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Sur la possibilité d'orienter les noyaux atomiques dans les métaux par l'absorption paramagnétique des ultrasons

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00234910

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234910

Submitted on 1 Jan 1954

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Sur la possibilité d’orienter les noyaux atomiques dans

les métaux par l’absorption paramagnétique des

ultrasons

Alfred Kastler

To cite this version:

Alfred Kastler. Sur la possibilité d’orienter les noyaux atomiques dans les métaux par l’absorption

paramagnétique des ultrasons.

J. Phys.

Radium, 1954, 15 (4), pp.300-301.

�10.1051/jphys-rad:01954001504030001�. �jpa-00234910�

(2)

300

fonction de

T);

la résistance

augmente brusquement

en fin

d’opération,

quand

on

remplace H2

par l’air.

Cet effet est à

rapprocher

de ceux observés sur

WS2

par Friz

(absorption

ou

adsorption d’hydrogène)..

Dans

MoS2

naturel, les feuillets sont

indépendants,

avec

impuretés

adsorbées

réparties

au hasard

[8], [10].

L’étroite

homologie

des trois

composés

cités serait à

étendre,

éventuellement à

S2Tc.

Fig. 1. - Loi donnant R en

fonction de T pour Mo S2, lames naturelles

[(mesures avec sondes).

»

Je remercie M. le Professeur

Rocard,

directeur du

Laboratoire de

Physique,

E.N.S.,

ainsi

que le

Profes-seur

Wyart,

et

Delbord,

directeur du Service I.R.T. au C.N.E.T.

Manuscrit reçu le 25 janvier r g54.

[1]

TIEDE et LEMKE. - Ber. Deutsch. Chem. Ges., 1938, ?~,, 5 8 2.

[2] DUTTA. - Indian J.

Phys., rg45,18, 249; Ig45,19, 225; rg4g, 23,

[3] DEY. - Proc. Nat. Ac. Sc., India, r g1~4,14, 2A, 4~. [4] MANSFIELD et SALAM. - Proc.

Phys. Soc. (G. B.), 1953,

66, B.

[5] SMITH. - Advances in

Physics,

juil.

~g53. [6] WYCKHOFF. - Crystal Structures.

[7] REGNAULT et al. - C. R. Acad.

Sc., I g5 a, 235, 3 r. [8] AIGRAIN et DUGAS. - Z.

Elektrochemie, 1952, 56, 363.

[9] FASSBENDER. - Arm. Physik, 1949, 5.

[10J KAINUMA et J. Phys. Soc., Japan, 1950, 51 199.

SUR LA

POSSIBILITÉ

D’ORIENTER LES NOYAUX

ATOMIQUES

DANS LES

MÉTAUX

PAR L’ABSORPTION

PARAMAGNÉTIQUE

DES ULTRASONS

Par

Alfred

KASTLER,

Laboratoire de Physique

de l’École Normale Supérieure, Paris.

Overhauser

[1]

a montré que la résonance

parama-gnétique

des électrons de conduction dans les métaux entraîne une

polarisation

des

spins

nucléaires

qui

peut devenir très

importante lorsque

la

tempéra-ture est basse et

lorsque

le

champ

magnétique

de haute

fréquence

est suffisamment intense pour saturer la résonance

électronique.

Ce

phénomène

a été mis

en évidence

expérimentalement

en montrant que

l’application

de la résonance

électronique produit

une

augmentation

du

signal

de résonance nucléaire

[2].

La

polarisation

des

spins

nucléaires est due à un effet

de relaxation

particulier

aux

métaux,

effet

qui provient

du

couplage

entre les

spins

nucléaires et les

spins

des électrons de conduction

[3].

La saturation de la

résonance

électronique

n’est

possible

que dans les

métaux à l’état de

poudre

fine

[4]

à cause des effets d’induction

qui

s’opposent

à la

pénétration

des ondes

électromagnétiques

à l’intérieur des métaux massifs. Mais l’effet de relaxation mentionné entre en

jeu

lorsque

la

température

de

spin

des électrons est

aug-mentée par une cause

quelconque

et vient à différer de la

température

du réseau

qui

règle

la distribution de Fermi.

Altschuler,

développant

une idée de

Zavoisky,

a montré que le

phénomène d’absorption

paramagnétique

des ultrasons

[5]

doit entraîner lui aussi une

augmentation

de la

température

de

spin

des électrons. Le

rapprochement

des

prédictions

d’Overhauser avec celles d’Altschuler

suggère

donc

que l’excitation ultrasonore des métaux

placés

dans

un

champ magnétique

d’intensité

convenable peut

provoquer une

polarisation

des

spins

nucléaires.

Comme les ondes ultrasonores

pénètrent

facilement

à l’intérieur des métaux massifs il

peut

en résulter une

simplification

de la

technique

expérimentale.

Manuscrit reçu le 2o janvier 19 5 4. [1] OVERHAUSER A. W. - Phys. Rev., I953~ 92, @1 1.

(3)

301

[2]

CARVER T. R. et SLICHTER C. P. -

Phys. Revu., 1953, 92, 212.

[3] OVERHAUSER A. W. - Phys. Rev., 1953, 89, 689.

[4]

GRISWOLD, !{IP et KITTEL. -

Phys. Rev., 1952, 88, g5~.

[5]

ALTSCHULER S. A. -

Doklady Akad. Naollk S.S.S.R., 1952, 85, 1235.

Voïr aussi KOZYREV B. M. - J. Chimie

Phys.., à

paraître.

VITESSE DES ULTRASONS DANS LE

MÉTHANE

SOUS PRESSION

Par MM. J. NOURY et A.

LACAM,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Dans le but d’un raccordement avec des travaux antérieurs sous

pressions

élevées

[1]

des mesures de la

vitesse des ondes ultrasonores dans le méthane ont

été effectuées pour des

pressions comprises

entre 10

et I50 atm.

Comme

précédemment,

la méthode est celle de la

diffraction de la

lumière,

le gaz étant dans les mêmes conditions de

pureté.

Les

fréquences

ultrasonores

utilisées sont de 720,

890

et Io3o kHz. Les

expé-riences ont été faites à la

température

de

25°,

main-tenue constante au

1/100e

de

degré.

Chacune des

mesures a été effectuée

après

une attente de

plusieurs

heures de manière à assurer l’uniformité de la

tempé-rature.

Les variations de la vitesse en fonction de la pres-sion sont

représentées

par la

figure

ci-contre

(en

abscisse sont

portées

les valeurs de la

pression

lues

sur

l’appareil

de mesure; la valeur zéro correspon-dant à la

pression atmosphérique).

On remarque un

minimum de la vitesse aux environs de 65 atm.

Comme nous l’avons

déjà

observé pour l’éthane

[2],

[3],

les courbes obtenues à des

fréquences

différentes

sont très

rapprochées

et

pratiquement

dans le domaine

de

précision qui

est d’environ i pour 100. La

position

relative des courbes semble

indiquer cependant

une

très

légère dispersion

en accord avec les données existantes relatives aux gaz

polyatomiques

sous

faibles

pressions.

Sur la

figure,

la flèche

indique

la vitesse dans le

méthane ramenée à sous

pression atmosphérique.

Nos courbes

extrapolées

tendent vers cette valeur.

En raison de

l’absorption

aux

fréquences élevées,

il nous a été

impossible d’opérer

au delà de 103o kHz.

Manuscrit reçu le 23 janvier rg54.

[1] LACAM A. - J. Physique Rad., 1953,

14, 426-,2m,. [2] LACAM A. et NouRY J. - J.

Physique Rad., igj3, 14, 2?2-2 j3.

[3] NouRY J. - J. Physique Rad., 1953, Z4,

348-3~g.

[4] BERG1BfANN L. -

Ultrasonics, p. 151.

SUR LE

CRITÈRE

«

D’IDÉALITÉ »

DE DIAGRAMMES

THERMIQUES

Par G. PETIT.

Laboratoire de Physique-Enseignement

(Sorbonne).

Cette lettre a pour but de

publier quelques

réflexions

suggérées

par la si intéressante discussion soulevée par M. Doucet dans ce même Journal

[1]

ayant

trait aux critères

d’idéalité,

en

particulier

le critère

cryométrique.

Références

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