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Lymphome à cellules du manteau : 10 années d'avancées significatives

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Correspondances en Onco-Hématologie - Vol. XI - n° 6 - novembre-décembre 2016 283

Lymphome à cellules du manteau : 10 années d’avancées significatives

Dr Benoît Tessoulin*, Pr Steven Le Gouill*

* Service d’hématologie, CHU de Nantes,

Inserm CRCNA équipe 10, Nantes.

MCL-Network (5) . Ce score, calculé à partir de cohortes de patients traités sans homogénéité et validé extérieu- rement, permet de discriminer la survie globale (SG) en fonction de l’âge, de l’ECOG (index d’évaluation du Performance Status défi ni par l’Eastern Cooperative Oncology Group), du compte de leucocytes et du taux de lactate déshydrogénase (LDH). La première mouture était presque aussi compliquée à calculer qu’un index de Sokal, et une version simplifi ée (sMIPI) a vu le jour en 2010 (6) .

À défaut de savoir comment traiter spécifiquement chaque groupe de patients selon le MIPI, on sait défi- nir quels sont les éléments pronostiques les plus défavorables à l’ère des immunochimiothérapies (CHOP/cytarabine + autogreffe). D’autres facteurs pronostiques ne sont pas pris en compte par le MIPI, comme les anomalies de la voie p53, présente soit directement sur le gène TP53 , soit indirectement via CDKN2A (7). Plus prédictif que le MIPI, on peut citer le bio-MIPI, qui inclut le pourcentage de cellules Ki-67 positives en immunohistochimie. D’autres avancées pronostiques significatives ont démontré le poids de la maladie résiduelle déterminée par RQ-PCR du réarrangement clonal de l’immunoglobuline (MRD). Environ 80 % des patients avant autogreffe obtiennent une rémission moléculaire dans le sang, associée à un meilleur taux de survie sans progres- sion (SSP) par rapport aux patients avec une MRD détectable (8, 9) . Le suivi de la MRD pour adapter le traitement ne devrait pas tarder à entrer dans les pratiques courantes.

Prise en charge thérapeutique Anticorps monoclonaux à l’induction

Depuis 10 ans, les anticorps monoclonaux se sont développés dans toutes les hémopathies lym- phoïdes B, en monothérapie ou en association. Pour le LCM, G. Lenz a publié en 2005, au nom du Groupe coopérateur allemand du lymphome (GLSG) [10] , les résultats d’un essai prospectif randomisé associant le rituximab au CHOP. Cette étude mettait en évidence une amélioration des taux de rémission globale et MCL-Network

de patients traités sans homogénéité et validé extérieu- rement, permet de discriminer la survie globale (SG) en fonction de l’âge, de l’ECOG (index d’évaluation du Performance Status

Oncology Group), du compte de leucocytes et du taux de lactate déshydrogénase (LDH). La première mouture

Ce qu’il faut retenir de ces 10 dernières années

Diagnostic

Le diagnostic du lymphome à cellules du man- teau (LCM) repose sur la mise en évidence dans la tumeur de la translocation récurrente entre les gènes de la chaîne lourde des immunoglobulines et de la cycline D1 [t(11;14)] (1) , ou l’observation d’une surex- pression de la cycline D1 sur une biopsie. L’équipe espagnole de E. Campo (2) a plus récemment mis en évidence l’intérêt de rechercher l’expression de SOX11, qui est un facteur de transcription connu pour son rôle dans le développement neurologique et dont l’expression est augmentée dans les LCM [> 90 %, 100 % en absence de t(11;14)]. Dans cette pathologie, SOX11 jouerait un rôle pléiotropique sur les méca- nismes de prolifération, d’angiogenèse et d’apop- tose. Les anomalies de SOX11 ne sont cependant pas spécifi ques du LCM et d’autres types histologiques expriment également cette protéine : les lymphomes lymphoblastiques (100 %), certains lymphomes de Burkitt (25 %) et les leucémies prolymphocytaires T (66 %) [3] . La recherche de SOX11 peut se faire par PCR de l’ARNm ou par le marquage nucléaire de la protéine. Les patients qui n’expriment pas SOX11 se présenteraient avec une forme plus indolente de LCM caractérisée par un faible envahissement ganglion- naire, une lymphocytose marquée et une survie améliorée. Ce phénotype est nouvellement défi ni comme le leukemic non-nodal MCL par la révision de la classifi cation OMS 2016 (4) , constituant en soi un sous-type de LCM en plus des formes communes, blastoïdes et pléomorphes.

Pronostic

En 2008, afi n d’améliorer le pouvoir prédictif de l’index pronostic international (IPI), un score dédié − le Mantle- Cell Lymphoma International Prognostic Index (MIPI)

− a été publié par E. Hoster sous l’impulsion du réseau

Steven Le Gouill Benoît Tessoulin

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complète, mais sans différences sur les paramètres de SSP ou de SG. En 2007, H. Schulz et al. (11) ont conduit une méta-analyse regroupant 3 essais (260 patients) qui a mis en évidence une amélioration de la SG, avec un risque relatif (RR) de 0,6, en faveur des patients exposés au rituximab. Cependant, après avoir res- treint l’analyse aux 2 essais les plus homogènes (212 patients en première ligne, traités par CHOP [n = 122] ou mitoxantrone-chlorambucil-prednisone [n = 90]), l’avantage n’était plus significatif, avec un RR de 0,78 (IC95 : 0,45-1,35). Enfin, dans le cas d’une consolidation en première ligne par autogreffe de cellules souches, C. Tam et al. (12) ont mis en évi- dence la supériorité du groupe R-chimiothérapie versus chimiothérapie seule. Avec un suivi médian de 68 mois, la médiane de survie n’était pas atteinte dans le groupe rituximab, alors qu’elle était de 36 mois (p = 0,04) dans le groupe sans rituximab.

Sujets jeunes : cytarabine dès l’induction et rituximab en entretien

Après plusieurs études soulignant l’importance de la cytarabine à haute dose (AraC-HD) dans le traitement (en rechute ou en induction) des LCM, l’étude des sujets jeunes du MCL-Network a prouvé, dans un essai rando- misé 6 R-CHOP + ASCT versus 3 R-CHOP + 3 R-DHAP + ASCT, la supériorité de cette dernière stratégie (13).

En effet, après 6 ans de suivi médian, la médiane de survie sans événement (SSE) dans le groupe cytarabine est de 9 ans, versus 3,9 ans (p = 0,04) dans le groupe CHOP seul. Cette amélioration ne se traduit pas, pour l’instant, en SG.

L’utilisation d’AraC-HD sans consolidation par auto- greffe dans la combinaison hyper-CVAD-MTX/AraC-HD n’est réalisée que dans quelques centres, aux États-Unis principalement. Les résultats sont excellents dans l’expé- rience du MD Anderson Cancer Center, mais difficiles à reproduire dans les études multicentriques, ce qui − en plus du fait que cette combinaison est très toxique − explique probablement le faible engouement actuel pour cette stratégie (14).

En situation d’entretien postautogreffe, les résultats de l’étude LyMa donnent des arguments pour une indi- cation au traitement par rituximab en entretien après induction par sels de platine/AraC-HD. Le traitement par rituximab tous les 2 mois durant 3 ans permet d’obtenir une SSP à 3 ans de 88 versus 73 % pour les bras entretien et surveillance, respectivement. La confirmation de ces résultats intermédiaires est attendue cette année (15).

Pour les sujets jeunes, l’induction de première ligne se doit de comporter de la cytarabine à forte dose suivie d’une consolidation par autogreffe.

Sujets âgés : chimiothérapie d’induction et rituximab en entretien

En 2012, le R-CHOP s’installait comme traitement de référence en première ligne des sujets âgés (> 60 ans) ou inéligibles à un traitement avec autogreffe face au R-fludarabine-cyclophosphamide dans l’étude euro- péenne MCL Elderly (16). Dans cette même étude, doublement randomisée, l’entretien par rituximab démontrait sa supériorité sur l’IFNα. Toute induction confondue, l’entretien permettait à 4 ans une SG de 62 % (contre 47 %). Dans le groupe R-CHOP répondeur, la SG à 4 ans était de 87 % pour le groupe R-entretien contre 63 % pour le groupe IFNα (p = 0,005).

Après l’abandon des analogues de la purine en pre- mière ligne, la bendamustine a refait son apparition et s’est illustrée dans le champ des lymphomes B de bas grade, et tout particulièrement des LCM, grâce à l’étude prospective randomisée de M. Rummel et al. (17), avec un avantage en SSP et surtout moins de toxicités par rapport au bras R-CHOP (HR = 0,49). Cette étude n’est cependant pas sans défaut, et on peut s’interroger sur un bras R-CHOP bien faible, une absence d’entretien par rituximab, le suivi des patients dans l’étude, ou encore le poids réel d’une analyse de sous-groupes. Si la ben- damustine demeure une référence en première ligne pour beaucoup de centres, notamment allemands, ce n’est pas la règle de ce côté du Rhin.

Pour les sujets âgés, la première ligne standard associe donc R-CHOP-21 pour 6 cycles et un traitement d’entre- tien par rituximab, normalement jusqu’à progression.

Traitements non génotoxiques

Bortézomib, lénalidomide et temsirolimus ont une bonne activité en association avec le rituximab ou des alkylants, mais l’ibrutinib s’est finalement imposé dans la deuxième partie de cette décennie dans les LCM réfractaires ou en rechute. M.L. Wang et al. (18) ont publié en 2013 les résultats d’une étude de phase II en monothérapie, avec un taux de réponse globale de 67 %, une SSP de 31 % à 2 ans et une SG de 47 % à 2 ans.

Ces excellents résultats en monothérapie ne doivent pas occulter les questions qui demeurent : 30 à 40 % des patients n’ont aucune réponse à l’ibrutinib et la toxicité est réelle (fibrillation auriculaire, diarrhées). En particulier, quelle option reste-t-il aux sujets en rechute/

réfractaires exposés à l’ibrutinib ? Peu de chances de réponse, répondent P. Martin et al. (19) en analysant une cohorte rétrospective (la vraie vie) de 114 patients progressifs sous ibrutinib, traités dans 15 sites interna- tionaux. La SG après arrêt de l’ibrutinib est de 2,9 mois, 5,8 mois pour les patients qui ont reçu un traitement à la progression (bendamustine, lénalidomide, bortézo-

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mib, PI3Ki ou immunothérapie). En rechute, l’ibrutinib a été testé contre la seule autre monothérapie ayant l’AMM dans cette indication : le temsirolimus. L’ibrutinib a démontré sa supériorité, avec une SSP de 14,6 versus 6,2 mois, mais quand même 68 % d’eff ets indésirables de grade supérieur ou égal à 3 (20) . L’avantage qu’ap- porte l’ibrutinib en termes de réponse est cependant indéniable, et il devrait s’intégrer dans les années qui viennent aux traitements successifs, y compris en pre- mière ligne, où des études essentielles sont attendues prochainement.

En rechute et en monothérapie, l’ibrutinib, le temsi- rolimus et le lénalidomide sont donc des molécules actives. L’ibrutinib est à privilégier, mais il ne faut pas négliger, en rechute, les chimiothérapies classiques pour des patients ayant obtenu une longue durée de réponse.

préliminaires de la TEP pré-intensifi cation de l’étude LyMa . Pour fi nir, considérant le raz-de-marée moléculaire qui va déferler dans le LCM (inhibiteurs de signal du BCR, anti-BCL2, anti-MCL1, anti-bromodomaines, inhibiteurs d’interaction PD-1/PD-L1), les scores/facteurs pronos- tiques actuels seront probablement caduques pour nos nouveaux couples “patient/traitement”.

Prise en charge thérapeutique Sujets jeunes

Les patients qui ont des anomalies de la voie p53 ne sont pas sensibles aux meilleures combinaisons de chimiothérapies conventionnelles et ont un pronos- tic très sombre : le traitement devra passer par des molécules dont l’effi cacité est indépendante de p53 (vénétoclax, ibrutinib, immunomodulateurs T, etc.).

À quand un essai utilisant dès la première ligne des stratégies chemo-free vénétoclax-ibrutinib-obinutuzu- mab ? La décennie à venir verra-t-elle basculer l’auto- greff e, pierre angulaire actuelle du traitement des sujets jeunes ? Enfi n, concernant les stratégies d’entretien, le lénalidomide est actuellement évalué dans l’étude FIL-MCL0208 (NCT02354313), sans données publiées à ce jour. L’ibrutinib, ou une autre molécule de la voie du BCR, pourrait s’illustrer en entretien (avec ou sans auto- greff e), à condition de présenter des toxicités moindres.

Sujets âgés

Possiblement avant celui des sujets jeunes, le traite- ment des sujets âgés pourrait se métamorphoser dès la première ligne , sans chimiothérapie, mais non sans toxicités. Dans l’intervalle, nous attendons les résul- tats de l’essai SHINE (NCT01776840), qui randomise R-bendamustine versus R-bendamustine-ibrutinib.

Traitements non génotoxiques

La monothérapie ne semble pas être l’option à rete- nir pour les anticorps monoclonaux dans le LCM (22) . Les associations d’anticorps monoclonaux entre eux semblent plus prometteuses (anti-CD20, anti-PD-1/

PD-L1), ou les associations avec d’autres molécules ciblées, comme cela vient d’être fait par M.L. Wang et al. avec l’ibrutinib et le rituximab (23) . La place de l’immunothérapie cellulaire, comme les CAR T-Cells , est inconnue dans le LCM, mais, considérant le taux d’échec en rechute et la toxicité de l’allogreff e dans cette pathologie, cette stratégie pourrait être salu- taire pour certains patients. Concernant l’ibrutinib, seuls des résultats de phase I/II en monothérapie sont disponibles pour l’instant. Les combinaisons ciblant le BCR, le MYD-88, la voie NF-κB, etc., vont se multiplier, associées ou non à des génotoxiques plus classiques.

réponse. À quand un essai utilisant dès la première ligne des

stratégies

mab ? La décennie à venir verra-t-elle basculer l’auto- greff e, pierre angulaire actuelle du traitement des sujets jeunes ? Enfi n, concernant les stratégies d’entretien, le lénalidomide est actuellement évalué dans l’étude FIL-MCL0208 (NCT02354313), sans données publiées à ce jour. L’ibrutinib, ou une autre molécule de la voie du BCR, pourrait s’illustrer en entretien (avec ou sans auto- greff e), à condition de présenter des toxicités moindres.

Ce que l’on peut attendre des 10 années à venir

Un traitement du LCM “à la carte” et moins toxique ?

Diagnostic

Dans le champ du LCM, il n’y a pas de révolution à attendre d’un point de vue diagnostique, mais nous ne sommes pas à l’abri de l’exploitation de nouvelles données, comme cela a été le cas pour SOX11 avec le NGS, en particulier avec le développement des séquen- çages des régions d’ADN non transcriptionnelles et l’analyse des données épigénétiques.

Pronostic

Le champ pronostique reste en friche dans le LCM.

À l’heure actuelle, aucune stratégie de désescalade n’a été tentée dans le LCM, car aucun groupe particuliè- rement favorable n’a été individualisé, en dehors des formes indolentes. D’un point de vue biologique, le suivi de la MRD, par une technique sensible comme la RQ-PCR, pour instaurer des traitements préemptifs moins toxiques à la rechute clinique, est une stratégie particu- lièrement séduisante. Dans cette indication, la place de la cytométrie en fl ux reste à défi nir : moins coûteuse, plus rapide, sans besoin de centralisation, elle pourrait être avantageuse en pratique quotidienne, sous réserve d’une sensibilité suffi sante (21) . D’un point de vue morphomé- tabolique, les résultats pronostiques de la TEP dans les stratégies intensives sont attendus, après les résultats

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Surtout, ces molécules spécifiques de protéines devront s’appuyer sur des analyses génomiques afin de définir les sous-groupes de patients qui en tirent bénéfice et d’éviter toute toxicité chez un sujet ne présentant pas la cible idoine.

La décennie à venir pour le LCM s’annonce encore plus attrayante que la décennie passée. Elle va cependant requérir des moyens de plus en plus importants au regard des techniques biologiques, des thérapies ciblées et de l’ingénierie cellulaire nécessaire. ■

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R é f é r e n c e s

B. Tessoulin déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

S. Le Gouill n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.

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Références

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