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SOLUTION D’INTERCONNEXION DES GUICHETS AUTOMATIQUES BANCAIRES :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

RECHERCHE SCIENTIFIQUE ¤¤¤¤¤¤¤¤

UNIVERSITÉ D’ ABOMEY- CAL AV I (U AC) ¤¤¤¤¤¤¤¤

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ ABOMEY-C AL AV I (E P AC) ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

DEPARTEMENT DE GENIE INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATIONS (GIT)

Option : Réseaux Informatiques &Internet (RII)

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION

POUR L’OBTENTION DU

DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION

Réalisé par : Nabil CHOUTY

Dr ADEDJOUMA Sèmiyou, Maître de mémoire, Enseignant-chercheur à l‟EPAC DOSSA Marius, Tuteur de stage, Administrateur Réseau à ECOBANK Bénin

Année Académique 2010-2011

4ème Promotion

Thème

SOLUTION D’INTERCONNEXION DES GUICHETS AUTOMATIQUES BANCAIRES :

CAS D’ECOBANK BENIN

Molem

Agita t

M en s

(2)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page ii

SOMMAIRE

SOMMAIRE ... ii

DEDICACES ... iii

REMERCIEMENTS ... ivv

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ... vi

LISTE DES FIGURES ... xiii

LISTE DES TABLEAUX ... xiv

RESUME ... xv

ABSTRACT ... xvi

INTRODUCTION GENERALE ... 1

CHAPITRE 1 : TIC ET TRANSMISSION DE DONNEES ... 8

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA FILIALE ECOBANK BENIN ... 30

CHAPITRE 3 : REALITE DES TELECOMMUNICATIONS EN REPUBLIQUE DU BENIN ... 33

CHAPITRE 4 : SPECIFICATION DES BESOINS ... 46

CHAPITRE 5 : IMPLEMENTATION ... 66

CHAPITRE 6 : TESTS ET CHOIX DE LA SOLUTION A ADOPTER ... 91

CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES ... 97

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 99

SUMMARY……….……….102

INTRODUCTION ... 103

CONCLUSION AND SUGGESTIONS ... 109

ANNEXES ………..…110

TABLE DE MATIERE ... 125

(3)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page iii DEDICACES

A ma défunte mère AYIBOUKI Ganiath,

Qui de son vivant s’est battue corps et âme pour mon éducation.

Reposez en paix très chère mère.

A mon père CHOUTY Nacirou, Pour votre soutien et votre patience ;

J’essaierai toujours d’être à la hauteur de vos attentes et espoirs.

(4)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page iv REMERCIEMENTS

Toutes les louanges à DIEU, pour Sa Miséricorde et toutes Ses Grâces dont je bénéficie.

Je remercie très sincèrement :

 Le Pr. Félicien AVLESSI Directeur de l‟Ecole Polytechnique d‟Abomey‐Calavi et à toute l‟administration de l‟EPAC ;

 Le Dr. Sèmiyou A. ADEDJOUMA, chef de département du GIT, pour le sérieux au travail qu‟il s‟emploie à nous inculquer, les efforts consentis pour nous assurer une formation de qualité et aussi pour avoir accepté suivre ce travail ;

 Mr GANKPA Patrick, collaborateur extérieur à l‟EPAC, pour son assistance et ses apports pour ce travail ;

 Tous les enseignants des départements GE et GIT, toutes mes excuses pour n‟avoir pas énuméré vos différents noms ;

 Mr KOUTCHADE Claude, Chef de la Division Informatique et Technologie pour m‟avoir donné la chance de travailler dans son département et pour sa pression pour l‟évolution du travail et d‟autres travaux connexes. Je vous suis reconnaissant car j‟ai gagné en expérience ;

 Mon tuteur de stage Marius DOSSA, pour ses précieux conseils et apport pour ce travail ;

 Mon cotuteur Loïc KINDJI, pour ses apports et son insistance pour la rédaction de mon mémoire ;

 Tout le personnel du DIT ECOBANK Bénin à savoir SEGBENOU Armel, AYAHOVI Habada, KPOTA Hyppolite, DOGNON Arnaud, KULO Igor, DANSOU Léon et AKADIRI Deen qui de loin et de près m‟ont apporté une assistance pour mon travail ;

(5)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page v

 Mes frères et sœurs pour toute l‟aide et l‟amour qu‟il me porte ;

 Messieurs FAGBEMI Ahmed, RAÎMI Razack, SANNI Adam, pour toutes leurs aides ;

 Mes frères SEKO Zulkifil, SEKO Djamal et BAOUA Abimael, de même que AGBANOU Prisca qui m‟ont beaucoup aidé pour la réalisation de ce travail ;

 Mes camarades de classes pour le soutien mutuel qu‟on se témoignait ;

 Et tous ceux non cités qui de près ou de loin m‟ont aidé.

(6)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page vi LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

2,75G Réseau de transition entre la 2G et la 3G 2G Réseau de deuxième génération

3DES Triple Data Encryption Standard 3G Réseau de troisième génération 8-PSK Eight level Phase Shift Keying

A

AAA Authentification, Autorisation, Administration ADSL Asymmetrical Digital Suscriber Line

AES Advanced Encryption Standard AH Authentification Header

ATM Asynchronous Transfer Mode

ATRPT Autorité Transitoire de Régulation des Postes et des Télécommunications

B

BF Basse Fréquence BLER Block Error Rate BLR Boucle Locale Radio BSC Base Station Controller BSS Base Station Sub-System BTS Base Transceiver Station BTS Base Transceiver Station BWA Broadband Wireless Access

(7)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page vii C

CDMA Code Division Multiple Access CODEC COdeur-DECodeur

D

DAB Distributeur Automatique de Billet DES Data Encryption Standard

DMZ DeMilitarized Zone

DPS Déclaration de Politique du Secteur DSLAM DSL Access Module

E

E/S Entrée / Sortie

EAP Extensible Authentification Protocol EDGE Enhanced Data Rates GSM Evolution EGPRS Enhanced GPRS

EIGRP Enhanced Interior Gateway Routing Protocol ESP Encapsulating Security Payload

ETI

ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED

F

FAI Fournisseurs d‟Accès Internet FTP File Transfert Protocol

(8)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page viii G

GAB Guichet Automatique Bancaire Gbps Gigabits per second

GGSN Gateway GPRS Support Node GGSN Gateway GPRS Support Node GMSK Gaussian Minimum Shift-Keying GPRS General Packet Radio Service GRE Generic Routing Encapsulation

GSM Global System for Mobile communications GTP GPRS Tunneling Protocol

H

HAAC Haute Autorité de l‟Audiovisuel et de la Communication HDSL High-speed Digital Subscriber Line

HLR Home Location Register

I

ICMP Internet Control and error Message Protocol IDE Investissements Directs Etrangers

IDSL ISDN bit rate Digital Subscriber Line IDU InDoor Unit

IETF Internet Engineering Task Force IKE Internet Key Exchange

IP Internet Protocol

IPS Intrusion Prevention System IPSec IP Sécurisé

(9)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page ix

IPv4 Internet Protocol version 4 IPv6 Internet Protocol version 6

ISAKMP Internet Security Association and Key Management Protocol

L

L2TP Layer 2 Tunneling Protocol LAN Local Area Network

LLC PDU Logical Link Control Packet Data Unit LS Liaisons Spécialisées

M

MAC Media Access Control MAN Metropolitan Area Network Mbps Mégabits per second

MCS Modulation and Codage Scheme MD5 Message Digest Algorithm 5 MIC Modulation à Impulsion Codée MS Mobile System

N

NAC Network Admission Control

O

ODU OutDoor Unit

OSI Open System Interconnection OSPF Open Shortest Path First

(10)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page x P

PAN Personal Area Network

PCMCIA Personal Computer Memory Card International Association PCU Packet Control Unit

PDP Packet Data Protocol

PDTCH Packet Data Traffic CHannel PIN Personnal Identification Number PING Packet Internet Groper

PLMN Public Land Mobile Network PME Petites et Moyennes Entreprises PSK Pre-Shared Key

PTMP Point-To-MultiPoint

PTMSI Packet Temporary Mobile Subscriber Identity PTP Point-To-Point

Q

QoS Quality of Service

R

RAN Regional Area Network RFC Request For Comment

RIP-1 Routing Information Protocol 1 RLC Radio Link Protocol

RNIS Réseau Numérique à Intégration de Services = ISDN RSA Rivest, Shamir, Aldeman

(11)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page xi S

SDSL Symmetric Digital Subscriber Line SGSN Serving GPRS Support Node SGSN Serving GPRS Support Node SHA-1 Secure Hash Algorithm 1 SLA Service Level Agreement SMS Short Message Service

SNMP Simple Network Management Protocol SSH Secure Shell

T

T1 désigne une ligne à 1 544 Kbps (24 circuits de base à 64 Kbps)

T3/E3 désigne une ligne à 44,736 Mbps pour le standard américain et 34 Mbps pour le standard français

TCP/IP Transmission Control Protocol / Internet Protocol TDMA Time Division Multiple Access

TI Technologies de l‟Information

TIC Technologies de l‟Information et de la Communication TLLI Temporary Link Layer Identity

TPE Terminal de Paiement Electronique

U

UADSL Universal Asymmetrical Digital Suscriber Line UMTS Universal Mobile Telecommunication System

(12)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page xii V

VDSL Very high bit rate Digital Subscriber Line VGA Video Graphic Array

VPN Virtual Private Network

VSAT Very Small Aperture Terminal

W

WAN Wide Area Network

(13)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page xiii LISTE DES FIGURES

Figure 1.1 : Interface client du GAB ………...……... 12

Figure 1.2 : Diagramme d‟une transaction sur GAB ... 16

Figure 1.3 : Catégorisation des réseaux informatiques ... 18

Figure 1.4 : Architecture du réseau ADSL ... 22

Figure 1.5 : Architecture d‟un réseau VSAT... 25

Figure 2.1 : Architecture du réseau d‟agences d‟ECOBANK Bénin ... 31

Figure 3.1 : Répartition de la télédensité par département en 2008 ... 43

Figure 4.1 : Diagramme d‟une transaction sur le GAB ... 49

Figure 4.2 : les états de mobilité du terminal GPRS ... 55

Figure 4.3 : Architecture d‟interconnexion via une infrastructure publique .... 63

Figure 4.4 : Architecture d‟interconnexion via une infrastructure dédiée ... 64

Figure 5.1 : Principe de fonctionnement d‟un VPN ... 74

Figure 5.2 : Mode d‟encapsulation IPSec des paquets IP ... 77

Figure 5.3 : Schéma simplifié du principe VPN ... 80

Figure S.1 : Architecture based on public infrastructure ………….……….... 106

Figure S.2 : Architecture based on dedicated infrastructure ………..…107

Figure A.1 : Carte administrative du Bénin ... 112

Figure A.3.1 : Architecture du réseau GPRS ………..……...…114

Figure A.5.1 : Activation d‟un contexte PDP à l‟initiative du terminal ……… 116

Figure A.5.2 : Activation d‟un contexte PDP à l‟initiative du réseau ……….. 117

Figure A.6.1 : Face avant du routeur CISCO 881G-SEC-K9 with 3G Modem ……….…..… 118

Figure A.6.2 : Face arrière du routeur CISCO 881G-SEC-K9 with 3G Modem ……….….. 119

(14)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page xiv LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1.1 : Les différentes technologies xDSL ... 23 Tableau 3.1 : Evolution et répartition du parc de téléphone mobile par opérateur ... 39 Tableau 4.1 : classe multislot ………...… 53 Tableau 4.2 : Débit EGPRS en fonction schémas de codage ……….. 57 Tableau 4.3 : classes de fiabilité ... 59 Tableau 4.4 : classes de délai ... 60 Tableau 5.1 : Inventaire des adresses IP ………..… 79 Tableau A.2.1 : Evolution et répartition du parc de téléphone mobile par opérateur ……….. 113 Tableau A.2.2 : Frais d‟accès et redevances mensuelles pratiqués par Bénin Télécoms……..……….. 113 Tableau A.4 : liste des agences ECOBANK et leur localisation …….. 115 Tableau A.7.1 : valeurs des résultats obtenus à une heure pleine de la journée ………... 120 Tableau A.7.2 : valeurs des résultats obtenus à une heure creuse de la journée ………... 121 Figure A.8 : Couverture par commune des opérateurs GSM …..………... 122 Figure A.9 : Tableau des fonctions de certaines commandes..…………... 125

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Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page xv RESUME

Le développement de la technologie dans tous les secteurs d‟activités économiques a amené les banques à investir dans les Technologies de l‟Information et de la Communication (TIC) qui sont devenues des moyens incontournables au développement de l‟activité bancaire. De ce fait elles suscitent des interrogations permanentes sur la pertinence de leur renforcement et les modalités de leur optimisation. Le présent mémoire traite de l‟optimisation et de la rentabilité de l‟interconnexion des guichets automatiques bancaires off-site à leur centre de traitement distant avec comme cadre d‟étude la Filiale ECOBANK Bénin. Nous avons proposé dans cette étude, d‟interconnecter les guichets automatiques bancaires off-site avec le centre de traitement distant en utilisant les infrastructures GSM comme moyen de transmission. La technologie de téléphonie mobile retenue dans le cadre de notre travail est l‟EGPRS (Enhanced GPRS) communément appelée EDGE (Enhanced Data rate for GSM Evolution).

Mots clés : Guichet Automatique Bancaire, TlC, EGPRS, EDGE, transmission, optimisation.

(16)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page xvi ABSTRACT

Development of technology in all economic sectors has led banks to invest in Information Technology and Communication (ICT) that have become indispensable means to the development of banking. Thus they raise ongoing questions about the relevance of their building and conditions of their optimization. This thesis deals with the optimization and cost effectiveness of ATMs off-site interconnection with their remote processing center with as context of study the subsidiary ECOBANK Benin. We proposed in this work, to interconnect automate teller machines off-site with remote processing center by using GSM infrastructures like medium of transmission. The retained mobile technology within the context of our work is EGPRS (Enhanced GPRS) commonly called EDGE.

Keywords: Automate teller machine, Information Technology and Communication, EGPRS, EDGE, transmission, optimization.

(17)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 1 INTRODUCTION GENERALE

Le développement de la technologie dans tous les secteurs d‟activités économiques a amené les banques à investir progressivement dans les Technologies de l‟Information et de la Communication (TIC). Ces dernières sont devenues des moyens incontournables au développement de l‟activité bancaire. Elles sont de nature à influencer le mode de fonctionnement des banques et leur restructuration. En effet, avec la dématérialisation de la monnaie, les Technologies de l‟Information (TI) sont devenues l‟outil de production (Rowe, 1994). Cela leur confère une place privilégiée dans le processus de production bancaire et suscite des interrogations permanentes sur la pertinence de leur renforcement et les modalités de leur optimisation.

Diverses études ont montré que l‟introduction des Technologies de l‟Information s‟accompagne d‟une modification du processus de création de valeur, d‟une réduction de la contrainte de localisation spatiale, d‟une transformation des relations avec la clientèle et de la mise en place de différentes activités par le biais de transferts automatiques d‟informations (Roux et Soulié, 1997).

En outre, le rapprochement de l'informatique, des télécommunications et de l‟électronique dans la dernière décennie du XXe siècle a bénéficié de la miniaturisation des composants, permettant de produire des appareils « multifonctions ». De nos jours, l‟heure est aux « machines intelligentes » avec la fonctionnalité réseau. Les usages des TIC ne cessent de s'étendre et tendent à prendre une place croissante dans la vie humaine et le fonctionnement des sociétés.

L‟activité bancaire s'enracine de plus en plus dans notre pays. La preuve en est la multiplication des banques. Pour des raisons

(18)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 2 stratégiques, géographiques et sociales, les structures bancaires sont contraintes à avoir une couverture géographique élargie. D‟où la multiplication de succursales et l'installation progressive des guichets automatiques bancaires (GAB) ou distributeurs automatiques de billets (DAB). C‟est dans cette même optique et dans le souci de se rapprocher plus de sa clientèle que la filiale ECOBANK Bénin a décidé de déployer plusieurs guichets automatiques bancaires même hors sites. Grâce à ces machines, le client a accès à des opérations courantes telles que les retraits, la consultation du solde du compte (position du compte), l'édition de mini- relevés, transfert compte à compte, etc.… et cela 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le processus de bancarisation, à travers ces guichets de proximité, a un impact appréciable tant sur les clients que sur le fonctionnement des banques. Mais le système des guichets automatiques étant fortement dépendant des télécommunications, il n‟est pas à l'abri de défaillances liées aux systèmes de télécommunications les liants aux serveurs des banques.

La filiale ECOBANK Bénin consciente de la forte valeur ajoutée que constituent les TIC dans son activité bancaire a jugé utile de revoir sa stratégie concernant l‟interconnexion des GAB off-site et de se pencher vers les possibilités qu‟offrent les infrastructures et technologies évolutives du GSM (Global System for Mobile communications). « Le management des TI constitue une clé essentielle de performance dans les activités bancaires ». (Thenet et Guillouzo, 2002).

Ainsi, le présent travail s'inscrit dans le cadre d'une étude des TIC en matière de télécommunications en République du Bénin et d‟une nouvelle proposition d‟interconnexion des GAB off-sites de la Filiale ECOBANK Bénin à leur centre de traitement afin d‟améliorer leur qualité

(19)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 3 de service, leur rentabilité et de garantir leur haute disponibilité sur l‟étendue du territoire national.

Nous exposerons tout d‟abord la problématique qui sous-tend notre travail et présenterons, dans la première partie de notre mémoire, la synthèse bibliographique relative à notre thème. La deuxième partie intitulée « milieu d‟étude » sera composée d‟une brève présentation de la filiale ECOBANK Bénin et d‟un état des lieux des télécommunications en République du Bénin. De cet état des lieux, on confirmera le choix de la technologie adoptée et spécifierons les modalités de sa mise en œuvre. Ceci fera l‟objet de notre troisième partie (approche méthodologique). Pour finir, nous présenterons les résultats de notre travail suivi de discussions en quatrième partie.

1. CONTEXTE, JUSTIFICATION ET PROBLEMATIQUE

Auparavant, pour effectuer une opération, le client devait se rendre au guichet de son agence bancaire et se conformer aux heures d‟ouverture de la banque. Il n‟était pas à l‟abri du calvaire des longues files d‟attente et cela au détriment d‟autres activités, y compris même son travail. Consciente de cette situation plus qu‟alarmante et dans le cadre de rapprocher ses services bancaires auprès des usagers, ECOBANK Bénin a décidé de déployer des guichets automatiques bancaires aussi bien dans toutes ses agences qu‟en dehors de celles-ci.

Le système des guichets automatiques étant fortement dépendant des télécommunications, il est assujetti aux diverses insuffisances et limites de ceux-ci. Aussi, compte tenu de la forte concurrence qui prédomine au niveau des institutions financières, il urge à la banque d‟avoir une grande couverture territoriale et des points de présence

(20)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 4 même dans les zones reculées afin d‟acquérir une grande part du marché. « La durabilité des grandes fonctions de l‟entreprise (fonction stratégique, fonction opérationnelle, fonction logistique) est définie par l‟aptitude de l‟entreprise à évoluer au gré des transformations du marché, de l‟évolution des technologies ou de fusions d‟entreprises. Et que les technologies de l‟information et de la communication sont un catalyseur important de cette durabilité. » (Simonin et Al., 2010). La question qu‟il convient alors de se poser est celle de savoir quelle solution d‟interconnexion des guichets automatiques bancaires est la mieux adaptée en République du Bénin ?

En effet, les technologies actuelles utilisées pour l‟interconnexion des guichets automatiques bancaires off-sites d‟ECOBANK sont : l‟ADSL (Asymmetrical Digital Subscriber Line) et l‟utilisation d‟antennes récepteurs/émetteurs pour des liaisons radios point-à-point. Les guichets automatiques installés dans les agences s‟appuient, quant à elles, sur les types de liaisons (liaison spécialisée, ADSL ou VSAT) mis en place pour l‟interconnexion des agences avec le centre de traitement informatique de la banque.

Les contraintes liées à l‟utilisation de ces technologies en République du Bénin sont :

 Pour l‟ADSL :

 faible étendue de la ligne téléphonique ;

 vétusté de la paire de cuivre ;

 paire de cuivre non maintenues ;

(21)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 5

 impossibilité de la paire de cuivre dans certaines zones à supporter l‟ADSL car la ligne de l‟abonné est groupée sur la technique « Gain de paire » ;

 équipements télécoms non secourus dans certaines centrales de Bénin Télécoms ;

 manque de support technique.

 Pour la radio :

 la portée des ondes radios limitée à une cinquantaine de kilomètres pour des liaisons point-à-point (Pujolle, 2008).

 Pour la liaison spécialisée :

 Abonnement coûteux ;

 Coût élevé de redevance mensuelle estimé à environ 400.000 F CFA pour les liaisons de Cotonou et le double pour celles du nord Bénin pour l‟année 2011 et 2012;

 Assujettissement aux problèmes de lignes téléphoniques ;

 Pour la liaison VSAT (Very Small Aperture Terminal):

 Frais d‟acquisition et d‟installation onéreux ;

(22)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 6

 Coût élevé de la redevance d‟exploitation radioélectrique estimé à 4.000.000 F CFA par an pour un débit inférieur à 2 Mbps (ATRTP, 2010);

 Coût de la maintenance élevé.

2. OBJECTIFS

L‟objectif visé par la présente étude est de proposer à la filiale ECOBANK Bénin, un système d‟interconnexion des GAB basé sur les infrastructures GSM. Ce système doit garantir une bonne qualité de service à moindre coût, avoir une bonne couverture nationale et une haute disponibilité.

Comme objectifs spécifiques, nous aurons à :

 Etudier les techniques actuelles de transmission des données et les comparer par rapport à certains paramètres ;

 Dresser un état des lieux des télécommunications en république du Bénin ;

 Etudier les spécificités techniques de la technologie EGPRS ;

 Evaluer et proposer des solutions en vue d‟améliorer les performances de nos transmissions sur le réseau EGPRS ;

 Implémenter le système pour l‟interconnexion des GAB ;

 Maintenir la sécurité et l‟intégrité des informations qui transiteront sur les supports.

(23)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 7

PREMIERE PARTIE :

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

(24)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 8 CHAPITRE 1 : TIC ET TRANSMISSION DE DONNEES

Introduction

Le terme "Technologies de l'Information et de la Communication"

(TIC) est actuellement utilisé pour désigner un large éventail de services, d'applications et de technologies qui sont utilisés pour communiquer, transmettre, stocker, créer, partager ou échanger des informations. Les TIC regroupent les technologies telles que : la radio, la téléphonie fixe et mobile, l‟électronique, les ordinateurs, les réseaux et les logiciels. Ces technologies peuvent être divisées en deux catégories : celles qui traitent l‟information (systèmes informatiques) et celles qui diffusent l‟information (systèmes de télécommunications). La convergence de ces deux catégories constitue la base d‟une panoplie d‟autres services tels que le transfert de données, l‟internet, le sms, etc.

Dans ce chapitre, nous définirons la monétique et présenterons les aspects techniques du GAB. Par suite, nous donnerons une approche de définition de l‟ingénierie du réseau puis exposerons sur les différentes techniques de transmissions des données.

1.1. La monétique

La monétique désigne l'ensemble des traitements électroniques, informatiques et télématiques permettant d‟effectuer des transactions, des transferts de fonds sans échange de papier. Elle est en général, étroitement associée à des systèmes liés à la carte bancaire ou tout autre terminal mobile autonome. Sous un autre angle, on peut définir la monétique comme l'ensemble des moyens mis en œuvre pour l'utilisation de la carte bancaire (Bresson, 2005).

(25)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 9 Le mot monétique provient de la contraction des termes « moné » et « tique » issus respectivement des mots « monétaire » et « informatique » et est apparu dès les années 1980 (Hashem, 1999).

Dans un premier temps, la monétique a renforcé l'utilité de la monnaie scripturale et a permis la gestion dématérialisée des chèques et a rendue possible, grâce aux virements électroniques, la banque à distance. Elle est à l‟origine de l'essor des cartes de paiement (carte bancaire de crédit et de débit). Ensuite, la monétique a créé la monnaie électronique qui n'est plus rattachée à aucun compte de banque ou compte commerçant. Elle existe par une information codée sur une carte magnétique (le porte-monnaie électronique) et représentant une somme d'argent pouvant être utilisée pour le règlement de factures peu importantes (Bresson, 2005).

1.1.1. Quelques notions liées à la monétique

Le support physique ou carte bancaire : le support physique de la monétique est une carte plastique de la taille d'une carte de visite. Elle est dotée d'une bande magnétique ou d'une puce électronique à son verso qui stocke un volume limité d'informations sur le titulaire de la carte. Les 3 types de cartes existantes sont :

 les cartes de paiement,

 les cartes de crédit,

 les porte-monnaie électroniques.

Le porteur : Il est client de la banque et il y souscrit un "contrat carte". Il peut en être soit le titulaire nominatif du contrat (cas des particuliers) ou le porteur "professionnel" d'une carte adossée au compte d'une entreprise. Le porteur n'est pas toujours le titulaire du compte

(26)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 10 courant auquel la carte est adossée (compte sur lequel seront prélevés les débits).

L'émetteur : C'est la banque qui met à disposition du porteur une carte. Elle assure les traitements de débit/crédit du compte du porteur, les mises en opposition et les litiges associés à l'usage de la carte.

L'accepteur : C'est la structure ou l‟entreprise qui propose l'usage de la carte bancaire pour un service. Dans le cas des automates bancaires l'accepteur est également l'acquéreur (la banque offrant le service de retrait), ou le commerçant dans le cas d'un paiement électronique. Cela regroupe d'une manière générale tous les endroits où le porteur de la carte peut utiliser celle-ci.

L'acquéreur : C'est l‟élément ou la structure qui se charge de la collecte des données permettant le traitement d'une transaction. Dans le cas d'un automate de retrait, c'est la banque qui a installé l'automate.

Dans le cas d'un paiement chez un commerçant, c'est la banque de celui-ci (ou son prestataire de service en cas d'externalisation). La banque „„acquéreur‟‟ assure les traitements transactionnels liés directement à l'accepteur.

1.1.2. Le guichet automatique bancaire 1.1.2.1. Présentation et utilisation

Un guichet automatique bancaire (GAB) est un appareil électronique et électromécanique permettant aux clients d‟une banque d'effectuer différentes transactions bancaires en libre-service. Il réalise des opérations qui sont pour beaucoup similaires aux fonctions réalisées par un employé de guichet ordinaire, mais dans le cas du GAB, ces opérations se font électroniquement plutôt que manuellement.

(27)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 11 Dans la plupart des GAB, les clients utilisateurs se présentent devant la machine, insèrent leur carte bancaire et saisissent leur numéro d'identification personnel (PIN). Dès que la machine a authentifié le client et obtenu les informations sur son compte, celui-ci peut réaliser toute une série de transactions. La machine aide le client durant toutes les étapes de la transaction en utilisant des instructions écrites et/ou des images sur un écran d'affichage. Les clients peuvent utiliser les GAB pour retirer de l'argent liquide, pour faire un dépôt, pour obtenir des informations sur leurs comptes et/ou pour transférer des fonds.

1.1.2.2. Composantes et caractéristiques du GAB a. Interface client

L'interface client est la partie située sur le volet avant du châssis supérieur du GAB et faisant face au client (figure 1.1). Le client sélectionne les transactions, indique des montants, reçoit des médias (billets ou argent) et des tickets (reçu de transaction), et demande des informations au niveau de l'interface client. De manière générale, l'interface client comprend :

 Une goulotte d'introduction de la carte qui permet au client d‟insérer une carte (qui est lue par le lecteur de carte) pour démarrer une transaction puis de la retirer après.

 Une goulotte de distribution de billets qui présente des billets lorsque le client fait une demande de retrait.

 La fente de sortie de tickets qui, après chaque transaction effectuée par le client, émet un reçu contenant les détails de cette transaction sur un ticket.

(28)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 12

 Le clavier client qui permet au client de communiquer avec le GAB.

Le client utilise le clavier pour saisir des informations, telles que le PIN, les montants d‟espèce à retirer, les montants à déposer, le numéro de compte, etc.…, lorsque le GAB l'y invite.

 L‟écran client qui permet au GAB de communiquer avec le client. Il affiche des pages d'accueil pour le client et guide ses transactions au moyen d'instructions écrites.

 Les touches de fonction qui permettent au client d‟effectuer des sélections sur l'écran client en appuyant sur la touche correspondante pour réaliser une transaction. En mode opérateur, les touches de fonction sont utilisées pour sélectionner les options de maintenance.

1- Ecran 6- Touches de foncions

2- fente de sortie de l‟imprimante ticket

7- Lecteur de carte motorisé

3- Goulotte de l‟introduction de la carte

8- Lecteur de carte introduite par glissement

4- Goulotte de distribution de billets 9- Lecteur de carte par insertion 5- Clavier client 10- Témoin de guidage

Figure 1.1: Interface client du GAB (Diebold Incorporated, 2001)

(29)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 13 b. Interface opérateur

Les périphériques de l'interface opérateur, situés à l‟arrière supérieur du châssis du GAB, sont utilisés pour effectuer des opérations de routine telles que les remises à zéro, le réapprovisionnement des consommables et le diagnostic de problèmes simples. Ces périphériques servent également aux opérations occasionnelles telles que la configuration du terminal et la résolution de certains problèmes. Deux niveaux d'interface opérateur sont proposés : l'interface opérateur de base et l'interface opérateur complète.

L'interface opérateur de base est un panneau amovible muni d‟un petit écran et d‟un clavier de quelques touches, connecté à l‟arrière du GAB. Il est utilisé pour les interventions qui n'exigent qu'une interaction limitée avec le GAB.

L'interface opérateur complète utilise soit les périphériques de l'interface opérateur évoluée (clavier, lecteur de carte et moniteur internes) soit des périphériques externes au GAB (clavier, souris et écran). L'interface opérateur complète offre à l'opérateur une interaction d'une plus grande souplesse avec le GAB.

Les deux interfaces opérateurs renferment communément des périphériques que sont :

 Un panneau des connecteurs E/S qui permet de connecter les périphériques externes de l'interface opérateur complète.

 L'interrupteur du mode Superviseur qui permet de mettre le GAB hors service pour les clients et de le placer en mode Maintenance.

Lorsque vous appuyez sur l'interrupteur de maintenance, l'écran

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Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 14 client affiche un message indiquant que le GAB est provisoirement hors service ou affiche l'écran de maintenance de l'opérateur

 L'interrupteur d'alimentation électrique (MARCHE/ARRÊT) qui permet d'allumer ou d'éteindre le GAB.

 Des indicateurs d'état qui sont au nombre de trois lumières témoins. Elles sont allumées en permanence quand tout est correct et une lumière s‟éteint pour matérialiser le type d‟intervention requise. Elles matérialisent les états suivants :

 Service requis (lumière rouge),

 Rechargement requis (lumière jaune),

 En service (lumière verte).

 L'imprimante journal. Il fournit un rapport d'activité détaillé sur toutes les transactions client traitées. En règle générale, l'heure et la date de chaque transaction ainsi que son type figurent sur ce rapport.

c. Coffre

Le coffre du GAB, généralement situé à l‟arrière inférieur du châssis, est l‟endroit où sont stockés les billets pour la distribution. Il contient les périphériques suivants :

 Des détecteurs d'alarme (détecteurs thermiques et sismiques) avec interface réseau qui envoient des signaux électriques à un système d'alarme.

 Des cassettes de distribution qui servent à stocker les billets.

(31)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 15

 Un distributeur de billets qui est une fente vers laquelle sont transportés les billets extraits des cassettes de distribution et ce après un traitement par le serveur distant d‟une demande de retrait d'un client.

 Une cassette rejet qui sert à stocker les billets rejetés par le distributeur.

 Un système de verrouillage du coffre qui est soit à combinaison mécanique, soit électronique. Un levier d'ouverture du coffre sert à ouvrir la porte du coffre une fois la combinaison correcte composée.

 Processeur du terminal compris dans une carte de circuits imprimés et systèmes électroniques associés. Le programme, stocké dans la carte de circuits imprimés, communique avec un réseau pour contrôler le fonctionnement du GAB et de ses périphériques (Diebold Incorporated 2001)

1.1.3. La qualité de service dans le système monétique

Pour une application monétique (exemple d‟une transaction sur un GAB), la qualité de service consiste à assurer la disponibilité du service et à garantir le temps de réponse acceptable aux clients. C'est plus complexe qu'une application classique au sein d‟un même système où le flux de données ne transite qu‟entre logiciels et matériels. Les choses se compliquent si l'application est ouverte sur l'extérieur, puisque dans une telle situation, les télécommunications et les techniques de transmission de données sont mises en jeu. Comme paramètres pouvant entraver la qualité de services nous avons la vétusté de certaines infrastructures télécoms, l‟encombrement du réseau dû au nombre de connexions

(32)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 16 simultanées pour les liaisons partagées, les limites et insuffisances de certaines technologies, etc. La réelle difficulté consiste donc à assurer une qualité de service de bout en bout. Les dégradations de la qualité de service peuvent avoir pour conséquences les temps de réponse inacceptables pour des applications névralgiques, la perte de données, la baisse de productivité, l‟abandon d'outils et services par les exploitants. La figure 1.2 ci-dessous montre les différents éléments interagissant dans le processus d‟une transaction sur un GAB.

Figure 1.2: Diagramme d’une transaction sur GAB (Bresson, 2005)

Nous pouvons voir ainsi le rôle important que jouent les services de télécommunications dans une transaction. La GAB étant fortement dépendant des services de Télécommunication, il importe alors de faire un tour d‟horizon des supports et technologies envisageables pour son interconnexion avec son centre de traitement distant.

Transmission de données Echanges de flux de données

Back office Front office

Serveur monétique

(Serveur GAB/DAB) Support mobile

(Carte magnétique)

Terminal de lecture (GAB/DAB)

Réseaux télécoms

Logiciels (applications et interfaces) et/ou bases de données Infrastructures, technologies et protocoles réseaux

Electronique

(33)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 17 1.2. Ingénierie des réseaux

Les réseaux ont pour fonction de transporter des données d‟une machine terminale à une autre. Une série d‟équipements matériels et de processus logiciels sont mis en œuvre pour assurer ce transport, depuis les câbles terrestres ou les ondes radio dans lesquels circulent les données jusqu‟aux protocoles et règles permettant de les traiter (Pujolle, 2008).

L‟ingénierie des réseaux recouvre l‟ensemble des moyens mis en œuvre pour le choix d‟une solution de télécommunication et la réalisation de réseaux informatique et/ou de télécommunication (topologie, dimensionnement, évaluation des performances, optimisation, etc.) (Servin, 2003). Elle est particulièrement demandée par le marché du fait des besoins des entreprises de mettre leurs ressources (données, applications, personnels, etc.) en réseau et aussi de la tendance des entreprises de communiquer en ligne avec leurs partenaires et leurs clients.

1.2.1. Les réseaux informatiques

Le besoin de relier des terminaux distants à un site central puis des ordinateurs entre eux et enfin des machines terminales (stations de travail ou serveurs) a donné naissance aux réseaux informatiques. On distingue généralement cinq catégories de réseaux informatiques, différenciées par la distance maximale séparant les points les plus éloignés du réseau (Pujolle, 2008):

 Les réseaux personnels, ou PAN (Personal Area Network), interconnectent sur quelques mètres des équipements personnels tels que terminaux GSM, portables, etc., d‟un même utilisateur.

(34)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 18

 Les réseaux locaux, ou LAN (Local Area Network), correspondent par leur taille à un réseau intra-entreprise. En règle générale, les équipements à câbler se trouvent sur un ou plusieurs bâtiments de quelques centaines de mètres.

 Les réseaux métropolitains, ou MAN (Metropolitan Area Network), permettent l‟interconnexion des réseaux d‟entreprise à l‟aide de liaisons spécialisées haut débit gérées à l‟échelle d‟une métropole.

 Les réseaux régionaux, ou RAN (Regional Area Network), ont pour objectif de couvrir une large surface géographique. Dans le cas des réseaux sans fil, les RAN peuvent avoir une cinquantaine de kilomètres de rayon, ce qui permet, à partir d‟une seule antenne, de connecter un très grand nombre d‟utilisateurs.

 Les réseaux étendus, ou WAN (Wide Area Network), sont destinés à transporter des données numériques sur des distances à l‟échelle d‟un pays, voire d‟un continent ou de plusieurs continents.

Le réseau est soit terrestre, et il utilise dans ce cas des infrastructures au niveau du sol, essentiellement de grands réseaux de fibre optique, soit hertzien, comme les réseaux satellites (figure 1.3).

Figure 1.3 : Catégorisation des réseaux informatiques (Pujolle, 2008)

Réseau métropolitain

Réseau local Réseau

personnel

Réseau étendu Réseau régional

PAN LAN MAN RAN WAN

1 m 10 m 100 m 1 Km 10 Km 100 Km

(35)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 19 Les réseaux informatiques forment un environnement asynchrone. Pour cause, les données arrivent au récepteur à des instants qui ne sont pas définis à l‟avance, et les paquets peuvent mettre un temps plus ou moins long à parvenir à leur destinataire en fonction de la saturation du réseau.

Les techniques de communications utilisées par les réseaux informatiques proviennent toutes du transfert de paquets comme le relai de trames, Ethernet, IP (Internet Protocol), etc.

1.2.2. Les réseaux de télécommunications

A l‟inverse des réseaux informatiques, qui partent d‟un environnement asynchrone et doivent l‟adapter pour accepter des applications synchrones, les réseaux de télécommunications sont fondés par essence sur le passage d‟applications fortement synchrones. Leur application de base qui est la parole téléphonique impose de sévères contraintes telles que la synchronisation aux extrémités ou le temps de traversée du réseau qui doit être limité. Pour ce faire, la solution autrefois trouvée était la commutation de circuits. Cette technique consiste à mettre en place entre l‟émetteur et le récepteur un circuit physique n‟appartenant qu‟aux deux utilisateurs en relation. La synchronisation correspond à la remise d‟un octet à intervalle régulier.

Un équipement appelé codec (codeur-décodeur) transforme la parole en octet à l‟émetteur et fait la démarche inverse au récepteur. Mais le besoin de faire transiter également les données informatiques, à travers les réseaux de télécommunications, a conduit les industriels et les opérateurs de télécommunications à adopter l‟ATM (Asynchronous Transfer Mode), ou mode de transfert asynchrone. Cette technique est un transfert de paquets très particulier (par commutation), dans lequel tous les paquets (paquet IP), appelés trames, ont une longueur à la fois

(36)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 20 fixe et très petite. Elle consiste, avant d‟envoyer le moindre paquet, à mettre en place un chemin entre les entités en communication, chemin que tous les paquets d‟un même flot doivent emprunter. Ce chemin est appelé circuit virtuel parce que les paquets d‟autres communications peuvent utiliser les mêmes ressources : il n‟y a pas de ressource réservée (Pujolle, 2008).

1.2.2.1. Les services

Pour satisfaire les besoins de télécommunication des entreprises, les opérateurs (prestataires de service de télécommunications) offrent deux types de services : les services supports et les téléservices.

Les services supports consistent à fournir à une entreprise un lien de communication (support physique ou virtuel) entre deux points (ligne point à point) ou entre un point et plusieurs points (ligne multipoint). Les services offerts peuvent être simples comme la location d‟un lien (liaison louée). L‟opérateur met alors à la disposition de l‟entreprise un lien et les organes d‟extrémités d‟accès (modems). Lorsque ce support est numérique l‟opérateur s‟engage sur le débit nominal du lien et le taux d‟erreur nominal. Quand il s‟agit d‟un lien analogique, seuls, la bande passante en fréquence et le rapport signal sur bruit sont garantis. Les liaisons louées sont utilisées pour réaliser des liaisons point-à-point et les réseaux privés d‟entreprise. Une autre alternative à la réalisation d‟un réseau privé consiste à relier les divers établissements d‟une entreprise via un réseau de transport public. L‟opérateur assure alors le raccordement des sites de l‟entreprise à son réseau. Les caractéristiques du raccordement dépendent alors du réseau de l‟opérateur (type de liaison, débit, protocole …).

(37)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 21 Les téléservices constituent une offre plus élaborée. L‟opérateur fournit alors un moyen complet de communication. Dans cette catégorie, on trouve la téléphonie analogique (RTC) et numérique (RNIS), les services de messagerie, les services télématiques (vidéotex, audiotex

…), etc (Pujolle, 2008).

1.2.3. Techniques de transmissions de données 1.2.3.1. Les communications câblées

Les communications câblées sont principalement prévues pour les échanges de gros volumes de données compte tenu de leur forte capacité. Elles présentent également l‟avantage d‟une excellente fiabilité et représentent donc une solution idéale lorsqu‟une interruption des transmissions ne peut être acceptée.

A l‟inverse, elles engendrent des coûts d‟implantation et d‟entretien assez élevés. C‟est pourquoi il est préférable de louer les services d‟un réseau câblé déjà existant. Mais l‟inconvénient dans ce cas est que le système est dépendant de l‟opérateur qui fournit l‟interconnexion.

a. Les paires métalliques

Les paires métalliques constituent le support physique le plus ancien et encore le plus utilisé en raison de ses avantages de coût et de souplesse. Elles sont fortement utilisées sur la boucle locale, principalement pour l‟accès au réseau téléphonique. La bande passante de la téléphonie étant faible, la paire métallique utilisée pour la distribution téléphonique est de qualité médiocre avec un diamètre de 0,4mm. Pour les communications orales, ce type de support se justifie parfaitement et sa fiabilité n‟est plus à prouver. Pour les transmissions de données par contre, ce type de support est plus limité. Avec un

(38)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 22 modem analogique classique, seul un taux de transfert théorique de 56 Kbps est possible.

Avec l‟apparition des systèmes xDSL (dont l‟ADSL), une meilleure exploitation des connexions par paires métalliques peut être obtenue.

Les modems xDSL permettent d‟utiliser les paires métalliques du réseau d‟accès pour réaliser une boucle locale à haut débit. Le débit dépend fortement de la qualité du câble utilisé et de la distance entre la DSLAM (DSL Access Module) de l‟opérateur et la prise de l‟abonné. La figure 1.4 présente l‟architecture d‟un réseau ADSL.

Figure 1.4 : architecture du réseau ADSL (Servin, 2003)

En effet, Le sigle DSL (Data Subscriber Line) indique une ligne d‟abonné pour les données. Le x devant DSL précise le type de modem utilisé. Le modem le plus classique est précisé par un A (Asymmetric) devant le sigle ADSL. Il correspond à un débit asymétrique, en général quatre fois plus important dans le sens descendant que dans le sens montant. Les modems ADSL standards procurent couramment aujourd‟hui des débits de 1 Mbps à 25 Mbps dans le sens descendant et de 128 Kbps à 1 Mbps dans le sens montant. Le tableau ci-dessous présente les variantes du xDSL et les caractéristiques.

(39)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 23

Tableau 1.1 : les différentes technologies xDSL (Servin, 2003) Appellation Débit

descendant

Débit

montant Distance ADSL 32 kbps à

8 Mbps

32 kbps à

1,1 Mbps 5,5 km UADSL

G.Lite

64 kbps à 1,5 Mbps

32 kbps à

512 kbps 5,5 km SDSL 1,54 Mbps (T1)

2,048 Mbps (E1)

1,54 Mbps (T1)

2,048 Mbps (E1) 6,5 km IDSL 144 kbps à

1,5 Mbps

32 kbps à

512 kbps 11 km VDSL 13 à 52 Mbps 1,5 à 2,3 Mbps 1,2 km HDSL 1,5 Mbps (T1)

2,048 Mbps (E1)

1,5 Mbps (T1)

2,048 Mbps (E1) 4,5 km

b. La fibre optique

La fibre optique s‟impose de plus en plus comme le support de référence pour le transfert de données à très haut débit. Une seule fibre peut accepter des débits de plusieurs Gbps sur des distances allant jusqu‟à des centaines de kilomètres et plus. Le nombre de fibres par gaines devient donc le facteur limitatif avec, bien évidemment, le coût.

L‟entretien et surtout la mise en place d‟un réseau de fibres optiques reste en effet très onéreux. L‟énorme capacité offerte et le coût de ce type de réseau obligent les opérateurs à le déployer en zones industrielles ou en liaison WAN et à la partager entre par les entreprises.

1.2.3.2. Les communications non câblées ou hertziennes Les communications non câblées sont essentiellement utilisées par les réseaux de mobiles, les réseaux sans fil et les réseaux satellitaires.

Au fil des années, elles se sont diversifiées tout en augmentant leur débit et leur qualité de service. Toutefois, il faut garder à l‟esprit que le type de support utilisé ici, sujet à des perturbations extérieures, rend moins fiable les communications non câblées que celles câblées. Quant à leur

(40)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 24 capacité de transfert, elle reste aussi en deçà de celle des réseaux câblés malgré les récentes évolutions.

a. Les ondes radioélectriques

L‟adoption par les entreprises de la boucle locale radio ou de l‟usage d‟émetteurs/récepteurs individuels pour l‟établissement de communications internes (liaison bipoint) a pour but de transférer la parole téléphonique et les données à la plus haute vitesse possible. Les bandes de fréquences attribuées pour les liaisons radio varient suivant les pays et les continents. Les débits obtenus sur ce support peuvent se révéler très importants grâce à des techniques de codage de plus en plus sophistiquées, une méthode d‟accès adaptée et une bonne réutilisation des ressources spectrales.

b. La technologie VSAT

Le VSAT est un système qui repose sur le principe d'un site principal (le hub) et d'une multitude de points distants (les stations VSAT). Le hub est le point le plus important du réseau, c'est par lui que transitent toutes les données circulant sur le réseau. C'est aussi lui qui gère tous les accès à la bande passante (figure 1.5).

L‟équipement de la VSAT est composé de deux éléments :

 L‟ODU (OutDoor Unit), qui est une antenne parabolique équipée d‟un récepteur et d‟un émetteur de fréquence radio. En fonction du débit souhaité les antennes ont un diamètre de 90 cm à 3 mètres.

 L‟IDU (InDoor Unit), qui est un transpondeur, est relié à l‟ODU par un simple câble (distance maximale d‟éloignement d‟environ 60 m).

Le rôle de l‟IDU est de transformer le signal reçu à partir de l‟antenne parabolique afin qu‟il soit exploitable par un ordinateur.

(41)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 25 De même le terminal numérique va « traduire » le signal en provenance de l‟ordinateur pour qu‟il puisse être relayé par l‟antenne parabolique jusqu‟au satellite.

Un satellite de télécommunication peut être considéré comme une sorte de relais hertzien. En effet, il ne s‟occupe pas de la compréhension des données : ce n‟est qu‟un simple miroir. Son rôle est de régénérer le signal qu‟il a reçu et de le retransmettre amplifié en fréquence à la station réceptrice. Comme le xDSL, la technologie VSAT propose un débit montant et un débit descendant. Généralement, les débits descendants sont deux à trois fois supérieurs que ceux montants et peuvent atteindre un débit théorique allant jusqu‟à 20 Mbps.

Figure 1.5: Architecture d’un réseau VSAT (Servin, 2003)

c. La technologie GSM

Les équipements terminaux qui utilisent les ondes radio pour communiquer et qui peuvent se déplacer forment des réseaux de mobiles. A l‟opposé de la première génération d‟ondes radio qui étaient analogiques, le système GSM (Global System for Mobile

(42)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 26 communication) est une technologie de deuxième génération (2G) correspondant à une technologie à commutation de circuits numériques.

A l‟origine, le réseau GSM était essentiellement conçu pour la transmission de la voix et offrait un débit maximal de 9,6 Kbps pour la transmission de données. Son succès au niveau de la téléphonie a montré son insuffisance à faire face à la demande sans cesse croissante en échange de données des opérateurs et des entreprises. A ce stade, la transmission de données par paquets n‟était pas encore possible. Le passage au paquet s‟est effectué progressivement avec l‟apparition du GPRS, qui a introduit à côté des circuits GSM la possibilité d‟utiliser des tranches de temps afin d‟envoyer des paquets de façon asynchrone. Il consiste en un double réseau cœur incluant circuit pour la téléphonie et un réseau paquets pour le transfert des données. La solution EDGE n‟a fait qu‟accroître les vitesses de transfert (Pujolle, 2008).

De nos jours, la réponse technologique aux besoins, à la fois des opérateurs de télécommunication et des entreprises en matière de réseaux de mobiles, est l‟UMTS (Universal Mobile Telecommunication System), dite 3ème génération ou 3G. L‟UMTS promet une large gamme des services de télécommunications avec une qualité de services (QoS) rendue comparable avec celle fournie par les réseaux fixes. D‟autres spécificités des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération sont de rendre les services fixes et mobiles compatibles pour former un service transparent de bout en bout pour les utilisateurs et leur permettre de communiquer indépendamment de leur location et de leur méthode d‟accès avec des débits de 64 à 114 Kbps en forte mobilité, 384 Kbps en mobilité moyenne et 2 à 10 Mbps en faible mobilité (Pujolle, 2008).

(43)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 27 Mais l‟inconvénient majeur de l‟UMTS est son coût très élevé. En effet, la norme UMTS impose pour chaque opérateur l‟achat d‟une licence d‟exploitation dont le coût avoisine des centaines de millions d‟euros et surtout de déployer un nouveau réseau physique ce qui engendrerait un investissement lourd. C‟est pourquoi nombreux opérateurs de télécommunication mobile cherchent des solutions alternatives moins coûteuses dont l‟une d‟entre elles est l‟EDGE.

L‟EDGE constitue l‟une des transitions entre la 2G et la 3G et est présenté comme la 2,75G.

En somme trois générations de réseaux de mobiles se sont succédées, et se distinguent par la nature de la communication transportée :

 communication analogique ;

 communication numérique sous forme circuit, avec deux options : mobilité importante et mobilité réduite ;

 communication et applications multimédias en mode entièrement paquets.

Le développement des réseaux mobiles dont le GSM aussi bien dans les domaines de la téléphonie mobile, du transport des données et d‟internet a amené les équipementiers à concevoir des solutions matérielles utilisant une telle infrastructure pour l‟interconnexion des réseaux d‟entreprises. Les réseaux de mobiles les plus répandus actuellement appartiennent à la deuxième et à la troisième génération.

(44)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 28 Conclusion partielle

Dans ce chapitre, nous avons présenté principalement les différentes techniques les plus utilisées par les entreprises de par le monde pour la transmission de données entre sites distants et fait ressortir brièvement leurs force et faiblesses. Dans la suite de notre travail, nous allons présenter, au chapitre 3, les réalités de ces techniques de transmission en République du Bénin.

(45)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 29

DEUXIEME PARTIE :

MILIEU D’ETUDE

(46)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 30 CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA FILIALE ECOBANK BENIN

La filiale ECOBANK Bénin est membre du groupe ETI (ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED) qui est un holding bancaire.

Aujourd‟hui, le groupe dispose de trente-quatre (34) filiales qui ont été progressivement implantées dans les pays de l‟Afrique Occidentale et Centrale. ECOBANK Bénin est une société anonyme (SA) au capital de cinq milliard cinq cent millions de Francs CFA (5 500 000 000 FCFA).

Elle a été créée au Bénin le 28 mars 1990. Elle a pour but, tout en promouvant ses produits et ses services, d‟apporter sa contribution au développement économique et social du Bénin.

Son siège est situé à Cotonou, Rue du Gouverneur Bayol. Elle dispose actuellement de trente-deux (32) agences et guichets automatiques bancaires sur l‟étendue du territoire national dont 8 GAB off-site uniquement à Cotonou.

A l‟instar des autres banques commerciales, ECOBANK Bénin se consacre aux activités bancaires traditionnelles suivantes : les opérations de dépôt et de retrait de fonds, d‟épargne et de crédit, les prises de participation, le cautionnement et la gestion des moyens de paiement. Dans le souci de participer au développement de l‟économie béninoise de façon rigoureuse et harmonieuse, les dirigeants d‟ECOBANK Bénin ont mis sur pied une stratégie visant plusieurs objectifs à savoir :

 Promouvoir la croissance, l‟amélioration et l‟efficacité de ses services afin de satisfaire au mieux sa clientèle et d‟en tirer le profit nécessaire ;

(47)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 31

 Promouvoir le développement du commerce intérieur et extérieur ;

 Poursuivre une politique sociale interne attentive à l‟amélioration des conditions de travail de son personnel ;

 Optimiser la qualité de ses services au moyen d‟un développement accru de ses capacités informatiques ;

 Avoir un meilleur rayonnement sur le plan national et s‟implanter dans la sous-région en tant que banque leader.

Autant d‟objectifs qui ne pourraient être atteints sans une acquisition maitrisée des TIC puisque de plus en plus, les TIC sont au service des activités bancaires et sont incontournables au développement de celles-ci.

1. Architecture du réseau d’agences d’ECOBANK Bénin

Figure 2.1 : Architecture du réseau d’agences d’ECOBANK Bénin

(48)

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 32 Le réseau informatique d‟ECOBANK Bénin est relié aux agences du nord et environs par une liaison spécialisée comme liaison primaire et d‟une liaison VSAT comme liaison backup. Quant aux agences de Cotonou et environs, elles sont interconnectées au siège par des liaisons radios ou spécialisées HDSL. ECOBANK Bénin interconnecte ses GAB (tous sis à Cotonou) par ADSL ou liaison radio point-à-point.

Pour des raisons de confidentialité, nous ne pouvons pas présenter l‟architecture interne du réseau interne d‟ECOBANK Bénin.

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