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Bulletin de Santé du Végétal

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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8 octobre 2021

Sommaire

Crédit photo : Astredhor Auvergne‐Rhône‐AlpeRath

Le réseau vous informe p 01

Horticulture : Botrytis, Oïdium, Alternaiose, Septoriose p 02

Horticulture : Mildiou, Rouille p 03

Horticulture : Erwinia, Fusarium, Phytophthora, Pythium p 04

Horticulture : Thrips, Puceron p 05

Horticulture : Aleurode, Cicadelle p 06

Horticulture : Acarien, Tarsonème p 07

Horticulture : Cochenille, Punaise p 08

Horticulture : Chenille, Auxiliaire p 09

Pépinière : Oïdium, Botrytis p 10

Pépinière : Rouille p 11

Pépinière : Puceron, Chenille, Cochenille p 12

Pépinière : Cicadelle, Acarien p 13

Pépinière : Otiorhynque, Auxiliaire p 14

Légendes

 Analyse de risque

Le curseur indique le risque d’apparition de la maladie ou du ravageur en culture.

 Localisation

- vert : pas de pathogènes observés, - rouge : observation de pathogènes - gris : "pas d’observations" pour les départements 15-43-(63)-03.

Le réseau vous informe :

 Abeilles & floraison : https://frama.link/note_abeilles_et_pollinisateurs

 

Observations du 20 septembre au 4 octobre 2021

Bulletin réalisé à partir d’un réseau d’observateurs : Sur l’ensemble du secteur :

 39 parcelles d’observations en Horticulture,

 10 parcelles d’observations en Pépinière,

 parcelles flottantes : observations des ingénieurs conseil RATHO - Astredhor Auvergne - Rhône-Alpes sur base des productions des adhérents.

(2)

Maladies foliaires

  Botrytis

Observations : 4 cas dont 1 de forte pression sur cyclamen. Autres es- pèces citées avec faible pression: cyclamen, géranium (2).

Description : Le botrytis est virulent au cœur des plantes, au collet ou sur les pétales. Le duvet gris des fructifications n’est pas systématique- ment apparent.

Prophylaxie : adapter l’arrosage, arroser en milieu de journée. Sous abris, en serre froide, les consignes d’aération des ouvrants doivent être le plus basses possibles; en serre chauffée, les consignes d’aération sont 4 °C au dessus de celles de chauffage.

Lutte alternative : aucune, si la cause est l’irrigation excessive et le climat inadapté.

Analyse de risque : risque moyen à fort si une météo perturbée s’installe durablement.

  Oïdium

Observations : 11 cas déclarés dont 6 de forte pression sur pensée, as- ter, Helianthus, Rumex, Dahlia, Phlox et 5 de faible pression sur pensée (2), verveine, Coreopsis, monarde.

Description : le feuillage, se couvre d’un feutrage blanc.

Prophylaxie : arroser aux heures les plus chaudes. Aération maximale.

Lutte alternative : les produits à base d’huile essentielle d’agrume, d’hydrogénocarbonate de potassium, ou de soufre sont efficaces (vérifier les homologations des différentes spécialités commerciales).

Analyse de risque : risque maximum.

  Alternariose, Septoriose

Observations : 1 cas de faible pression sur pensée.

Description : Le feuillage est peu marqué à l’instalation du champignon, mais il se dissémine rapidement dans la culture. Quand les taches nécro- tiques se développent, le feuillage est très rapidement détruit.

Prophylaxie : adapter l’arrosage, arroser en milieu de journée. Sous

abris, en serre froide, les consignes d’aération des ouvrants doivent être le plus basses pos- sibles.

Lutte alternative : aucune, si la cause est l’irrigation excessive et le climat inadapté.

Analyse de risque : risque moyen à élevé si une météo perturbée s’installe durablement

Risque élevé 

 

Risque maximum   

Risque moyen 

  Risque moyen 

(3)

Maladies foliaires

.

  Mildiou

Observations : 1 cas déclaré de faible pression sur chou d’ornement.

Description : apparition de taches jaunâtres nervurées de noir avec un feutrage grisâtre sur la face inférieure des feuilles.

Prophylaxie : arroser aux heures les plus chaudes. Aération maximale.

Lutte alternative : aucune

Analyse de risque : risque moyen.

  Rouille

Observations : 6 cas déclarés dont 4 de forte pression de Puccinia dis- tincta sur Bellis (2), de Puccinia arenariae sur Dianthus, de Puccinia ho- riana sur chrysanthème, et 2 de faible pression sur Bellis et chrysan- thème.

Description : apparition d’un halo clair puis d’une nécrose centrale sur la face supérieure de la feuille précédant l’apparition des écidies du champi- gnon sur la face inférieure.

Prophylaxie : Arroser en milieu de journée. Aérer les cultures après les arrosages, distancer les plantes dans les parcelles.

Lutte alternative : aucune depuis l’arrêt de distribution d’un stimulant de défense naturelle.

Analyse de risque : risque élevé.

 

Risque moyen 

Dégâts de rouille blanche sur chrysanthème, face supé- rieure et inférieure des feuilles

Crédit photographique : Hubert Breton

 

Risque élevé 

(4)

Maladies racinaires

  Erwinia carotovora

Cultures observées : Cyclamen, 1 cas de faible pression.

Description : le bulbe pourrit et devient mou. La plante s’effondre avec une odeur de fermentation bactérienne.

Prophylaxie : Eviter les arrosages trop copieux. Eliminer toutes les plantes atteintes avant d’arroser.

Lutte alternative : Aucune.

Analyse de risque : le risque est faible compte tenu de la baisse des températures et de la pra- tique d’arrosages modérés et espacés.

  Fusarium oxysporum

Cultures observées : Cyclamen, 3 cas, 1 de faible pression, 2 de forte pression.

Description : Une partie du feuillage jaunit, puis fane. Il n’est plus alimen- té. La coupe transversale du bulbe montre des zones brun violacé. Le champignon vasculaire a pénétré le bulbe et détruit les vaisseaux.

Prophylaxie : Eviter les arrosages trop copieux. Eliminer toutes les plantes atteintes avant d’ar- roser.

Lutte alternative : le champignon Gliocladium et la bactérie Streptomyces K61 contiennent le développement des pathogènes racinaires. Les thés de compost montrent aussi une efficacité à condition d’être installés sur un support de culture adapté.

Analyse de risque : le risque est moyen.

  Phytophthora, Pythium

Observations : 4 cas déclarés tous de faible pression sur Dianthus, pen- sée, poinsettia (2).

Description : le système racinaire devient vitreux puis pourrit. Les plantes s’affaissent très rapidement sans jaunir. Le dépérissement est très rapide.

Prophylaxie : Arroser modéré sans excès. Privilégier des substrats drainant pour les plantes en pot. Vérifier les profils d’écoulement des fond de forme des parcelles.

Lutte alternative : le champignon Gliocladium et la bactérie Streptomyces K61 contiennent le développement des pathogènes racinaires.

Analyse de risque : risque élevé.

 

Risque moyen    Risque faible 

  Risque élevé 

(5)

Ravageurs

  Thrips

Observations & Description : 32 cas déclarés, 8 cas de forte pression sur Salvia greggii, cyclamen (3), chrysanthème (3), agastache. Autres cas de de faible pression : chrysanthème (8), cyclamen (5), géranium, poinsettia (3), Lippia, Anthemis, Phygelius, plantes aromatiques, oran- ger, Myosotis, Bellis.

Prophylaxie : piégeage avec panneaux chromatiques jaunes, placer systématiquement des panneaux chromatiques au dessus des lots de nouvelles cultures estivales, surtout si vous n’avez pas pu réserver des abris vides de cultures printanières pour ces nouvelles plantes.

Lutte alternative : Bien choisir l’acarien prédateur selon vos conditions de cultures et vos con- signes climatiques.

Analyse de risque : le risque est maximum.

 

  Puceron

Observations : 24 cas, dont 8 cas déclarés de forte pression sur chry- santhème. Les autres plantes citées avec faible pression sont : chrysan- thème (9), Dipladenia, Lippia, Lythrum, verbena rigida « Polaris », oran- ger, Penstemon.

Description : les espèces de pucerons rencontrées sont nombreuses, elles peuvent être spécifiques de plantes ou sont polyphages. Il est im-

portant de bien les identifier car les parasitoïdes sont inefficaces sur plusieurs pucerons des chrysanthèmes. Les feuilles sont gaufrées et déformées, les feuilles inférieures recevant le miellat sont brillantes. Si la population est installée depuis longtemps, la fumagine peut se dé- velopper sur le miellat.

Prophylaxie : désherber les adventices sous serre. Piéger les adultes ailés avec des pan- neaux ou des rubans jaunes englués le long des cultures, si vous ne faites pas de lâchers d’hy- ménoptères sous abris, ils vous permettront de suivre les vols dans vos abris.

Lutte alternative : il existe des mélanges d’auxiliaires naturels adaptés à plusieurs types de culture et aux pucerons potentiels. Les auxiliaires naturels sont déclarés comme très présents.

Analyse de risque : le risque est maximum.

  

 

 

Risque maximum 

 

Risque maximum 

(6)

Ravageurs

 Aleurode :

Observations : 9 cas déclarés, dont 8 de faible pression sur : plantes vertes, Ficus, Lippia, Monarda, Dipladenia, poinsettia (3); 1 cas de forte pression sur Ficus.

Prophylaxie : désherber les adventices sous serre. Détruire les plantes trop atteintes.

Lutte alternative : installer un piégeage massif des adultes ailés avec des panneaux chroma- tiques jaunes. Les dessiccants à base d’huile essentielle d’orange sont efficaces. Les champi- gnons entomophages peuvent être appliqués à partir de maintenant dans des ambiances confi- nées sous abris.

Analyse de risque : risque faible

 Cicadelle :

Observations : 11 cas déclarés dont 9 de forte pression sur cataire, menthe, thym (2), mélisse, romarin, sauge, camomille, lot de plantes aro- matiques, et 2 de faible pression sur origan, sauge officinale.

Description : les piqûres alimentaires détruisent les cellules des feuilles qui jaunissent irréversiblement. La plante s’affaiblit.

Lutte alternative : le piégeage avec des panneaux englués rouges est très efficace. Les pro- duits minéraux sur feuillage contrarient le développement des populations, ils peuvent être lar- gement utilisés en période automnale sur des lots destinés à être vendus au printemps pro- chain.

Analyse de risque : le risque est encore élevé en production de plantes aromatiques.

  Risque faible 

 

Risque élevé 

(7)

Ravageurs

  Acarien Tetranychus urticae

Observations : 6 cas déclarés, dont 2 de forte pression sur chrysan- thème; les autres cas cités de faible pression sont : poinsettia, oranger, chrysanthème, Lippia.

Description : le feuillage jaunit, apparition de toile superficielle parcourue par les acariens.

Prophylaxie : éviter les hygrométries basses. Le bassinage régulier du feuillage aux heures les plus chaudes réduit la pression de cet acarien.

Lutte alternative : lâcher des auxiliaires prédateurs dès le début de culture. Une spécialité com- merciale à base d’huile essentielle d’orange dessiccante est homologuée contre les acariens.

Analyse de risque : le risque est moyen.

  Acarien Polyphagotarsonemus

Observations : 2 cas s de faible pression sur cyclamen.

Description : blocage de la croissance des jeunes feuilles, déformation des ébauches foliaires et des fleurs. Confusion possible avec des dégâts de Thrips.

Prophylaxie : aucune.

Lutte alternative : lâcher des auxiliaires prédateurs dès le début de culture. Une spécialité com- merciale à base d’huile essentielle d’orange dessiccante est homologuée contre les acariens.

Analyse de risque : le risque est faible.

 

Risque faible   

Risque moyen 

(8)

Ravageurs

 Cochenille

Observations : 6 cas déclarés dont 4 de forte pression sur Alocasia, Abu- tilon, plantes vertes, oranger et 1 autre cas de faible pression sur plantes vertes.

Description : le feuillage jaunit, apparition de fumagine sur le feuillage et/

ou les branches. La croissance est stoppée, la plante s’affaiblit. Elle peut

en mourir quand la pression est très forte. Souvent les cochenilles sont découvertes dans les cultures en fin d’été à cause de la présence de sacs de pontes volumineux sur les plantes, les poteries, les tablettes de cultures.

Prophylaxie : aucune.

Lutte alternative : Il existe des prédateurs spécifiques chez les fournisseurs d’auxiliaires. Les chrysopes sont efficaces sur les cochenilles à corps mou. Les formes juvéniles mobiles qui sor- tent des sacs de ponte sont les plus fragiles et les plus mobiles. C’est sur ces stades qu’il faut concentrer la lutte physique.

Analyse de risque : Le risque est faible si les plants sont sains à la livraison.

 Punaise

Observations : 7 cas déclarés de 1 de forte pression de la punaise Ly- gus rugulipennis sur chrysanthème.

Description : les boutons floraux piqués par les larves sont bloqués sans noircir, ils ne se développent plus ou la fleur peut être fortement défor- mée.

Prophylaxie : aucune.

Lutte alternative : aucune

Analyse de risque : moyen à élevé selon l’environnement.

 

Risque faible 

Lygus rugulipennis larve et adultes  Crédit photographique : Hubert Breton 

 

Risque élevé 

(9)

Ravageurs

  Chenille

Observations : 24 cas déclarés, 11 de forte pression sur chrysanthème (3), Primula, chou (4), 2 cas de Duponchelia sur fraisier et plantes vi- vaces, 1 de Tebenna sur Helichrysum ; 13 cas de faible pression sur chrysanthème (3), cyclamen (3), géranium, pensée (2), Primula, Lunaria, gamme de plante à feuillage décoratif, 1 cas de Pyrausta sur menthe.

Description : le limbe des feuilles est grignoté puis l’apex de tiges est dé- truit.

Lutte alternative : les toxines du bacille de Thuringe agissent mieux sur les premiers stades lar- vaires; les nématodes Steinernema carpocapsae sont efficaces sur les chenilles terricoles.

Analyse de risque : risque est élevé.

Auxiliaires

Parasitoïdes :

très nombreux cas signalés de présence de momies d’Aphidius sous abris sur les foyers de pucerons, sans avoir fait de lâcher spécifique.

Prédateurs:

Les syrphes sont très présents dans les cultures sous abris. Les coccinelles se font plus rares, on retrouve encore quelques nymphes sur des foyers de pucerons .

 

Risque élevé 

(10)

 Oïdium

Description : Apparition d’un feutrage blanc. En cas de forte pression il se propage sur les tiges, les pédoncules et les pétioles.

Observations : Les observations ont été déclarées avec faible pression sur : Lagerstromia, amélanchier, laurier, érable, clématite, vigne. Les at- taques peuvent être encore fortes sous abris, avec comme exemple de plante citée géranium vivace. 

Prophylaxie : limiter les alternances de climat sec / humide qui favorisent le champignon.

Lutte alternative : aérer dès que possible. La bactérie Bacillus subtilis, en formant un biofilm sur le limbe des végétaux, permet de lutter contre l’oïdium. L’hydrogeno-carbonate de potassium et le soufre sont efficaces en curatif. Arrêt de tout traitement pour les plantes à feuilles caduques.

Analyse de risque : Le risque est élevé sous abris pour les arbustes à feuillage persistant.

.

 Botrytis

Description & Observations : 1 cas de faible pression de Botrytis est recensée sur lavande, 1 de forte pression sur jeunes plants de Lonicera.

Les sporulations grises du champignon peuvent apparaître sur feuilles et sur tiges dans les cas les plus avancés.

Prophylaxie : distancer les plants pour favoriser la circulation d’air et évi- ter les arrosages en aspersions.

Lutte alternative : des applications préventives du champignon Gliocladium catenulatum peu- vent permettre de limiter l’infestation en conditions favorables.

Analyse de risque : le risque est faible.

 

Risque élevé 

Oïdium sur églan er 

Crédit photographique : Caroline Baconnier 

  Risque faible 

(11)

 Rouille

Description et Observations : 1 cas déclaré de rouille Puccinia recon- dita sur Hypericum calycinum. En culture hors-sol sous abris, apparition de nombreuses taches oranges sur les feuilles. La tache se développe, elle devient nécrotique.

 

Prophylaxie : privilégier les arrosages aux heures les plus chaudes pour que le feuillage sèche rapidement. Toutes les espèces du genre Hypericum sont sensibles, les graminées peuvent constituer des réservoirs, le blé est l’espèce de choix de la maladie. Surveiller l’environnement des cultures.

Lutte alternative : aucune.

Analyse de risque : Le risque est encore élevé en cette période pour cette espèce à feuillage persistant sous abris.

 Rouille grillagée du poirier

Description : Ce champignon nécessite 2 espèces végétales pour se dé- velopper : l’hôte primaire est le genévrier sur lequel il hiverne. Les spores libérées au printemps, sont transportées par le vent & infectent les feuilles de poirier. Ce champignon peut donc effectuer son cycle complet seule- ment en présence de genévrier dans un rayon de 30 à 50 mètres. Mais si le poirier est contaminé la maladie apparaitra tous les ans.

Observations : 1 cas de rouille grillagée sur poirier Gymnosporangium sabinae a été rapporté avec une faible pression en pleine terre et en conteneur.

Prophylaxie : Éviter les irrigations par aspersion. Nettoyer les aires de culture hors-sol, balayer et évacuer les feuilles de la saison précédente. Eliminer les végétaux hôtes secondaires ou leurs rameaux présentant une surface gélatineuse en hiver.

Analyse de risque : le risque est faible, avec la chute des feuilles, en cette période de l’année.

.

 

Risque élevé 

  Risque faible 

(12)

Ravageurs

 Puceron

Description & Observations : quelques cas de pucerons sont rapportés, avec faible pression : puceron lanigère sur pommier en pleine terre, puce- ron vert en conteneurs et en pleine terre.

Prophylaxie : installer des haies réservoirs pour favoriser les auxiliaires indigènes aux abords des cultures.

Lutte alternative : la kaolinite appliquée sur le feuillage permet un contrôle par écran physique contre les pucerons. Il limite le retour des femelles fondatrices et les pontes.

Analyse de risque : le risque est faible, il reste moyen pour les feuillages persistants sous abris.

 Chenille

Description & Observations : Des chenilles sont encore observées avec des dégâts importants sur Photinia, Viburnum tinus, Ilex, Cotoneaster sous abri. Parmi les espèces de ravageurs rapportées, deux tordeuses:

celle de l’œillet (Cacoecimorpha pronubana) et celle du houx (Rhopobota unipunctata).

Prophylaxie : surveiller les espèces végétales sensibles dès les premiers vols de papillon.

Lutte alternative: Dans le cas d’attaques systématiques chaque année, et une fois l’espèce identifiée, des pièges à phéromones spécifiques peuvent être installés. Dès l’observation des chenilles, des apports de Bacillus thuringiensis sont à réaliser.

Analyse de risque : le risque reste encore élevé sous abris.

 Cochenille

Description & Observations : quatre observateurs rapportent la pré- sence de cochenille sur Pachysandra, Syringa et Salix alba tristis en con- teneur avec forte pression..

Prophylaxie : distancer les plants et identifier autant que possible le type de cochenille en présence (farineuse, à bouclier, à carapace).

Lutte alternative: A cette époque, seules les huiles de colza, de paraffine, de vaseline, perme- tent d’étouffer les formes hivernantes de ce ravageur.

Analyse de risque : le risque est faible sauf sous abris, où le microclimat et la densité de cul- ture permettent encore la dispersion des formes mobiles.

 

Risque faible   

Risque élevé   

Risque faible 

(13)

Ravageurs

 Cicadelle

Description & Observations : la présence de cicadelle est rapportée sur Photinia, Hedera, Prunus laurocerasus, avec une forte pression. De type piqueur-suceur, elle prélève le contenu des cellules végétales lors de sa nutrition. Cela se traduit par des plages grisâtres sur les feuilles, conduisant à une dépréciation des plants à feuillage persistant. La salive peut être aussi phytotoxique selon les espèces et induire de fortes défor-

mations et/ ou décolorations du feuillage. Celles-ci sont irréversibles pour les plantes à feuillage persistant.

Prophylaxie : aucune.

Lutte alternative: aucun auxiliaire à ce jour ne permet de les contrôler. Seule une application préventive de kaoli- nite en barrière physique réduit l’intensité des attaques.

Analyse de risque : le risque est encore élevé.

 Acarien

Description & Observations : cité 2 fois sur Nerium et Geranium avec forte pression sous abris et 1 fois sur pommier en pleine terre avec une faible pression du ravageur. Celui-ci se développe principalement en con- ditions chaudes et sèches, les feuilles piquées deviennent vert-pâle, puis jaunissent. Le tétranyque tisserand produit des toiles sur les feuilles en cas de forte infestation.

Prophylaxie : Sous abris, maintenir des conditions humides lors de périodes chaudes en réali- sant des aspersions ciblées et aérer au maximum en cas de montée des températures.

Lutte alternative: Sous abris, des acariens prédateurs peuvent être lâchés, avec une efficacité limitée en cas d’entoilage.

Analyse de risque : le risque est faible en extérieur, mais peut rester fort sous abris.

 

Risque faible   

Risque élevé 

Dégâts de cicadelle sur  P. Laurocerasus Crédit photographique : Hubert Breton 

(14)

Ravageurs

 Otiorhynque

Description & Observations : cité encore 4 fois par les observateurs observent des dégâts d’otiorhynques de faible intensité sur plants d’Acti- nidia, et avec une forte intensité sur Photinia, Ligustrum, Forsythia. Les feuilles avec une bordure de limbe poinçonnée sont caractéristiques. A ce stade, des dégâts esthétiques sont dus aux adultes. Des dégâts plus importants sont à prévoir en raison des pontes actuelles, lesquelles don- neront des larves très dommageables pour le système racinaire.

Prophylaxie : éliminer les invendus infestés qui sont source de contamination. Lors de rempo- tages, inspecter les mottes et à retirer les éventuelles larves.

Lutte alternative : à l’automne, l’arrosage avec des nématodes entomopathogènes Heterorhab- ditis bacteriophora ou Steinernema kraussei parasiteront les larves.

Analyse de risque : le risque est faible.

Auxiliaires

Faible présence constatée sur l’ensemble de la région. De tous les prédateurs habituellement rencontrés, seules les coccinelles sont relevées dans les cultures.

Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne ‐ Rhône‐Alpes  Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr  

Animateur filière / Rédacteur : Olivier GROS (RATHO) & Hubert BRETON (RATHO)  À partir d’observations réalisées par :

Les adhérents Auvergne—Rhône‐Alpes & les conseillers de la station horticole RATHO ‐  Astredhor Auvergne ‐ Rhône‐Alpes. 

Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle‐ci ne peut pas être trans‐

mise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situa on phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, ges onnaires d’espaces verts ou tout autre lecteur doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle interven on.

La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.

Ac on du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui tech- nique et financier de l'Office français de la Biodiversité.

Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation

Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée http://horti-ppam.ecophytopic.fr/horti-ppam  

Risque faible 

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