• Aucun résultat trouvé

Amélioration de l étiquetage des produits homéopathiques - Groupes de discussion -

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Amélioration de l étiquetage des produits homéopathiques - Groupes de discussion -"

Copied!
28
0
0

Texte intégral

(1)

Amélioration de l’étiquetage des produits homéopathiques

- Groupes de discussion -

Rapport préparé par Diane Aubin Consulting pour

Patients pour la sécurité des patients du Canada et Santé Canada

Le 8 septembre 2021 Rapport final

(2)

Table des matières

Sommaire ... Error! Bookmark not defined.

Introduction ...6

Renseignements généraux ... Error! Bookmark not defined. Qu’est-ce que l’homéopathie? ... 6

Qu’est-ce qu’un produit homéopathique? ... 7

Comment Santé Canada réglemente-t-il les produits homéopathiques? ... 7

Quelles sont les exigences en matière d’étiquetage des produits homéopathiques? ... 7

Objectifs des groupes de discussion ... 7

Les méthodes ...7

Les participants ... 8

La logistique... 10

Les résultats ... 10

Résultats – Objectif 1 ... 10

Résultats – Objectif 2 ... 13

Résultats – Objectif 3 ... 17

Recommandations ... 21

Objectif 1 ... 22

Objectif 2 ... 22

Deux participants craignaient que l’attribution de la déclaration à Santé Canada ne laisse entendre qu’ils cautionnent l’efficacité du produit. Pour cette raison, les participants ont recommandé de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une approbation. Objectif 3 ... 23

ANNEXE A – Questions destinées aux participants ... 24

Annexe B – Mode de recrutement ... 26

(3)

Sommaire

Ce rapport présente un résumé des commentaires reçus de la part de consommateurs canadiens dans le cadre de trois groupes de discussion sur l’étiquetage des produits homéopathiques tenus en février 2021.

Patients pour la sécurité des patients du Canada (PPSPC) et Excellence en santé Canada (ESC, anciennement l’Institut canadien pour la sécurité des patients), avec les conseils de Santé

Canada, se sont associés pour mener ces groupes de discussion avec les consommateurs. PPSPC a retenu les services d’une consultante indépendante, Mme Diane Aubin, Ph. D., de Diane Aubin Consulting (DAC), pour recruter les participants, animer les groupes de discussion et produire un rapport sur les résultats.

Comme vous le savez peut-être, Santé Canada procède en ce moment à la mise à jour des exigences en matière d’étiquetage pour tous les produits de santé naturels (PSN), dont les produits homéopathiques, afin de proposer un meilleur étiquetage des PSN. Dans le cadre de cette initiative, Santé Canada propose des changements à l’étiquetage des produits

homéopathiques afin d’accroître la transparence du fondement de l’approbation de ces produits auprès des consommateurs. Dans cette optique, Santé Canada propose d’étendre l’utilisation d’une déclaration sur les produits homéopathiques qui précisera que l’autorisation de ces produits ne repose pas sur des preuves scientifiques modernes.

Les groupes de discussion avec les consommateurs forment la base du retour de PPSPC et d’ESC sur cette proposition, afin que la formulation de la déclaration proposée soit claire et que sa présentation soit plus visible pour les consommateurs. L’objectif des groupes de discussion était de fournir à Santé Canada les commentaires des consommateurs sur les options de déclaration homéopathique proposées, notamment sur le libellé et le format de cette déclaration.

Après des consultations avec Santé Canada, il a été déterminé que la méthode la plus efficace pour recueillir les commentaires des consommateurs était de créer des groupes de discussion animés par un consultant indépendant, au cours desquels les consommateurs seraient libres d’exprimer leurs opinions de manière confidentielle et anonyme. Il y avait 25 participants au total (8 hommes et 17 femmes) d’âge, de race, de niveau d’instruction et de région variés, dont 8 dans le groupe de discussion francophone et 17 dans les deux groupes anglophones. Trois participants se sont déclarés malvoyants.

Les discussions avec les consommateurs étaient divisées en trois parties. L’objectif de la première partie était de demander aux participants de signaler toute difficulté à différencier un médicament en vente libre, un produit de santé naturel et un produit homéopathique ayant des allégations similaires relatives aux effets sur la santé, en se référant à une maquette du panneau d’affichage principal. La plupart des participants ont considéré que les trois produits étaient différents.

Parmi les nombreuses différences relevées, la plus fréquente était que l’étiquette du produit homéopathique mentionnait qu’il s’agissait d’un médicament homéopathique. Cependant,

(4)

beaucoup ont fait remarquer que ce texte était à peine visible et qu’il pouvait, en général, passer inaperçu pour le consommateur qui ne le cherchait pas. La deuxième différence la plus souvent mentionnée était que les étiquettes des médicaments en vente libre et des produits de santé naturels indiquaient les ingrédients actifs sur le panneau d’affichage principal, alors que l’étiquette du produit homéopathique ne le faisait pas.

L’objectif de la deuxième partie des discussions était de permettre aux participants de livrer leurs commentaires sur le libellé proposé pour la déclaration sur les étiquettes des produits

homéopathiques. La majorité des participants estimaient qu’il était important que figure une déclaration sur l’étiquette concernant les produits homéopathiques et les preuves ou

renseignements nécessaires à leur approbation pour les raisons suivantes :

• pour distinguer les produits homéopathiques des autres produits d’autosoins;

• pour que le consommateur sache ce qu’il achète et ce qu’il prend;

• pour que le consommateur puisse faire un choix éclairé;

• pour informer le consommateur sur les produits homéopathiques.

De nombreuses suggestions ont été faites pour rendre la formulation de la déclaration plus claire, simple et directe. Quelques participants ont fait remarquer que le niveau d’alphabétisation

nécessaire à la compréhension du texte semblait très élevé et ont suggéré que le vocabulaire utilisé soit simplifié.

L’objectif de la troisième partie consistait à obtenir les commentaires des participants sur le format de la déclaration homéopathique proposée sur les étiquettes des produits, soit la couleur du texte, la couleur du fond, son emplacement sur l’emballage et l’utilisation d’un encadré autour de cette déclaration. Tous les participants considéraient que le texte de la déclaration devrait être noir sur fond blanc pour s’assurer qu’il soit :

• clairement visible, en particulier pour les personnes âgées ou malvoyantes;

• immédiatement perceptible;

• que les couleurs peu contrastées ne soient pas utilisées pour le texte et le fond de l’étiquette.

Un encadré autour du texte semblait également être un avantage pour rendre la déclaration plus facile à repérer et à lire. De plus, certains participants ont souligné que la taille de la police de caractères de la déclaration devrait être au moins aussi grande que celle du reste du texte sur l’étiquette. La majorité des participants ont estimé que la déclaration devait figurer sur le devant de l’emballage. Une minorité non négligeable pensait qu’elle devrait apparaître deux fois : une fois sur le devant et une fois au dos ou sur le côté de l’emballage dans le tableau d’information sur le produit.

Les groupes de discussion ont porté fruit, car ils ont atteint l’objectif visant à obtenir des commentaires des consommateurs. Les participants ont semblé donner librement leur avis, se sont soutenus et encouragés mutuellement et ont engagé des débats respectueux lorsqu’ils

n’étaient pas d’accord. L’objectif visant à obtenir des réponses aux questions d’intérêt particulier pour Santé Canada a également été atteint, puisque les résultats fournissent des commentaires utiles pour éclairer la proposition future de Santé Canada.

(5)
(6)

Introduction

Ce rapport présente un résumé des commentaires reçus de la part de consommateurs canadiens dans le cadre de trois groupes de discussion sur l’étiquetage des produits homéopathiques tenus en février 2021.

Santé Canada, Patients pour la sécurité des patients du Canada (PPSPC) et Excellence en santé Canada (ESC, anciennement l’Institut canadien pour la sécurité des patients) se sont associés pour mener ces groupes de discussion avec les consommateurs. PPSPC a retenu les services d’une consultante indépendante, Mme Diane Aubin, Ph. D., de Diane Aubin Consulting (DAC), pour recruter les participants, animer les groupes de discussion et produire un rapport des résultats.

Renseignements généraux

[REMARQUE : Le texte de cette section provient de Santé Canada]

Définitions

Voici un aperçu général de l’homéopathie et des produits homéopathiques, qui a été fourni aux participants des groupes de discussion.

Qu’est-ce que l’homéopathie?

• L’homéopathie est une pratique alternative qui a été développée à la fin des années 1700.

Certaines personnes font état d’un soulagement et d’une amélioration de leur état de santé suite à l’utilisation de produits homéopathiques. Cependant, l’efficacité de la majorité des produits homéopathiques n’est pas étayée par des preuves scientifiques modernes.

• L’homéopathie repose sur le principe voulant que « le semblable guérit son semblable », c’est-à-dire qu’une substance ou un ingrédient qui provoque certains symptômes chez des personnes en bonne santé peut être utilisé pour atténuer ou supprimer ces symptômes chez des personnes malades.

• Historiquement, les effets des préparations homéopathiques ont été constatés lors de

« pathogénésies », des tests au cours desquels des substances sont administrées à des volontaires sains à des concentrations qui provoquent des symptômes. Les symptômes ressentis par les volontaires sont enregistrés pour déterminer les utilisations thérapeutiques possibles de ces substances. En d’autres termes, si une substance provoque un symptôme particulier chez une personne en bonne santé, les individus qui souffrent du même symptôme seront traités avec une solution diluée faite à partir de cette substance.

• Les produits homéopathiques sont destinés à être utilisés sous forme diluée afin de réduire ou d’éliminer la toxicité des substances non diluées et en raison de la philosophie

homéopathique selon laquelle plus un produit homéopathique est dilué, plus son effet curatif augmente.

• Les personnes qui se spécialisent en homéopathie sont appelées homéopathes, bien que d’autres professionnels de la santé complémentaires ou alternatifs puissent également utiliser la philosophie de l’homéopathie et les produits homéopathiques dans le traitement des

(7)

patients. À l’heure actuelle, l’Ontario est la seule province canadienne qui réglemente les homéopathes.

Qu’est-ce qu’un produit homéopathique?

• Les produits homéopathiques se présentent sous de nombreuses formes, telles que les granules, les gouttes orales, les sirops, les crèmes et les onguents. Ces produits sont constitués de substances qui proviennent de plantes, de minéraux ou d’animaux.

• De nombreux remèdes homéopathiques sont composés de substances qui ont été diluées de nombreuses fois jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, ou presque, de la substance d’origine.

Comment Santé Canada réglemente-t-il les produits homéopathiques?

• Santé Canada réglemente les produits homéopathiques comme un type de produit de santé naturel. Santé Canada examine les produits homéopathiques pour vérifier qu’ils sont sécuritaires et que les allégations relatives à la santé (l’action prétendue du produit) sont étayées par les manuels et autres références utilisés dans l’exercice de l’homéopathie (p. ex. pharmacopée, Materia medica).

Quelles sont les exigences en matière d’étiquetage des produits homéopathiques?

• L’une des mentions suivantes doit figurer sur l’étiquette : « médicament

homéopathique », « remède homéopathique » ou « préparation homéopathique ».

• Santé Canada exige que la déclaration suivante figure sur l’étiquette des produits homéopathiques contre la toux, le rhume et la grippe destinés aux enfants de 12 ans et moins : « Cette allégation est fondée sur des références homéopathiques traditionnelles et non sur des preuves scientifiques modernes. »

Objectif des groupes de discussion

L’objectif des groupes de discussion était de fournir à Santé Canada les commentaires de consommateurs sur les options préliminaires de déclaration homéopathique, notamment sur le libellé et le formatage de cette déclaration.

La méthodologie

L’équipe (Santé Canada, Patients pour la sécurité des patients du Canada, Excellence en santé Canada et la Mme Diane Aubin de Diane Aubin Consulting) a déterminé que la méthode la plus efficace pour recueillir les commentaires des consommateurs était de créer des groupes de discussion animés par un consultant indépendant, au cours desquels les consommateurs seraient libres d’exprimer leurs opinions de manière confidentielle et anonyme.

(8)

Des questions spécifiques ont été élaborées afin de s’assurer d’obtenir des commentaires pertinents qui aideraient à éclairer les décisions de Santé Canada concernant l’étiquetage des produits homéopathiques. Ces questions (voir l’annexe A) ont été élaborées par Santé Canada.

L’équipe a également élaboré un guide de l’animateur qui comprenait ces questions, ainsi qu’un script pour aider l’animateur à orienter la discussion et à inciter les participants à développer leurs réponses. Le script (dont la traduction française a été réalisée par Santé Canada) a également permis de s’assurer que chaque groupe de discussion recevait les mêmes renseignements, questions et invites.

Santé Canada a également élaboré des maquettes bilingues d’étiquettes de produits afin de fournir des exemples visuels que les participants pouvaient examiner et commenter. Les maquettes comprenaient :

• Objectif 1 : Des étiquettes d’un médicament en vente libre, d’un produit de santé naturel et d’un produit homéopathique ayant des allégations similaires relatives aux effets sur la santé;

• Objectif 2 : Des étiquettes présentant des options de formulation des déclarations (en l’attribuant ou non à Santé Canada, par exemple);

• Objectif 3 : Des étiquettes offrant des options relatives au formatage, à la police, au contraste, à l’emplacement sur l’étiquette et à l’encadré autour de la déclaration.

Les participants

Les groupes de discussion de consommateurs comptaient 25 participants, recrutés de manière à refléter un large éventail d’antécédents. Étant donné que le public cible de la déclaration est constitué de consommateurs qui ne connaissent pas les produits homéopathiques, des efforts ont été faits pour recruter des participants ayant peu de connaissances sur ces produits.

Il y avait 8 participants dans le groupe de discussion francophone et 17 participants répartis entre les deux groupes anglophones. Les tableaux suivants décrivent plus précisément le profil de ces participants :

SEXE

Homme Femme

8 17

GROUPE D’ÂGE (année de naissance) 1965 ou

avant 1966-1975 1975-1985 1986-1995

13 3 3 6

(9)

NIVEAU D’INSTRUCTION École

secondaire Diplôme ou

certificat Baccalauréat Diplôme d’études supérieures

2 6 4 13

RACE

Blanche

Asiatique de l’Asie de l’Est ou du

Sud-Est Latino-

américaine Noire

Asiatique de l’Asie du

Sud Moyenne-

orientale

15 4 2 1 2 1

PROVINCE

Ontario Québec Alberta Sask. C.-B. Nouvelle-

Écosse

9 7 6 1 1 1

Vu le court délai accordé pour recruter les participants, et peut-être aussi à cause de la pandémie de COVID-19 (période pendant laquelle les réunions en personne ne pouvaient avoir lieu), il n’a pas été possible de recruter un groupe aussi hétérogène que nous l’aurions souhaité.

La majorité des participants étaient de race blanche, d’un âge avancé (nés en 1965 ou avant) et de genre féminin. En outre, la plupart des participants avaient un niveau d’instruction supérieur à la moyenne, ce qui reflète peut-être le type d’individu souhaitant discuter de ce sujet ou associé aux organismes et aux réseaux auxquels nous nous sommes adressés. Par ailleurs, nous n’avons pu recruter personne au sein des populations suivantes :

• les populations autochtones;

• les résidents du Manitoba, de l’Île-du-Prince-Édouard, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick, du Yukon, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest;

• les personnes nées entre 1996 et 2002;

• les personnes n’ayant pas terminé leurs études secondaires.

Il convient de noter que les participants avaient un niveau d’instruction plus élevé et étaient plus familiers avec les produits de santé que le consommateur canadien moyen.

Trois personnes se sont déclarées malvoyantes, dont une aveugle au sens de la loi. Les documents ont été fournis dans un format accessible pour ces participants.

Les efforts déployés pour recruter des participants autochtones se sont avérés infructueux.

Chaque participant a reçu des honoraires de 75 $ pour sa participation au groupe de discussion.

(10)

La logistique

Il y a eu trois groupes de discussion d’une durée respective de 1 h 30. Ils ont eu lieu le

18 février 2021 (en anglais), le 24 février 2021 (en anglais) et le 25 février 2021 (en français).

Les réunions se sont tenues en ligne, puisqu’elles ont eu lieu pendant la pandémie de COVID-19 et que les déplacements et les rassemblements en personne étaient soumis à certaines restrictions.

Le logiciel de conférence virtuelle Zoom a été choisi parce qu’il s’agit du format de réunion en ligne le plus populaire et que de nombreux participants étaient sans doute déjà familiers avec cette plateforme.

Chaque groupe de discussion était animé par la Mme Diane Aubin, une consultante indépendante, assistée de deux techniciens par réunion qui surveillaient la fonction de « clavardage » de Zoom et qui se tenaient prêts à intervenir en cas de problème technique. Un observateur de Santé Canada était également présent à chaque séance. Il a fait une courte présentation à la fin de la séance et a répondu aux questions des participants sur le travail de Santé Canada en matière d’étiquetage des produits homéopathiques.

Les participants ont reçu quelques instructions sur l’utilisation de Zoom. Lorsqu’on leur posait des questions, ils avaient le choix de donner leur avis en répondant verbalement ou en utilisant la fonction de « clavardage » pour écrire leurs réponses. Certains commentaires ne demandaient qu’un simple choix (p. ex. « oui », « non » ou « pas sûr(e) »), alors que d’autres nécessitaient une discussion ouverte. L’animateur a veillé à ce que tous les participants aient la possibilité de donner leur avis sur tous les aspects de la déclaration. Les participants ont été encouragés à donner leur avis, la majorité d’entre eux ont répondu à chaque question et tous ont participé à la discussion.

Les résultats

La section qui suit présente les résultats des discussions pour chaque objectif.

Résultats – Objectif 1

L’objectif de la première partie de la discussion était de demander aux participants de signaler toute difficulté à différencier un médicament en vente libre, un produit de santé naturel et un produit homéopathique ayant des allégations similaires relatives aux effets sur la santé.

Nous avons montré aux participants trois exemples d’étiquettes de produits d’autosoins : le premier était un médicament en vente libre, le deuxième, un produit de santé naturel moderne et le troisième, un produit homéopathique.

Les participants devaient répondre à la question suivante par « oui » ou par « non », puis développer leur réponse par écrit dans la boîte de discussion de la fonction de clavardage :

(11)

• Voyez-vous une différence entre les produits devant vous?

Le tableau suivant résume les réponses à cette question : Tableau 1

Séance Oui Non Pas sûr(e) Aucune

opinion

Groupe 1 (18 févr./angl.) 10 0 0 0

Groupe 2 (24 févr./angl.) 5 0 1 1

Groupe 3 (25 févr./franç.) 7 1 0 0

TOTAL 22 1 1 1

Une fois que les participants avaient fourni des réponses écrites dans la boîte de discussion, l’animateur lançait une discussion avec l’ensemble du groupe afin d’encourager les participants à préciser leurs réponses; on leur demandait plus particulièrement :

• Pourquoi ou comment vous semblent-ils identiques?

• Pourquoi ou comment vous semblent-ils différents?

Voici quelques-uns des points clés qui ont été soulevés lors des discussions ouvertes dans les trois séances de groupe.

La plupart des participants ont remarqué que les trois produits étaient destinés à traiter les douleurs musculaires et articulaires.

Deux participants ont remarqué que les trois produits portaient un numéro d’autorisation de Santé Canada. L’un des participants a été surpris de constater que les numéros d’autorisation des produits homéopathiques (numéro de médicament homéopathique ou DIN-HM) ressemblaient davantage à ceux des médicaments (numéro d’identification du médicament ou DIN) qu’à ceux des produits de santé naturels (numéro de produit naturel ou NPN), même si les produits

homéopathiques sont un sous-ensemble des produits de santé naturels :

« Oui, je suis un peu mêlé parce que le troisième marque “homéopathique”, mais en haut à droite il y a un DIN. Le DIN, c’est le drug identification number, alors je ne savais pas qu’il y avait des drogues avec leur numéro de DIN qui étaient homéopathiques. Alors que celui du milieu, salicylate de méthyle, c’est marqué en bas, à droite, NPN pour numéro de produit naturel. Effectivement, je suis étonné de ces trois crèmes qui donc, toutes les trois, sont destinées, j’imagine, à appliquer là où ça fait mal. »

Un certain nombre de participants ont remarqué que l’étiquette du produit homéopathique indiquait qu’il s’agissait d’un « médicament homéopathique », alors que le type de produit sur

(12)

les deux autres étiquettes n’était pas spécifié. Trois participants ont toutefois souligné que le texte mentionnant qu’il s’agissait d’un produit homéopathique n’était pas très facile à voir en raison du faible contraste entre les couleurs du texte et du fond de l’étiquette.

“Well it took me until, after I had spoken, to notice those small grey letters on the [label]

that says it is a homeopathic medicine. It sort of fades into the background.”

(Traduction : « Eh bien, ce n’est qu’après avoir parlé que j’ai remarqué les petites lettres grises [sur l’étiquette] qui précisaient qu’il s’agissait d’un médicament homéopathique.

Ça disparaît presque à l’arrière-plan. »)

“The grey on white actually gives it, you cannot see directly on the first take, you cannot see it. It is kind of tricky.” (Traduction : « Le gris sur blanc l’indique en effet, mais on ne peut pas le voir au premier coup d’œil, on ne peut pas le voir. C’est un peu délicat. »)

« Il est indiqué “homéopathique” mais en très pâle. »

Bien que ça ne leur ait pas été spécifiquement demandé, de nombreux participants trouvaient que le texte précisant « médicament homéopathique » sur l’étiquette était beaucoup trop pâle et petit, et qu’il devrait être au moins aussi visible que les autres renseignements sur l’étiquette.

Les participants préféraient que les produits présentent les ingrédients actifs sur le panneau d’affichage principal. Cela semblait être de la plus haute importance pour certains participants :

“It is always the active ingredient for me. And that is the issue with the [example provided for the] homeopathic [product label]. I don’t know what’s in it. And nowhere on the [mock-up label]

does it tell me what it is… I don’t care what is on the label, as long as I know what is in the product.” (Traduction : « Pour moi, l’important, c’est toujours l’ingrédient actif. Et c’est le problème avec [l’exemple d’étiquette fourni pour] le produit homéopathique. Je ne sais pas ce qu’il contient. Et nulle part [sur la maquette de l’étiquette] on ne me dit ce que c’est… Je me fiche de ce qu’il y a sur l’étiquette, tant que je sais ce que contient le produit. »)

“I would tend to stand in the drug store and look at the active ingredients, and then use my phone to do a web search and usually check for side effects.” (Traduction : « À la pharmacie, j’ai tendance à regarder les ingrédients actifs, puis, habituellement, j’utilise mon téléphone pour faire une recherche sur le Web et vérifier leurs effets secondaires. ») De nombreux participants ont souligné que le caractère familier du produit est un facteur clé dans le choix d’un produit. Les participants connaissent les produits grâce à leur publicité ou parce qu’ils les ont déjà utilisés.

« C’est qu’il y en a un que je connais, les deux autres, je ne les connais pas. Donc [ce produit] je le connais, j’ai vu sa publicité. Il me semble que si j’avais besoin d’une crème comme ça, ce serait celle-là. Je n’irais pas acheter les deux autres, ne les connaissant pas. »

(13)

Certains participants ont également tenu compte de l’attrait visuel des étiquettes, du fait que le produit soit destiné aux adultes, aux enfants ou aux deux, de la force du produit (p. ex. extra fort) et de la liste des allégations relatives à la santé figurant sur l’étiquette pour décider du produit à acheter.

“It appeared to me that the [product] had a broader applicability, it seems to be the one that they say works on arthritis which so many people are looking for relief from.”

(Traduction : « Il me semblait que le [produit] avait une applicabilité plus large, il ressemble à celui dont on dit qu’il agit contre l’arthrite, dont tant de personnes cherchent à se soulager. »)

« C’est sûr que moi, je fais de l’arthrite et le numéro 2 indique l’arthrite, je ne le vois pas sur le 1, je ne le vois pas sur le 3. »

« Je me dis, j’aime “l’extra fort” dessus. Si j’avais mal au dos, j’aurais besoin de quelque chose pour vraiment m’aider. »

Un participant a fait remarquer que certains produits lui plaisaient en raison des ingrédients qui ne s’y trouvaient pas, comme les parabènes ou les parfums.

« Ce que j’aime sur le 3, c’est sans gras, sans parabène, sans parfum, absorption rapide. Ce sont des choses qui pourraient m’aider dans mon choix parce que je n’aime pas particulièrement les parfums, je me méfie du parabène et si je porte des vêtements à l’endroit où il est appliqué, j’aimerais qu’il ne soit pas gras. »

Trois participants ont mentionné que l’étiquette du produit de santé naturel utilisait le terme

« médicamenteux », dont ils n’étaient pas certains de la signification ou qu’ils trouvaient « vague et dénué de sens ». Un autre n’était pas certain de la signification de ce terme, mais l’éviterait et choisirait l’un des deux autres produits à cause du terme « médicamenteux ». Enfin, deux participants ont signalé qu’il n’y avait pas assez de renseignements sur l’étiquette pour pouvoir faire un choix. L’un d’eux a déclaré que le prix pourrait contribuer à la façon dont il choisirait un produit, tandis que l’autre a indiqué qu’il demanderait probablement au pharmacien de l’aider à choisir un produit.

Résultats – Objectif 2

L’objectif de la deuxième partie des discussions était de permettre aux participants de livrer leurs commentaires sur la formulation des déclarations figurant sur les étiquettes des produits

homéopathiques. Un aperçu général des produits homéopathiques a été donné aux participants, les informant notamment de la façon dont ils sont réglementés par Santé Canada, avant qu’ils répondent aux questions de cette partie. Ils ont ensuite reçu des maquettes de produits montrant différentes options de libellé.

Les participants ont fourni des réponses écrites à la question suivante dans la boîte de discussion :

(14)

• Pensez-vous qu’il devrait y avoir une déclaration sur les produits homéopathiques pour informer les consommateurs au sujet des preuves ou des informations requises pour approuver le produit?

Voici les résultats quantitatifs de cette partie :

Tableau 2

Séance Oui Non Aucune

opinion Groupe 1 (18 févr./angl.) 9 1 0 Groupe 2 (24 févr./angl.) 5 2 10 Groupe 3 (25 févr./franç.) 6 0 2

TOTAL 20 3 2

L’animateur a ensuite mené une discussion avec l’ensemble du groupe afin d’encourager les participants à expliciter leurs réponses; les questions suivantes leur ont plus particulièrement été posées :

• Que pensez-vous de la déclaration figurant sur le devant de l’emballage? Comment l’interprétez-vous ou la comprenez-vous?

• Est-il utile de voir que Santé Canada est responsable de la déclaration?

• Quelles parties de la déclaration vous semblent les plus utiles? Quels changements recommanderiez-vous pour rendre la déclaration plus claire?

• Y a-t-il des renseignements qui, selon vous, devraient être ajoutés à la déclaration?

• Y a-t-il des renseignements que vous supprimeriez de cette déclaration?

Voici quelques-uns des principaux points qui ont été soulevés lors des discussions de groupe au cours des trois séances de discussion avec les consommateurs.

La plupart des participants estimaient qu’il était important que figure une déclaration sur les produits homéopathiques ainsi que les preuves ou informations requises pour les approuver afin que les consommateurs puissent prendre une décision éclairée.

Les participants qui étaient d’accord avec le principe d’une déclaration ont été contents qu’on les informe que l’allégation santé du produit ne reposait pas sur des preuves scientifiques :

“I don’t want to be taking something there is no scientific evidence about. So, and I think the larger the better, that … the statement appears. I guess some people who researched homeopathy and for some reason believe it is beneficial will ignore that and still

purchase it. But I think it is appropriate of Health Canada to let me know there is no scientific evidence to support those claims.” (Traduction : « Je ne veux pas prendre quelque chose qui n’a pas fait ses preuves scientifiquement. Donc, je trouve que plus la

(15)

déclaration est grosse, mieux c’est… Je suppose que certaines personnes qui ont fait des recherches sur l’homéopathie et qui, pour une raison ou une autre, croient qu’elle est bénéfique, ne tiendront pas compte de cette déclaration et achèteront le produit quand même. Mais je pense que c’est approprié de la part de Santé Canada de me faire savoir qu’il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir ces allégations. »)

L’un des participants, qui ne croyait pas qu’une déclaration soit nécessaire, a expliqué que le simple fait d’indiquer sur l’étiquette qu’il s’agissait d’un « médicament homéopathique » était suffisant. Un autre participant, qui n’était pas d’accord avec la présence d’une déclaration sur l’étiquette, a expliqué que cela pourrait dissuader d’acheter le produit :

“I just find that this statement would be a deterrent whether it is meant to be or not. I think the fact that it says ‘yes we had to look at it, but we are not claiming that it works’

…to say, yeah maybe it works, there is no scientific evidence, I just think that that is a deterrent. That would make me wonder if I should even try it and I don’t think that’s the point of the message. I think the message needs to be, the tone of the message needs to change.” (Traduction : « Je trouve juste que cette déclaration serait dissuasive, que ce soit intentionnel ou non. Je pense que le fait de dire “oui, nous avons dû l’examiner, mais nous ne prétendons pas qu’il s’avère efficace”… pour dire que, oui, peut-être qu’il est efficace, mais il n’y a pas de preuve scientifique, je pense que c’est dissuasif. Cela me porterait à me demander si je devrais même l’essayer et je ne pense pas que ce soit le but du message. Je pense que le message, le ton du message doit changer. »)

Par contre, ce ne sont pas tous les participants qui pensaient que la déclaration serait dissuasive :

“If people are looking for homeopathic remedies, I don’t think this statement would discourage them from purchasing the product.” (Traduction : « Si les gens cherchent des remèdes homéopathiques, je ne pense pas que cette déclaration les découragerait d’acheter le produit. »)

Dans le même ordre d’idées, un autre participant a trouvé que le fait d’inscrire sur l’étiquette une déclaration utilisant le mot « allégation » (allégation relative à la santé - le terme standard utilisé par Santé Canada pour parler des allégations relatives aux produits) était « péjoratif » et non approprié, puisque :

« On essaie de vendre un produit le plus honnêtement possible, donc il faut reconnaître les gens qui le vendent et les gens qui veulent l’acheter. »

Les participants en général estimaient que certaines formulations étaient confuses ou manquaient de clarté, notamment :

• « Références homéopathiques » : De nombreux participants ont trouvé ce terme déroutant. À titre d’exemple, un participant a tenu à faire la remarque suivante :

“References sounds like [modern scientific] evidence – because every paper has a list of references at the end.” (Traduction : « Le terme références renvoie à la notion de

preuves [scientifiques modernes], puisque chaque article comporte une liste de références à la fin. »);

(16)

• « Preuve scientifique moderne » : Une personne a souligné que le terme « moderne » est superflu, qu’il ne devrait pas y avoir de distinction entre la science « ancienne » et

« moderne ». D’autres ont également convenu que le mot « moderne » n’était pas nécessaire, et que la déclaration devrait faire référence aux « preuves scientifiques » plutôt qu’aux « preuves scientifiques modernes ».

• « Traditionnelles » : Un participant a expliqué qu’il s’interrogeait sur la signification réelle de ce terme.

• « Médicament homéopathique » : Il a été mentionné que de nombreuses personnes ne sauraient pas ce que ce terme signifie.

Un participant a fait remarquer que le niveau d’alphabétisation de la déclaration semblait très élevé, et qu’elle devrait être rédigée dans un langage beaucoup plus simple. Par exemple, le mot

« allégation » n’est pas un mot que tout le monde comprendrait. Dans le même ordre d’idées, un autre participant a suggéré que la déclaration soit plus simple : « trop de mots enlève le punch »;

ils ont suggéré une phrase simple comme « aucune preuve scientifique » attribuée à Santé Canada. Une autre suggestion plus simple était : « Santé Canada dit qu’il n’y a aucune preuve scientifique ».

Un autre participant estimait que la formulation semblait « incertaine » et un autre a dit qu’elle semblait « floue ». Tous deux ont estimé qu’il fallait être plus clair si l’on voulait faire une déclaration.

Il y a eu un débat pour déterminer si la déclaration devait être attribuée ou non à Santé Canada.

Un participant a expliqué que le fait de dire que la déclaration émanait de Santé Canada pouvait signifier que le ministère cautionnait l’efficacité du produit :

“I think people … see Heath Canada and they think this product has been researched by Health Canada or approved in more ways than just that it is not going to hurt you so it is ok. So, I think there might be better language to explain.” (Traduction : « Je pense que les gens… voient Santé Canada et ils pensent que le produit a fait l’objet de recherches par Santé Canada ou qu’il a été approuvé de plus d’une façon que le simple fait qu’il ne va pas vous faire de mal, alors c’est bon. Donc, je pense qu’il pourrait y avoir un meilleur texte pour l’expliquer. »)

Un autre participant pensait également que l’ajout de « Santé Canada » à la déclaration pourrait confondre le consommateur :

“For me the ambiguity is in … adding Health Canada for people like me, are they approving it? Or are they just suggesting people like me, consumers to be cautious?

…The wording with Health Canada adds a little bit more ambiguity to my brain.”

(Traduction : « Pour moi, l’ambiguïté réside dans… l’ajout de Santé Canada pour les gens comme moi : est-ce qu’ils approuvent le produit? Ou est-ce qu’ils suggèrent

simplement aux gens comme moi, aux consommateurs, d’être prudents?... La formulation avec Santé Canada ajoute un peu plus d’ambiguïté dans mon esprit. »)

Cependant, la plupart des participants pensaient qu’il fallait préciser que la déclaration provenait de Santé Canada :

(17)

“No, sorry, I think Health Canada has to be strengthened.... They are not saying this product works, they are just saying they have reviewed the product and it reaches the bar of safety as far as putting it on the shelf.” (Traduction : « Non, désolé, je pense que la mention de Santé Canada doit être renforcée… Ils ne disent pas que le produit est efficace, ils disent simplement qu’ils l’ont examiné et qu’il répond suffisamment aux normes de sécurité pour être mis en vente. »)

« J’aime beaucoup “Santé Canada”. Je pense que ça peut influencer beaucoup les gens, suffit qu’il y ait cette référence-là. Moi, ça m’impressionnerait de voir ça… je peux voir les gens dire : “Ok, c’est Santé Canada. S’ils l’ont approuvé, ça veut dire que c’est bon pour la santé”, alors j’aime beaucoup que cela soit écrit. »

“I like the 3rd one because it says it is from them [Health Canada]. Otherwise it could be from somebody else, we don’t know who it is from.” (Traduction : « J’aime bien la 3e, parce qu’elle précise qu’elle vient d’eux [Santé Canada]. Sinon, ça pourrait venir de quelqu’un d’autre, et on ne saurait pas de qui ça vient. »)

“‘Health Canada’ in the line makes it clear that the product has been reviewed by Health Canada. Even though there is no scientific evidence. Putting Health Canada give some level of assurance for safety.” (Traduction : « La mention “Santé Canada” dans l’énoncé indique clairement que le produit a été examiné par Santé Canada. Même s’il n’y a pas de preuve scientifique. Le fait de mettre Santé Canada donne un certain degré de garantie de sécurité. »)

Dans l’ensemble, la déclaration la plus populaire était celle de la maquette C.

Un participant s’est dit surpris que le mot « médicament » puisse être utilisé en référence à un produit homéopathique. Il a suggéré d’utiliser plutôt un mot comme « remède », ce qui a été rapidement soutenu par quelques participants du groupe de discussion :

« On devrait plutôt appeler ça un remède, parce que “remède”, c’est générique. Le mot

“remède” n’est pas nécessairement basé sur la médecine, c’est basé sur une solution. Donc au lieu d’utiliser le mot “médicament”, qui a une connotation médicale, on devrait peut-être utiliser le mot “remède” ».

Résultats – Objectif 3

L’objectif de la troisième partie était d’obtenir les commentaires des participants sur le format de la déclaration homéopathique. Les participants ont reçu des maquettes de produits montrant différentes options de formatage.

Les participants ont été invités à répondre à deux questions à choix multiple. Les réponses à ces questions se résument ainsi :

Préférez-vous voir la déclaration à l’avant de l’emballage ou dans le tableau d’information sur le produit?

(18)

Tableau 3

Séance À

l’avant

Tableau d’information

sur le produit Les deux Pas à

l’avant Aucune opinion

Groupe 1 (18 févr./angl.) 4 2 2 2

Groupe 2 (24 févr./angl.) 1 4 2

Groupe 3 (25 févr./franç.) 5 1 0 1 2

TOTAL 10 7 14 1 4

En ce qui a trait aux déclarations figurant à l’avant de l’emballage, la question était la suivante : Pensez-vous que la déclaration devrait être en caractères noirs sur fond blanc ou que les

fabricants devraient choisir le formatage qui leur convient?

Tableau 4

Séance Noir sur blanc Choix du

fabricant Non précisé

Groupe 1 (18 févr./angl.) 10 0 0

Groupe 2 (24 févr./angl.) 6 0 1

Groupe 3 (25 févr./franç.) 2 0 5

TOTAL 18 0 6

L’animateur a ensuite dirigé une discussion avec l’ensemble du groupe sur le format des étiquettes. Il a notamment posé les questions suivantes :

• Que pensez-vous de la taille de la déclaration à l’avant de l’emballage?

• Quelles autres caractéristiques de formatage trouveriez-vous les plus utiles pour la déclaration? Les moins utiles? Pourquoi?

Comme le démontrent les résultats quantitatifs, la plupart des participants estimaient que la déclaration devait figurer soit à l’avant seulement, soit à l’avant et dans le tableau d’information sur le produit.

“I just think that some of the relevant warnings need to be on the front.” (Traduction :

« Je pense simplement que certains des avertissements pertinents doivent être inscrits à l’avant. »)

« J’aimerais que ce soit sur le devant… C’est un peu comme quand on recherche un produit, exemple, faible en sel, c’est écrit sur le devant, à ce moment-là, ça saute aux yeux… ça devrait être écrit en avant, première chose, et de façon, comme en oblique

(19)

comme je le disais tantôt, pour que ce soit évident. C’est quelque chose qu’on est porté à lire facilement. »

« Je préfère la deuxième option (sur l’étiquetage frontal du paquet en noir et blanc) parce que c’est plus visible, et c’est vrai que c’est une bonne idée que tous les produits homéopathiques aient la même inscription, comme ça, ça enlève la confusion. Car je suis en train de me demander après, comment on différencie les produits homéopathiques des produits naturels et ça, je ne comprends encore pas. Donc, avoir tous la même

inscription en un coup d’œil, je pense que ça aiderait. »

Un participant a souligné qu’il était plus logique qu’elle soit dans le tableau d’information sur le produit, parce que c’est là que les consommateurs se réfèrent pour en savoir plus sur un produit.

« Il me semble que quand on achète un produit, on le tourne toujours et on regarde s’il y a autre chose à lire. Je ne vois pas de problème que ce soit sur le côté ou en arrière. »

D’autre part, un autre participant a fait la remarque suivante :

« Aussi, par rapport à l’arrière, j’entends tout le monde dire qu’ils prennent le temps de lire. Personnellement, quand j’achète un produit, même un médicament, ça fait peut-être de moi une mauvaise consommatrice, mais je lis en diagonale et c’est sûr que “Autres renseignements”, je ne lis jamais ça. Même les ingrédients et tout ça, je prends le truc et je m’en vais. »

Certains participants ont fait remarquer que si la déclaration figurait dans le tableau

d’information sur le produit, elle devrait se trouver sous la rubrique « avertissements » plutôt que sous la rubrique « autres renseignements ».

Tous les participants ayant fourni des commentaires ont dit que la déclaration à l’avant de

l’étiquette devrait être en noir et blanc, parce que c’est plus visible ainsi et que rien ne garantirait qu’elle soit visible si on laissait les fabricants choisir son formatage :

“Anything that is going to decrease sales, the manufacturer is going to make it as

invisible as possible. So, Health Canada should not leave that up to manufacturers…so I am in favor of black on white and I am in favour of being on the front.” (Traduction :

« Tout ce qui risque de réduire les ventes sera rendu aussi invisible que possible par le fabricant. Donc, Santé Canada ne devrait pas laisser ce choix aux fabricants… alors je suis en faveur du noir sur blanc et je suis en faveur que ça figure à l’avant. »)

Les personnes d’un certain âge ou présentant une certaine déficience visuelle estimaient qu’il était nécessaire que la déclaration soit en noir et blanc :

“Based upon my vision, I would say it is going to be on the front, any warning just to capture the eyes…I know some might say I prefer certain color to be, but I think the black on white captures anybody’s vision. Or anybody’s attention on that package.”

(Traduction : « De mon point de vue, je dirais que n’importe quel avertissement devrait

(20)

se trouver à l’avant, juste pour capter l’attention… Je sais que certains pourraient dire que je préfère voir une certaine couleur, mais je pense que le noir sur blanc attire le regard de n’importe qui ou capte l’attention de quiconque sur cet emballage. »)

“I am looking at it from the point of view of an aging adult who doesn’t see as well as I used to and those little gray faint letters don’t really stand out. So we’ve got all this emphasis on syrup for your cough and cold and congestion and mucus build up and then these faint letters down below where you don’t necessarily read.” (Traduction : « Je le regarde du point de vue d’un adulte vieillissant qui ne voit pas aussi bien qu’avant, et ces petites lettres grises et pâles ne ressortent pas vraiment. Donc, on met l’accent sur le sirop pour la toux, le rhume, la congestion et l’accumulation de mucus, puis on met ces lettres grises et pâles tout en bas, là où on ne va pas nécessairement lire. »)

Une autre raison évoquait simplement le fait de s’assurer qu’elle soit remarquée :

“I just definitely think it should be on the front and outlined box, black on white so it looks different.” (Traduction : « Je pense vraiment qu’elle devrait être à l’avant et dans un encadré, noir sur blanc, pour bien se distinguer du reste. »)

“Definitely on the front and big and bold.” (Traduction : « Sans aucun doute à l’avant, et en gros caractères gras. »)

L’encadré n’a pas fait l’objet de beaucoup de discussions, mais lorsqu’il a été mentionné, les participants ont suggéré qu’il soit également en noir sur blanc.

“Definitely black on white and I think that outlined green box should be a black box.”

(Traduction : « Sans aucun doute noir sur blanc, et je pense que cet encadré vert devrait être noir. »)

Un commentaire dans le deuxième groupe de discussion a fait naître une idée qui a été bien accueillie par les autres participants. Un participant a suggéré qu’il y ait une étiquette visible et uniforme sur tous les produits homéopathiques, tel un timbre. Voici un échange entre trois participants :

- “I have a comment, so maybe a stamp could help, a stamp that says this is homeopathic, and a standard stamp for all the products that have the claim of homeopathic... So, you can identify faster a product that is homeopathic if you have both products in the same area. And a stamp telling you that it is homeopathic could help.” (Traduction : « J’ai un commentaire à faire, alors, peut-être qu’un timbre pourrait aider, un timbre qui dirait que le produit est homéopathique, et un timbre standard pour tous les produits qui sont déclarés homéopathiques… Ainsi, on pourrait distinguer plus rapidement le produit homéopathique entre les deux produits qui peuvent se trouver dans la même section. Et un timbre indiquant qu’il s’agit d’un produit homéopathique pourrait servir à ça. ») - “The same stamp that you would use for sugar free or gluten free, something like that.”

(Traduction : « Le même type de timbre que ceux qui sont utilisés pour déclarer qu’un produit est sans sucre ou sans gluten, ou quelque chose comme ça. »)

(21)

Dans le même ordre d’idées, il a été suggéré que, quelle que soit la déclaration figurant sur l’étiquette, son emplacement et son apparence soient uniformes :

“So my comment with regards to the design perspective of how we label, if there is a consistency, say like below [the brand name], and this says homeopathic medicine, and that consistency like is for all the homeopathic products and if there is a way to

differentiate homeopathic labeling, in general, or highlighting that this is a homeopathic product compared to the medical ingredients that we use for the scientific products, I think that is going to be much more useful.” (Traduction : « Donc, mon commentaire en ce qui concerne la conception de notre étiquetage, s’il y a une certaine uniformité et que l’on inscrit “ médicament homéopathique”, disons en dessous [de la marque], et que cette uniformité s’applique à tous les produits homéopathiques, et s’il y a un moyen de différencier cet étiquetage, en général, ou de souligner qu’il s’agit d’un produit

homéopathique plutôt que d’un produit qui contient des ingrédients médicaux utilisés dans les produits scientifiquement éprouvés, je pense que ce sera beaucoup plus utile. »)

« Je suis d’accord avec plusieurs personnes qui ont mentionné la grandeur, et je dirais même la couleur des écrits, je trouvais que ce n’était pas assez mis en évidence. Est-ce que ça peut être un règlement général pour tout le monde, tous les remèdes

homéopathiques, qu’ils aient le même genre d’étiquette, de mise en garde, que c’est basé sur des références homéopathiques traditionnelles et qu’il n’y a pas de preuves

scientifiques? Que cette bannière-là soit générale pour tous les remèdes

homéopathiques? Et je mettrais le cadrage avec l’info-produit, ou ce serait en avant.

C’est vraiment pour différencier les médicaments “normaux” que les gens connaissent.

Les médicaments homéopathiques, je ne connais pas vraiment ça, donc je pense que la population en général ne connaît pas vraiment ça non plus. Donc, il faudrait faire un emballage qui se différencie vraiment avec une bannière très clairement identifiée avec des couleurs différentes. »

Un participant a fait remarquer qu’il était difficile d’imposer la taille de la police de caractères de la déclaration, puisque les emballages sont de tailles différentes; cependant, elle devrait être relativement de la même taille que le reste de l’information sur l’étiquette.

Un autre sujet de discussion, qui, en fait, n’était pas prévu, était l’emplacement du produit dans le magasin. Au moins trois participants ont fait remarquer que les produits homéopathiques devraient avoir leur propre section, afin d’éviter que le consommateur les confonde avec les médicaments en vente libre et les produits de santé naturels :

“One thing I think would be helpful is, if we are talking about pharmacies and placement of product, I think if homeopathic products, they can be segregated from medicinal products. So, if a person is specifically looking for a homeopathic product, it would be easier to find if they know that it is a section in the, dedicated section in the pharmacy where you go and they’re all there. If you’re so inclined.” (Traduction : « Si nous parlons des pharmacies et de l’emplacement des produits, je pense qu’il serait utile de séparer les produits homéopathiques des produits médicinaux. Alors, si une personne cherche un produit homéopathique en particulier, il lui sera plus facile de le trouver si elle

(22)

sait qu’il y a une section réservée à ces produits dans sa pharmacie, où elle peut tous les trouver. Si c’est ce qui l’intéresse. »)

Recommandations

Comme le démontrent les résultats quantitatifs et les commentaires recueillis lors des

discussions, il y a eu un large consensus entre les participants sur la majeure partie des sujets.

Les participants étaient pour la plupart en accord les uns avec les autres; seuls un ou deux dissidents par groupe avaient des points de vue opposés.

La section qui suit résume les principales conclusions pour chaque objectif et attire l’attention sur certains des débats qui ont eu lieu entre les participants en marge des questions initiales, mais qui donnent néanmoins un aperçu de l’opinion des consommateurs sur l’étiquetage des produits homéopathiques.

Objectif 1

Les questions et discussions de la première partie de la réunion ont eu lieu avant qu’un aperçu général des produits homéopathiques ne soit donné aux participants. La principale question abordée visait à déterminer si les participants voyaient une différence entre les médicaments en vente libre, les produits de santé naturels et les produits homéopathiques. Tous les participants ont remarqué des différences et des similitudes, mais la discussion a permis de dégager quelques points de vue :

1. L’une des seules similitudes que les participants ont remarquées est que tous les produits étaient destinés à traiter les douleurs musculaires et articulaires.

2. Parmi les nombreuses différences relevées, la plus courante était que le produit homéopathique portait la mention « médicament homéopathique » sur son étiquette.

Cependant, beaucoup ont noté que ce texte était à peine visible et pouvait passer inaperçu pour le consommateur habituel, s’il ne le cherchait pas.

3. De nombreux participants ont fait remarquer qu’ils choisiraient un produit dont la marque leur est familière.

4. Certains participants ont laissé entendre qu’ils choisiraient un produit en fonction de l’attrait de l’étiquette et de la pertinence des renseignements figurant à l’avant du produit.

Objectif 2

Cette partie de la réunion a permis de sonder le point de vue des participants sur la pertinence d’une déclaration sur les étiquettes des produits homéopathiques, sur la clarté de son libellé et sur son attribution à Santé Canada.

La grande majorité des participants ont convenu qu’il était important qu’il y ait une déclaration sur les produits homéopathiques ainsi que les preuves et les renseignements nécessaires à leur approbation pour les raisons suivantes :

(23)

• pour distinguer les produits homéopathiques des autres produits naturels;

• pour que le consommateur sache ce qu’il achète et ce qu’il prend;

• pour que le consommateur puisse faire un choix éclairé.

Il n’y a eu que trois participants clairement dissidents. Ceux qui se sont opposés à cette déclaration craignaient qu’elle n’ait un effet dissuasif sur les consommateurs, et que cela soit injuste pour les fabricants de produits homéopathiques et pour les consommateurs qui croient en la valeur de ces produits.

Certaines suggestions ont été faites pour rendre le libellé de la déclaration plus clair, simple et direct. Les termes suivants ont été considérés comme particulièrement problématiques :

• « moderne » dans la formule « preuves scientifiques modernes », car il est superflu;

• « références » dans la formule « références homéopathiques », car il pourrait être associé aux références que l’on fournit dans un article de revue scientifique;

• « allégation », en français, n’était pas considéré comme un terme que la plupart des gens pourraient comprendre.

Quelques participants ont fait remarquer que le niveau d’alphabétisation nécessaire à la compréhension du texte semblait très élevé et ont suggéré que la formulation utilisée soit simplifiée. Voici des exemples de suggestions de formulation simplifiée :

• « aucune preuve scientifique » attribuée à Santé Canada;

• « Santé Canada dit qu’il n’y a aucune preuve scientifique »;

• utiliser « manuels d’homéopathie » au lieu de « références homéopathiques ».

La majorité des participants étaient d’avis que la déclaration devrait être attribuée à Santé Canada pour les raisons suivantes :

• pour bien signifier que Santé Canada a examiné et approuvé le produit et qu’il est donc sécuritaire pour les consommateurs;

• pour préciser la source de la déclaration;

• pour garantir aux consommateurs que le produit est sûr.

Deux participants craignaient que l’attribution de la déclaration à Santé Canada ne laisse entendre qu’ils cautionnent l’efficacité du produit. Pour cette raison, les participants ont recommandé de préciser qu’il ne s’agissait pas d’une approbation.

Objectif 3

La troisième partie des séances de discussion avec les consommateurs concernait le formatage et l’emplacement de l’étiquette.

La couleur de la déclaration n’a pas fait l’objet d’un débat; tous les participants qui ont fait connaître leur point de vue ont convenu que le texte devrait être en noir sur fond blanc pour s’assurer :

• que le texte soit clairement visible, en particulier pour les personnes âgées ou malvoyantes;

• que le texte soit immédiatement perceptible;

(24)

• que les fabricants ne puissent faire leur propre choix, auquel cas ils pourraient choisir une couleur moins visible ou moins perceptible afin de minimiser l’importance de la

déclaration.

Un encadré noir autour du texte a également été considéré comme un facteur favorable à la visibilité de la déclaration.

En ce qui concerne la taille du texte de la déclaration, la plupart des participants ont estimé qu’elle pourrait être relativement plus grande.

De nombreux participants ont relevé à quel point les allégations relatives à la santé étaient davantage mises en évidence sur l’étiquette du produit homéopathique que la mention

« médicament homéopathique » et la déclaration. Cette observation a motivé la suggestion que la déclaration soit au moins aussi grande que le reste du texte sur l’étiquette.

L’une des réponses les moins concordantes concerne l’emplacement de la déclaration sur l’emballage. Comme en témoignent les résultats :

• la plupart ont répondu à l’avant seulement (10);

• certains ont dit à la fois à l’avant et dans le tableau d’information sur le produit (7);

• certains ont répondu dans le tableau d’information seulement, mais sous la rubrique

« avertissements » plutôt que sous la rubrique « autres informations » (4).

Il est clair, cependant, que la majorité des participants estimaient que la déclaration devrait à tout le moins figurer à l’avant de l’emballage. De nombreux participants pensaient également que la déclaration devrait aussi figurer dans le tableau d’information du produit, sous la rubrique

« avertissements ».

À la suite de cette discussion sur le formatage, deux groupes de discussion ont suggéré, indépendamment l’un de l’autre, que les produits homéopathiques aient un étiquetage très distinct afin qu’ils puissent être facilement différenciés des médicaments en vente libre et des autres produits de santé naturels. Par exemple, les participants ont suggéré que les produits homéopathiques :

• aient un « timbre » standard indiquant qu’il s’agit d’un produit homéopathique, tout comme les produits sans gluten, par exemple, en ont un;

• aient une mise en garde indiquant qu’il s’agit d’un produit homéopathique.

Dans la foulée de cette discussion, certains participants étaient d’avis que les produits homéopathiques pourraient mieux se distinguer des autres types de produits s’ils étaient présentés dans une section réservée aux produits homéopathiques.

ANNEXE A – Questions destinées aux participants

Objectif 1

(25)

1. Voyez-vous une différence entre les produits devant vous? (Veuillez répondre maintenant dans la boîte de discussion.) Réfléchissez aux facteurs que vous recherchez pour vous aider à prendre une décision sur le produit à acheter.

2. Pourquoi ou comment vous semblent-ils identiques?

3. Pourquoi ou comment vous semblent-ils différents?

Pour ceux qui ont répondu qu’ils voyaient une différence et même ceux qui ont dit que les produits semblaient identiques, quelles différences voyez-vous sur les produits qui vous aideraient à décider quel produit acheter?

Objectif 2

1. Pensez-vous qu’il devrait y avoir une déclaration sur les produits homéopathiques pour informer les consommateurs au sujet des preuves ou des informations requises pour approuver le produit?

(Veuillez indiquer « oui », « non » ou « pas sûr(e) » dans la boîte de discussion.)

2. Que pensez-vous de la déclaration figurant sur le devant de l’emballage? Comment l’interprétez-vous ou la comprenez-vous? (Discussion de groupe)

Orientez la discussion au besoin : o Est-ce qu’elle est claire?

o Comporte-elle trop de mots?

o Y a-t-il assez d’information?

o Est-ce qu’elle vous aide à décider si vous devriez acheter le produit ou non?

o Comprenez-vous ce que les mots signifient?

3. Est-il utile de voir que Santé Canada est responsable de la déclaration?

Plus particulièrement :

o Cela a-t-il une incidence sur la crédibilité de la déclaration?

o Cela a-t-il une incidence sur la fiabilité du produit?

4. Quelles parties de la déclaration vous semblent les plus utiles? Quels changements recommanderiez- vous pour rendre la déclaration plus claire? (Discussion de groupe)

4a. Y a-t-il des renseignements qui, selon vous, devraient être ajoutés à la déclaration?

4b. Y a-t-il des renseignements que vous supprimeriez de la déclaration?

Objectif 3

1. a. Préférez-vous voir la déclaration à l’avant de l’emballage ou dans le tableau d’information sur le produit?

b. En ce qui a trait aux déclarations figurant à l’avant de l’emballage – Pensez-vous que la

déclaration devrait être en caractères noirs sur fond blanc ou que les fabricants devraient choisir le formatage qui leur convient?

2. Que pensez-vous de la taille de la déclaration à l’avant de l’emballage? (Discussion de groupe) 3. Quelles autres caractéristiques de formatage trouveriez-vous les plus utiles pour la déclaration? Les

moins utiles? (Discussion de groupe) 4. Pourquoi? Questions incitatives:

- Pourquoi les participants préfèrent-ils les déclarations à l’avant de l’emballage ou le tableau d’information sur le produit?

- Est-ce qu’ils préfèrent le contraste noir sur blanc?

- Est-ce que le fond blanc attire davantage l’attention des participants sur la déclaration?

- Est-ce qu’on devrait laisser le choix du formatage de la déclaration aux fabricants ou est-ce qu’un formatage standard la rendrait plus facilement reconnaissable?

- Réflexions sur la taille de la police, sa couleur et son contraste - Réflexions sur l’utilité d’un encadré

(26)

Annexe B – Mode de recrutement

Notre objectif était de recruter entre huit et douze participants par groupe de discussion, en organisant deux groupes de discussion en anglais et un en français.

Étant donné que les participants devaient répondre à certains critères pour être invités aux groupes de discussion, toute personne intéressée a été invitée à remplir un questionnaire de sélection (traduit par DAC). Les participants ont été sélectionnés en vue de maximiser la diversité des points de vue.

Le critère de sélection le plus important était que les participants soient peu familiers avec les produits homéopathiques, puisqu’il s’agit du public cible de la proposition de politique.

Il était également important que les participants n’appartiennent pas à l’une des catégories suivantes, afin de ne pas biaiser les commentaires en faveur d’un point de vue particulier :

• société d’études de marché;

• agence gouvernementale de la santé, qu’elle soit locale, provinciale/territoriale ou fédérale (p. ex. Santé Canada);

• professionnel(le) de la santé (p. ex. docteur(e) en médecine/médecin, docteur(e) en naturopathie ou en homéopathie, pharmacien(ne), infirmier(ère), préposé(e) aux bénéficiaires);

• recherche clinique ou universitaire sur les produits de santé naturels;

• groupe de défense des consommateurs dans les domaines des médicaments en vente libre, des produits de santé naturels ou des cosmétiques;

• associations de l’industrie ou du commerce des produits de santé naturels (y compris membres, dirigeants, associés ou autres membres du personnel);

• domaines de la production, du conditionnement, de l’étiquetage, des

analyses/essais, de l’importation, de la distribution, de la commercialisation, de la publicité des produits de santé naturels.

REMARQUE : L’une des personnes du premier groupe de discussion s’est identifiée comme une infirmière à la retraite au cours de la réunion, mais ne l’avait pas précisé dans le questionnaire.

Notre objectif était également de recruter des participants issus de milieux sur le plan du sexe, de l’âge, de la race, du niveau d’instruction et de la situation géographique.

Des messages ont été écrits et traduits par DAC afin de recruter des participants. PPSPC a envoyé des courriels aux personnes et aux organismes suivants en leur demandant de faire parvenir des courriels de recrutement et une circulaire à leurs membres ou réseau

• les membres de Patients pour la sécurité des patients du Canada

• les membres du personnel de la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé

• les membres du personnel de l’Institut canadien pour la sécurité des patients;

• Alliance de patients pour la sécurité des patients

(27)

• Réseau national pour la participation en santé

• Organisations pancanadiennes de santé

• Collaboration sur la qualité des soins et la sécurité des patients de l’Atlantique (CQSSPA)

• Institut pour la sécurité des médicaments aux patients du Canada (ISMP Canada) DAC a sollicité les organismes suivants :

• Association des consommateurs du Canada

• Alberta Consumers Association

• Coalition des associations de consommateurs du Québec

• Le Conseil des consommateurs du Canada

• Les éditions Protégez-vous

• Options consommateurs

• Centre pour la défense de l’intérêt public

• Union des consommateurs

• 4U@SPH (bulletin d’information de l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta)

Tous les membres de l’équipe du projet ont également fait appel à leurs réseaux personnels et professionnels pour recruter des participants, notamment :

• Stratégie de recherche axée sur le patient, Unité de soutien de la C.-B.

• Stratégie de recherche axée sur le patient, Unité de soutien de la Saskatchewan

• Stratégie de recherche axée sur le patient, Unité de soutien du Québec

• Réseau de recherche stratégique axée sur le patient Action diabète Canada

• Santé des Autochtones

• Services aux Autochtones Canada

• Réseau Can-SOLVE CKD (Canadiens à la recherche de solutions et d’innovations pour vaincre la maladie rénale chronique)

• Contacts individuels, personnels et professionnels

REMARQUE : Nous n’avons pas été en mesure de recruter un participant autochtone. Nous avons demandé à une personne ressource du ministère des Services aux Autochtones Canada de nous faire des recommandations. Nous avons reçu le nom de trois personnes : la première a décliné l’invitation, la deuxième était un professionnel de la santé non admissible à la

participation et la troisième n’a jamais répondu à l’invitation. Avec le recul, il aurait peut-être été préférable d’adresser notre demande de participation aux organisations autochtones nationales ou aux centres d’amitié autochtones locaux, p. ex. l’Assemblée des Premières Nations, Inuit Tapiriit Kanatami, le Ralliement national des Métis, l’Association des femmes autochtones, le Congrès des peuples autochtones, etc.

Au total, 46 personnes ont manifesté leur intérêt à participer. Parmi elles, quatre n’étaient pas admissibles parce qu’elles étaient des travailleurs de la santé. En outre, onze des personnes qui avaient initialement manifesté leur intérêt n’ont pas rempli le questionnaire et n’ont pas répondu aux courriels subséquents. Enfin, cinq personnes qui avaient rempli le questionnaire, étaient

(28)

admissibles et avaient accepté de participer au groupe de discussion n’ont finalement pas participé à ce dernier.

Références

Documents relatifs

— 5i les éléments de X n'ont pas de conjugués dans les facteurs du produit libre et si tout X-diagramme réduit sans bout de degré supérieur ou égal à 2 contient deux fronts

filtré d’une famille de sous,groupes normaux de ~, où H’,t--2--H, Par conséquent la notion de produit filtré peut être considérée comme une notion de produit

 Plus précisément, on compare la moyenne d’un groupe avec la distribution des moyennes des groupes de taille N.. • On conclut grâce à la loi

De manière plus fine, nous avons ensuite codé la participation de tous les groupes d’intérêt aux procédures de consultation organisées entre 2008 et 2011 et pour lesquelles

Au sein du gouvernement fédéral du Canada, la recherche sur l’opinion publique (ROP) a progressé de façon fulgurante à partir du milieu des années 1990. Le terme sondages est

Malgré leur popularité accrue, notamment dans le cadre des politiques publiques basées sur des données probantes, il existe peu d’études empiriques sur la pratique des groupes

La notion d’extension galoisienne que nous considérons e la plus générale possible, c’e celle introduite par Artin : une extension L/K e dite galoisienne, si le corps des invariants

Le CPQ place au premier rang des priorités le développement du capital humain (tant actuel que futur) et le rattrapage en matière d’intégration technologique et de virage