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La qualité de service dans le système monétique

CHAPITRE 6 : TESTS ET CHOIX DE LA SOLUTION A ADOPTER

2. OBJECTIFS

1.1. La monétique

1.1.3. La qualité de service dans le système monétique

Pour une application monétique (exemple d‟une transaction sur un GAB), la qualité de service consiste à assurer la disponibilité du service et à garantir le temps de réponse acceptable aux clients. C'est plus complexe qu'une application classique au sein d‟un même système où le flux de données ne transite qu‟entre logiciels et matériels. Les choses se compliquent si l'application est ouverte sur l'extérieur, puisque dans une telle situation, les télécommunications et les techniques de transmission de données sont mises en jeu. Comme paramètres pouvant entraver la qualité de services nous avons la vétusté de certaines infrastructures télécoms, l‟encombrement du réseau dû au nombre de connexions

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 16 simultanées pour les liaisons partagées, les limites et insuffisances de certaines technologies, etc. La réelle difficulté consiste donc à assurer une qualité de service de bout en bout. Les dégradations de la qualité de service peuvent avoir pour conséquences les temps de réponse inacceptables pour des applications névralgiques, la perte de données, la baisse de productivité, l‟abandon d'outils et services par les exploitants. La figure 1.2 ci-dessous montre les différents éléments interagissant dans le processus d‟une transaction sur un GAB.

Figure 1.2: Diagramme d’une transaction sur GAB (Bresson, 2005)

Nous pouvons voir ainsi le rôle important que jouent les services de télécommunications dans une transaction. La GAB étant fortement dépendant des services de Télécommunication, il importe alors de faire un tour d‟horizon des supports et technologies envisageables pour son interconnexion avec son centre de traitement distant.

Transmission de données Echanges de flux de données

Back office

Logiciels (applications et interfaces) et/ou bases de données Infrastructures, technologies et protocoles réseaux

Electronique

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 17 1.2. Ingénierie des réseaux

Les réseaux ont pour fonction de transporter des données d‟une machine terminale à une autre. Une série d‟équipements matériels et de processus logiciels sont mis en œuvre pour assurer ce transport, depuis les câbles terrestres ou les ondes radio dans lesquels circulent les données jusqu‟aux protocoles et règles permettant de les traiter (Pujolle, 2008).

L‟ingénierie des réseaux recouvre l‟ensemble des moyens mis en œuvre pour le choix d‟une solution de télécommunication et la réalisation de réseaux informatique et/ou de télécommunication (topologie, dimensionnement, évaluation des performances, optimisation, etc.) (Servin, 2003). Elle est particulièrement demandée par le marché du fait des besoins des entreprises de mettre leurs ressources (données, applications, personnels, etc.) en réseau et aussi de la tendance des entreprises de communiquer en ligne avec leurs partenaires et leurs clients.

1.2.1. Les réseaux informatiques

Le besoin de relier des terminaux distants à un site central puis des ordinateurs entre eux et enfin des machines terminales (stations de travail ou serveurs) a donné naissance aux réseaux informatiques. On distingue généralement cinq catégories de réseaux informatiques, différenciées par la distance maximale séparant les points les plus éloignés du réseau (Pujolle, 2008):

 Les réseaux personnels, ou PAN (Personal Area Network), interconnectent sur quelques mètres des équipements personnels tels que terminaux GSM, portables, etc., d‟un même utilisateur.

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 18

 Les réseaux locaux, ou LAN (Local Area Network), correspondent par leur taille à un réseau intra-entreprise. En règle générale, les équipements à câbler se trouvent sur un ou plusieurs bâtiments de quelques centaines de mètres.

 Les réseaux métropolitains, ou MAN (Metropolitan Area Network), permettent l‟interconnexion des réseaux d‟entreprise à l‟aide de liaisons spécialisées haut débit gérées à l‟échelle d‟une métropole.

 Les réseaux régionaux, ou RAN (Regional Area Network), ont pour objectif de couvrir une large surface géographique. Dans le cas des réseaux sans fil, les RAN peuvent avoir une cinquantaine de kilomètres de rayon, ce qui permet, à partir d‟une seule antenne, de connecter un très grand nombre d‟utilisateurs.

 Les réseaux étendus, ou WAN (Wide Area Network), sont destinés à transporter des données numériques sur des distances à l‟échelle d‟un pays, voire d‟un continent ou de plusieurs continents.

Le réseau est soit terrestre, et il utilise dans ce cas des infrastructures au niveau du sol, essentiellement de grands réseaux de fibre optique, soit hertzien, comme les réseaux satellites (figure 1.3).

Figure 1.3 : Catégorisation des réseaux informatiques (Pujolle, 2008)

Réseau métropolitain

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 19 Les réseaux informatiques forment un environnement asynchrone. Pour cause, les données arrivent au récepteur à des instants qui ne sont pas définis à l‟avance, et les paquets peuvent mettre un temps plus ou moins long à parvenir à leur destinataire en fonction de la saturation du réseau.

Les techniques de communications utilisées par les réseaux informatiques proviennent toutes du transfert de paquets comme le relai de trames, Ethernet, IP (Internet Protocol), etc.

1.2.2. Les réseaux de télécommunications

A l‟inverse des réseaux informatiques, qui partent d‟un environnement asynchrone et doivent l‟adapter pour accepter des applications synchrones, les réseaux de télécommunications sont fondés par essence sur le passage d‟applications fortement synchrones. Leur application de base qui est la parole téléphonique impose de sévères contraintes telles que la synchronisation aux extrémités ou le temps de traversée du réseau qui doit être limité. Pour ce faire, la solution autrefois trouvée était la commutation de circuits. Cette technique consiste à mettre en place entre l‟émetteur et le récepteur un circuit physique n‟appartenant qu‟aux deux utilisateurs en relation. La synchronisation correspond à la remise d‟un octet à intervalle régulier.

Un équipement appelé codec (codeur-décodeur) transforme la parole en octet à l‟émetteur et fait la démarche inverse au récepteur. Mais le besoin de faire transiter également les données informatiques, à travers les réseaux de télécommunications, a conduit les industriels et les opérateurs de télécommunications à adopter l‟ATM (Asynchronous Transfer Mode), ou mode de transfert asynchrone. Cette technique est un transfert de paquets très particulier (par commutation), dans lequel tous les paquets (paquet IP), appelés trames, ont une longueur à la fois

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 20 fixe et très petite. Elle consiste, avant d‟envoyer le moindre paquet, à mettre en place un chemin entre les entités en communication, chemin que tous les paquets d‟un même flot doivent emprunter. Ce chemin est appelé circuit virtuel parce que les paquets d‟autres communications peuvent utiliser les mêmes ressources : il n‟y a pas de ressource réservée (Pujolle, 2008).

1.2.2.1. Les services

Pour satisfaire les besoins de télécommunication des entreprises, les opérateurs (prestataires de service de télécommunications) offrent deux types de services : les services supports et les téléservices.

Les services supports consistent à fournir à une entreprise un lien de communication (support physique ou virtuel) entre deux points (ligne point à point) ou entre un point et plusieurs points (ligne multipoint). Les services offerts peuvent être simples comme la location d‟un lien (liaison louée). L‟opérateur met alors à la disposition de l‟entreprise un lien et les organes d‟extrémités d‟accès (modems). Lorsque ce support est numérique l‟opérateur s‟engage sur le débit nominal du lien et le taux d‟erreur nominal. Quand il s‟agit d‟un lien analogique, seuls, la bande passante en fréquence et le rapport signal sur bruit sont garantis. Les liaisons louées sont utilisées pour réaliser des liaisons point-à-point et les réseaux privés d‟entreprise. Une autre alternative à la réalisation d‟un réseau privé consiste à relier les divers établissements d‟une entreprise via un réseau de transport public. L‟opérateur assure alors le raccordement des sites de l‟entreprise à son réseau. Les caractéristiques du raccordement dépendent alors du réseau de l‟opérateur (type de liaison, débit, protocole …).

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 21 Les téléservices constituent une offre plus élaborée. L‟opérateur fournit alors un moyen complet de communication. Dans cette catégorie, on trouve la téléphonie analogique (RTC) et numérique (RNIS), les services de messagerie, les services télématiques (vidéotex, audiotex

…), etc (Pujolle, 2008).

1.2.3. Techniques de transmissions de données 1.2.3.1. Les communications câblées

Les communications câblées sont principalement prévues pour les échanges de gros volumes de données compte tenu de leur forte capacité. Elles présentent également l‟avantage d‟une excellente fiabilité et représentent donc une solution idéale lorsqu‟une interruption des transmissions ne peut être acceptée.

A l‟inverse, elles engendrent des coûts d‟implantation et d‟entretien assez élevés. C‟est pourquoi il est préférable de louer les services d‟un réseau câblé déjà existant. Mais l‟inconvénient dans ce cas est que le système est dépendant de l‟opérateur qui fournit l‟interconnexion.

a. Les paires métalliques

Les paires métalliques constituent le support physique le plus ancien et encore le plus utilisé en raison de ses avantages de coût et de souplesse. Elles sont fortement utilisées sur la boucle locale, principalement pour l‟accès au réseau téléphonique. La bande passante de la téléphonie étant faible, la paire métallique utilisée pour la distribution téléphonique est de qualité médiocre avec un diamètre de 0,4mm. Pour les communications orales, ce type de support se justifie parfaitement et sa fiabilité n‟est plus à prouver. Pour les transmissions de données par contre, ce type de support est plus limité. Avec un

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 22 modem analogique classique, seul un taux de transfert théorique de 56 Kbps est possible.

Avec l‟apparition des systèmes xDSL (dont l‟ADSL), une meilleure exploitation des connexions par paires métalliques peut être obtenue.

Les modems xDSL permettent d‟utiliser les paires métalliques du réseau d‟accès pour réaliser une boucle locale à haut débit. Le débit dépend fortement de la qualité du câble utilisé et de la distance entre la DSLAM (DSL Access Module) de l‟opérateur et la prise de l‟abonné. La figure 1.4 présente l‟architecture d‟un réseau ADSL.

Figure 1.4 : architecture du réseau ADSL (Servin, 2003)

En effet, Le sigle DSL (Data Subscriber Line) indique une ligne d‟abonné pour les données. Le x devant DSL précise le type de modem utilisé. Le modem le plus classique est précisé par un A (Asymmetric) devant le sigle ADSL. Il correspond à un débit asymétrique, en général quatre fois plus important dans le sens descendant que dans le sens montant. Les modems ADSL standards procurent couramment aujourd‟hui des débits de 1 Mbps à 25 Mbps dans le sens descendant et de 128 Kbps à 1 Mbps dans le sens montant. Le tableau ci-dessous présente les variantes du xDSL et les caractéristiques.

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 23

Tableau 1.1 : les différentes technologies xDSL (Servin, 2003) Appellation Débit référence pour le transfert de données à très haut débit. Une seule fibre peut accepter des débits de plusieurs Gbps sur des distances allant industrielles ou en liaison WAN et à la partager entre par les entreprises.

1.2.3.2. Les communications non câblées ou hertziennes Les communications non câblées sont essentiellement utilisées par les réseaux de mobiles, les réseaux sans fil et les réseaux satellitaires.

Au fil des années, elles se sont diversifiées tout en augmentant leur débit et leur qualité de service. Toutefois, il faut garder à l‟esprit que le type de support utilisé ici, sujet à des perturbations extérieures, rend moins fiable les communications non câblées que celles câblées. Quant à leur

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 24 capacité de transfert, elle reste aussi en deçà de celle des réseaux câblés malgré les récentes évolutions.

a. Les ondes radioélectriques

L‟adoption par les entreprises de la boucle locale radio ou de l‟usage d‟émetteurs/récepteurs individuels pour l‟établissement de communications internes (liaison bipoint) a pour but de transférer la parole téléphonique et les données à la plus haute vitesse possible. Les bandes de fréquences attribuées pour les liaisons radio varient suivant les pays et les continents. Les débits obtenus sur ce support peuvent se révéler très importants grâce à des techniques de codage de plus en plus sophistiquées, une méthode d‟accès adaptée et une bonne réutilisation des ressources spectrales.

b. La technologie VSAT

Le VSAT est un système qui repose sur le principe d'un site principal (le hub) et d'une multitude de points distants (les stations VSAT). Le hub est le point le plus important du réseau, c'est par lui que transitent toutes les données circulant sur le réseau. C'est aussi lui qui gère tous les accès à la bande passante (figure 1.5).

L‟équipement de la VSAT est composé de deux éléments :

 L‟ODU (OutDoor Unit), qui est une antenne parabolique équipée d‟un récepteur et d‟un émetteur de fréquence radio. En fonction du débit souhaité les antennes ont un diamètre de 90 cm à 3 mètres.

 L‟IDU (InDoor Unit), qui est un transpondeur, est relié à l‟ODU par un simple câble (distance maximale d‟éloignement d‟environ 60 m).

Le rôle de l‟IDU est de transformer le signal reçu à partir de l‟antenne parabolique afin qu‟il soit exploitable par un ordinateur.

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 25 De même le terminal numérique va « traduire » le signal en provenance de l‟ordinateur pour qu‟il puisse être relayé par l‟antenne parabolique jusqu‟au satellite.

Un satellite de télécommunication peut être considéré comme une sorte de relais hertzien. En effet, il ne s‟occupe pas de la compréhension des données : ce n‟est qu‟un simple miroir. Son rôle est de régénérer le signal qu‟il a reçu et de le retransmettre amplifié en fréquence à la station réceptrice. Comme le xDSL, la technologie VSAT propose un débit montant et un débit descendant. Généralement, les débits descendants sont deux à trois fois supérieurs que ceux montants et peuvent atteindre un débit théorique allant jusqu‟à 20 Mbps.

Figure 1.5: Architecture d’un réseau VSAT (Servin, 2003)

c. La technologie GSM

Les équipements terminaux qui utilisent les ondes radio pour communiquer et qui peuvent se déplacer forment des réseaux de mobiles. A l‟opposé de la première génération d‟ondes radio qui étaient analogiques, le système GSM (Global System for Mobile

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 26 communication) est une technologie de deuxième génération (2G) correspondant à une technologie à commutation de circuits numériques.

A l‟origine, le réseau GSM était essentiellement conçu pour la transmission de la voix et offrait un débit maximal de 9,6 Kbps pour la transmission de données. Son succès au niveau de la téléphonie a montré son insuffisance à faire face à la demande sans cesse croissante en échange de données des opérateurs et des entreprises. A ce stade, la transmission de données par paquets n‟était pas encore possible. Le passage au paquet s‟est effectué progressivement avec l‟apparition du GPRS, qui a introduit à côté des circuits GSM la possibilité d‟utiliser des tranches de temps afin d‟envoyer des paquets de façon asynchrone. Il consiste en un double réseau cœur incluant circuit pour la téléphonie et un réseau paquets pour le transfert des données. La solution EDGE n‟a fait qu‟accroître les vitesses de transfert (Pujolle, 2008).

De nos jours, la réponse technologique aux besoins, à la fois des opérateurs de télécommunication et des entreprises en matière de réseaux de mobiles, est l‟UMTS (Universal Mobile Telecommunication System), dite 3ème génération ou 3G. L‟UMTS promet une large gamme des services de télécommunications avec une qualité de services (QoS) rendue comparable avec celle fournie par les réseaux fixes. D‟autres spécificités des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération sont de rendre les services fixes et mobiles compatibles pour former un service transparent de bout en bout pour les utilisateurs et leur permettre de communiquer indépendamment de leur location et de leur méthode d‟accès avec des débits de 64 à 114 Kbps en forte mobilité, 384 Kbps en mobilité moyenne et 2 à 10 Mbps en faible mobilité (Pujolle, 2008).

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 27 Mais l‟inconvénient majeur de l‟UMTS est son coût très élevé. En effet, la norme UMTS impose pour chaque opérateur l‟achat d‟une licence d‟exploitation dont le coût avoisine des centaines de millions d‟euros et surtout de déployer un nouveau réseau physique ce qui engendrerait un investissement lourd. C‟est pourquoi nombreux opérateurs de télécommunication mobile cherchent des solutions alternatives moins coûteuses dont l‟une d‟entre elles est l‟EDGE.

L‟EDGE constitue l‟une des transitions entre la 2G et la 3G et est présenté comme la 2,75G.

En somme trois générations de réseaux de mobiles se sont succédées, et se distinguent par la nature de la communication transportée :

 communication analogique ;

 communication numérique sous forme circuit, avec deux options : mobilité importante et mobilité réduite ;

 communication et applications multimédias en mode entièrement paquets.

Le développement des réseaux mobiles dont le GSM aussi bien dans les domaines de la téléphonie mobile, du transport des données et d‟internet a amené les équipementiers à concevoir des solutions matérielles utilisant une telle infrastructure pour l‟interconnexion des réseaux d‟entreprises. Les réseaux de mobiles les plus répandus actuellement appartiennent à la deuxième et à la troisième génération.

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 28 Conclusion partielle

Dans ce chapitre, nous avons présenté principalement les différentes techniques les plus utilisées par les entreprises de par le monde pour la transmission de données entre sites distants et fait ressortir brièvement leurs force et faiblesses. Dans la suite de notre travail, nous allons présenter, au chapitre 3, les réalités de ces techniques de transmission en République du Bénin.

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 29

DEUXIEME PARTIE :

MILIEU D’ETUDE

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 30 CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA FILIALE ECOBANK BENIN

La filiale ECOBANK Bénin est membre du groupe ETI (ECOBANK TRANSNATIONAL INCORPORATED) qui est un holding bancaire.

Aujourd‟hui, le groupe dispose de trente-quatre (34) filiales qui ont été progressivement implantées dans les pays de l‟Afrique Occidentale et Centrale. ECOBANK Bénin est une société anonyme (SA) au capital de cinq milliard cinq cent millions de Francs CFA (5 500 000 000 FCFA).

Elle a été créée au Bénin le 28 mars 1990. Elle a pour but, tout en promouvant ses produits et ses services, d‟apporter sa contribution au développement économique et social du Bénin.

Son siège est situé à Cotonou, Rue du Gouverneur Bayol. Elle dispose actuellement de trente-deux (32) agences et guichets automatiques bancaires sur l‟étendue du territoire national dont 8 GAB off-site uniquement à Cotonou.

A l‟instar des autres banques commerciales, ECOBANK Bénin se consacre aux activités bancaires traditionnelles suivantes : les opérations de dépôt et de retrait de fonds, d‟épargne et de crédit, les prises de participation, le cautionnement et la gestion des moyens de paiement. Dans le souci de participer au développement de l‟économie béninoise de façon rigoureuse et harmonieuse, les dirigeants d‟ECOBANK Bénin ont mis sur pied une stratégie visant plusieurs objectifs à savoir :

 Promouvoir la croissance, l‟amélioration et l‟efficacité de ses services afin de satisfaire au mieux sa clientèle et d‟en tirer le profit nécessaire ;

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 31

 Promouvoir le développement du commerce intérieur et extérieur ;

 Poursuivre une politique sociale interne attentive à l‟amélioration des conditions de travail de son personnel ;

 Optimiser la qualité de ses services au moyen d‟un développement accru de ses capacités informatiques ;

 Avoir un meilleur rayonnement sur le plan national et s‟implanter dans la sous-région en tant que banque leader.

Autant d‟objectifs qui ne pourraient être atteints sans une acquisition maitrisée des TIC puisque de plus en plus, les TIC sont au service des activités bancaires et sont incontournables au développement de celles-ci.

1. Architecture du réseau d’agences d’ECOBANK Bénin

Figure 2.1 : Architecture du réseau d’agences d’ECOBANK Bénin

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 32 Le réseau informatique d‟ECOBANK Bénin est relié aux agences du nord et environs par une liaison spécialisée comme liaison primaire et d‟une liaison VSAT comme liaison backup. Quant aux agences de Cotonou et environs, elles sont interconnectées au siège par des liaisons radios ou spécialisées HDSL. ECOBANK Bénin interconnecte ses GAB (tous sis à Cotonou) par ADSL ou liaison radio point-à-point.

Pour des raisons de confidentialité, nous ne pouvons pas présenter l‟architecture interne du réseau interne d‟ECOBANK Bénin.

Réalisé par CHOUTY Nabil A. Page 33 CHAPITRE 3 : REALITE DES TELECOMMUNICATIONS EN

REPUBLIQUE DU BENIN

Introduction

Les télécommunications constituent un facteur important de compétitivité pour les entreprises et de performance pour l‟administration publique. Elles font parties des secteurs clés à effet multiplicateur direct

Les télécommunications constituent un facteur important de compétitivité pour les entreprises et de performance pour l‟administration publique. Elles font parties des secteurs clés à effet multiplicateur direct