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Texte intégral

(1)

Mouvement dans un champ de force centrale conservative Cas particulier du champ newtonien

Table des matières

I. Force centrale 1

1. Définition . . . 1

2. Exemples de forces centrales conservatives . . . 1

a) Interaction gravitationnelle. . . 1

b) Interaction électrostatique . . . 2

c) Force élastique . . . 2

II. Propriétés générales d’un mouvement à force centrale 3 1. Conservation du moment cinétique . . . 3

2. Conséquences . . . 3

a) La trajectoire est plane . . . 3

b) Le mouvement suit la loi des aires . . . 3

III.Conservation de l’énergie mécanique : énergie potentielle effective 4 1. Énergie potentielle effective . . . 4

2. Étude qualitative du mouvement radial . . . 5

IV.Cas particulier du champ de force newtonien 5 1. Champ de force newtonien . . . 5

2. Approche énergétique : étude de l’énergie potentielle effective . . . 7

3. Lois de Kepler . . . 9

4. Cas particulier du mouvement circulaire . . . 11

a) Vitesse circulaire . . . 11

b) Énergie du mouvement circulaire . . . 13

c) Calcul à partir de l’énergie potentielle effective . . . 13

5. Quelques notions sur les satellites terrestre . . . 14

a) Généralités . . . 14

b) Vitesses cosmiques . . . 14

c) Satellite géostationnaire . . . 15

d) Trajectoire elliptique . . . 17

e) Mise sur orbite . . . 19

(2)

I. Force centrale

1. Définition

Une force est centrale si son support passe par un point O fixe dans le référentiel d’étude R galiléen. O est appelé centre de force.

−−→OM∧F~ =~0

La force F~ peut être attractive ou répulsive.

La force F~ est donc colinéaire au vecteur ~ur des coordonnées sphériques centrées en O.

La force F~ est conservative si son travail élémentaire peut s’écrire sous la forme δW =F .d~ −−→

OM =−dEp

2. Exemples de forces centrales conservatives

a) Interaction gravitationnelle

On poseF~ =F~O→M =−F~M→O

F~ =−Gm0m r2 ~ur

G constante de gravitation :G= 6,67.10−11 m3.kg−1.s−2 Le déplacement élémentaire en coordonnées sphériques vautd−−→

OM = dr−→ur+rdθ−→uθ+rsinθdϕ−u→ϕ

F .d~ −−→

OM =−Gm0m

r2 ~ur.(dr−→ur +rdθ−→uθ+rsinθdϕ−u→ϕ) =−Gm0m

r2 dr=−dEp dEp

dr = Gm0m r2 Ep =−Gm0m

r + Cte

L’énergie potentielle ne dépend que de r : Ep = Ep(r). Si on choisit Ep = 0 à l’infini alors Cte = 0

Ep(r) =−Gm0m

r avec Ep(∞) = 0

(3)

b) Interaction électrostatique

On poseF~ =F~O→M =−F~M→O

F~ = 1 4πε0

q0q r2 ~ur

ε0 permittivité du vide : ε0 = 8,85.10−12 F.m−1

Remarque : dans un milieu (par exemple l’eau) ε0 → εRε0 avec εR la permittivité relative du milieu (pour l’eau à 25R= 78).

En procédant par analogie avec les calculs précédents

−G↔ 1 4πε0

m0m↔q0q

Ep(r) = 1 4πε0

q0q

r avec Ep(∞) = 0

c) Force élastique

On pose F~ =F~O→M =−F~M→O

F~ =−k(r−r0)~ur

k constante de raideur du ressort r0 longueur à vide du ressort (r0 =`0) F .d~ −−→

OM =−k(r−r0)~ur.(dr−→ur +rdθ−→uθ+rsinθdϕ−u→ϕ) =−k(r−r0)dr=−dEp dEp

dr =k(r−r0) Ep = 1

2k(r−r0)2+ Cte

Ep(r) = 1

2k(r−r0)2 avecEp(r0) = 0

On retrouve bienEp = 12(`−`0)2+Cte.

(4)

II. Propriétés générales d’un mouvement à force centrale

1. Conservation du moment cinétique

On considère un point matériel M de masse m en mouvement dans un référentiel R galiléen dans un champ de force centrale de centreO fixe dans R.

Le centre de force O étant fixe dans R, la loi du moment cinétique appliquée à M au pointO s’écrit

d~σO(M) dt

R

=M~O(F~) =−−→

OM ∧F~ =~0

~

σO(M) =−−→ Cte

Le moment cinétique par rapport à O est une constante vectorielle du mouvement.

Remarque : le cas particulier où ~σO(M) = ~0 correspond à un mouvement rectiligne :

∀t −−→

OM k~v

2. Conséquences

a) La trajectoire est plane

On note ~σO=~σO(M) = −−→

OM ∧m~v(M).

avec les propriétés du produit vectoriel : −−→

OM ⊥~σO

~v(M)⊥~σO

Le mouvement a lieu dans le plan perpendiculaire à ~σO passant par O

b) Le mouvement suit la loi des aires

En des temps égaux les aires balayées par le rayon vecteur −−→

OM sont égales.

Démonstration :

Le mouvement étant plan on choisit de repérer le pointM par ses coordonnées polaires(r, θ).

On choisit~uz de manière à avoir ~σOO~uz avec (~ur, ~uθ, ~uz) base orthonormée directe.

( −−→

OM =r~ur

~

v(M) = ˙r~ur+rθ~˙uθ

O=−−→

OM ∧m~v(M) =mr~ur∧( ˙r~ur+rθ~˙uθ)

O=mr2θ~˙uz =σO~uz On pose C = σO

m =r2θ˙ .

(5)

C est appelée la constante aréolaire du mouvement.

La constante aréolaire étant constante, son signe est constant et donc le signe de θ˙ aussi. On peut toujours choisir une orientation de manière à avoirθ >˙ 0et donc σ0 >0.

Soit dA l’aire balayée par le rayon vecteur −−→

OM pendant le tempsdt.

dA = 12k−−→

OM∧d−−→

OMk= 12k−−→

OM ∧~vdtk dA

dt =k−−→

OM ∧~vk= 1 2

k~σ0k m = 1

2 σ0

m = C 2 dA

dt = C 2

La vitesse aréolaire est constante et vaut C2 .

III. Conservation de l’énergie mécanique : énergie poten- tielle effective

On suppose que le point matérielM n’est soumis à qu’à une force centraleF~ conservative. On note Ep(r) l’énergie potentielle dont dérive la force F~.

1. Énergie potentielle effective

Au cours du mouvement deM dans le référentielR galiléen d’étude, la seule force qui travaille est la force F~. Cette force est conservative, donc l’énergie mécanique du point M dans R est conservée.

Em =Ec+Ep =Cte

Or Ec= 12mv2 avec~v = ˙r~ur+rθ~˙uθ d’où v2 = ˙r2+r2θ˙2. On en déduit Em = 1

2m( ˙r2 +r2θ˙2) +Ep(r)

On introduit alors la constante aréolaire du mouvement C = r2θ˙ qui permet de remplacer θ˙ par rC2

Em = 1 2m

˙

r2+r2C2 r4

+Ep(r)

Em = 1

2mr˙2+ 1 2mC2

r2 +Ep(r) On pose Ep,eff(r) = 1

2mC2

r2 +Ep(r) énergie potentielle effectivedu mouvement.

(6)

La conservation de l’énergie mécanique s’exprime alors sous la forme :

Em = 1

2mr˙2+Ep,eff(r) = Cte

2. Étude qualitative du mouvement radial

Em = 1 2mr˙2

| {z }

>0

+Ep,eff(r)

Le mouvement n’est possible que dans les domaines oùEm ≥Ep,eff.

LorsqueEm =Ep,eff,r˙= 0: ces positions correspondent à une valeur extrémale der. Attention, la vitesse en ces points n’est pas nulle car il reste la composante orthoradiale~v =rθ~˙uθ.

Nous allons voir dans le paragraphe suivant comment exploiter la courbe deEp,eff(r).

IV. Cas particulier du champ de force newtonien

1. Champ de force newtonien

Un point matériel M sera placé dans un champ de force newtonien s’il subit une force de la forme (en coordonnées sphériques) :

F~ =−k r2~ur

– interaction gravitationnelle : k=Gm0m – interaction électrostatique : k =−4πε1

0q0q Lorsque k >0 la force est attractive (gravitation, charges opposées) Lorsque k <0 la force est répulsive (charges de même signe)

Comme on l’a montré précédemment les forces newtoniennes sont conservatives.

F .d~ −−→

OM =−k

r2~ur.(dr−→ur +rdθ−→uθ+rsinθdϕ−u→ϕ) =−k

r2dr=−dEp dEp

dr = k r2 Ep =−k

r + Cte Si choisitEp = 0 à l’infini alors Cte = 0

Ep(r) =−k

r avec Ep(∞) = 0

(7)

2. Approche énergétique : étude de l’énergie potentielle effective

On peut définir l’énergie potentielle effective Ep,eff = 1

2mC2 r2 − k

r 1er cas : force attractive (k >0)

Pour r→0 Ep,eff ' 12mCr22

Pour r→ ∞ Ep,eff ' −kr

La courbe donnantEp,eff en fonction der a l’allure suivante :

Em = 1 2mr˙2

| {z }

≥0

+Ep,eff(r)

Le mouvement n’est possible que dans les domaines où la condition Em >Ep,eff(r)

est vérifiée. On doit donc avoirEm >Em0 avec Em0 valeur minimale deEp,eff(r).

Les valeurs de r pour lesquelles Em = Ep,eff correspondent à r˙ = 0 et donc à des valeurs extrémales de r.

Suivant les valeurs de l’énergie mécanique, plusieurs type de trajectoires sont possibles :

(8)

Em =Em0

Em0 correspond au minimum de Ep,eff

r =r0 =Cte le mouvement est circulaire C =r2θ˙=r20θ˙=Cte ⇒θ˙=cte

si le mouvement est circulaire, il est uniforme.

Le mouvement circulaire correspond à un état lié Em =Em1

avec Em0 < Em1 <0

rmin 6r6rmax

⇒ le mouvement est borné radialement : il correspond à un état lié. La trajectoire est alors une ellipse.

Em =Em2 avec Em2 >0

r >r2

r peut tendre vers l’infini : le mouvement correspond à un état de diffusion. La trajectoire est alors une parabole (Em = 0) ou une hyperbole (Em >0)

Dans le cas où Ep(∞) = 0 on retiendra que

Em >0 état de diffusion Em <0 état lié

2eme cas : force répulsive k <0 Pour r→0 Ep,eff ' 12mCr22

Pour r→ ∞ Ep,eff ' −kr

La courbe donnantEp,eff en fonction der a l’allure suivante :

On constate graphiquement que seuls des états de diffusions peuvent exister (trajectoires hy- perboliques).

(9)

3. Lois de Kepler

Ces lois décrivent le mouvement des planètes autour du Soleil. Kepler les a énoncées vers 1610. Il s’est appuyé pour cela sur les observations très précises de l’orbite de Mars effectuées par l’astronome Tycho Brahé dont il avait été l’assistant.

Tycho Brahe 1546-1610

Johannes Kepker 1571-1630 Le référentiel d’étude est le référentiel héliocentrique supposé galiléen.

Rappel : planètes du système solaire dans l’ordre de proximité par rapport au Soleil : Mercure<Vénus<Terre<Mars<Jupiter<Saturne<Uranus<Neptune

Loi 1 : Les orbites des planètes sont des ellipses dont le Soleil est l’un des foyers.

Loi 2 : La ligne qui relie le Soleil à une planète décrit pendant des temps égaux des aires égales.

Loi 3 : Le rapport du cube du demi-grand axe a de l’ellipse sur le carré de la période de révolution T est une constante indépendante de la planète.

a3

T2 =Cte

Ces lois furent démontrées plus tard par Newton. Pour les établir on s’appuie sur les hypothèses suivantes :

. Le Soleil et les planètes sont des astres sphériques. Dans ce cas, on peut assimiler chaque astre à une masse ponctuelle égale à la masse totale de l’astre et placée en son centre.

. On suppose que l’on peut négliger l’interaction des autres astres que le Soleil sur une planète donnée.

Le fait que le mouvement soit plan et qu’il suive la loi des aires est une conséquence directe de la conservation du moment cinétique.

La nature elliptique de la trajectoire ne sera pas établie dans le cadre de ce cours.

(10)

Enfin, la troisième loi peut rapidement être retrouvée lors de l’étude du mouvement circulaire a correspondant alors au rayon de la trajectoire (le calcul a déjà été fait dans le cours de Terminale).

Ces lois peuvent être transposées à l’étude du mouvement de satellites terrestres : Pour les établir on doit se placer dans le référentiel géocentrique supposé galiléen.

. La Terre, sphérique, est assimilable à un point matériel placé en son centre et de masse égale à la masse de la Terre.

. On ne tient compte que de l’action gravitationnelle de la Terre sur le satellite en négligeant l’action de tous les autres astres.

Loi 1 : Les orbites des satellites sont des ellipses dont le centre de la Terre est l’un des foyers.

Loi 2 : La ligne qui relie le satellite au centre de la Terre décrit pendant des temps égaux des aires égales.

Loi 3 : Le rapport du cube du demi-grand axe a de l’ellipse sur le carré de la période de révolution T est une constante indépendante du satellite.

a3

T2 =Cte

(11)

4. Cas particulier du mouvement circulaire

a) Vitesse circulaire

On considère un point matériel M de masse m en mouvement dans le champ gravitationnel créé par un astre sphérique de masse MA de centreO.

Cet astre étant sphérique, il créée enM le même champ gravitationnel qu’une masse ponctuelle de masse MA placée en O.

Cela peut correspondre à différentes situations :

– soit M correspond au centre d’une planète en orbite autour du Soleil : m correspond à la masse de la planète,MA=MS masse du Soleil et le référentiel d’étude galiléen est le référentiel héliocentrique.

– soitM correspond au centre de masse d’un satellite en orbite autour de la Terre. mest alors la masse du satellite et MA = MT masse de la Terre. Le référentiel d’étude est le référentiel géocentrique.

– soitM représente un satellite en orbite autour d’une planète (exemple : Io autour de Jupiter).

m représente la masse du satellite, MA la masse de la planète autour de laquelle il gravite.

On se place dans le référentiel planétocentrique (ex : Jupiterocentrique) centré au centre de la planète et dont les axes sont parallèles à ceux du référentiel héliocentrique.

Si le mouvement est circulaire alors il est uniforme.

Démonstration 1 : par la constante des aires

On a montré que C = r2θ˙ = Cte était une constante du mouvement. Pour une trajectoire circulaire de rayon r=r0 :

C =r02θ˙ =Cte d’où θ˙=cte

la vitesse angulaire du mouvement est constante et donc la vitesse linéaire l’est aussi v = r0θ˙ =v0

Démonstration 2 : par la conservation de l’énergie mécanique Em = 1

2mv2−k

r =Cte

Dans le cas de l’interaction entre un astre de masseMA et un point de masse m, k=GMAm, et pour une trajectoire circulairer =r0.

Em = 1

2mv2− GMAm

r0 =Cte on en déduit

1

2mv2 =Cte+GMAm

r0 =cte= 1 2mv20

(12)

L’énergie cinétique est constante, le mouvement est uniforme ( k~vk = v0). La vitesse v0 est appelée vitesse circulaire.

Démonstration 3 : Calcul de la vitesse circulaire

Nous allons calculer la vitesse circulaire et vérifier que la valeur trouvée est constante.

On considère le point M en orbite circulaire de rayon r0

−−→OM =r0~ur

~v(M) =r0θ~˙uθ =v~uθ avec v =r0θ˙

~a(M) =r0θ~¨uθ−r0θ˙2~ur= dvdt~uθvr2

0~ur

D’après le principe fondamental de la dynamique : m~a(M) = m

dv

dt~uθ− v2 r0~ur

=−GMAm r02 ~ur

Le principe fondamental de la dynamique projeté sur ~uθ redonne bien dvdt = 0 le mouvement est uniforme v =v0

ce qu’on retrouve également en projetant le PFD sur~ur

mv2 r0

=−GMAm

r20 v2 = GMA

r0 =v02

v0 =

rGMA r0

On montre ainsi que la vitesse est constante et qu’elle dépend de la masse de l’astre central et du rayon de l’orbite.1

On peut alors retrouver la troisième loi de Kepler dans le cas particulier d’un mouvement circulaire.

Le mouvement étant uniforme la période T de révolution est reliée à la vitesse circulaire v0 par

v0 = 2πr0 T En élevant au carré

v20 = 4π2r02

T2 = GMA

r0

1. On peut calculer également la vitesse angulaireθ˙=vr0 =qGM

a

r3 =T

(13)

ce qui permet d’aboutir à

r03

T2 = GMA2

En admettant la généralisation du résultat aux orbites elliptiques on aura pour les planètes en orbite autour du Soleil Ta32 = GM2S

2et pour les satellites en orbite autour de la Terre Ta32 = GM2T. b) Énergie du mouvement circulaire

Em =Ec+Ep = 1

2mv20 − k r0 = 1

2mGMA

r0 − GMAm

r0 =−GMAm 2r0 On remarque la relation importante suivante pour le mouvement circulaire

Ec= 1

2mGMA

r0 =−Ep 2 on peut alors écrire

Em =−Ec= Ep

2

Discuter de l’effet des frottements sur la vitesse du satellite (cf TD).

c) Calcul à partir de l’énergie potentielle effective

On peut retrouver l’expression de la vitesse circulaire et de l’énergie mécanique associée en considérant l’énergie potentielle effective.

Pour que le mouvement soit circulaire de rayon r0, r0 doit correspondre à la position du minimum de la courbe de Ep,eff = 1

2mC2

r2 − GMAm r . On calcule la dérivée dEp,eff

dr =−mC2

r3 +GMAm

r2 . Elle s’annule au minimum en r=r0 .

mC2

r03 = GMAm

r20

C2 =GMAr0 orC =r20θ˙=r0v0, d’où

r02v02 =GMAr0

v02 = GMA r0

On retrouve l’expression de la vitesse circulaire.

De plus, l’énergie mécanique correspond àEm0 valeur minimale de Ep,eff. Ainsi :

2. Dans ce cas, il peut être intéressant de compter les longueurs en UA unité astronomique, égale au rayon de l’orbite de la Terre autour du Soleil (1 UA= 1,5.1011 m), etT en année.

(14)

Em =Ep,eff(r0) = 1 2mC2

r02 −GMAm r0 = 1

2mGMAr0

r20 −GMAm

r0 =−GMAm 2r0 On retrouve l’expression de l’énergie pour une orbite circulaire.

5. Quelques notions sur les satellites terrestre

a) Généralités Première phase : propulsée

Seconde phase : balistique (celle que l’on étudie ici) b) Vitesses cosmiques

Vitesse circulaire :

Pour obtenir une orbite circulaire, il faut que l’injection sur orbite se fasse perpendiculairement au vecteur position et que la vitesse communiquée au satellite soit égale à la vitesse circulaire.

D’après le calcul fait précédemment v0 =

rGMT

r0 =

r GMT

RT +h avecRT rayon de la Terre et h altitude du satellite.

Pour une orbite bassehRT ( RT '6400 km) on aura v0 'q

GMT

RT . Remarque :

Pour calculer cette vitesse on utilise parfois la valeur de l’accélération de la pesanteur au niveau du solg = 9,8m.s−2. Si on ne conserve que deux chiffres significatifs3 , alors on peut considérer que~g est uniquement lié à l’attraction gravitationnelle terrestre

En identifiant les deux expressions équivalentes de la force gravitationnelle s’exerçant sur une masse m placée à la surface de la Terre

m~g =−GmMT R2T ~ur on trouve

~g =−GMT R2T ~ur et donc, en prenant la norme

g = GMT R2T

ainsi GMT =gR2T. Si on reporte dans l’expression de v0 orbite basse :

v0 = s

gR2T RT =p

gRT

3. la valeur degà trois chiffres significatifs, tient compte des effets dûs à la rotation de la Terre et à la non sphéricité de la Terre. Pour ces raisonsgvarie de 9,78m.s−2 sur l’équateur à9,83m.s−2aux pôles

(15)

en prenant RT = 6,4.103 km on trouvev0 '8 km.s−1.

La vitesse circulaire en orbite basse vaut 8 km.s−1

Vitesse de libération

C’est la vitesse minimale à fournir au satellite pour qu’il échappe à l’attraction gravitationnelle terrestre. Notons v` cette vitesse. On suppose qu’initialement la distance entre M et le centre de la Terre est égale à r0.

On souhaite que le satellite atteigne l’infini avec au moins une vitesse nulle. À la limiteEm = 0 (si on a choisi Ep = 0à l’infini). On a vu que c’était l’énergie minimale pour avoir un état de diffusion.

Em = 1

2mv2` − GMTm r0 = 0

v`2 = 2GMT

r0 = 2v20 v` =√

2v0

oùv0 correspond à la vitesse circulaire pour une orbite de rayonr0. Pour une orbite basse la vitesse de libération est de l’ordre de 11km.s−1.

La vitesse de libération en orbite basse vaut 11 km.s−1 Remarque : pour Em = 0, la trajectoire est parabolique.

c) Satellite géostationnaire

Un satellite est dit géostationnaire lorsqu’il est immobile dans tout référentiel lié à la Terre (référentiel terrestre).

Cela concerne par exemple, les satellites de télécommunication, ou d’observation terrestre (comme météosat).

Ce satellite reste toujours à la verticale d’un même point de la Terre.

http://files.meteofrance.com/files/education/animations/satellite_geostationnaire/

lowres/popup.html

http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/divers/satelstat.

html

Première contrainte : la période du satellite doit être égale à celle de rotation de la Terre sur elle même dans le référentiel géocentrique (jour sidéral Tsid, légèrement plus court que le jour solaireTsol)4 . Cette contrainte impose l’altitude.

http://guydoyen.fr/2012/02/27/difference-entre-jour-sideral-et-jour-solaire/

Cependant le plan de l’orbite contient le centre de la Terre. Pour que le satellite reste à la verticale d’un même point il doit impérativement se situer dans le plan équatorial.

4. Par définitionTsol= 24h, on aTsid=365,25366,25Tsol=23 h 56 min 4 s

(16)

(Remarque : montrer la trajectoire relative du satellite dans le cas où sa période est correcte mais où il n’est pas situé dans le plan équatorial, voir deuxième site).

Calcul de l’altitude

On peut utiliser la troisième loi de Kepler (RT +h)3

T2 = GMT2

h=

GMTT22

13

−RT = 35,8.103 km

où on a pris les valeurs numériques :

• constante géocentrique : GMT = 398,6.103 km3.s−2.

• durée d’un jour sidéral Tsid= 86164 s

• rayon de la TerreRT = 6,38.103 km

On retiendra l’ordre de grandeur de 36.103 km (valeur à deux chiffres significatifs).

L’altitude d’un satellite géostationnaire est d’environ 36000 km

(17)

d) Trajectoire elliptique α) Description

2a=rmin+rmax : grand axe de l’ellipse

P périastre : point le plus proche de O (périgée pour un satellite terrestre, périhélie pour une planète ou une comète).

A apoastre : point le plus éloigné de O (apogée pour un satellite terrestre, aphélie pour une planète ou une comète).

Ces deux positions correspondent aux extrema der. On a doncr˙= 0pourr=rmin etr =rmax. EnAetP,~v =rθ~˙uθ,AetP sont les deux points de la trajectoire où la vitesse est orthoradiale.

~vA⊥OA~ et~vP ⊥OP~

Conservation du moment cinétique : on exprime le moment cinétique en A etP :

~

σ0 =−→

OP ∧m~vp =−→

OA∧m~vA

−→OP ∧~vp =−→

OA∧~vA

rmin~ux∧vP~uy =rmax(−~ux)∧vA(−~uy) rminvP~uz =rmaxvA~uz

rminvP =rmaxvA

Le périgée correspond au point de vitesse maximale (vP =vmax) et l’apogée au point de vitesse minimale (vA=vmin).

(18)

β) Énergie d’une trajectoire elliptique Reprenons l’expression de l’énergie mécanique

Em = 1

2mr˙2+ 1 2mC2

r2 +Ep(r)

avecC la constante aréolaire du mouvement et, pour un satellite de massem en orbite autour de la Terre, Ep = −GMTm

r .

Em = 1

2mr˙2+ 1 2mC2

r2 − GMTm r

Pour chaque valeur extrémale der(r=rminetr=rmax)

˙

r= 0. Ainsi rmin et rmax sont racines de l’équation Em = 1

2mC2

r2 − GMTm r

que l’on peut transformer pour faire apparaître un tri- nôme en multipliant chaque membre parr2 :

Emr2 = 1

2mC2 −GMTmr

r2+GMTm Em r−1

2 mC2

Em = 0

r2 +GMTm Em

r− 1 2

mC2 Em

= 0 = (r−rmax)(r−rmin)

=r2−(rmax+rmin) +rmaxrmin

On en déduit, par identification, rmin+rmax =−GMTm Em

Or rmin +rmax = 2a représente la longueur du grand axe de l’ellipse (a correspondant au demi-grand axe). D’où

Em =−GMTm 2a

qui correspond à la généralisation de la valeur obtenue pour l’orbite circulaire : on remplace le diamètre de l’orbite circulaire par le grand axe de l’ellipse.

(19)

e) Mise sur orbite

La vitesse initiale de mise sur orbite est choisie perpendiculaire au rayon vecteurOM~ 0. On fait varier sa normev.

-2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0.5 1

-1 1 2 3 4

O M 0

v = v 0 v <v 0 v 0 <v <v `

v = v ` v >v `

r/r 0

On note v0 la vitesse circulaire associée à r0 =OM0, et v` =√

2v0 la vitesse de libération.

• pour0< v < v0 la trajectoire est elliptique de foyer O.M0 est l’apoastre.

• pourv =v0 la trajectoire est circulaire.

• pourv0 < v < v` la trajectoire est elliptique de foyer O. M0 est le périastre.

• pourv =v` la trajectoire n’est plus bornée : c’est une parabole de foyer O.

• pourv > v` la trajectoire est une hyperbole de foyer O.

(20)

Annexe : Jour solaire - jour sidéral

Le jour solaire est la durée séparant deux passages successifs du soleil au même méridien.

Le jour sidéral représente la période de révolution de la Terre par rapport au référentiel de Copernic.

On note Tsol la durée d’un jour solaire et Tsid la durée d’un jour sidéral.

En un jour solaire, la Terre a effectué un peu plus d’un tour sur elle même. Elle a tourné d’un angle 2π+α où α correspond à l’angle parcouru en un jour solaire par la Terre sur son orbite autour du soleil. Or elle parcourt toute l’orbite en 1 année, soit 365,25 jours solaires (on tient compte des années bissextiles). Ainsi

α= 2π 365,25 On peut alors écrire

TsidTsol= 2π+α= 2π+ 2π

365,25 = 2π366,25 365,25 d’où

Tsid= 365,25 366,25Tsol

Par définition, Tsol= 24h = 86400 s. On a alors Tsid= 86164 s, soit 23h 56min 4s.

voir également le site :

http://guydoyen.fr/2012/02/27/difference-entre-jour-sideral-et-jour-solaire/

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