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CONTRIBUTION AUX TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE DISTRIBUTION A GBODJE DANS LA COMMUNE DE PORTO-NOVO

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS)

§§§§§§§§§§§§§§

Université d’Abomey-Calavi (UAC)

§§§§§§§§§§§§§§

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)

§§§§§§§§§§§§§§

Centre Autonome de Perfectionnement (CAP)

§§§§§§§§§§§§§§

Option : Génie Civil

§§§§§§§§§§§§§§

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté par : Superviseur

HODONOU Agossou Arsène KOUDJE Basile

Ingénieur de conception en génie civil Economiste Administrateur en Gestion de Projet

Année académique : 2015– 2016

CONTRIBUTION AUX TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE DISTRIBUTION A GBODJE DANS

LA COMMUNE DE PORTO-NOVO

(2)

Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page i

Je dédie ce travail à :

 Au Dieu tout puissant

Mon père HODONOU M. Elie, ma mère HODONOU Pierrette Née HOUNKANRIN.

DEDICACE

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page ii

La réalisation de ce travail n’aurait pas été possible sans la contribution de plusieurs personnes. J’adresse donc ma profonde reconnaissance :

 Au professeur titulaire Mohamed SOUMANOU, Directeur de L’EPAC ;

 Au Docteur AWANTO Félicien, Maître de Conférence des Universités, Chef du Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) ;

 à tout le personnel administratif et tout le corps professoral de L’EPAC, pour l’encadrement et la formation de qualité reçu :

 au Directeur Général de l’établissement MAURI-GROUP, pour avoir acceptés dans son entreprise tout au long des trois (03) mois de stage ;

 à AVLOKO Serge, notre maître de stage pour avoir accepté nous aider ;

 à KOUDJE Basile Ingénieur de conception en Génie Civil pour avoir accepté superviser ce travail malgré ses multiples occupations ;

 HOUNKANRIN Jean-Baptiste mon très cher oncle, pour son soutien matériel et financier ;

 HODONOU Natacha Bodounrin ma très chère sœur pour son assistance morale et financier dans les moments difficiles. Merci pour ton soutien indéfectible et pour tout ce que tu fais pour moi ton petit frère.

Dieu te rendra au centuple.

 KELANI Jihane ma très chère amie, pour son assistance morale.

 Mes frères et sœurs en particulier.

 Ma fille HODONOU Immaculée Bignon Odile et mon fils HODONOU Créscense Tony. Que ce travail soit pour vous un exemple à suivre et que vous sachiez que rien dans cette vie ne s’obtient sans effort.

A tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidés d’une manière ou d’une autre à l’élaboration de ce travail, nous leurs disons merci.

REMERCIEMENT

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page iii

LISTE DES PHOTOS PHOTON°1 : Le bâtiment

PHOTO N°2 : Le réceptacle à cuve PHOTO N°3 : Tonneaux en plastiques PHOTO N°4 : La dame sauteuse

PHOTO N°5 : Sable lagunaire et gravier PHOTO N°6 : Le ciment CP J 35

PHOTO N°7 : L’air de stockage des aciers PHOTO N°8 : L’implantation

PHOTO N°9 : La fouille PHOTO N°10 : Le béton de propreté

PHOTO N°11 : La réalisation de semelle isolée PHOTO N°12 : Le béton de fondation

PHOTO N°13 : Les murs de soubassements PHOTO N°14 : Les murs en élévation

PHOTO N°15 : Le coulage du poteau et du chaînage

PHOTO N° 16 : La vérification de la profondeur de la fouille PHOTO N° 17 : Une pelle mécanique

PHOTO N°18 : La pose des poutres de libage PHOTO N°19 : Les fers de 6, 10, 14 et 16 PHOTO N°20 : Une sikalatexe

PHOTO N° 21 : Le sable lagunaire plus gravier

PHOTO N° 22 : Le béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 PHOTO N°23 : Le coulage des poutres de libage longitudinal PHOTO N°24 : La pose du radier supérieur

PHOTO N°25 : Le coulage des poutres de libage transversal et du quadrillage du ferraillage inferieur

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page iv

PHOTO N°26 : Le coulage du radier entier

PHOTO N°27 : Le coffrage, le coulage des poteaux et chaînages bas PHOTO N°28 : L’élévation des murs

PHOTO N°29 : Le coffrage et le coulage des chaînages intermédiaire et des poteaux rallonge

PHOTO N°30 : Le revêtement du mur interne et externe PHOTO N°31 : Le mélange du SIKALATEX avec du mortier

PHOTO N°32 : Le quadrillage de la forme dallage de l’air de manœuvre PHOTO N°33 : Le coulage de la forme dallage de l’air de manœuvre

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page v

LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX

FIGURE N°1: Situation de l’Entreprise MAURI-GROUP

FIGURE N°2: Organigramme de l’Entreprise MAURI-GROUP FIGURE N°3: Situation du Chantier

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU : Résultats du nombre de mètre carré disposé

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page vi

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES Sigles :

RDC : Rez-de-chaussée ELU : Etats limite ultime

BAEL : Béton armé aux états limites Abréviations :

As : Section d’armatures longitudinales Ast : Section d’armatures transversales Nu : Effort normal

e : Enrobage Unités : m : Mètre

Kg : Kilogramme m : Mètre cube kN: kilo Newton MPa: Méga Pascal

LISTE DES ANNEXES

Vue en plan côté

Plan d’implantation et de fondation

Plan de fondation

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 1

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 2

Sur le plan mondial en général, le développement est impossible sans le transport. Ce qui certifie que l’inexistence de produits pétroliers est un facteur de blocage du développement.

Au Bénin en particulier, le secteur de produits pétroliers est suffisamment embryonnaire, ce qui est et demeure toujours la cause de plusieurs catastrophes tant sur le plan humanitaire que sur le plan matériels. Pour ce faire, il est capital de raviver le secteur formel par la création d’un centre de distribution des produits pétroliers ainsi que leur multiplication sur toute l’étendue du territoire national. C’est le cas de la construction d’un centre de distribution (CDD) des produits pétroliers à Gbodjè, dans le quatrième arrondissement de la ville de Porto-Novo.

Au terme de notre formation de licence professionnelle en Génie Civil au Centre Autonome de perfectionnement (CAP), l’entreprise MAURI-GROUP chargée de l’exécution des travaux nous a acceptées sur le site de construction sous l’autorité de son Directeur en tant que stagiaires pour une période de trois (03) mois. Ce stage nous a permis de nous familiariser avec la pratique après la théorie reçue en classe. Le présent rapport est subdivisé en trois (03) parties suivantes.

Il s’agit à priori de la présentation de l’entreprise, ensuite les activités menées et suivies au chantier et la troisième aborde la présentation des difficultés rencontrées et les suggestions.

INTRODUCTION

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 3

CHAPITRE 1

CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET DEMARCHE

METHODOLOGIQUE

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 4

1- CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE

1-1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

L’entreprise MAURI-GROUP est une entreprise béninoise dont le siège social est basé à FIFADJI dans la rue de PISAD, la Von faisant face à la société CERI FORMATION. Situé dans le département du Littoral, son domaine d’activité concerne les Bâtiments et Travaux Publics (BTP), le gardiennage, le commerce général. La structure interne de l’entreprise se présente comme suit :

Direction Générale :

La charge de cette direction est assurée par le Directeur

Général, Maxim ADANZOUNNON. Cette direction fixe les objectifs et prend les décisions, recrute et dirige le personnel et engage l’établissement dans toutes ses activités professionnelles. Elle supervise toutes les activités de l’entreprise et apprécie tous les résultats obtenus dans l’exécution des différents contrats.

Le directeur général délègue parfois ses attributions au directeur technique de l’entreprise.

Direction technique :

Sous l’autorité du directeur général, cette direction a pour mission l’exécution proprement dite des activités professionnelles de l’entreprise. A cet effet, elle devra successivement concevoir, étudier, faire exécuter et assurer le contrôle des chantiers. Elle est dirigée par le directeur technique et comprend deux services : le service des travaux et études et le service des matériels.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 5

Direction administrative et financière

Elle est chargée des questions d’ordre administratif ou financier. Elle se charge du paiement, de la comptabilité, des déclarations fiscales, de la facturation, du recouvrement et de la gestion du personnel. Elle est dirigée par le responsable financier et administratif. Elle comprend deux services à savoir : le service de la comptabilité et le service des approvisionnements.

Secrétariat :

Il est chargé de la réception des courriers et des travaux de saisie. Il est en étroite collaboration avec la direction générale. Il sert d’archives et de standard téléphonique.

L’organigramme de l’entreprise MAURI-GROUP se présente comme suit:

Direction Général

Direction technique

Chefs chantier Secrétaire

Conducteur des travaux Consultants

Extérieurs

Ouvriers Spécialisés

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 6

1-1-1 SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’ENTREPRISE MAURI- GROUP

L’entreprise MAURI-GROUP est située à FIFADJI dans la rue de PISAD, la Von faisant face à la société CERI FORMATION.

MAURI-GROUP Quartier YENANWA 547 (10e arrondissement)

Super En quittant le Stade

Marché Tornade PADIS de l’amitié

FIFADJI en quittant CERI FORMATION CEG ZOGBO

ste RITA

Quartier FIFADJI 551 (9e arrondissement)

Figure N°1: Situation de l’entreprise MAURI-GROUP

1-1-2 REFERENCES TECHNIQUES DE MAURI-GROUP

Les travaux réalisés par MAURI-GROUP sont : Construction des centre de distribution et des réceptacles a cuve dans les communes de Porto-Novo ; Avrankou ;Missérété ;Dangbo ;Sakété ;Pobè ;Kétou ;Lokossa etAbomey.Tous ces travaux ont été réalisés en 2016.

1-1-3 LES PRESTATIONS

L’entreprise MAURI-GROUP intervient dans les domaines suivants :

 construction bâtiment ;

 revêtements de tous genres ;

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 7

 entretiens bâtiment ;

 suivi des travaux ;

 plomberie ;

 électricité

assainissement.

2. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 2-1 Revue littéraire

Pour l’élaboration du rapport nous avons fait la recherche documentaire relative à notre formation ensuite nous avons consulté plusieurs documents à savoir:

 Les cahiers d’exécution des travaux

 Les plans d’exécution des travaux

 Les anciens rapports de fin de formation

 Les recherches sur internet

Et surtout la recherche documentaire relative à notre formation spéciale avant le démarrage des travaux.

2-2 Les prises de notes

L’élément essentiel qui a contribué à la rédaction de ce rapport était les prises de notes. Elles consistaient à noter les informations et explications journalières données par les différents intervenants du chantier. Il s’agissait notamment :

 Des réponses aux questions que nous posons pour mieux comprendre les travaux et les procédures d’exécutions des ouvrages avec ses agglos spéciaux,

 Des remarques et des suggestions faites sur les travaux effectués.

Après la formation, une fois sur le chantier, à partir des notes prises, nous produisions des rapports journaliers, puis de ceux-ci, les rapports mensuels que nous soumettions à notre encadreur et superviseur pour correction. Ceux-ci nous ont servi de base pour élaborer ce rapport.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 8

CHAPITRE 2

DEROULEMENT DU STAGE

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 9

1-1- PRESENTATION DU PROJET :

 Description architecturale et technique

Le présent projet dont le suivi de l’exécution des travaux fait l’objet de la rédaction de rapport de mon stage est la construction d’un centre de distribution des produits pétroliers et des boissons. Ceci dans le cinquième arrondissement de la ville de Porto-Novo au quartier Gbodjè pour le compte de PIA-MARKET (GROUP-ALECHOU). Ce projet est financé par le GROUP-ALECHOU pour un coût global de 90.859.032,23 FCFA. Il comprend :

 d’un magasin d’entreposage des produits ORYX d’une superficie de 35,19 m2 ;

 d’un magasin d’entreposage des produits SOBEBRA, POSSOTOME de 27,46 m2 ;

 d’un magasin de 86,01 m2 (superette et bricolage) ;

 un réceptacle à cuve de 20 m3;

 une cuve à huile de 15 m3;

 un château.

PHOTO N°1: Bâtiments

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 10

PHOTO N°2 : Réceptacle à cuve

DESCRIPTION DES TRAVAUX:

Les travaux définis ci-après concernent la construction d’un bâtiment à usage commercial (distribution des produits pétroliers et vente de produit divers) pour le compte de la société la continentale des services de

comptoir et d’industrie (COSERCI), d’une superficie totales de 438,83m2 sise à PORTO NOVO/CINQUANTENIRE.

 Les intervenants du chantier

La construction est une œuvre qui nécessite la coopération d’un bon nombre de personnes. Ainsi pour ce projet nous pouvons noter les acteurs qui suivent :

 Maître d’ouvrage : COCERCI

 Maître d’œuvre : COF ARCHI

 Le bureau d’étude et de contrôle : HOPE-BTP

 Entreprise exécutante : MAURI-GROUP.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 11

Le maître d’ouvrage :

C’est une personne physique ou morale pour le compte de qui les travaux sont exécutés. Il est le promoteur du projet et est chargée d’organiser les opérations de financement.

En ce qui concerne notre projet, c’est la société COSERCI qui en est le maître d’ouvrage. Ce dernier fait des descentes périodiques sur le chantier. En effet, en tant que concepteur il a pour rôle de veiller au respect strict des plans architecturaux ainsi que des règles de l’art dans la réalisation des différents bâtiments.

Le maître d’œuvre :

C’est le conseiller artistique et technique du maître de l’ouvrage. Il a pour rôle d’établir le projet, de dresser les plans architecturaux, les plans d’exécution, d’assurer l’appel d’offre et de surveiller l’exécution des travaux.

Pour le présent projet, le maitre d’œuvre est le cabinet COF ARCHIR. Il est chargé de l’élaboration des différents plans et dispose donc d’un contrôleur permanent sur le chantier.

Le bureau d’études techniques :

Il est chargé d’établir les plans d’exécution approuvés par le maître d’ouvrage avant leur utilisation sur le terrain. .

L’entreprise :

L’entreprise s’occupe de l’exécution des travaux. Elle est représentée par son conducteur des travaux et le chef chantier. Ces derniers assurent le bon déroulement des activités sur le chantier. Le conducteur des travaux assure le lien avec le bureau sis à Cotonou, veille au respect des différents plans d’exécution.

Quant au chef chantier, il assure la gestion du chantier. C’est encore lui qui attribue les tâches aux différents recrus et fait le rapport de tous les travaux exécutés dans la journée. Il envoi ce rapport a chaque fin de journée au Directeur Général, au conducteur des travaux et à l’ingénieur.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 12

1-2 PRESENTATION DU CHANTIER

 Situation géographique du chantier

Situé à 1Km du carrefour de cinquantenaire le chantier est dans la Ville de Porto- Novo, dans le cinquième arrondissement, commune de Porto-Novo.

Vers le carrefour cinquantenaire Vers DOWA

Figure N°2: Situation du chantier

Les différents ateliers sur le chantier

L’aire de stockage des matériaux

Les matériaux comme le sable et le gravier sont stockés en tas sur le chantier. Les approvisionnements sont rigoureusement suivis et réceptionnés. Il faut noter que nous avons observé quelques ruptures de matériaux mais cela pour durant un bref délai. Elle est due au non commende du matériel qui devrait être fait par le chef chantier au contrôleur pour des raisons de santé.

DJEGAN-KPEVI Marché OUANDO KPOGBONME

TANZOUN

CEG DANTO MISSERETE

Société Yadzane

& Fils Chantier de

construction d’un centre de

distribution

Songhaï

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 13

L’atelier de ferraillage

Cet atelier est doté de plusieurs cisailles à main et d’une cisaille à levier permettant de couper des aciers, de table de façonnage d’acier conçue à base de madrier et de goujons, utiliser pour façonner les aciers à partir des filants et de tous les outils indispensables au ferraillage (tenailles marteaux, burins, pinces).

2-3

Personnel disponible sur le chantier L’entreprise dispose sur le chantier de :

 un chef chantier ;

 un pointeur ;

 un magasinier ;

 un chauffeur ;

 deux chefs maçons ;

 un chef coffreur ;

 deux chefs ferrailleurs ;

 des manœuvres et des ouvriers ;

 un agent de suretés.

2-3-1 Matériels disponibles sur le chantier

L’entreprise MAURI-GROUP dispose sur le chantier de :

 un camion dix roues ;

 deux bétonnières grues ;

 deux vibreurs ;

 dame sauteuse;

 brouettes ;

 pelles ;

 pioches ;

 sceaux ;

 moules métalliques ;

 étais métalliques ;

 tonneaux en plastiques ;

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 14

 des instruments tels que : truelles, taloches, fil à plomb, règles, niveaux, chaînes.

PHOTO N°3: Tonneaux en plastiques

PHOTO N°4: Dame sauteuse

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 15

2-3-2 Matériaux :

Comme matériaux utilisés sur le chantier, nous avons :

 Sable lagunaire ;

 gravier 5/15 ;

 Grain de riz ;

 Fer à béton ;

 ciment CP J 35.

PHOTO N°6: Ciment CP J 35 PHOTO N°5: Sable lagunaire et gravier

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 16

PHOTO N°7: Air de stockage des aciers

2-4 LES TRAVAUX EXECUTES AVANT LE DEMARRAGE DE NOTRE STAGE

Au démarrage de mon stage, certains travaux étaient déjà exécutés ou partiellement, tel que l’installation du chantier.

2-4-1 ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE 2-4-2 Tâches spécifiques du stagiaire

Débuté le jeudi 04 mars 2016, on a suivi les travaux pendant deux (03) mois.

Durant tout le temps qu’a durée mon stage, je suis restés au chantier pour conduire les travaux avec le conducteur des travaux et le chef chantier.

 Durant mon stage, nous avons effectué certains travaux dans le but de mieux apprécier la pratique :

- Nous avons participé à la préparation du béton ; - Nous avons assisté au ferraillage des poteaux ;

- Nous avons participé au contrôle de l’ensemble, l’exécution des travaux ; - Nous avons vérifié si les poteaux et les murs sont au niveau,

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 17

- Nous avons participé à la quantification des armatures pour la réalisation des chainages et poteaux,

En somme j’ai veillé à la bonne exécution des travaux conformément aux

cahiers de charges.

2-4-3 Réalisation des travaux de gros œuvre

Implantation du bâtiment

L’implantation d’un bâtiment consiste à matérialiser sur le terrain les données géométriques prévues par les plans d’exécution.

Sur le terrain j’ai contribué à la réalisation de cette opération au moyen de technique moderne c’est-à-dire avec l’utilisation d’appareil topographique dont le théodolite.

J’ai matérialisé sur le sol l’emplacement définitif du bâtiment suivant ses mesures réelles. Selon les différentes techniques existantes, nous avons :

 la technique d’implantation manuelle où l’on utilise l’équerre maçonne, fil à plomb;

 la technique d’implantation moderne où l’on utilise les appareils topographique ; elle est celle qui a fait l’objet de notre rapport.

PHOTO N°8: L’implantation

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 18

2-5 Réalisation de la fouille 2-5-1 Fouilles isolées

Les fouilles isolées sont des trous de diverses formes (carrée, rectangle, circulaire…) destiné à loger les fondations à une profondeur donnée du bon sol.

Ainsi, dans le cadre de notre stage après la matérialisation au sol des sections des fouilles, ces dernières sont réalisées par des manœuvres avec les outils adéquats tout en respectant la profondeur des fouilles qui est de 1,20 mètre du TN. Les semelles filantes ont été faites en rigole suivant une profondeur de 1m et une largeur de 60cm. La profondeur varie selon le bâtiment et suivant les recommandations au rapport de l’étude du sol. Les fouilles ont été réalisées par des manœuvres avec les outils adéquats tout en respectant la profondeur des fouilles.

PHOTO N°9: La fouille 2-5-2 LES INFRASTRUCTURES REALISEES a- Béton de propreté

Le béton de propreté est dosé à 150 Kg/m3 soit deux brouettes de sable, quatre brouettes de gravier, un paquet de ciment et est coulé au fond des fouilles.

Il est réalisé sur une épaisseur de 5cm et déborde de 5cm de part et d’autre des semelles isolées. Il est réalisé après le réglage du fond de fouille.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 19

PHOTO N°10: Béton de propreté b-Béton de fondation :

Les fondations sont des ouvrages généralement souterrains réalisées pour supporter les charges de la construction qui seront transmises au sol. Dans le cadre de notre stage, nous n’avons eu à exécuté que des fondations superficielles.

D’après le rapport de la formulation du béton, le béton de fondation est obtenu pour une gâchée suivant le mélange ci-après:

 Deux (02) brouettes de gravillons de 50L

 Une brouette de sable de 50L

 Un paquet de ciment CPJ 35 Bouclier;

c-Semelles isolées :

Les semelles isolées sont des bétons armés dosées à 350 Kg/m3 sur lesquelles reposent les poteaux. Les sections sont de forme carré ou rectangulaires. Elles servent à la transmission des charges des poteaux au sol.

Elles sont exécutées à une profondeur de 1,20m par rapport au TN sur un béton de propreté dosé à 150 Kg/m3. Les semelles ont une section de 100 × 100 et de 100 × 80.Les matériels utilisées pour leurs réalisations sont :

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 20

- Bouettes, bétonnière, vibreur, pelles, planches de coffrage, taloches, truelles, niveaux, règle, sceaux.

PHOTO N° 11: Réalisation de semelle isolée

d- Semelles filantes :

Les semelles filantes sont exécutées pour recevoir les charges des murs de soubassement comme en élévation. Elles sont réalisées comme suit :

 Pose des planches de coffrage de manière à avoir les dimensions de la semelle ;

 Pose d’une paillasse de fer à béton ;

 Coulage du béton de fondation d’épaisseur 20cm soigneusement vibré.

Les semelles filantes sont réalisées avec un béton dosé à 350 Kg/m3 soit une brouette de sable, deux brouettes de gravier, un paquet de ciment. Les brouettes ont une capacité de 50 litres. Les semelles filantes ont une largeur de 50 cm. Les matériels utilisés pour leurs réalisations sont :

Bouettes, bétonnière, vibreur, pelles, planches de coffrage, taloches, truelles, niveaux, règle, sceaux.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 21

2-5-3 Coulage du béton de fondation :

Lorsque le fond de fouille est atteint c’est-à-dire la profondeur de 1m, les étapes suivant sont successivement suivies :

 Coulage du béton de propreté d’une épaisseur de 5cm ;

 Projection de l’axe de la semelle sur le béton de propreté.

 Pose du coffrage ;

 Réglage du coffrage par rapport à l’axe de la semelle ;

 Pose des armatures de la semelle et du poteau avec les calles béton (biscuits) pour l’enrobage ;

 Coulage du béton de fondation d’épaisseur 20cm et bien vibré.

PHOTO N°12 : Béton de fondation

2-5-4 SUPERSTRUCTURES REALISEES a- Réalisation des murs de soubassement :

Les murs de soubassement sont réalisés en agglos pleins de 15cm dosés a 250 Kg/m3 (un paquet de ciment, trois brouettes de 50litres sable) soit 18 agglos par paquet de ciment. Ils sont posés sur les semelles filantes jusqu’au niveau définit par rapport au niveau de la forme dallage moins la hauteur du chaînage bas.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 22

PHOTO N°13: Murs de soubassements

Mode opératoire Il consiste à :

o Arroser le dessus de la semelle filante ;

o mettre une couche de mortier de pose après arrosage de la semelle filante ; o poser deux agglos à chaque extrémité de la semelle ;

o s’assurer de la verticalité des agglos à l’aide du fil à plomb ;

o mettre un cordeau reliant les deux agglos d’extrémité afin d’aligner les agglos intermédiaires ;

o arroser les agglos avant la mise en place du mortier de pose pour les joints.

b- Les poteaux

Tous les poteaux sont réalisés suivant le même processus. Le ferraillage de chaque poteau est réalisé conformément au plan d’exécutions. Avant de couler les poteaux, on procède à une amorce préalable c’est-à-dire coulage du béton sur une hauteur de 5cm donnant l’allure du poteau. Lorsque le coffrage est mis en place conformément aux plans de détails, on fait la vérification de l’enrobage et la verticalité du ferraillage.

On y verse de l’eau afin d’éviter l’absorption de l’eau contenue dans le béton par le coffrage. Après cette opération, on procède au coulage du béton dosé à 350 Kg/m3 en prenant soin de bien vibrer.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 23

c- Chaînage bas :

Les chaînages servent de ceinture au bâtiment et ont une hauteur de 20cm.

Pour le coulage, on dispose sur le mur de soubassement de calles béton qui sont attachés aux armatures du chaînage. Lorsque le coffrage du chaînage est fait, on procède au recouvrement des armatures des poteaux (pour les rallonger) et au coulage du béton après avoir arrosé le mur.

d-Les murs en élévation

Ils sont en agglos creux de 15cm dosé à 250 Kg /m3. Ils sont élevés à des niveaux différents conformément aux coupes.

Avant l’élévation des murs les ouvertures des portes ont été tracées sur le chaînage bas. Après cela les murs sont élevés jusqu’au niveau allège ou les fenêtres ont été tracées. Une distance de 25 cm a été laissée de part et d’autre des fenêtres pour les raidisseurs et les cadres. Ensuite on continue l’élévation aux endroits où l’on ne dispose pas de baies jusqu’à atteindre une hauteur minimum de 2,10 m soit dix pose d’agglomérés et aussi au niveau des baies de porte.

Ensuite nous passons à la pose du ferraillage du chainage haut puis après coffrage et coulage, viennent les pentes.

PHOTO N°14 : Les murs en élévation

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 24

e- Poteaux et chaînage

Après élévation des murs jusqu’à la hauteur requise, on passe aux ferraillages des poteaux en élévation, suivi des chaînages haut ; ensuite on procède à leur coffrage suivi du coulage. On monte quelques poses d’aggloméré de façon à respecter les hauteurs sous plafond sur les plans de coupes.

PHOTO N°15 : Coulage du poteau et du chaînage f- Les poutres

La poutre est une pièce horizontale en béton armé de section généralement rectangulaire supportant une partie du plancher (dans le cas d’un plancher préfabriqué, ce sont les poutrelles qui prennent appui sur la poutre).

Après le coulage des poteaux,

- le coffreur procède des fonds des poutres ; - le ferrailleur procède au ferraillage des poutres ; - je vérifie le ferraillage des poutres ;

- une fois vérifié, le coffreur procède au coffrage des poutres ; - les maçons procèdent au coulage des poutres avec un béton dosé à

350kg/m3.Nous rappelons que section de ces poutres est 20x40 cm2.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 25

3. Réalisation de la fosse à cuve a- Implantation :

Elle a été réalisée sur la base d’un plan de masse, à partir duquel on a pu repérer son emplacement, afin de pourvoir déterminer sa distance par rapport aux différents murs de clôture et aux bâtiments construits sur le chantier. Pour ce faire une équipe de topographes a été mobilisée, pour procéder à son implantation qui consiste à poser les différents axes sur des chaises préalablement construites conformément au plan de fondation et d’implantation.

PHOTO N° 16:Vérification de la profondeur de la fouille b- Fouilles

Elle a été réalisée en masse par la pelle mécanique jusqu’à une profondeur de 3,5m par rapport au TN. Les fouilles destinées à recevoir les poutres de libages varient suivant la charge qu’elles sont appelées à supporter. Les poutres de libages intermédiaires sont à une profondeur de 4,15m à partir du TN, les poutres de libages aux extrémités dans le sens de la largeur sont à une profondeur de 4,00 m tandis que les poutres de libage aux extrémités dans le sens de la longueur sont à 3,75m par rapport aux TN. Les fouilles destinées à recevoir les poutres de libage ont été réalisées manuellement par des manœuvres au moyen de :

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 26

 Pelles

 Roues

 Sceaux

 Cordes

 poulie

PHOTO N°17 : Une pelle mécanique

PHOTO N°18: Pose des poutres de libage

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 27

Matériaux

 sable lagunaire

 gravier 5/15

 fer à béton :

 fer de 6

 fer de 10

 fer de 12

 fer de 14

 fer de 16

 ciments CPJ 35

 eau de gâchage

 sikalatexe

PHOTO N°20: Sikalatexe

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 28

c- Béton de propreté :

Le béton de propreté est dosé à 150 Kg/m3 soit deux brouettes de sable, quatre brouettes de gravier et un paquet de ciment. Les poutres de libage ont une épaisseur de 10 cm, coulées sur le béton de propreté.

PHOTO N° 22 : Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 PHOTO N° 21 : Sable lagunaire plus

gravier

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 29

d- Coulage du radier :

Le radier est d’une épaisseur de 20 cm réalisé avec du béton dosé à 350 Kg/m3. Le ferraillage est à double nappe avec des armatures HA16, HA14, HA12, HA10 et HA6 pour les étriers des poutres. Sa réalisation s’opère suivant les étapes suivantes :

 pose de coffrage ;

 Pose des armatures des poutres de libage ;

 quadrillage du ferraillage inferieur et supérieur du radier avec les calles béton (biscuits) pour l’enrobage.

 coulage des poutres de libage puis du radier entier.

PHOTO N°23 : Coulage des poutres PHOTO N°24 : Pose du radier supérieur de libage longitudinal

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 30

PHOTO N°25 : Coulage des poutres de libage transversal et du quadrillage du ferraillage inferieur

PHOTO N°26 : Coulage du radier entier

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 31

e-Poteaux :

Avant de couler les poteaux, on procède à la réalisation d’une amorce préalable c’est-à-dire coulage du béton à une hauteur de 5cm donnant l’allure des poteaux. Sur ces amorces sont posés les coffrages pour le coulage des poteaux.

Lorsque le coffrage est mis en place conformément aux plans de détail, on y verse de l’eau afin d’éviter l’absorption de l’eau contenue dans le béton par le coffrage.

Après cette opération, on procède au coulage du béton dosé à 350 Kg/m3 en prenant soin de bien vibrer.

PHOTO N°27 : Coffrage, coulage des poteaux et chaînages bas.

f- Elévation des murs:

Ils sont réalisés en aggloméré plein de 15 cm d’épaisseur, dosé à 350 Kg/m3. Ils sont élevés dans un premier temps jusqu’au niveau du premier chaînage intermédiaire sur tout le périmètre du radier. Après le premier chainage intermédiaire, nous avons procédé à une seconde élévation du mur jusqu’au

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 32

niveau du deuxième chainage intermédiaire. Enfin une troisième élévation du mur sur une hauteur de 1m27 qui donne le niveau de la dalle.

PHOTO N°28 : Elévation du mur g-Poteau et chaînage:

Apres l’élévation des murs jusqu’au niveau de chaque chainage intermédiaire, on pose les ferraillages des poteaux rallonge et des chainages intermédiaire, ensuite on procède à leurs coffrages puis au coulage en vibrant le béton afin d’éliminé les vides qu’il contient.

PHOTO N°29 : Coffrage et coulage des chaînages intermédiaire et des poteaux rallonge

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 33

h- Enduits-revêtements :

L’enduit est réalisé avec du mortier dosé à 450 Kg/m3 à l’intérieur et à l’extérieur des murs suivant une épaisseur de 2cm. Le mélange est fait avec du SIKALATEX afin de rendre le mortier étanche.

PHOTO N°31 : Mélange du SIKALATEX avec du mortier PHOTO N°30 : Revêtement du mur interne et externe

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 34

i- Le remblai :

Il a été réalisé avec du sable lagunaire. En effet le maître d’ouvrage a dû mobiliser un camion de six roues pour convoyer le sable. Compte tenu de la profondeur de fouille par rapport au (TN), le remblai a été exécuté en couche successive de 20 cm. Après épandage de chaque couche, on procède à un bon arrosage pendant une demi-journée afin d’assurer une bonne assise du sable de remblai, il s’agit du compactage hydraulique.

3-1- Pose de la cuve :

Elle est posée dans la fosse par un camion grue (HIAB) 3-1-1 Coulage de la dalle de la fosse à cuve :

Coulage des poutres intermédiaires

Ses poutres intermédiaires sont réalisés avec une retombée de 35 cm par rapport à la dalle avec une armature composés des barres de fer : HA de 14, HA de 12 et HA de 6, coulées avec un béton de 350 Kg /m3 dont voici les composants :

 Gravier bien lavé ;

 Sable bien propre ;

 du ciment en quantité suffisante ;

eau de gâchage convenable.

3-1-2- Dalle:

Elle prend assise sur les poutres intermédiaires et le pourtour des murs en élévations. Elle a été aussi réalisé des quadrillages d’armature inferieur et supérieur.

Nappe inferieure :

Dans le sens longitudinal, on dispose des barres de section HA10 espacées de 15 cm. Le sens transversal est disposé des barres de section HA8 espacées de 15 cm.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 35

Nappe supérieure :

Dans le sens longitudinal et transversal il est disposé des aciers de section HA8 espacés de 15 cm.

3-1-3- Le coffrage :

Il a été réalisé avec des planches de section 400×30×3 puis soutenir par des étais.

L’ensemble est maintenir par des pointes ordinaires de 8 comme de 10 et des pointes aciers de 8.

3-1-4- Coulage de la dalle :

A l’aide de la bétonnière, des brouettes , des pelles, des sceaux , les maçons et les manœuvres se sont occupés du chargement des matériaux (ciments, sable, graviers, eau) dans la bétonnière et après un mélange bien homogène dans le godet de celle-ci, les maçons avec l’aide des manœuvres prennent le béton qu’ils déverse dans le coffrage de la dalle et cela de façon continu jusqu’à la finition du coulage. Signalons qu’au cours du coulage, le vibreur a été utilisé afin d’éliminer les vides existant dans béton.

3-1-5- Exécution de la forme dallage de l’air de manœuvre :

L’exécution de certains ouvrages ou parties d’ouvrages en Génie Civil requiert parfois certaines précautions particulière. C’est le cas de l’exécution de la forme dallage de la cour de notre chantier. D’une superficie de 102,12 m2, cette cour attire particulièrement notre attention, tant du point de vue volume que de la charge des engins auquel il sera soumis. C’est pourquoi nous avons choisi de nous intéresser à son exécution.

Les différentes étapes de l’exécution sont :

 Le remblai;

 La réalisation du béton de propreté sous les chainages bas ;

 Pose des biscuits de 5cm ;

 La réalisation du quadrillage ;

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 36

 Le coulage de la forme dallage.

3-2 Le remblai

Il a été réalisé avec de la latérite .En effet l’entrepreneur a dû mobiliser une chargeuse et deux camions pour convoyer le voyage du sable. Il a aussi disposé d’un compacteur de masse 1500 Kg. Compte tenu du niveau de la forme dallage par rapport au terrain naturel (TN), il a exécuté une hauteur moyenne de 1,20 m de remblai en couches successives de 20 cm. Apres épandage de chaque couche, on procède à un bon arrosage pendent une journée afin d’assurer une bonne

cohésion entre les grains de la terre en place. Le lendemain on procède ensuite au compactage ; ainsi de suite de façon à laisser une hauteur égale à l’épaisseur du béton plus 20cm pour la dernière couche qui sera réalisée avec du sable lagunaire.

Apres la mise en place de la dernière couche et son compactage, on passe à la mise en place de cette couche avec le sable lagunaire.

3-2-1 Réalisation du quadrillage :

Le quadrillage est réalisé de façon uniforme. Il est réalisé en fer HA8 d’intervalles 20cm × 20cm sur toute la surface.

PHOTO N°32 : Le quadrillage de la forme dallage de l’air de manœuvre

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 37

3-2-2 Coulage de la forme dallage :

La forme dallage est coulée en béton dosé de 300 Kg/m3. Une première couche de 5cm servant de propreté est d’abord mise en place de façon que le quadrillage soulevé repose sur cette dernière .Ensuite on passe au coulage de l’épaisseur restante. Son épaisseur est de 30cm et sera soumis à l’effort des charges roulantes (camions et chariots élévateurs).

En effet elle est réalisée en trois étapes.

Une première étape qui a consisté au compactage du sable lagunaire chargé, ensuite la pose du quadrillage en fer HA8 (20cm × 20cm) ;

Signalons que sous ses quadrillages nous avons posé des biscuits de 5 cm d’épaisseur et l’on procède au coulage du béton qui a été fait chaque fois suivant une distance de 5 m2 afin de diminuer les vides et fissurations dans le béton.

PHOTO N°33 : Coulage de la forme dallage de l’air de manœuvre

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CHAPITRE 3

DIFFICULTES RENCONTRES ET

SUGGESTIONS

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 39

3-3 DIFFICULTES RENCONTREES:

Nul n’est sans savoir qu’une œuvre humaine ne peut se faire sans difficultés. Au cours de notre stage, nous avons été confrontés à un certain nombre de difficultés que nous avons dû surmonter.

 La première difficulté est relative aux aléas climatiques. En effet, notre stage s’est déroulé en pleine saison pluvieuse.

 L’autre difficulté importante concerne les ouvriers qui parfois se montrent plus coopératifs dans une certaine médiocrité. Ils s’inspirent de la routine et pensent que tout doit se faire en tout et partout de la même manière.

Ainsi, nous sommes parfois obligés de les surveiller de près dans la réalisation des parties d’ouvrages.

 Les multiples modifications qu’on subit les plans pendant l’exécution des travaux sur le chantier.

 Nous avons aussi été confrontés au problème de manque de main d’œuvre, mais aussi une certaine lenteur dans l’approvisionnement.

3-4 SUGGESTIONS

 Au terme de mon stage nous suggérons que sur les chantiers d’envergures, il y ait une présence suffisante et permanente de Technicien pour

surmonter les difficultés liées aux ouvriers. Enfin, nous suggérons

également que l’école organise un bon encadrement des stagiaires d’une manière plus rigoureuse dans le but du renforcement de leur compétence pratique afin de leur insertion en milieu professionnel.

3-5 Recommandations :

Nous recommandons à l’entreprise que :

 Le personnel travaillant dans les entreprises de génie civil tienne compte de l’arrivée des pluies dans l’exécution de certains travaux ;

 Les techniciens travaillant pour les entreprises, fassent beaucoup plus de professionnalisme dans la conduite des ouvriers afin de

rompre avec le retard.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 40

4- Contribution à la réalisation au niveau de chaque tâche

Les bâtiments : 4-1 Terrassement :

Au terrassement nous avons faire la vérification de la profondeur de fouille et de ses largeurs, ensuite la vérification de l’horizontalité du fond de fouille.

4-2 Implantation

:

L’implantation est faite tout en vérifiant : - l’horizontalité de la chaise ;

- les mesures d’axes en axe prévu par le plan ;

- l’afférage de l’implantation suite à la mise en place des cordeaux sur ses axes ; - l’équerrage.

4-3 Le béton :

Au niveau du béton, nous avons veillé : - au respect du quantité du sable et gravier ;

-

à la vérification du respecte des dosages prévus dans le béton (250, 350,400) Kg /m3 ;

- avant la mise en œuvre du béton, nous avons procédé au cône d’Abram afin de pouvoir vérifier sa fluidité d’où l’affaissement ne doit pas dépasser 3cm.

4-5 Réfection de l’armature :

Ici nous avons vérifié la structure de l’armature (sections des fers).

5- Le coffrage

:

Lors du coffrage nous avons :

- vérifier la moule servant pour le coffrage (la section, l’équerrage, la verticalité). C’est à dire les dimensions appropriées.

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Présenté par HODONOU Agossou Arsène Page 41

5-1 Les murs de soubassement :

Avant la pose des murs de soubassements, il faut vérifier l’implantions, la fouille, le béton de propreté, le béton de fondation puis nous allons réimplanter les murs suivant les données technique sur les murs de fondation.

5-2 Chaînages ou longrines :

Au niveau des chaînages nous avons veillé à leurs encrages ou procédé à la réception de l’armature, ensuite faire le coffrage et le coulage.

5-3 Murs en élévation :

Au niveau de l’élévation des murs, nous avons vérifié leurs verticalités, leurs horizontalités et leurs planéités.

5-4 La forme dallage :

Au niveau de la forme dallage il faut vérifier le remblai qui doit être effectué par de bons matériaux approuvés par un laboratoire. Faire un bon compactage dans les normes et un essai de densité sur place. Ensuite nous posons le ferraillage et procédons au coulage.

La fausse à cuve :

Ici l’implantation est faite par une équipe de Topographe qui a donné le niveau du sol. Apres la fouille l’équipe revient pour la vérification de la profondeur de fouille et de ses largeurs, ensuite nous procédons à la vérification de l’horizontalité du fond de fouille.

5-5 Poutre de libage :

Au niveau des poutres de libage nous avons vérifié la section des armatures, les différentes sortes de renfort prévu conformément aux plans.

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Tableau montrant le récapitulatif des surfaces à exploités pour l’exécution L’exécution des travaux pratique sur le chantier de construction jusqu’à l’obtention d’un résultat parfait avec les plans d’exécution demande un suivi et un contrôle .L’ouvrage à construire est un bâtiment à toiture légère. Le tableau des surfaces ci-après indique les superficies hors œuvre des différentes pièces.

Tableau

:

Résultats du nombre de mètre carré disposé

TABLEAU RECAPITULATIF DES SURFACES

Nbre de Surface projet en m2

DESIGNATION DES PIECES pièce

1 Superette – Bricolage 1 80,79 80,79

2 Bureau 1 16,70 16,70

3 Espace de Stockage de GAZ ORYX 1 49,44 49,44

4 Espace de vente de lubrifiants 1 12,13 12,13

5 Espace CASIERS 1 57,13 57,13

6 Espace PET 1 35,38 35,38

7 Local SURETTE 1 6,07 6,07 8 Vestiaire 1 8,33 8,33

9 Toilettes 1 8,39 8,39

10 Terrasse 1 69,85 69,85

11 Cour pavée 1 97,62 97,62

TOTAL : 1 438,83

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Au terme de mon stage de fin de formation en Génie Civil au sein de

l’entreprise MAURI-GROUP, je peux estimer heureux et fier d’avoir vécu cette expérience enrichissante mais aussi éprouvante.

Ce stage nous a montré de façon évidente le décalage qu’il y a entre la conception et l’exécution .Il m’ a permis de mieux maîtriser le rôle plus que vital du contrôle dans l’exécution des travaux de construction.

Avouons que les cours et travaux dirigés nous ont donné la formation la plus complète qu’elle soit, mais il est aussi évident que le véritable professionnel est celui qui a été confronté à la réalité du terrain. C’est fort de cela, que nous pensons avoir acquis une expérience de plus qui nous a encore plus aguerris face aux réalités quotidiennes de notre domaine.

Loin de prétendre que ce travail est une référence de perfection, nous vous prions messieurs les membres de jury de nous aider à avoir la qualité.

CONCLUSION

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- BAEL 91 modifié 99

- Le cahier des charges des travaux sur le chantier

- Rapport de fin de formation de : AFIOME Aurel G. Armel Saturnin Jacques

- Recherche sur internet et quelques documents de génie civil……….

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