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Comment gérer son argent

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Comment gérer son argent

La préparation d’un budget et

l’établissement d’objectifs financiers

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Votre « santé » financière

Comment évaluez-vous votre santé financière? Connaissez-vous votre valeur nette? Avez-vous établi un budget ou un calendrier de dépenses et vous êtes-vous fixé des objectifs financiers précis? Connaissez-vous les principes de base de la gestion financière et des façons de conserver une plus grande partie de l’argent que vous gagnez?

Vous disposez de choix illimités quant à l’utilisation de l’argent que vous gagnez, et de tout autant d’options pour en épargner davantage. Pour garder la tête hors de l’eau financièrement, vous avez besoin de finances saines. Avec quelques connaissances et un peu d’effort de votre part, la santé financière peut devenir une réalité pour vous-même et pour votre famille. Ce cours pourrait représenter votre premier pas dans la bonne direction.

Questionnaire : Quel est l’état de votre santé financière?

Comment évaluez-vous votre santé financière? Ce qui suit est un résumé du questionnaire en ligne. Une partie de son contenu constitue une adaptation du site de l’Association des banquiers canadiens

(www.cba.ca).

… Je sais quel est mon avoir net.

… Je dépense mon argent judicieusement.

… Mes dettes portant un taux d’intérêt élevé sont celles que je rembourse en premier.

… Je me fixe des objectifs financiers.

… J’ai un fonds d’urgence suffisant pour couvrir mes frais de subsistance pendant environ six mois.

… J’acquitte la totalité de mes factures et du solde de mes cartes de crédit chaque mois.

… Je suis adéquatement couvert par des assurances — vie, soins médicaux, habitation et invalidité.

… Mon testament est à jour.

… Je possède un portefeuille de placements diversifié.

… Je tiens mes documents financiers en bon ordre.

… Je possède un régime d’épargne-retraite.

… Je tire parti de tous les crédits d’impôts et de toutes les déductions fiscales auxquels j’ai droit.

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Quel est votre avoir net?

Le premier pas vers la santé financière consiste à déterminer votre valeur financière nette (votre avoir net). Un « portrait » fidèle de votre situation financière vous permet de planifier votre avenir, que cet avenir représente trois mois ou dix ans. Il vous est également utile lorsque vous faites une demande d’emprunt ou que vous avez à décider de faire une dépense importante.

Votre valeur nette est la différence entre votre actif (ce que vous possédez et qui a une valeur monétaire, comme vos épargnes, vos placements, votre capital immobilier) et votre passif (l’argent que vous devez, comme vos dettes de cartes de crédit ou de prêt étudiant, votre prêt hypothécaire, etc.).

Votre valeur nette évolue avec le temps. Ainsi, si vous n’êtes pas satisfait du résultat du présent exercice, rappelez-vous qu’il ne s’agit que d’un instantané de votre situation à un moment particulier de votre vie. Et, comme c’est toujours le cas lorsque vous prenez une « photo », la réalité peut être différente la prochaine fois. Si vous désirez effectuer un changement, commencez dès maintenant à le planifier.

Pour calculer votre valeur nette, additionnez tous vos éléments d’actif (la valeur de vos possessions) et tous vos éléments de passif (la valeur de vos dettes). Ensuite, soustrayez votre passif de votre actif.

Consignez cette information dans les colonnes de la page suivante. Soyez le plus précis possible. Consultez vos documents financiers, le cas échéant.

Pour ce qui regarde votre actif

Soyez réaliste et prudent dans l’évaluation de vos éléments d’actif. Dans le cas des options sur titres, des régimes de retraite et des obligations, calculez leur valeur courante et non leur valeur à échéance ou leur valeur à la date où ils seront pleinement acquis. Les polices d’assurance-vie possèdent également une valeur de rachat brute, mais ne calculez que la valeur que vous obtiendriez si vous rachetiez la vôtre maintenant. Dans le cas de vos autres éléments d’actif, estimez le plus exactement possible leur juste valeur marchande (p. ex. si vous vendiez votre voiture, combien d’argent vous rapporterait- elle vraiment?) Et n’oubliez pas de prendre en compte les impôts susceptibles de réduire la valeur réelle de vos éléments d’actif.

Pour ce qui regarde votre passif

Votre passif comprend le solde impayé de votre prêt hypothécaire et de votre prêt-auto, vos impôts fonciers ou impôts sur le

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Quel est votre avoir net?

Votre actif

Compte(s) de chèques ...

Compte(s) d’épargne ...

Immobilier ...

Valeur nette de votre résidence ...

Valeur nette de votre (vos) résidence(s) secondaire(s) de loisir ou copropriétés(s) ...

Automobile(s) ...

Dépôts à terme/certificats de placement garantis ...

Actions, obligations, fonds communs de placement ...

REER ...

Fonds de retraite ...

Valeur de rachat de vos rentes ...

Valeur de rachat de votre assurance-vie ...

Autre(s) ...

Total de votre actif (ce que vous possédez = _______________ $)

Éléments de passif (vos dettes)

Prêt hypothécaire (solde impayé) ...

Impôts sur le revenu/impôts fonciers ...

Prêt-auto (solde impayé) ...

Solde de vos cartes de crédit ...

Marge de crédit personnelle ...

Factures impayées ...

Autre(s) ...

Total du passif

Avoir net au (date) : Actif - (moins) Passif =

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Que signifie l’argent pour vous?

Beaucoup de gens ne se posent jamais de questions sur la place que tient l’argent dans leur vie. Pourtant, étant donné que vos convictions à l’égard de l’argent déterminent la façon dont vous gérez celui-ci, vous devriez prendre un moment pour examiner votre attitude face à l’argent.

Réfléchissez aux réponses que vous donneriez aux questions suivantes. Demandez à votre conjoint ou partenaire et/ou aux membres de votre famille de répondre eux aussi à ces questions, puis discutez ensemble de vos

réponses.

1. Lorsque vous avez déterminé votre valeur nette, au cours de l’exercice précédent, qu’est-ce que le résultat a signifié pour vous? Le résultat vous a-t-il étonné? Vous a-t-il satisfait ou déçu? Pourquoi?

2. Qu’est-ce qui importe le plus pour vous : être libre de dettes ou jouir de choses dont vous avez vraiment envie, quitte à emprunter au besoin pour financer ces achats (p. ex. une voiture de luxe, le tout dernier gadget électronique, une maison)?

3. Êtes-vous satisfait de l’argent que vous gagnez et de la façon dont vous le dépensez? Si ce n’est pas le cas, que pourriez- vous faire pour changer cette situation?

4. De combien d’argent supplémentaire auriez-vous besoin pour avoir l’impression de ne pas en manquer? Qu’est-ce que cet argent supplémentaire vous aiderait à réaliser? Que devriez-vous sacrifier ou faire de plus pour gagner cet argent?

5. Aimez-vous prendre des risques avec votre argent ou êtes-vous plutôt prudent en matière d’investissement?

6. Croyez-vous être en mesure de prendre des décisions qui correspondent à votre tolérance à l’égard du risque et à vos connaissances en matière de placements? Si ce n’est pas le cas, que pourriez-vous faire pour changer cette situation?

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7. Croyez-vous nécessaire d’avoir des objectifs financiers précis? Si c’est le cas, quels sont ces objectifs? Si ce n’est pas le cas, pourquoi croyez-vous que cela n’est pas nécessaire?

8. Quels sont vos projets de retraite? Quelles mesures prenez-vous actuellement pour réaliser ces objectifs?

9. Si les circonstances vous privaient d’un revenu pendant six mois (perte d’emploi, accident), que feriez-vous? Possédez- vous un fonds d’urgence pour parer à cette éventualité? Si ce n’est pas le cas, qu’est-ce qui vous empêche d’en avoir un?

10. Que pensez-vous de l’habitude de reporter le solde de ses cartes de crédit de mois en mois et de ne payer que le montant mensuel minimum requis par le prêteur?

11. Considérez-vous comme important le fait d’assurer la sécurité financière de vos proches au cas où vous seriez victime d’un événement tragique? Dans l’affirmative, quelles mesures avez-vous prises pour assurer leur sécurité financière (p. ex.

souscrire une assurance-vie ou une assurance-invalidité adéquates)?

12. Combien de temps devriez-vous prendre chaque mois pour examiner votre situation financière? Quels avantages ou inconvénients y aurait-il à passer plus de temps – ou moins de temps – à le faire?

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Pourquoi préparer un budget?

Savoir bien gérer son l’argent n’est pas nécessairement un talent inné. Heureusement, cela s’apprend facilement.

Cette section du cours porte sur la préparation d’un budget et sur l’établissement d’objectifs financiers. Peu importe le nom que vous donniez à cet outil : budget, tableau d’épargne-dépenses ou autre, il n’existe pas de meilleur moyen de déterminer combien vous dépensez chaque mois, où va votre argent et ce que vous pouvez vous permettre réellement de payer. Un budget vous aide également à suivre de près vos objectifs financiers.

Directives sur la préparation d’un budget

Un budget doit être flexible. Voici des lignes directrices vous indiquant quel pourcentage de votre revenu doit être affecté à diverses catégories de dépenses. Votre situation particulière peut être différente (p. ex. les frais de logement varient énormément selon l’endroit où l’on habite), et certains planificateurs financiers hésitent à donner des pourcentages à ces catégories, mais nombreux sont ceux qui trouvent que ces pourcentages constituent un bon point de référence. Si votre cas diffère beaucoup des pourcentages moyens ci-dessous, assurez-vous qu’une bonne raison justifie cet écart.

Habitation : 35 %.

Comprend votre loyer ou le remboursement de votre prêt hypothécaire ainsi que les impôts fonciers, réparations, assurance-habitation et services publics.

Transport : 20 %.

Comprend l’essence, les changements d’huile, l’assurance-automobile ainsi que les frais de réparations, de stationnement, de transports en commun, et les paiements mensuels de votre prêt-auto.

Dettes : 15 %.

Comprend les dettes de cartes de crédit, prêts personnels, remboursement de prêts étudiants et autres dettes.

Autres dépenses : 20 %.

Comprend toutes les autres dépenses. Nourriture, assurances, médicaments, frais de médecin ou de dentiste, vêtements et articles personnels.

Investissements et épargne : 10 %.

Comprend l’ensemble de l’épargne, qu’il s’agisse d’argent liquide, d’actions, de bons d’épargne et de l’épargne-retraite.

La préparation d’un budget

Vous serez peut-être surpris d’apprendre combien vous dépensez réellement pour satisfaire votre style de vie! Par exemple :

• Combien vous coûte l’abonnement mensuel à votre club de conditionnement physique?

• Combien payez-vous en primes annuelles d’assurance-auto?

• Prenez-vous des vacances? Combien vous coûtent-elles (y compris l’argent que vous dépensez lorsque vous êtes en voyage)?

• Combien vous coûte l’entretien de votre maison?

• Si vous avez des animaux de compagnie, combien vous coûtent leur nourriture et les soins qu’ils requièrent?

• Combien dépensez-vous en vêtements chaque mois?

• Combien dépensez-vous en cadeaux d’anniversaire, de mariage, etc.?

• Avez-vous des paiements mensuels à faire pour votre voiture?

• Combien payez-vous chaque mois pour rembourser votre crédit renouvelable (achat de meubles, d’appareils ménagers, etc.)?

+ + + +

=100%

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Étape 1 : Préparation

Il existe plusieurs façons d’établir un budget (p. ex. sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle). Un budget mensuel suffit généralement. Si vous êtes payé aux deux semaines, il se peut qu’il soit plus facile d’établir votre budget sur une base bimensuelle.

Avez-vous un carnet ou autre cahier dans lequel noter vos dépenses? Utilisez quelque chose de suffisamment petit pour pouvoir être emporté partout avec vous, afin que vous puissiez, au fil des jours, y noter vos dépenses et y ranger vos reçus. Si vous préparez votre budget à l’aide d’un logiciel, il vous faudra peut-être prévoir un autre moyen de consigner vos dépenses durant la journée, avant de pouvoir les transférer dans votre programme à un autre moment. Ne vous fiez pas à votre mémoire;

consignez toutes vos dépenses immédiatement après les avoir faites.

• Notez toutes vos dépenses, tous les jours, pendant un mois. Indiquez le montant total payé, y compris les taxes, ainsi que le mode de paiement, soit au comptant ou par carte de débit ou de crédit (les achats à crédit doivent être enregistrés au moment de l’achat et non au moment du paiement de votre carte de crédit).

• Conservez tous vos reçus. Si vous n’avez pas l’habitude de conserver vos reçus, c’est le bon temps de vous y mettre.

• Notez également le coût indirect de votre achat (p. ex. frais de carte de débit ou frais de guichet).

Remarque :

Si la colonne de vos « dépenses diverses » grossit trop vite, vous devrez peut-être la diviser en sous-catégories.

Étape 2 : Calcul de votre revenu mensuel

Dans le calcul de votre revenu mensuel, incluez votre salaire (après impôts et autres retenues salariales), vos commissions ou primes, le cas échéant, toute pension alimentaire reçue pour vos enfants ou pour vous-même, vos revenus d’intérêt, revenus de placement, revenus de location, prêt étudiant, etc. Ne comptez pas dans votre revenu régulier la rémunération de vos heures supplémentaires, vos remboursements d’impôts ou vos primes de rendement. Considérez plutôt ces revenus comme des sommes que vous pourrez affecter à vos objectifs financiers (p. ex. épargne destinée à des vacances). Dans la préparation d’un budget, il est toujours préférable de pécher par excès de prudence, de façon qu’il vous reste plus d’argent que prévu à la fin du mois.

Salaire* (après impôts et autres retenues salariales) ...

Commissions ...

Revenus de travail autonome ... . Pension(s) alimentaire(s) (pour enfants et/ou pour soi-même)...

Revenu d’intérêt ...

Revenu de placement ...

Revenu de location ...

Prêt étudiant ...

Autres revenus ...

Revenu mensuel total ...

* Pour calculer votre revenu mensuel :

… Si vous êtes payé à la semaine, multipliez votre salaire net (après impôts et retenues salariales) par 4,333.

… Si vous êtes payé aux deux semaines, multipliez votre revenu net par 26, puis divisez-le par 12.

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Remarque :

Étant donné qu’il s’agit d’un budget mensuel, il se peut que vous deviez estimer votre revenu sur une base mensuelle. Par exemple, si vous recevez les versements de votre prêt étudiant chaque trimestre, calculez ce que représente ce montant par mois.

Et si vous devez estimer un montant, faites-le avec prudence. Il est préférable de sous-estimer vos revenus que de les surestimer.

Vous aurez ainsi plus de chances de vous retrouver avec un peu d’argent en surplus à la fin du mois.

Étape 3 : Enregistrement de vos dépenses

Au début de chaque mois, consignez toutes les dépenses fixes que vous devez payer au cours du mois (p. ex. paiements préautorisés du loyer ou du prêt hypothécaire, frais d’abonnements divers, etc.).

Chaque jour, prenez note de vos dépenses. Soyez précis. Indiquez également à quelle catégorie de dépenses chacune d’elle appartient (p. ex. habitation ou frais de transport). Vous pouvez utiliser la feuille de calcul du budget ci-dessous ou vous en créer une mieux adaptée à vos besoins.

À la fin du mois, additionnez les dépenses de chaque catégorie, puis additionnez toutes les catégories pour obtenir le total global.

Incluez dans votre budget toutes les sommes qui vous ont été facturées ou débitées sans que vous ayez pu les consigner (p. ex. les frais de transactions figurant sur votre relevé bancaire).

Étape 4 : Calcul de vos dépenses mensuelles

Il existe deux catégories de dépenses : les dépenses fixes et les dépenses variables.

Les dépenses fixes sont celles que vous payez chaque mois ou chaque année et qui demeurent relativement les mêmes. Ces dépenses comprennent : remboursements hypothécaires ou loyer, téléphone, services publics, télédistribution (câble), Internet, paiements du prêt-auto, assurances, remboursements d’emprunt, paiements de cartes de crédit et cotisations à vos régimes d’épargne.

Les dépenses variables sont celles qui peuvent varier chaque mois. Elles comprennent : vêtements, nourriture, frais de transport, frais d’abonnements, vacances, cadeaux et dons, loisirs, animaux de compagnie, argent de poche et autres dépenses diverses.

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Exemple de feuille de calcul du budget (base mensuelle) :

Dépenses fixes Total $ Categorie*

Loyer/Prêt hypothécaire ...

Services publics ...

Frais de garde d’enfants ...

Télédistribution/télé payante/Internet ...

Charges de copropriété ...

Pension alimentaire ...

Primes d’assurances :

Assurance-auto ...

Assurance habitation ...

Assurance-vie/assurance-invalidité ...

Assurance médicale ...

Cotisations mensuelles à des régimes d’épargne :

REER/REEE ...

Fonds de vacances ou d’événement spécial ...

Montant régulier réservé à l’épargne ...

Remboursements d’emprunts :

Prêt étudiant ...

Carte de crédit ...

Prêt-auto ...

Autres ...

* Catégories de dépenses

1-Habitation 2-Transport 3-Dettes

4-Placements et épargne 5-Autres dépenses/Divers

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Feuille de calcul de budget (suite)

Dépenses variables Total $ Categorie*

Entretien et réparation de la voiture ...

Essence ...

Stationnement ...

Transports en commun/taxis ...

Repas pris au restaurant/repas à emporter ...

Épicerie ...

Vêtements ...

Nettoyage à sec ...

Frais de garde d’enfants ...

Entretien et réparation de la maison ...

Téléphone (y compris le cellulaire et les appels interurbains) ...

Animaux de compagnie (honoraires de vétérinaire, nourriture,

assurances) ...

Soins personnels ...

Autres...

Dépenses mensuelles totales :

Sommaire budgétaire mensuel Revenu total mensuel :

- (moins) Dépenses totales mensuelles :

= L’argent qui vous reste

* Catégories de dépenses

1-Habitation 2-Transport 3-Dettes

4-Placements et épargne 5-Autres dépenses/Divers

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Étape 5: Évaluation de votre budget

Lorsque vous aurez consigné vos revenus et dépenses pendant un mois, vous pourrez déterminer si votre

« bilan » (ou résultat net) est positif (si votre revenu est supérieur à vos dépenses) ou négatif (si votre revenu est inférieur à vos dépenses).

Pour déterminer si votre bilan est positif ou négatif, faites comme suit :

Soustrayez vos dépenses mensuelles de vos revenus mensuels. Si le résultat est positif, vous dépensez moins que vous gagnez, et c’est une bonne chose! Si votre résultat est négatif, vous dépensez plus que ce que vous gagnez.

Si votre bilan est négatif chaque mois (en moyenne), trois choix s’offrent à vous : augmenter vos revenus, diminuer vos dépenses ou faire les deux. Si vous cotisez à des placements ou à des régimes d’épargne, mais que votre bilan est négatif, assurez-vous que vous n’investissez pas de l’argent qui devrait plutôt être utilisé pour rembourser vos dettes portant un taux d’intérêt élevé (p. ex.

vos soldes de cartes de crédit).

Sommaire budgétaire mensuel (d’après votre tableau budgétaire) Revenu total mensuel :

- Dépenses mensuelles totales :

= L’argent qui vous reste

Comparez ensuite les pourcentages de votre revenu qui sont affectés aux diverses catégories de dépenses (p. ex. habitation, transport, dettes) avec les lignes directrices présentées au début de cette séance. Additionnez toutes les dépenses de chaque catégorie séparément. Utilisez la formule suivante pour déterminer les pourcentages :

(Dépenses totales dans cette catégorie) divisées par (revenu total mensuel) = ______ x 100 = ______ %.

Exemple : Frais de transport de 125 $ divisés par un revenu mensuel de 2 000 $ = 0,0625 x 100 = 6,25 %.

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Établir des objectifs financiers

L’établissement d’objectifs financiers représente un aspect important de la planification financière. Une liste d’objectifs tangibles et réalistes peut vous servir de feuille de route dans la réalisation de vos désirs, en vous fournissant une façon simple de savoir exactement où vous en êtes et où vous vous dirigez financièrement.

Étape 1 : Énumérez vos objectifs.

Dressez la liste de vos objectifs financiers. Essayez d’être le plus précis possible. Posez-vous les questions suivantes :

• Quel objectif financier est-ce que je veux me fixer (p. ex. me constituer un fonds d’urgence, épargner pour l’éducation de mon enfant)?

• Qu’est-ce que j’aimerais avoir comme situation financière dans un an? Dans cinq ans? Dans dix ans ou plus?

Étape 2 : Précisez vos objectifs.

Précisez vos objectifs en les détaillant. Posez-vous les questions suivantes :

• Quand est-ce que je veux avoir atteint ce but?

• De combien d’argent ai-je besoin pour le réaliser?

• Où en suis-je maintenant par rapport à la réalisation de cet objectif?

• Quelles mesures puis-je prendre pour réaliser concrètement cet objectif?

Révisez chaque objectif jusqu’à ce qu’il ne vous reste plus qu’une simple phrase précisant votre but, le temps que vous comptez prendre pour l’atteindre et votre plan d’action pour le réaliser.

Étape 3 : Catégorisez et classez vos objectifs .

Catégorisez vos objectifs financiers en buts à court terme (à réaliser d’ici un an), à moyen terme (dans un à trois ans) et à long terme (dans cinq ans ou plus). Ensuite, classez-les par ordre de priorité dans chaque catégorie.

Mes objectifs à court terme : 1.

2.

3.

Mes objectifs à moyen terme : 1.

2.

3.

Mes objectifs à long terme : 1.

2.

3.

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Étape 4 : Créez un plan d’action pour chaque objectif.

Quelles mesures précises allez-vous prendre pour réaliser chaque objectif? Écrivez au moins une mesure à prendre pour chacun des objectifs faisant partie de vos priorités.

Quelles mesures précises allez-vous prendre pour réaliser ces objectifs priorisés?

Étape 5 : Évaluez les progrès accomplis.

Évaluez vos progrès tous les mois, tous les trimestres ou à tout autre intervalle qui vous convient, mais au moins deux fois l’an, afin de déterminer si votre plan d’action fonctionne bien. Si vous ne vous rapprochez pas de façon satisfaisante d’un but en particulier, réévaluez votre méthode et apportez-y les changements qui s’imposent.

Au cours de l’année, vous réaliserez certains objectifs et vous vous rapprocherez davantage de certains autres. Durant cette période, vos situations personnelle et financière risquent de changer et de vous obliger à apporter certaines modifications à vos objectifs. C’est pourquoi il est important de revoir vos buts sur une base régulière et de les modifier en conséquence.

Exemples d’objectifs :

Les exemples suivants vous donneront une idée de la façon de structurer vos objectifs : Objectifs à court terme :

Fonds d’urgence : D’ici la fin de l’année prochaine, j’aurai mis de côté un fonds d’urgence suffisant pour couvrir mes frais de subsistance pendant six mois.

1re mesure : Je vais réduire mes dépenses de restaurant de 100 $ par mois et affecter cet argent à mon fonds d’urgence.

2e mesure : Je vais mettre dans ce fonds tout l’argent que je reçois en heures supplémentaires, en primes et en remboursements d’impôt.

3e mesure : La prochaine fois que je voudrai m’acheter des vêtements, je vais mettre cet argent dans mon fonds d’urgence à la place. Je n’y ferai exception que pour les choses essentielles.

Objectifs à moyen terme :

Remplacement de mon véhicule : Dans trois ans, il sera temps de remplacer ma camionnette.

1re mesure : Je dois épargner environ 8 000 $ par année pendant les trois prochaines années. Je vais commencer dès maintenant à faire des recherches sur des véhicules d’occasion susceptibles de m’intéresser, afin d’être bien informé quand viendra le temps de faire mon achat.

2e mesure : Je vais déposer le paiement de toutes mes heures supplémentaires et mes remboursements d’impôt dans un compte d’épargne-auto et ne dépenserai pas cet argent pour quoi que ce soit d’autre.

Objectifs à long terme :

L’éducation de notre enfant : Dans 15 ans, nous voulons avoir suffisamment d’épargnes pour participer aux frais d’éducation postsecondaire de notre enfant.

1re mesure : Nous allons chercher à savoir combien pourrait coûter un programme d’éducation postsecondaire et comment fonctionnent les REEE.

2e mesure : Nous allons mettre de côté la somme nécessaire chaque année pour atteindre ce but.

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Élaborer un plan de dépenses

Maintenant que vous savez exactement quel est votre revenu mensuel et où va votre argent, vous pouvez déterminer si vous épargnez et dépensez judicieusement, de façon à respecter vos obligations financières et à épargner pour réaliser vos buts.

• Prenez note de vos dépenses fixes et de vos dépenses variables. Le total de vos dépenses doit être égal ou inférieur à vos revenus.

• Si vos dépenses sont trop élevées (c.-à-d. si votre résultat net est négatif), revoyez toutes vos dépenses variables ou irrégulières et déterminez celles que vous pouvez réduire. Pensez aux dépenses que vous pouvez réduire sans sacrifier votre qualité de vie, bien que dans certaines circonstances, la réalité puisse vous rattraper et exiger que vous ajustiez votre style de vie en conséquence. Les dépenses fixes sont habituellement plus difficiles à modifier et peuvent nécessiter une planification à plus long terme. La séance suivante (3e séance) recèle de l’information utile sur ce sujet.

• S’il vous reste un surplus d’argent chaque mois (c.-à-d. si vous avez un résultat net positif), envisagez d’employer cet argent à la réalisation de vos objectifs (p. ex. un fonds d’urgence ou une cotisation à votre REER) ou au remboursement de vos dettes.

• Examinez vos dépenses sur une base régulière. Vous aident-elles à satisfaire vos besoins et à réaliser vos objectifs?

• Examinez vos différentes catégories de dépenses et déterminez si vous êtes satisfait de la façon dont vous dépensez votre argent. Ajustez vos catégories de dépenses en conséquence.

Prévoyez du temps chaque mois pour additionner vos dépenses du mois précédent et pour les passer en revue.

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Comment « aller chercher » plus d’argent

La présente section du cours peut vous être très utile si : a) votre résultat net est négatif (vous dépensez plus d’argent que vous n’en gagnez); b) vous essayez de restreindre vos dépenses afin d’épargner plus d’argent et de travailler à la réalisation de vos objectifs financiers; c) vous désirez simplement vous assurer que vous ne gaspillez pas votre argent durement gagné.

Colmatez les brèches

Stratégie 1 : Passer en revue les dépenses variables et réduire celles-ci

Passez en revue votre budget afin de trouver quelles dépenses variables vous pourriez restreindre (les dépenses variables sont celles qui varient d’un mois à l’autre et sur lesquelles vous avez un certain contrôle, comme la nourriture, les vêtements, le transport, les cadeaux et les loisirs).

Comment pourriez-vous diminuer vos dépenses variables? Voici quelques suggestions : Nourriture et vêtements

… Recherchez les bonnes affaires et les soldes et utilisez des coupons-rabais.

… Dressez une liste d’épicerie et tenez-vous-y.

… Achetez des produits génériques.

Assurances (auto, habitation)

… Comparez les prix afin d’obtenir le meilleur tarif (dans le cas de l’assurance auto).

… Augmentez le montant de votre franchise.

… Lisez attentivement votre police afin de vous assurer que vous ne payez pas de services superflus.

Impôts

… Si vous recevez un remboursement d’impôt chaque année, demandez à votre employeur d’en diminuer le montant à la source. Vous recevrez des remboursements moindres, certes, mais vous aurez par contre plus d’argent au cours de l’année à consacrer à votre épargne ou au paiement de vos dettes.

… Assurez-vous d’obtenir toutes les déductions fiscales auxquelles vous avez droit.

Renseignez-vous : lisez des publications financières, consultez un conseiller fiscal ou visitez le site Internet de Revenu Canada.

Entretien de votre résidence

… Effectuez vous-même les réparations mineures.

Transport

… Utilisez moins votre voiture.

… Allez à pied ou à bicyclette.

… Pratiquez le covoiturage.

… Empruntez les transports en commun.

… Si vous avez deux voitures, vendez-en une.

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Logement

… Cherchez un logement moins cher.

… Offrez en location une chambre de votre résidence.

… Effectuez vos paiements hypothécaires deux fois par mois (vous pourriez ainsi économiser des milliers de dollars en intérêt et réduire de plusieurs années la durée de votre hypothèque).

Loisirs

… Partagez vos bandes vidéo, magazines et journaux avec vos voisins, amis et collègues.

… Empruntez vos livres, magazines ou DVD de la bibliothèque municipale au lieu de les acheter.

… Allez au cinéma les jours et les heures où les billets sont moins chers.

Articles personnels

… Cessez de fumer. L’habitude de fumer deux paquets par jour peut vous coûter des milliers de dollars par année.

… Cessez de boire ou diminuez votre consommation d’alcool.

Passez en revue votre budget et votre calendrier de dépenses. Demandez-vous ce que vous pourriez faire pour réduire chacune de vos dépenses mensuelles.

1. Nourriture et vêtements

2. Assurances (auto, habitation)

3. Impôts

4. Entretien de votre résidence

5. Transport

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1. Logement

2. Loisirs

3. Articles personnels

4. Autre(s)

Stratégie 2 : Réduire ses frais de services bancaires

Choisissez avec soin votre institution financière. Comme c’est le cas pour tous les services que vous achetez, il faut magasiner afin d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix et ne vous en tenir qu’aux services dont vous avez besoin.

Toutes les institutions financières offrent des dépliants expliquant leurs frais d’administration, leurs différents comptes et leurs forfaits. Ces dépliants constituent des outils utiles de comparaison entre institutions, et plusieurs se trouvent sur Internet.

Conseils pour réduire ses frais bancaires (adapté d’une publication de l’Association des banquiers canadiens) … Prenez soin de bien définir vos besoins avant d’ouvrir un compte bancaire.

… Si vous effectuez des retraits à un guichet automatique, faites-le auprès de votre institution financière afin d’éviter de payer des frais supplémentaires, et retirez une grosse somme au lieu de plusieurs petits montants.

… Réglez vos factures mensuelles par paiements préautorisés.

… Informez-vous sur les forfaits mensuels à prix fixe afin de réduire le coût de vos transactions.

… Envisagez de fusionner vos comptes, si vous en avez plus d’un.

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Stratégie 3 : Cesser tout achat spontané

Posez-vous les questions suivantes avant d’effectuer un achat :

… Suis-je ici parce que j’ai quelque chose en particulier à acheter ou suis-je allé magasiner parce que je n’avais rien de mieux à faire?

… Ma décision d’acheter est-elle influencée par mes besoins et les recherches que j’ai faites ou suis-je ici parce que je me suis laissé influencer par un message publicitaire persuasif?

… Comment est-ce que je me sens (p. ex. anxieux, triste)? N’achetez rien lorsque vous « n’êtes pas dans votre assiette ».

… Est-ce que cet achat répond à un désir (achat facultatif) ou à un besoin (achat essentiel)?

… Que se passera-t-il si je n’achète pas cet article?

… Que se passera-t-il si je l’achète?

Stratégie 4 : Éviter d’utiliser ses cartes de crédit

… Laissez vos cartes de crédit à la maison. Les achats spontanés sont faciles lorsque l’on a ses cartes de crédit avec soi. Ces achats s’additionnent vite et peuvent souvent saboter votre budget et vos bonnes résolutions de gestion financière. Percevez vos cartes comme une option en cas d’urgence et non comme des compagnes de tous les instants.

… Lorsque vous payez comptant ou par chèque, vous avez tendance à dépenser moins et vous évitez de payer des intérêts, lesquels peuvent monter très rapidement.

… Essayez de vous limiter à une carte, deux au maximum.

… Ne vous laissez pas convaincre qu’il vous faut une carte de crédit pour établir une cote de solvabilité; ce n’est pas le cas.

Allez chercher plus d’argent

Stratégie 1 : Augmenter ses revenus

… Faites une recherche afin de trouver ce que gagnent d’autres personnes exerçant votre profession et possédant vos compétences (vous trouverez cette information à la bibliothèque, sur Internet, auprès d’associations

professionnelles ou de votre association des anciens, etc.). Si vous découvrez que votre salaire est inférieur à la moyenne, montrez à votre patron le résultat de vos recherches ainsi qu’une liste bien réfléchie de vos réalisations et compétences particulières, et essayez d’obtenir une augmentation de salaire ou autre avantage auquel vous tenez (p. ex. plus de jours de congé ou le remboursement de vos formations professionnelles).

… Mettez à profit un passe-temps ou un talent. Par exemple, si vous êtes ébéniste dans vos temps libres, pourriez- vous rendre ce passe-temps profitable?

Stratégie 2 : Automatiser ses épargnes

Ouvrez d’abord un compte d’épargne séparé de vos autres comptes.

… Ne payez pas vos dépenses mensuelles à même ce compte. Laissez ce capital fructifier.

… Automatisez votre épargne en demandant à votre employeur d’établir une retenue automatique sur votre salaire (vers un REER ou autre type de placement).

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Stratégie 3 : Réduire ses impôts

… Vos cotisations à votre REER diminuent le montant de votre salaire net, mais elles réduisent par contre votre assujettissement à l’impôt. Autrement dit, vous payez vos impôts sur l’argent qui vous reste après déduction des cotisations à votre REER.

… Plus vous commencez tôt à cotiser à votre régime, plus celui-ci aura de la valeur lorsque vous prendrez votre retraite.

… Cotisez chaque mois au lieu d’attendre le mois de février pour vous y mettre. Votre argent fructifiera ainsi plus rapidement et vous réduisez le risque de payer le prix le plus élevé au moment d’acheter vos placements.

… Il est facile de faire en sorte que votre banque dépose chaque mois un certain montant dans votre REER.

… Les dons de charité permettent également de réduire votre revenu imposable.

Stratégie 4 : Mettre de côté toutes les sommes « trouvées »

… Considérez toutes les sommes « trouvées » (p. ex. cadeaux en argent, dividendes, primes salariales) comme des cotisations directes à votre compte d’épargne.

… Même lorsque vous avez terminé de payer une voiture ou autre emprunt à tempérament, continuez de verser la même somme (ou un pourcentage élevé de celle-ci) dans le compte d’épargne que vous aviez ouvert pour payer votre véhicule ou tout autre produit de consommation. Vous vous étiez déjà habitué à vivre sans cette somme, donc vous ne remarquerez pas de changement (à part l’augmentation de vos économies!).

Stratégie 5 : Payer le solde de ses cartes de crédit chaque mois

Si vous utilisez des cartes de crédit, payez le solde en entier chaque mois avant l’expiration du délai de grâce. Ne gaspillez pas votre argent à payer des intérêts élevés. Si vous ne parvenez pas à régler le solde entier, payez le montant le plus élevé possible en plus du paiement minimum et cessez de dépenser jusqu’à ce que vous ayez repris la maîtrise de votre situation financière.

Stratégie 6 : Investir son argent

Pour réaliser vos rêves, vous devez planifier sérieusement vos finances et investir intelligemment. Investir, c’est placer de l’argent dans un outil de placement comme des actions, un fonds commun de placement, des obligations ou des certificats de placement garantis (CPG) afin d’en retirer un revenu ou un bénéfice. Une bonne stratégie de placement consiste à équilibrer vos besoins en argent actuels avec vos besoins futurs.

Les intérêts composés – les intérêts gagnés sur les intérêts – représentent un excellent moyen de faire fructifier votre argent. En effet, vous gagnez les intérêts non seulement sur le capital initialement investi, mais aussi sur les intérêts que votre investissement vous aura rapporté. Par exemple : Vous effectuez un dépôt à terme de 5 000 $ pour 5 ans à 6 % d’intérêt composé annuellement.

À la fin de la première année, les 300 $ d’intérêts gagnés s’ajoutent au principal de 5 000 $. La deuxième année, vous gagnez de l’intérêt sur

5 300 $. Cette capitalisation annuelle fait qu’à la fin de la cinquième année, votre capital de 5 000 $ s’élèvera alors à plus de 6 690 $.

Il existe de nos jours un grand nombre de choix de placements, portant chacun leur propre niveau de risque et de rendement attendu. Les investisseurs qui acceptent un haut niveau de risque s’attendent à être récompensés en conséquence. Les

investisseurs qui recherchent la sécurité ou un revenu de placement savent que le rendement de leur investissement ne sera peut- être pas aussi élevé, mais ils évitent le risque de perdre une partie ou la totalité de leurs investissements.

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Les placements se classent en trois catégories :

Espèces et quasi-espèces. Il s’agit des investissements qui peuvent être rapidement liquidés. Ils comprennent les comptes d’épargne, les bons du Trésor et les fonds du marché monétaire.

Investissements à revenu fixe. Ces investissements fournissent un revenu de placement régulier, qui demeure le même au fil du temps, par exemple, les dépôts à terme, les CPG, les obligations et les fonds de placement à revenu.

Placements en titres de capitaux propres. Il s’agit de placements susceptibles d’accroître leur valeur marchande, mais qui ne paient pas nécessairement de dividendes, par exemples les actions et les actions de fonds de placement.

La combinaison de placements que vous choisissez dépend de votre personnalité, du nombre d’années que durera votre placement et de votre goût du risque. Il se peut que vous décidiez de vous adresser à un conseiller financier. Avant de choisir celui-ci, vérifiez bien ses qualifications et ses tarifs, et assurez-vous qu’il comprend vos besoins et objectifs financiers.

L’un des outils de placement les plus populaires de nos jours et que vous devriez connaître est le fonds commun de placement, aussi appelé fonds mutuel. Un fonds commun de placement est un outil d’investissement au moyen duquel votre argent est mis en commun avec celui de nombreux autres investisseurs et est investi par un gestionnaire monétaire professionnel. Il existe de nombreux fonds communs de placement, que l’on peut classer en cinq catégories : fonds de marchés monétaires, fonds à revenu, fonds équilibrés, fonds à appréciation du capital et fonds internationaux.

Comme c’est le cas de tout autre type d’investissement, le fonds commun de placement comporte un élément de risque. Même si le fonds est diversifié, il reflète néanmoins le rendement des titres qu’il comprend. Il est important également de connaître les frais à payer pour un fonds mutuels. Certains comportent des frais initiaux (frais d’achat), certains comportent des frais au moment de la vente (frais de rachat) et d’autres ne comportent aucuns frais (fonds exempts). Tous les fonds communs de placement comprennent des frais appelés ratio des frais de gestion (RFG), qui représentent le coût annuel de gestion et d’exploitation du fonds en question.

Stratégie 7. Tirer parti des régimes enregistrés d’épargne-retraite

Le gouvernement du Canada a mis sur pied des programmes d’encouragement visant à vous aider à épargner en vue de votre retraite ou de l’éducation postsecondaire de vos enfants.

Un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un excellent moyen d’épargner en prévision de la retraite (en plus des régimes de retraite gouvernementaux et des régimes offerts par les employeurs). Vos cotisations annuelles à votre REER peuvent réduire de beaucoup votre impôt sur le revenu de l’année de cotisation, et peuvent présenter un potentiel de croissance à impôt différé pendant des années. Lorsque vous retirerez cet argent après avoir pris votre retraite, les sommes retirées seront imposables au plein montant, mais votre fourchette d’imposition devrait être moindre puisque vous ne travaillerez plus et ne gagnerez plus de salaire. Vous pouvez souscrire un REER auprès de banques à charte, de sociétés de fiducie ou d’autres institutions financières.

Un régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un régime d’épargne spécial qui permet d’accumuler des épargnes en franchise d’impôt jusqu’à ce que votre enfant soit prêt à entreprendre des études postsecondaires. Les cotisations à un REEE sont faites par le cotisant au nom d’un ou de plusieurs bénéficiaires désignés dans le régime. Le gouvernement du Canada a l’intention d’augmenter la somme que vous épargnez aux fins des études d’un enfant à l’aide de la Subvention canadienne pour l’épargne- études, en vous offrant une subvention équivalent à 20, 30 ou 40 % de la somme cotisée à un REER, selon votre revenu familial.

Le Bon d’études canadien (BEC) est une subvention supplémentaire d’une valeur allant jusqu’à 2 000 $ pour aider les familles à revenu moyen à épargner en vue des études postsecondaires de leurs enfants nés après le 21 décembre 2003.

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