Feuille 10
Exercice10.1 Solution p. 4
Déterminer le lieu géométrique des pointsM dont l’affixezvérifie z−1 z+ 1 ∈iR.
Exercice10.2 Solution p. 4
Déterminer les nombres complexesuetvtels que|u+iv|2 =u2+v2.
Exercice10.3 Solution p. 4
Soitω∈C\U.Démontrer que l’applicationfω:U−→Udéfinie par :
∀z∈U, fω(z) = z+ω ωz+ 1 est une bijection dont on précisera la bijection réciproque.
Exercice10.4 Solution p. 4
1. Soitz, z0∈C. Montrer que :
|z|2+|z0|2= 1
2 |z+z0|2+|z−z0|2 2. En déduire que, pour toutz, z0, u∈C3, tels queu2 =zz0:
|z|+|z0|=
z+z0 2 +u
+
z+z0 2 −u
Exercice10.5 Solution p. 4
Soitn∈N,
1. CalculerS1= X
0≤2k≤n
Çn 2k
å
etS2 = X
0≤2k+1≤n
Ç n 2k+ 1
å
2. Calculer X
0≤3k≤n
Çn 3k
å
Exercice10.6 Solution p. 5
Résoudre dansCl’équation suivante :(1 +i)z2+ (1−i)z+ 2(1 +i) = 0.
Exercice10.7 Solution p. 5
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? 1. Sia+ib=c+idalorsa=cetb=d.
2. On a|2 +i|=√
22+i2 =√
4−1 =√ 3.
3. L’ensemble des points dont l’affixe est d’argument nul est la droite réelle.
4. Siz31 etz23sont conjugués, alorsz1etz2sont conjugués.
Exercice10.8 Solution p. 5
1. Mettre sous forme exponentiellez1= 1 +i, z2 = 1−i, z3 =√
3 +ietz4=
√3 +i 1−i . 2. CalculerZ1= (z1)2018etZ4 = (z4)20
3. Déterminer les entiers naturelsntels queωn= (z3)nsoit un nombre réel.
Exercice10.9 Solution p. 5
Résoudre dansCle système d’équations suivant :
®uv = 1−8i
u2+v2 =−2−16i.
Exercice10.10 Solution p. 6
1. Calculer sous forme exponentielle les racines carrées de−18i,1−iet−√ 3 +i.
2. Calculer sous forme cartésienne les racines carrées de3−4iet−5−12i.
Exercice10.11 Solution p. 6
On fixen∈N. Résoudre dansCl’équation suivante :zn=z.
Exercice10.12 Solution p. 6
Déterminera, b, c, d∈Ctels que, pour toutz∈C, az+b= (cz+d)z.
Exercice10.13 Solution p. 6
Pourz6=−i, on poseZ = z2 z+i.
1. Déterminer l’ensembleAdes pointszpour lesquelsZ est imaginaire pur.
2. Résoudre, pouraréel fixé,z2+ 2iaz−2a= 0.Montrer que l’ensemble des solutions est inclus dansA.
Exercice10.14 Solution p. 7
Pourn≥2, calculer
n−1
X
k=0
(k+ 1)e2ikπn
Exercice10.15 Solution p. 7
Soitm∈N. Calculer Z π
0
sin2mt×cos(2mt) dt.
Exercice10.16 Solution p. 7
Soitnun entier naturel supérieur à 2. Calculer
n−1
X
k=0
|ωk−1|2, oùω = e2iπn.
Exercice10.17 Solution p. 7
Soita∈Rtel quecosa6= 0. CalculerCn=
n
X
k=0
cos(ka)
(cosa)k etSn=
n
X
k=0
sin(ka) (cosa)k.
Exercice10.18 Solution p. 8
Soit n ∈ N∗, et P ∈ C[X]un polynôme de degré n, tel que P(0) = 1 et P(1) = 0.On note, pour tout k∈J0 ; nK, ωk=e2ikπn+1.
1. Montrer que
n
X
k=0
P(ωk) =n+ 1.
2. En déduire que sup
|z|=1
|P(z)| ≥1 + 1 n.
Quentin De Muynck 2 Sous licencecbea
Exercice10.19 Solution p. 8 Soitn∈Navecn≥3et(α, β, γ)∈U3 tel queαn=βn =γn= 1etα+β+γ = 0.Montrer quenest un multiple de 3.
Exercice10.20 Solution p. 8
Irrationalité de 1
πarccos1 p :
Le but de l’exercice est de montrer que sicosθ = 1
p, oùpest un entier impair supérieur ou égal à 3, alors θ π est irrationnel.
On raisonne par l’absurde en supposant que θ π = m
n, avecmetnpremiers entre eux.
1. Déterminer explicitement des polynômesTnetUntels que :cos(nθ) =Tn(cosθ)etsin(nθ) = sinθ·Un(cosθ).
2. Montrer quen=
bn−12 c
X
j=1
(−1)j+1 Ç n
2j+ 1 å
(p2−1)j, puis quenest pair etmimpair.
3. Montrer que1 =
bn4c
X
j=1
(−1)j+1 Çn
2
2j å
(p2−1)j. Conclure.
Exercice10.21 Solution p. 9
On recherche toutes les homographies (c’est-à-dire les fonctions non constantes de la formef :z 7−→ az+b cz+d oùa, b, c, d et z sont complexes), telles quef(U) = U. On noteH l’ensemble des homographies vérifiant cette condition.
1. Soitf ∈ H. Avec les notations précédentes, montrer que|a|2+|b|2 =|c|2+|d|2etab=cd.
2. En déduire que(|c|, |d|)est égal à(|a|, |b|), ou(|b|, |a|).
3. Montrer qu’il existe un réelαtel que pour toutz, f(z) =eiαaz+b bz+a. 4. Terminer l’exercice.
Exercice10.22 Solution p. 10
Montrer que pour toutn∈N∗,
n
X
k=1
|cosk| ≥ n 4.
Solution de l’exercice 10.1 Énoncé Soitz=x+iy, avec(x, y)∈R\{−1} ×R.
z−1
z+ 1 = x2+y2−1 + 2iy (x+ 1)2+y2 Et on veut x2+y2−1
(x+ 1)2+y2 = 0d’oùx2 +y2 −1 = 0 ⇔ x2+y2 = 1d’où les points sur le cercle unité privé de (−1,0).
Autre méthode :
Åz−1 z+ 1
ã
= −(z−1) z+ 1
⇔(z−1)(z+ 1) = (1−z)(z+ 1)
⇔zz+z−
z−1 =−zz+ 1− z+z
⇔2|z|2 = 2
⇔ |z|= 1
Solution de l’exercice 10.2 Énoncé
u2 +vp2 = |u +iv|2 ⇔ (u +iv)(¯u+iv)(u −iv) = (u +iv)(u −iv) ⇔
®u+iv= 0
ouu−iv=u−iv ⇔
®u=−iv
ouu−u−i(v−v) = 0 ⇔
®u=−iv
ou2iIm(u)−i(2iIm(v)) = 0 ⇔
®u=−iv
ouIm(v) +iIm(u) = 0 ⇔
®u=−iv ouu, v∈R
.
Solution de l’exercice 10.3 Énoncé
Montrons dans un premier temps, que∀z∈U, fω(z)∈U. Soitz∈Ctel que|z|= 1.
|fω(z)|=
z+ω ωz¯+ 1
= |z+ω ωz + 1
=|z||z+ω|
|ω+z| =|z|= 1.
Doncfω : U−→U.
On a assez rapidement quey=fω(z)⇔z= y−ω
1−yω ∈U=f−ω(z).
Solution de l’exercice 10.4 Énoncé
1.
1
2 |z+z0|2+|z−z0|2
= 1
2((z+z0)(¯z+ ¯z0) + (z−z0)(¯z−z¯0))
= 1
2(z¯z+zz¯0+
z0z¯+z0z¯0+zz¯−zz¯0−
z0z¯+z0z¯0)
= 1
2(2|z|2+ 2|z0|2)
=|z|2+|z0|2
2. Posonst, t0 ∈C, z=t2etz0 =t02, alorsu2=zz0 = (tt0)2, et quitte à remplacertpar−t, on au=tt0.
z+z0 2 +tt0
=
t2+t02+tt0 2
= |(t+t0)2| 2
z+z0 2 −tt0
=
t2+t02−tt0 2
= |(t−t0)2| 2 Et d’après 1.,
z+z0 2 +u
+
z+z0 2 −u
=|t|2+|t0|2 =|z|+|z0|.
Solution de l’exercice 10.5 Énoncé
1. S1+S2
n
X
k=0
Çn k
å
= 2n. (1−1)n=
n
X
k=0
Çn k å
(−1)k= X
kpair
Çn k
å
− X
kimpair
Çn k
å
, donc0 =S1−S2, doncS1 =S2 = 2n−1
Quentin De Muynck 4 Sous licencecbea
2. De même, en posantS1 = X
0≤3k≤n
Çn 3k
å
, S2 = X
0≤3k+1≤n
Ç n 3k+ 1
å
, S3 = X
0≤3k+2≤n
Ç n 3k+ 2
å
, on aS1+ S2+S3=
n
X
k=0
Çn k
å
= 2n On posej= e2iπ3
S1+jS2+j2S3 = = X
0≤3k≤n
Çn 3k
å
+ X
0≤3k+1≤n
Ç n 3k+ 1
å
j3k+1+ X
0≤3k+2≤n
Ç n 3k+ 2
å j23k+2
=
n
X
k=0
jk Çn
k å
= (1 +j)n
De même,S1+j2S2+jS3 = X
0≤3k≤n
Çn 3k
å
+ X
0≤3k+1≤n
Ç n 3k+ 1
å
j23k+1+ X
0≤3k+2≤n
Ç n 3k+ 2
å
j3k+2 =
n
X
k=0
Çn k
å
(j2)k= (1 +j2)n, car(j2)3k+2=j3k. On a la relation1 +j=−j2.
Et donc3S1 = (S1+S2+S3)+(S1+jS2+j2S3)+(S1+j2S2+jS3) = 3S1+S2(1 +j+j2)
| {z }
=0
+S3(1 +j+j2)
| {z }
=0
= 2n+ (1 +j)n+ (1 +j2)n.
Et on a1 +j=−j2=j,1 +j= 1 +j2. DoncS1 = Re(S1) = 1
3(2n+ 2Re(1 +j)n) = 1 3
2n+ 2 cosnπ 3
. Ceci se généralise sans problème à un entiernquelconque.
Solution de l’exercice 10.6 Énoncé
On voit de suite que−iest solution, le produit des racines faisant 2(1 +i)
1 +i = 2, on en déduit que l’autre racine est2i.
Sinon,(E)⇔z2−iz+ 2 = 0, et∆ =−1−8 =−9 =±i√
3, donc(E)⇔ i±3i 2
Solution de l’exercice 10.7 Énoncé
1. Faux, vrai sia, b, c, d∈R. 2. Faux,|2 +i|=√
5.
3. Non, c’est la droite réelle positive(R∗+).
4. Posonsz1 =ρ1eiθ1 etz1 =ρ2eiθ2, avecρ1, ρ2 ∈R+.
z13etz23sont conjugués si et seulement si3θ1≡ −3θ2[2π], donc si et seulement siθ1 ≡ −θ2 ï2
3π ò
. Par exemple, 1 ete2iπ/3ne sont pas conjugués, mais leurs cubes le sont.
Solution de l’exercice 10.8 Énoncé
1. z1 =√
2 eiπ4, z2 =√
2 ei−π4 , z3 = 2 eiπ6, z4=√ 2 ei5π12 2. z12018 =√
22018eiπ42018 = 21009eπ2. z420= 210ei100π12 = 210eiπ2 .
3. ωn∈R⇔narg(z3)≡0 [π]⇔ n
6 ≡0 [1]⇔n≡0 [6].
Solution de l’exercice 10.9 Énoncé
Notons(S)le système de l’énonce, alors on a(S)⇔
®uv = 1−8i
(u+v)2 =u2+v2+ 2uv =−32i ⇔ ∃ε∈ {−1,1},
uv = 1−8i u+v=ε√
32 ei3π4 =ε4√ 2
√ 2
2 (−1 +i) Donc{u, v}est l’ensemble des racines du polynôme :
X2−(4ε(i−1))X+ (1−8i)
On a∆ = 16(i−2)2−4(1−8i) =−32i+ 32i−4 =−4 = (2i)2, doncu, v= ε√
32 ei3π4 ±2i
2 .
Solution de l’exercice 10.10 Énoncé
1. −18i= (3√
2)2e−iπ/2, donc ses racines carrées sont±3√
2e−iπ/4.1−i=√
2e−iπ/4, donc ses racines carrées sont±√4
2e−iπ/8.
−√
3 +i= 2e5iπ/6, donc ses racines carrées sont±√
2e5iπ/12.
2. −5−12i= (x+iy)2=
x2−y2 =−5 2xy =−12<0 x2+y2 =√
169 = 13
⇔
®x2 = 4
y2 = 9 , d’après le signe dexy, on en déduit que xetysont de signe opposé, donc les racines sont2−3iet−2 + 3i.
Solution de l’exercice 10.11 Énoncé
Posonsz=ρeiθ, ainsi(E)⇔ ρneiθn =ρe−iθ ⇔
®θn≡ −θ[2π]
ρn=ρ ⇔
®θ(n+ 1)≡0 [2π]
ρn=ρ .0est triviale- ment solution (pourn6= 0), donc on supposeρ >0, et sin= 1, alors−1et1sont solutions.
On suppose désormais quen > 1. Alorsρn = ρ ⇔ ρn−1 = 1, doncρ ∈ {1}sin ∈ 2Zouρ ∈ {−1,1}, sinest impair.
Et on a doncθ= 2πk n+ 1. DoncS =Un+1∪ {0}
Solution de l’exercice 10.12 Énoncé
Supposons quea, b, c, dvérifient la propriété de l’énoncé.
Alors, pour toutt ∈ R, at+b = (ct+d)t, donc le polynômecX2 + (d−a)X −bpossède une infinité de racines, donc il est identiquement nul. Ainsi,c=b= 0etd=a.
On a donc, pour toutz∈C, az=az, donc, avecz=i, a= 0. Ainsi,(a, b, c, d) = 0.La réciproque est vraie.
Remarque: Sans la théorie des polynômes, on peut remplacer dans l’égalitéat+b= (ct+d)t, tpar0,1et−1 pour obtenir 3 relations d’où l’on déduit élémentairement quec=b= 0etd=a.
Solution de l’exercice 10.13 Énoncé
1. Zest imaginaire pur si et seulement siZ =−Z.
z¯2
z+i = −z2
z+i ⇔ z¯2
¯
z−i = −z2 z+i
⇔z¯2 = −z2(¯z−i) z+i
⇔z¯2(z+i) =−z2(¯z−i)
⇔z¯2z+z2z¯=iz2−i¯z2
⇔zz¯ (z+ ¯z) = i(z−z)¯(z+ ¯z)
⇔
®z+ ¯z= 0
ou|z|2=−2Im(z)
Posonsz=x+iy,z+ ¯z= 0⇒x= 0, etx2+y2 =−2y⇔x2+ (y+ 1)2= 1.
Les solutions sont donc les imaginaires purs, et le cercle de centre(0,1)de rayon1privé de−i.
Quentin De Muynck 6 Sous licencecbea
2. ∆ = (2ia)2−4(−2a) =−4a2+ 8a= 4a(2−a).
Cas 1. : ∆>0quanda∈[0,2], alorsz= −2ia±p
4a(2−a)
2 =−ia±p
a(2−a).
Cas 2. : ∆<0, alors∆ = (2ip
a(a−2))2, etz=−ia±ip
a(a−2)
Supposons maintenant quez2+ 2ia−2a= 0, on a bienz6=−id’après ce qui précède et : z2
z+i = −2iaz+ 2a z+i
=−2ia(z+i z+i)
= 2ia∈iR Donc les solutions sont bien incluses dansA.
Solution de l’exercice 10.14 Énoncé
Posonsω = e2iπn , on a alorsS=
n−1
X
k=0
(k+ 1)ωk.
(1−ω)S=
n−1
X
k=0
(k+ 1)ωk−
n+1
X
k=0
(k+ 1)ωk+1
=
n−1
X
k=0
ωk+
n−1
X
k=0
kωk−(k+ 1)ωk+1
= ωn−1
ω−1 + 0−nωn
=−n DoncS = n
ω−1.
Solution de l’exercice 10.15 Énoncé
sin2mtcos(2mt) = Re e2imt
Çeit−e−it 2
å2m!
= (−1)m
4m Re e2imt
2m
X
k=0
Ç2m k
å
(−e−it)k(eit)2m−k
!
doncsin2mtcos(2mt) = (−1)m 4m
2m
X
k=0
Ç2m k
å
(−1)kcos(2mt−kt+(2m−k)t), et on a Z π
0
cos(kt) dt=
ïsinkt k
òπ
0
= 0sik6= 0(=πsik= 0).
Donc Z π
0
sin2mtcos(2mt) dt= (−1)m 4m
2m
X
k=0
Ç2m k
å
(−1)kπδ4m−2k,0 = (−1)mπ 4m
Solution de l’exercice 10.16 Énoncé
S =
n−1
X
k=0
e2ikπn −1
2
=
n−1
X
k=0
eikπn2isinkπ n
2
= 4
n−1
X
k=0
sin2 kπ n = 2
n−1
X
k=0
Å
1−cos2kπ n
ã
= 2n−2Re
n−1
X
k=0
(e2iπn)k
!
= 2n.
Solution de l’exercice 10.17 Énoncé
Cn+iSn=
n
X
k=0
Ç eia cosa
åk
Si eia
cosa = 1, c’est-à-dire sisina= 0, ou encore sia∈πZ, alorsCn+iSn=n+ 1, doncCn=n+ 1etSn= 0.
Supposons maintenant quea6∈πZ. Alors,Cn+iSn= 1−Ä eia
cosa
än+1
1−coseiaa = 1
cosna×cosn+1a−cos(n+ 1)a−isin(n+ 1)a
−isina .
AinsiCn= sin(n+ 1)a
cosnasina etSn= cosn+1a−cos(n+ 1)a cosnasina
Solution de l’exercice 10.18 Énoncé
1.
n
X
k=0
P(ωk) =
n
X
k=0 n
X
p=0
apωkp
=
n
X
p=0
apωp0+
n
X
k=1 n
X
p=0
apωkp
=
n
X
p=0
apωp0+
n
X
k=1
ap n
X
p=0
ωkp
=
n
X
p=0
apωp0+
n
X
k=1
ape2iπk−1 en+12iπ −1
=
n
X
p=0
apωp0
=a0 n
X
k=0
1 = (n+ 1)a0= (n+ 1) carP(0) =a0= 1
2. Pn
k=0P(ωk) =n+ 1 =Pn
k=1P(ωk)carP(1) = 0. Faisons la moyenne deP(ωk)surk∈J1, nK, 1
n
n
X
k=1
P(ωk)
= 1 n+ 1
Donc 1 n
n
X
k=1
|P(ωk)| ≥1 + 1
n par inégalité triangulaire.
Donc il existek∈J1, nKtel que|P(ωk)| ≥ 1
n+ 1, donc sup
|z|=1
|P(z)| ≥ 1 n+ 1
Solution de l’exercice 10.19 Énoncé
SoitA, BetCles points d’affixesα, β, γ.
α+β+γ = 0⇔−→
OA+−−→ OB+−−→
OC=~0.
La condition précédente donne que0est le centre de gravité du triangleABC. Or|α|n = 1, donc |α| = 1, d’où
|β|=|γ|=|α|= 1, doncOA=OB =OC = 1, donc0est le centre du cercle circonscrit et le centre de gravité de ABC, doncABC est équilatéral.
D’oùα=jβouα=j2β. Siαn= (j2β)n=βn, alorsj2n= 1d’oùe2iπn3 = 1donc2πn
3 ≡0 [2π],donc2πn 3 = 2kπ doncn= 3kdonc3|n.
Siα=jβ, alors on montre également que3|n.
Solution de l’exercice 10.20 Énoncé
Quentin De Muynck 8 Sous licencecbea
1.
cos(nθ) +isin(nθ) = einθ
= (cosθ+isinθ)n
=
n
X
k=0
Çn k
å
(isinθ)kcosn−kθ
=
bn2c
X
k=0
Çn 2k
å
(−1)k(1−cos2θ)kcosn−2kθ
+isinθ
bn−12 c
X
k=0
Ç n 2k+ 1
å
(−1)k(1−cos2θ)kcosn−2k−1θ
DoncTn(X) =
bn2c
X
k=0
Çn 2k
å
(−1)k(1−X2)kXn−2ketUn(X) =
bn−12 c
X
k=0
Ç n 2k+ 1
å
(−1)k(1−X2)kXn−2k−1
2. On a θ π = m
n doncnθ=mπ, donc0 = sin(nθ)etcosθ= 1
p etsinθ6= 0carθ6∈πZ. 0 =Un(p) =
bn−1
2 c
X
k=0
Ç n 2k+ 1
å (−1)k
Å 1− 1
p2 ãkÅ1
p
ãn−2k−1
= n pn−1 +
bn−12 c
X
k=1
Ç n 2k+ 1
å (−1)k
Å 1− 1
p2 ãkÅ1
p
ãn−2k−1
n=
bn−12 c
X
k=1
Ç n 2k+ 1
å
(−1)k+1 p2−1k
×pn−1
etnest pair car∀k≥1, (p2−1)kest pair. Et commen∧m= 1,mest nécessairement impair.
3. cos Ånθ
2 ã
= cosmπ 2
= 0carmest impair.
Donc
0 =Tn/2(cosθ) =
bn4c
X
k=0
Çn/2 2k
å (−1)k
Å 1− 1
p2 ãkÅ1
p ãn−2k
= 1 pn/2 +
bn4c
X
k=1
Çn/2 2k
å (−1)k
Å 1− 1
p2 ãkÅ1
p ãn−2k
En multipliant parpn/2:
1 =
bn4c
X
j=1
(−1)j+1 Çn
2
2j å
(p2−1)j et∀k≥1, (p2−1)kest pair, donc1devrait être pair c’est absurde.
Solution de l’exercice 10.21 Énoncé
1. ∀z ∈U, z ∈ U,doncz¯= 1
z.|f(z)|= 1 ⇔
az+b cz+d
= 1 ⇔ |az+b|=|cz+d| ⇒ |az+b|2 =|cz+d|2
|a|2 +|b|2 +a¯bz+ ¯ab1
z = |c|2 +|d|2 +cdz¯ + ¯cd1
z, d’où P(z) = (a¯b−cd)z¯ 2 + (|a|2 +|b|2 − |c|2 −
|d|2)z+ (¯ab−cd) = 0, or¯ Uest infini, doncPpossède une infinité de racines, donc il est identiquement nul :
®a¯b−cd¯= 0
|a|2+|b|2− |c|2− |d|2 = 0 ⇔
®a¯b−cd¯= 0
|a|2+|b|2 =|c|2+|d|2
2.
®a¯b=cd¯
|a|2+|b|2 =|c|2+|d|2 ⇒
®|a|2+|b|2=|c|2+|d|2
|a|2|b|2=|c|2|d|2 ⇒ {|a|,|b|}et{|c|,|d|}sont tous deux l’en- semble cherché.
3. Supposons que|a|=|c|et|b|=|d|, il existe alorsθ, ϕ∈Rtels quec=aeiθetd=beiϕ.
cd¯=a¯bei(θ−ϕ), sia¯b6= 0, alorsei(θ−ϕ) = 1, doncθ ≡ϕ[2π]. Sia¯b= 0, alorsθouϕest quelconque, donc on peut imposerθ≡ϕ[2π]], et alors
f(z) = az+b
eiθaz+ eiθb = e−iθ =cst Supposons alors que|a|=|d|et|b|=|c|.
On a donc toujoursc= ¯beiθ etd= ¯aeiϕet on sait quecd¯=a¯b=a¯bei(θ−ϕ)et donc de mêmeθ≡ϕ[2π]
f(z) = az+b
¯beiθz+ ¯aeiϕ
= e−iθ az+b
¯bz+a 4. Il s’agit donc de la réciproque. Soita, b∈Cetα∈Retf : C−→C
z7−→eiα az+b
¯bz+ ¯a
f est bien définie surU, supposons que|a|=|b|, alors il existeθ∈ R, ¯aeiθ+¯b= 0etf est non définie sur Uentier.
Donc on suppose|a| 6=|b|eta6= 0etb6= 0carf est non-constante.
∀z∈U, az¯ + ¯b6= 0, en effet¯az+ ¯b= 0⇒z= −¯b
¯
a ⇒1 =
¯b
¯ a
⇒ |a|=|b|.
DoncU⊂f(U).
Soitz∈U:
|f(z)|=
eiα az+b
¯bz+ ¯a
=
az+b
¯bz+ ¯a
= |az+b|
¯b
¯ z+ ¯a
=|¯z||az+b|
|¯b+ ¯a¯z| = 1 Doncf(U)⊂U.
Soitz0 ∈Uetz∈U f(z) =z0 ⇔ eiα az+b
¯bz+ ¯a =z0 ⇔ eiα(az+b) =z0(¯bz+ ¯a)⇔z= e−iα ¯az0−beiα
−beiα+a doncf U
Uest bijective et on a bienf−1(U)⊂U, doncU=f(U).
Solution de l’exercice 10.22 Énoncé
Par récurrence, on montre la propriété pourn= 1,2,3,4. On la suppose vraie au rangn−1. S =
n
X
k=1
|cosk| ≥
n
X
k=1
cos2k
=
n
X
k=1
1 + cos 2k 2
= n 2 +1
2
n
X
k=1
cos 2k
Quentin De Muynck 10 Sous licencecbea
Montrons ensuite que 1 2
Pn
k=1cos 2k
≤ n 2.
n
X
k=1
Re(e2ik) = Re
n
X
k=1
e2ik
!
= Re
Çe2i(n+1)−e2i e2i−1
å
= Re
Çei(n+2)(ein−e−in) ei(ei−e−i)
å
= Re
Çei(n+2)sinn eisin 1
å
=
cosn+ 1 sinn sin 1
≤ 1 sin 1 ≤ n
2 dès quen≥ 2
sin 1i.e. dès quen≥3.