prairies postérieures au 31 mai 2017.

La demande est à faire d’ici au 2 janvier 2018.

Sur les quatre critères d’autorisation, trois sont spécifiques :

• Être un agriculteur en procédure Agridiff (plan de redressement arrêté)

• Être un éleveur dont la surface en prairie permanente représente plus de 75 % de la surface agricole utile de l’exploitation, après conversion des surfaces demandées

• Être un nouvel installé, et demander, dans les cinq années suivants l’installation, à retourner au maximum 25 % de

Inclure une prairie ou de la luzerne dans la rotation des cultures sur une même parcelle permet de faire germer un grand nombre de graines en surfaces, puis de les détruire ensuite par les fauches ou pâturages successifs.

Une rotation avec luzerne ou prairie

Cette culture en place pour 2 à 5 années va aussi contribuer à détruire dans l’horizon labouré les graines sensibles à l’action du temps. Ainsi, après le retournement, les premières cultures seront plutôt propres.

Les systèmes céréaliers bio durables intègrent de la luzerne dans leur rotation des cultures. C’est un levier majeur de la maîtrise des adventices.

la surface en prairie permanente de l’exploitation de l’année de la première demande.

Le quatrième est un critère d’autorisation général pour un agriculteur qui implante une surface équivalente en prairie permanente dans la région. Les demandes pour ce critère seront toujours accordées, sauf cas très particuliers. Les surfaces réimplantées devront être déclarées en prairie permanente en PAC 2018.

La réponse sur la demande d’autorisation sera rendue avant le 28 février 2018. Si la demande est retenue, l’agriculteur pourra convertir sa prairie permanente, et la déclarer lors de sa déclaration PAC 2018 en un autre type de terre agricole.

Si la demande n’est pas retenue, l’agriculteur devra, pour la campagne 2018,

Le labour comme désherbant Le labour enfouit la flore de surface et les graines non germées. C’est un vrai désherbage !! Les systèmes sans labour seront difficiles à conduire en agriculture biologique, car le recours aux herbicides n’est pas envisageable.

Les autres façons superficielles (déchaumage, faux-semis) vont favoriser la levée des graines en surface à des fins de déstockage et de nettoyage du lit de semence.

Des semis retardés

Des céréales semées en novembre sont en général plus propres : la période de forte levée des adventices d’octobre, en

Le retour de l’autorisation de retournement des prairies

Comment les agriculteurs bio se passent d’herbicides ?

Un arrêté du Ministère de l’Agriculture du 31 octobre 2017 a constaté que le ratio annuel des prairies de la région Normandie calculé sur la campagne 2017 s’est dégradé de plus de 2,5 % par rapport au ratio de référence.

Au-delà de l’emploi de matériel de désherbage, c’est la combinaison d’un ensemble de techniques qui permettra de ne plus utiliser d’herbicides. Le glyphosate n’est bien sûr pas utilisé en agriculture biologique !

déclarer sa surface en prairie permanente, c’est-à-dire avoir sur le terrain un couvert herbacé sur la parcelle considérée (si la parcelle avait été convertie depuis le 31 mai 2017, il devra réimplanter rapidement un couvert herbacé, pour pouvoir déclarer la surface en prairie permanente pour 2018). Si la parcelle n’est pas en prairie permanente, l’agriculteur s’expose à une diminution de son paiement vert.

Le formulaire de demande est disponible sur le site de la préfecture – rubrique politiques publiques : agriculture – aides aux exploitations – PAC 2015/2020 – paiement vert régime d’autorisation (www.calvados.fr) et devra l’être sur TELEPAC.

N’hésitez pas à contactez votre conseiller PAC pour de plus amples renseignements.

particulier pour les vulpins, est évitée. Pour les cultures de printemps, comme le maïs, le semis devra avoir lieu dans un sol bien réchauffé pour que le maïs soit vigoureux et prenne de l’avance sur les adventices.

Des densités de culture augmentées

Afin de couvrir plus vite le sol, les densités de semis des céréales sont augmentées de presque 100 grains/m², et celle du maïs de 10 à 20%. Le choix de l’espèce et de la variété aura aussi de l’importance. L’avoine est plutôt très couvrante, le blé moins.

Et à l’intérieur de ces espèces, il y a aussi des effets variétés marqués, avec en particulier celles qui ont des ports très étalés. L’arrangement spatial est aussi un levier à utiliser : un semis de maïs semé avec un inter-rang de 45 couvrira plus vite le sol qu’un semis à 70 cm.

Et ensuite seulement, on corrigera si nécessaire avec le désherbage mécanique !

Venez approfondir ces techniques lors de nos formations « Transposer les techniques bio ». En polyculture- élevage : 25 et 30 janvier à Caen.

En cultures : 15 mars à Caen.

Céline Dureuil-Boullier 02 31 70 25 43 c.dureuil@calvados.chambagri.fr

Thierry Métivier 02 31 51 66 32 t.metivier@calvados.chambagri.fr

Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine

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Fo r m a t i o n

Liste des sites certifiés et de nos engagements sur www.chambres-agriculture.fr

Liste des sites certifiés et de nos engagements sur www.chambres-agriculture.fr

Conseil-Formation

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Élevage

Utiliser les médecines alternatives sur mon élevage Je choisis des alternatives aux antibiotiques : homéopathie, phyto-aromathérapie...

2j : 16 et 25 janvier 2018 région de Villers-Bocage Contact : Laurence FOS 02.31.51.66.38

Découvrir l’élevage de bovins allaitants en bio

Je m’informe sur l’intérêt d’une conversion en AB

2j : 9 et 16 janvier 2018 à Lisieux

Contact : Stéphanie CASSIGNEUL 02.31.31.87.67

Choisir mes équipements

en élevage de précision

Nouveaux outils pour détecter les chaleurs, automatiser l’alimentation : j’apprécie l’offre du marché.

1j : 18 janvier 2018 à Viller-Bocage

Contact : Jean-Jacques BEAUCHAMP 02.31.70.25.16 Tarif : 63 €

Limiter mes achats d’aliments grâce aux trèfles et luzerne

Je gagne en autonomie avec la luzerne et le trèfle 2j : 18 janvier et 5 avril 2018

à Thury Harcourt

Contact : David DELBECQUE 02.31.68.11.67

Géobiologie et perturbations électromagnétiques en élevage Je veux comprendre l’impact des perturbations électromagnétiques sur mon troupeau

et trouver des solutions.

2j : 23 janvier et 15 février – région de Villers Bocage

Contact : Laurence FOS 02.31.51.66.38

Formations de Janvier 2018

Je prépare l’avenir :

Je développe mes compétences

Retrouvez dans notre catalogue régional toutes les formations proposées dans le Calvados.

Transposer les techniques bio sur mon exploitation en

polyculture élevage

Certaines techniques bio m’intéressent, je veux les essayer sur mon exploitation

2j : 25 et 30 janvier à Hérouville St Clair Contact : Thierry METIVIER 02.31.51.66.32

Productions végétales Diagnostiquer mon sol

J’observe mon sol et j’adapte mes pratiques de fertilisation et mon travail du sol.

1j : 11 janvier 2018 à Bourguebus Contact : Charlotte GARDON 02.31.53.55.06

Du pulvérisateur à la plante, optimiser ma pulvérisation

Certaines techniques bio m’intéressent, je veux les essayer sur mes cultures

1j : 18 janvier à Hérouville St Clair Contact : Samuel HARDY 02.31.53.55.01

Economie - Gestion

Assurance récolte: y voir clair Je veux choisir un contrat adapté à mes besoins.

1j : 9 janvier 2018 à Hérouville St Clair Contact : Catherine GODET Tél. 02. 31.70.25.04 Tarif : 63 €

Obtenir ma certification

environnementale HVE1 – SPECIAL CULTURES

Je valide ma certification environnementale pour réduire les contrôles.

1j : 18 janvier 2018 à Hérouville St Clair Contact : Béatrice RODTS 02.31.31.87.65 Tarif : 63 €

Les clés pour construire mon projet d’investissement PCAE

Je prépare mon projet pour solliciter les aides du PCAE

1j : 18 janvier 2018 à Hérouville St Clair Contact : Sylvain KIENTZ 02.31.70.25.69 Tarif : 63 €

Spécial employeurs

Rédiger mon document unique d’évaluation des risques

Je repars avec mon DUER sur clé USB

2j : 23 janvier et 1er février à Hérouville St Clair Contact : Fabrice RENARD 02.31.70.25.38

Tarif : 107 €

Vérifier mes matériels de levage et de manutention

Je suis autonome pour vérifier mes matériels de levage et de manutention en conformité avec la législation

1 j : 18 janvier 2018 à Bayeux Tarif : 63 €

Contact : Fabrice RENARD 02.31.70.25.38

Spécial Installation 21 h : Entr’agri

3j : 16 , 22 et 25 janvier 2018 à Hérouville St Clair

Contact : Catherine GODET 02 31 70 25 04 Tarif : 130 €

Réussir ma mise en société

2j : 30 janvier et 2 février à Hérouville St Clair

Contact : Catherine GODET 02 31 70 25 04

Prévoir ma trésorerie et présenter mon projet

2j : 13 et 20 février 2018 à Hérouville St Clair

Contact : Catherine GODET 02 31 70 25 04

Sécuriser mon exploitation en gérant les risques

2j : 8 et 9 février 2018 à Hérouville St Clair Contact : Catherine SADY - Tél. 02.31.42.61.06

Eléments de gestion nécessaires à la conduite d’une exploitation agricole

2j : 9 et 26 janvier 2018 à Hérouville St Clair Contact : Catherine SADY - Tél. 02.31.42.61.06

NOUVEAU

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g i o n s

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Les exploitations agricoles continuent d’évoluer : taille d’exploitation, plus de structures sociétaires, recours aux salariés… Le facteur travail et humain est une des clés de réussite économique. Travailler en équipe, que ce soit avec des associés ou des salariés, ça s’apprend et ça s’entretient.

Analyser les relations humaines agricoles Dans le Bessin, une équipe renouvelée

Groupes lait

Après plusieurs expériences de conseil technico-économique et évolution de système en élevage bovin lait dans les régions Pays de Loire et Normandie, Angélique Verri a intégré la Chambre d’agriculture de Bayeux en novembre en

tant que Conseillère systèmes d’élevage, en remplacement de Laurence FOS.

Désormais, elle assure l’animation et le conseil auprès des groupes lait du Bessin.

De plus, elle a en charge la conception et la mise en œuvre de formations à destination des éleveurs. Elle réalise également des prestations d’accompagnement individuel (évolution de système, réglementaire).

Enfin, elle participera à la rédaction de flashs techniques.

Vous pouvez joindre Angélique au 02 31 51 66 38 ou par mail : a.verri@calvados.chambagri.fr.

Suite à une période d’intérim de 3 mois au printemps dernier en tant que pilote drone, Nicolas Ribot a rejoint l’équipe Bessin en octobre, en tant

que conseiller en agronomie et cultures en remplacement de Marie-Hélène BOUILLET. Il intervient dans la réalisation des vols de drone sur colza et blé, le conseil en techniques

culturales innovantes, la réalisation de dossiers réglementaires (PAC, PPF) ainsi que la vente et l’appui technique à l’outil Mes p@rcelles.

Vous pouvez joindre Nicolas au 02 31 51 66 39 ou par mail : n.ribot@calvados.chambagri.fr.

Clément Chevalier a rejoint l’équipe Bessin le 2 octobre en tant que conseiller en agronomie et productions végétales. Après avoir effectué son stage de fin d’étude sur les systèmes agroforestiers à la Chambre d’agriculture de Charente-Maritime, il remplace désormais Arnaud Langlois dans ses différentes

missions. Il reprend n o t a m m e n t l ’ a n i m a t i o n d’un groupe DEPHY ainsi que l’accompagnement des exploitations sur les aires

d’alimentation de captage du Bessin.

Vous pouvez le contacter au 02 31 51 66 34 ou par mail : c.chevalier@calvados.chambagri.fr

Partager ses pratiques, difficultés, outils… pour améliorer son fonctionnement Deux groupes lait, sur les secteurs du Val d’Orne et de Beny-St Sever, ont consacré une journée de formation aux relations humaines en novembre. Sur les deux groupes, 15 exploitations sur 20 sont

en société familiales. 3 exploitations sur les 20 travaillent avec un ou plusieurs salariés. Avec Céline Dureuil-Boullier (juriste), Fabrice Renard et Pascal Moreau (conseillers emploi-relations humaines) des Chambres d’agriculture de Normandie, les agriculteurs ont mis en commun leurs ressentis et pointé les améliorations possibles en communication, prise de décision, confiance en l’autre…

Communiquer : une des clefs de réussite

La communication est perfectible dans de nombreuses situations : gestion du courrier, des mails, transmission des factures, fréquence des réunions internes, cahier de réunion, bureau… Les journées ont permis de convaincre plusieurs participants sur l’intérêt d’avoir un bureau indépendant, organisé et agréable pour donner envie de se réunir. D’autres pistes d’amélioration ont été soulevées : agenda numérique partagé entre associés...

Une prise de décision plus longue en société

Là aussi, ce fut l’occasion d’exprimer les difficultés à composer avec les personnalités et modes de fonctionnement de chacun. Par exemple, dans une société la

rapidité pour prendre des décisions. Dans une société, il n’est pas rare de trouver un associé qui décide avant que les autres aient eu le temps d’analyse nécessaire.

Pour y remédier, il faut anticiper plus.

S’écouter, si besoin avoir recours à un œil extérieur, et en cas de doute, se référer au règlement intérieur, document de fonctionnement des sociétés, permettent d’obtenir une compréhension commune et une réelle acceptation de tous pour la meilleure proposition pour la société.

Comme en 2017, 3 groupes lait Bocage dès janvier 2018

Chaque groupe définit son programme de formation. Pour 2018, les thèmes prévus sont, selon les groupes : analyse des relations humaines, reproduction, pâturage, vaches nourrices, désherbage alternatif, marché du lait, énergies renouvelables,… sans oublier l’analyse économique réalisée tous les ans depuis 2010 pour les 3 groupes.

Si vous souhaitez découvrir le fonctionnement et la convivialité des groupes, contactez-nous.

David Delbecque 02 31 68 11 67 - 06 08 75 02 92 d.delbecque@calvados.chambagri.fr

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g i o n s

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Le GAEC du Manoir, à Heuland, vous accueillera lors d’une porte ouverte organisée le 29 mars 2018. Cette exploitation compte 204 ha dont 72% en herbe, 80 vaches laitières Prim’ Holstein et un troupeau de 80 blondes d’Aquitaine.

La Chambre d’agriculture du Calvados a mis en place une plateforme de cultures intermédiaires à Percy en Auge chez

Monsieur Flavien Fache. Une plateforme de 16 couverts différents, composés d’espèces en pure ou en mélange.

Phacélie, radis chinois, sarrasin, moutarde d’abyssinie, nyger faisaient entre autre partie des espèces implantées.

Une ferme

Augeronne vous ouvrira ses

portes…

Au-delà du réglementaire, les intérêts des couverts !

Prenez date !

Eric et Hervé Daoulas sont deux éleveurs motivés et innovants : ils sont toujours à la recherche de techniques nouvelles leur permettant d’améliorer leur autonomie alimentaire, tout en optimisant les performances et le résultat.

L’exploitation est également engagée en Mesure Agri Environnementale Et Climatique « Evolution » depuis 2015, ce qui les contraint à respecter des exigences réglementaires strictes. Ils ont déjà dû faire évoluer leur assolement, pour respecter les ratios de la MAEC : passer à plus de 70%

d’herbe dans la SAU et réduire la surface en maïs à moins de 18% de la SFP.

Ces évolutions les ont amenés à repenser leur système fourrager. Réduire la part de maïs dans la ration ne s’improvise pas et des alternatives ont dû être trouvées. La valorisation de l’herbe est donc bien au cœur des préoccupations. En plus d’une optimisation du pâturage, les choix de mélanges prairiaux sont importants. Les dérobées fourragères peuvent également trouver leur place dans la constitution des stocks.

Semis sous couvert de méteil Toujours dans cette optique de valorisation fourragère, les éleveurs s’intéressent à des techniques de semis innovantes : le semis sous couvert de méteil. Des essais Ces couverts ont été semés à 2

dates différentes : début août et début septembre. Une ouverture au public de cette vitrine a eu lieu fin novembre. Ce fût l’occasion d’évoquer les intérêts des couverts par comparaison entre eux.

De nombreux avantages…

Au-delà de l’obligation réglementaire de couvrir ses sols en hiver, et des contraintes qui peuvent en découler (date et technique d’implantation, destruction, choix de l’espèce…), cette rencontre au champ était avant tout l’occasion d’exposer les nombreux avantages que peuvent procurer les couverts végétaux tels que leur effet de piège à nitrates (limitation du lessivage), leurs effets sur l’étouffement des adventices.

Les végétaux implantés régulent les adventices par compétition des ressources (azote, eau, lumière…), et pour certains par allélopathie, c ’ e s t - à - d i r e par libération de composés c h i m i q u e s provoquant un effet inhibiteur de croissance sur les adventices (le sarrasin, par exemple, possède ces propriétés). Pour garantir cet effet, le couvert doit s’installer et se développer rapidement.

Les couverts ont aussi un rôle sur la

ont été implantés cet automne à Heuland : 3 modalités de mélanges prairiaux (3 mélanges de semenciers différents), semés sous couvert de méteil (triticale, pois, vesce) seront visibles en fin d’hiver.

Les mélanges ont été semés ensemble en octobre, après une prairie qui nécessitait une rénovation. L’objectif est d’abord d’implanter une nouvelle prairie en évitant son salissement à la levée. Ensuite, cette technique permet de pouvoir ensiler un méteil en mai, et d’exploiter la prairie dès le mois de juin.

Les éleveurs produisent des céréales en partie autoconsommées. Toujours en recherche d’autonomie et de maintien des performances zootechniques, ils ont testé un mode de traitement et conservation des céréales innovant.

Les résultats seront à la une lors de cette journée.

Eric et Hervé nous feront enfin part de leurs projets (nouveau bâtiment pour les allaitantes) et la façon dont ils les mènent à bien (suivi de chantier, choix du financement Subvention PCAE).

Retenez dès maintenant la date du 29 mars prochain dans vos agendas !

Béatrice Rodts 02 31 31 87 65 b.rodts@calvados.chambagri.fr structure du sol : d’une part, ils protègent

la surface du sol contre la pluie et le ruissellement, d’autre part leurs racines permettent de créer de la porosité et stimulent l’activité biologique. Ils favorisent la présence de vers de terre dont les galeries permettent l’aération du sol.

Lors de cette rencontre, deux fosses pédologiques ont été creusées afin d’observer le profil du sol.

Ces cultures intermédiaires entraînent également une augmentation de la biodiversité en constituant un environnement couvert et humide, soit un lieu de vie favorable à beaucoup d’êtres vivants. La vitrine permet enfin de mettre en avant la valorisation fourragère car certains couverts peuvent être récoltés et utilisés sur l’exploitation.

Vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’un de nos conseillers, Samuel Le Corguillé, Isabelle Diomard ou

Amélie Cardine 07 84 22 62 99 - 02 31 53 55 07 a.cardine@calvados.chambagri.fr

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S e r v i ce s

Nous connaissons et respectons les lois et règlements en vigueur s’appliquant aux activités de notre organisme et à votre entreprise en lien avec la prestation.

Extrait du code d’éthique de la Chambre d’agriculture du Calvados fondé sur nos valeurs et destiné à protéger vos intérêts essentiels.

Le respect des lois et réglements

Chambr’Agri 14 est un mensuel édité par la Chambre d’agriculture du Calvados Directeur de la publication : Michel Legrand Rédacteur en chef : Philippe Le Panse Maquette : Cédric Skrzyniarsz

Chambre d’agriculture du Calvados, 6 avenue de Dubna - CS 90218 - 14209 Hérouville St Clair cx Tél. 02 31 70 25 25 - Fax 03 31 70 25 70 Mél. communication@calvados.chambagri.fr Dépôt légal à parution - ISSN 1145-1270 Crédit photo : Chambres d’agriculture, sauf mention contraire. Imprimerie Anquetil.

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