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DU MEME AUTEUR dans la même collection : Colère noire. La mort qu'on voit danser. Des anges pour l'enfer. Tout ce qui brille. Ça se mange froid.

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ULTIMATUM

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DU MEME AUTEUR dans la même collection : Colère noire.

La mort qu'on voit danser.

Des anges pour l'enfer.

Tout ce qui brille.

Ça se mange froid.

Touquet, impair et manque.

Fais ta valise, Fromer.

Un cercueil de roche.

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ROGER VILARD

ULTIMATUM

ROMAN SPECIAL-POLICE

EDITIONS FLEUVE NOIR 69, Bld Saint-Marcel - PARIS XIIIe

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© 1962 « Editions Fleuve Noir », Paris Reproduction et traduction, même partielles, interdites. Tous droits réservés pour tous pays, y compris l'U.R.S.S. et les pays scandinaves.

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Certains rapprochements paraî- tront peut-être possibles, mais il ne faut voir ici qu'une œuvre d'imagina- tion.

Si le lecteur la situe, il le fera sous sa responsabilité car l'auteur n'a vou- lu que le distraire.

R.V.

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PREMIERE PARTIE CHAPITRE PREMIER

Sarlay sentait la poudre. L'odeur avait im- prégné ses vêtements, remplaçant celle de la naphtaline dont sa mère usait, abusait plu- tôt. Sarlay était sensible aux odeurs! Finies celles des foins coupés, des étables et des li- tières! Ici, ça sentait l'homme, ça sentait presque la guerre.

Sa mère! Sarlay eut un sourire fait de dents blanches, jeunes et prêtes à mordre. Il l'avait laissée seule au village et ne regrettait rien. Il est un moment où il faut s'arracher aux jupes, aux objets trop familiers, savoir ne plus mettre ses pas d'homme dans les em-

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preintes encore fraîches des pas d'enfant;

pour Sarlay, ce moment était venu.

Il regarda le ciel virant doucement au pourpre, les hauts arbres murant la vaste clairière. Il respira un grand coup comme si l'air du soir était fait de miel puis, imitant les autres, il posa son fusil dans l'herbe, s'al- longea et, les mains en conque, but l'eau froi- de de la source.

Des camions arrivaient encore, bringueba- lant dans la terre meuble, allant compléter ce demi-cercle fait de véhicules disparates. Quel- ques canons pointaient pour rien leurs gueu- les menaçantes, une automitrailleuse ressem- blait à un coffre-fort monté sur roues.

Ils étaient combien ? Mille, deux mille Sar- lay peut-être à s'être agglutinés derrière An- gelo Nobla, à avoir cru en lui ; ne faut-il pas que les hommes croient en quelqu'un ou en quelque chose ? Arrachés à leur ferme, à leur usine, à leur foyer, par révolte ou par goût de l'aventure, par besoin d'avoir un fusil en- tre les mains, ils continuaient parce que, sans doute, ils n'avaient pas le temps de penser.

Le menton constellé de gouttelettes, Sarlay se releva, récupéra son arme, écouta ses dix- huit ans battre dans sa poitrine. Il avait une bonne terre bien grasse sous les semel-

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les, il était sorti de cette terre et trop jeune encore pour savoir qu'il y retournerait.

— Angelo Nobla!

Ce cri, dix voix le répétèrent pendant qu'une grosse voiture décapotable, aux por- tières marquées d'une croix de Malte, péné- trait dans la clairière, virait en dérapant et s'arrêtait juste au centre.

— Paix et liberté ! hurla, debout, un grand gaillard aux cheveux bruns coiffés en criniè- re, à la moustache épaisse, au menton carré.

Il trouva des échos par centaines.

Traînant son fusil dont la crosse frappait les mottes, Sarlay s'approcha. Il avait besoin de voir son idole comme il avait besoin, étant plus jeune, d'aller à la messe le dimanche.

Deux mètres ou presque, un torse comme une armoire, l'œil gris accrochant les lueurs rouges du couchant, Angelo Nobla jambes écartées, bras levés, formait un X immense.

— Mes petits gars, dit-il, vous en êtes à la dernière étape, au dernier campement. De- main vous coucherez dans les draps bien blancs des tyrans et leurs femmes vous bor- deront. Elles vous serviront même de bouil- lottes, si vous en avez envie. Des femmes de tyrans, ça doit avoir la peau douce, pas vrai, mes petits gars ?

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Les rires fusèrent, s'échelonnèrent un peu comme si on avait vu brûler un cordeau bickford. Il savait bien, Nobla, qu'il ne faut pas toujours parler politique.

— Demain, reprit-il le doigt tendu, nous verrons là-bas les tours Saint-André et le fronton blanc de la présidence; demain, au bout de la route, il y aura la capitale. Elle tombera, mes petits gars, il faut qu'elle tombe, grâce à vous ceux qui, entre ses murs, étouf- fent depuis trois ans. Ne craignez rien, nous y entrerons comme dans une motte de beur- re, vos fusils vous les garderez en sautoir comme des colliers de gonzesses et les tyrans, s'il en reste, nous les ferons rôtir à la broche sur la grand-place. Cuistots, ce soir, c'est fê- te; rations doubles et vin à volonté. Demain...

Sarlay serra plus fort le canon de son ar- me. Une motte de beurre, mais non! Ses narines palpitèrent comme picotées déjà par une odeur toute fraîche de poudre...

A cause d'un défilé de nuages long comme un train de marchandises, le soir tomba plus vite. Dans la clairière, des feux s'ouvrirent comme des anémones, accrochant autour d'eux des grappes d'hommes excités et ba-

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vards. Depuis trois semaines, An gel o Nobla ne les laissait pas manquer de conversation.

Manches retroussées sur des avant-bras velus, dans la voiture chirurgicale, le docteur Mégari examinait, avec une moue qui en di- sait long, la blessure de ce partisan. Le matin même, à Cartavèse, un éclat lui avait labouré la jambe. Une vilaine plaie, la gangrène, malgré les piqûres et les drogues.

L'infirmière n'avait rien d'une infirmière, mais tout d'une sous-maîtresse. Un corset trop serré accusait des bourrelets de chair et, après cette dure journée, son maquillage épais se fendillait comme du plâtre. Elle connais- sait son métier, avait compris déjà et s'affai- rait.

— Amputation, fit le docteur.

— C'est prêt, répondit-elle en tendant les gants stérilisés et fumants.

A mi-cuisse, avec l'ongle, Mégari traça un trait qui demeura plus pâle sur la chair vio- lacée ; il fit cela machinalement, un peu com- me une couturière préparant son tissu. Un moment plus tard, la scie mordait l'os et Mégari serrait les mâchoires ; il avait horreur de ce bruit. Quand au partisan, blanc comme une hostie, il grognait doucement.

Dans la tente voisine, d'autres blessés. An- gelo Nobla vint les voir. Il y avait en lui tant

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de force et de vitalité que les hommes allon- gés sur leur lit de camp éprouvèrent une sorte de honte à être cloués là. Ils sourirent, sauf le dernier de la rangée: il était en train de mourir sans bruit.

— Des égratignures, mes petits gars! Elles vous vaudront une pension et une belle mé- daille, je vous l'épinglerai moi-même. Tout le monde dira en vous regardant : ce n'est pas Nobla qui nous a sauvés, ce sont ceux-là. Et ils auront raison parce que, sans vous, mes petits gars, je ne serais qu'un grand braillard impuissant.

Du coup, sur chaque lit, les blessés mirent leurs pansements en évidence, sauf le dernier de la rangée. Il venait de rendre l'âme, mais si discrètement que personne ne s'en était aperçu.

Angelo Nobla ne fit que passer, fuyant cette odeur forte d'anesthésiant et de drogue. Il regagna la clairière, crinière au vent, cette crinière que tous les journaux du monde re- produisaient en première page.

Il regarda autour de lui, satisfait, il sourit, pas pour les autres. Oui, en première page!

De partout des reporters étaient venus, il les avait reçus, revolver à la ceinture, tenant ses conférences de presse au hasard des étapes et sachant bien que toute cette publicité éco-

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nomisait des munitions. Il se souvint de cette, Américaine, Leica en sautoir, qui, pour en savoir plus que les autres, s'était glissée dans son lit. Nobla se mit à rire; celle-là n'avait sûrement pas reproduit noir sur blanc tout ce qu'il lui avait raconté à l'oreille!

— Que veux-tu, Domingo ?

Son second, son homme de confiance, avait l'air à côté de lui d'un gringalet; il s'était cousu une rangée de galons sur la poitrine.

— Te parler de demain, Angelo. L'homme que j'avais envoyé à Nuevolitad est rentré. Il dit que ce ne sera peut-être pas si facile. L'ar- mée a l'air de rester fidèle aux tyrans et le peuple attendra que les plateaux de la ba- lance aient bougé pour se décider.

— Ils bougeront, Domingo. Il faudra que ce soit de notre côté car je ne tiens pas plus que toi à me retrouver à l'aube un bandeau sur les yeux.

— Mais crois-tu...

Angelo Nobla l'interrompit :

— Crois-tu, fit-il reprenant les mêmes mots, crois-tu que nous pouvons reculer ? Non n'est- ce pas ! Alors, nous avancerons.

A quelques mètres, assis en tailleur, Sarlay graissait son fusil.

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Ce n'était qu'un roulement lointain, assour- di. Ils furent quelques-uns à le percevoir, quelques-uns dont Nobla. Ils tendirent l'oreil- le, interrompant leur bavardage, pas encore inquiets mais déjà en alerte. Le premier, Sar- lay se leva.

— Sais-tu grimper à l'arbre ? lui lança No- bla en désignant les longs fûts droits et som- bres.

— Bien sûr.

— Alors grimpe vite et tâche de voir.

Le roulement s'amplifiait mais lentement, le sol l'apportait jusqu'à la clairière; il suffi- sait de s'aplatir pour l'entendre mieux. De- bout, par groupes, les hommes silencieux s'interrogeaient du regard. Dans la nuit cal- me où traînaient encore des écharpes de nuages ce bruit prenait des proportions énor- mes parce qu'il demeurait mystérieux, qu'il pouvait représenter une menace.

Sarlay n'était plus seul. D'autres l'avaient imité, s'accrochant aux branches et fouillant l'horizon les mains en visière. Un horizon éclairé par une lune avare.

— Fais mettre quelques mitrailleuses en batterie, dispose des hommes, brailla Nobla et aussitôt Domingo courut.

Comme toutes les attentes, celle-ci rongeait les nerfs.

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— Un tank, cria l'un des guetteurs, c'est un tank.

— Préparez-vous à le recevoir, dit Nobla marchant vers la route qui passait à deux cents mètres, seul, la main sur la crosse de son revolver.

Il se campa au milieu du ruban d'asphalte, cependant qu'au loin la silhouette lourde, mas- sive avançait dans le fracas de ses chenilles.

Il avait presque des yeux de chat et il dit à ceux qui étaient venus le rejoindre :

— Méfions-nous, c'est peut-être une feinte mais il y a un drapeau blanc sur la tourelle.

En effet, tous distinguèrent bientôt ce car- ré d'étoffe; il leur parut que ce tank n'en finissait pas d'approcher. Ils avaient aux lèvres la même question muette : d'autres le suivent-ils ?

Lorsqu'il arriva à hauteur de la clairière, le char vira dans un grincement de chenilles.

Avec un bruit plus étouffé, il s'engagea sur le sol meuble et stoppa à hauteur des premiers feux. Le toit de la tourelle se souleva et de nombreux fusils suivirent son mouvement.

Un homme apparut, les bras levés ; il sauta à terre. Un autre suivit, puis un troisième.

Le plus grand, sec et sanglé dans un unifor- me, fit quelques pas et cria d'une voix nette :

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— Je voudrais parler à Angelo Nobla.

— Il est devant toi, viens, répondit le libé- rateur.

L'homme fit un geste. Gardant leur distan- ce, ses deux compagnons lui emboîtèrent le pas.

— Je suis content, Nobla, de t'avoir rejoint.

Mais permets-moi d'abord de te présenter mes amis, ils m'ont accompagné parce que, comme moi, ils croient en ta cause. Voici le commandant Ventura et le capitaine Corazo.

Claquant les talons, les deux officiers saluè- rent. Nobla eut peur eux un signe amical puis il demanda à celui qui avait parlé :

— Et toi qui viens si tard, qui es-tu ?

— Colonel Armando Desgalis. Je viens tard, c'est possible, Nobla, mais je t'apporte de pré- cieux renseignements et les hommes que tu me confieras seront en de bonnes mains.

— Quels hommes ? fit Angelo en venant plus près du colonel. Tes galons, ce sont les tyrans qui te les ont donnés, ici ils n'ont pas cours.

Et, d'un geste sec, il arracha l'épaulette de Desgalis qui blêmit et réprima mal un mou- vement de révolte.

— Je venais en ami, je pensais trouver un

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homme mais je vois que je me suis trompé. Je n'ai rien à faire ici.

— Minute. Si tu sais tenir un fusil, je te garde, il y aura une place pour toi dans les rangs de mes soldats, mais seulement dans leurs rangs. Chez moi, ceux qui commandent sont arrivés le premier jour, ils ont fait leurs preuves. Fais les tiennes, gagne ton avance- ment.

— Je pars.

— Non, tu reste, Desgalis, vivant... ou mort.

On ne trahit pas deux fois le même jour.

Et Nobla sortit son revolver.

Le colonel n'hésita qu'une seconde. Il fit un demi-tour impeccable puis s'éloigna en direction de la route. Il marchait d'un pas ferme et les hommes s'écartaient devant lui.

Angelo Nobla prit son temps. La première balle frappa le sol un peu à droite de Desgalis qui poursuivit sa marche. La seconde balle le frôla, mais le colonel avançait toujours.

— Reviens, cria Nobla, eh bien! reviens!

A regret, Desgalis obéit. Oui, à regret. Ja- mais il n'avait connu d'humiliation plus cruelle, plus cuisante. Il avait même espéré, et cela sincèrement, que Nobla l'abattrait.

— Que me veux-tu encore ? demanda-t-il d'une voix à peine audible.

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— Tu viens de gagner tes galons, Desgalis.

Je te nomme colonel.

Après ces minutes de tension, il y eut un soulagement. Un hurrah retentit dans la clairière, mais il laissa Desgalis insensible.

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CHAPITRE II

« Nous les ferons rôtir à la broche sur la grand-place. » Cette phrase, Nobla l'avait ré- pétée souvent, il aimait à la placer dans ses discours. Elle avait fini par faire son chemin dans la cervelle de Domingo, par s'y ancrer et se traduire en images.

Un drôle d'oiseau, ce Domingo ! Un nez en bec d'aigle, des yeux fuyants, une peau par- cheminée, peut-être par ces deux années pas- sées en prison pour idées subversives et pro- pagande antigouvernementale. De quoi ai- grir, de quoi vivifier une haine profonde chez ce mécontent chronique.

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Les rôtir, les voir se tordre dans les flam- mes. Pas en héros, pas comme des Jeanne d'Arc, mais plutôt comme de la vermine qu'il faut exterminer. Il en rêvait, Domingo!

C'est pourquoi, à Cartavèse, il avait fait main basse sur ce lance-flammes; c'est pour- quoi, alors que la colonne avançait vers la capitale, il assurait les sangles fixant le ré- servoir et vérifiait le fonctionnement de cette arme inhumaine en retroussant les lèvres sur des dents mal alignées.

Le partisan opéré la veille était mort sans même savoir qu'on l'avait amputé. Restaient dans la clairière, parmi les boîtes de conser- ves et les ronds de cendres encore chaudes, deux croix sur lesquelles un pinceau malha- bile avait tracé : « Mort en héros ».

Des croix semblables il en existait mainte- nant à travers tout le pays. Il suffisait de les suivre pour reconstituer la marche triomphale d'Angelo Nobla, que ceux de Nuevolitad avaient, à tort, pris au sérieux beaucoup trop tard.

Massives, carrées, crénelées, les tours Saint-André apparurent dans l'horizon bleu.

— Il faudra, avait dit le colonel Desgalis, attaquer par le nord. Ils ne nous attendent pas de ce côté.

Il avait voulu ouvrir la marche, rester dans

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ce char qui l'avait amené. Sur ce point il s'était montré intransigeant et Nobla avait dû céder. Tourelle ouverte, il se tenait droit, le buste sorti, les mains appuyées sur le rebord.

Non pas pour jouer les conquistadores mais pour aller plus sûrement au-devant d'une mort qui seule pouvait effacer ce qu'il consi- dérait à présent comme une trahison, effa- cer aussi un affront que rappelait son épau- lette pendante.

Quand le commandant Ventura l'avait vu vider le barillet de son revolver, il n'avait pas compris.

— Par le nord ou par le sud, dit Sarlay à son voisin, c'est du pareil, il faudra se bat- tre. — Ça te fait peur ?

— Que non ! Regarde ces encoches sur ma crosse, et encore je n'en ai fait que lorsque j'étais sûr.

Déséquilibré par un coup de frein brutal, il dut se raccrocher aux ridelles du camion.

L'un des hommes tomba lourdement dans la benne, les autres rirent, de ce rire nerveux qui précède l'action et qui soulage.

Sur quelques centaines de mètres, la colon-

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ne s'étirait inattendue, incohérente. Une fourgonnette voisinait avec un camion de dé- ménagement, un autre véhicule proclamait en lettres jaunes les vertus du Coca-Cola.

Tout cela ressemblait plus à une caravane publicitaire qu'à un convoi de guerre et No- bla, se frayant un passage à coups de klaxon, allant et venant, debout dans sa décapotable, poussant des cris et gesticulant, renforçait cette impression.

Par le sud, Nuevolitad est précédée d'usi- nes, qui s'échelonnent au long d'une route large bordée d'arbres et de panneaux-récla- me. Au fond, le libérateur n'était pas mé- content d'aborder la ville par sa banlieue in- dustrielle; de l'accueil de celle-ci tout allait dépendre.

Dès les premières constructions ce fut un concert de klaxons. Des ouvriers sortirent, se groupèrent, mains dans les poches, ni hosti- les ni partisans, simplement curieux. Le co- lonel Desgalis fit stopper son char; avant d'aller plus loin, il voulait savoir ce qu'ils allaient laisser derrière eux : amis, ennemis ou indifférents. Bientôt ils furent plusieurs centaines à se masser, alertés par le bruit et aussi par la nouvelle qui courait les ateliers et les bureaux.

Angelo Nobla observait cette foule, guettait

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ACHEVÉ D'IMPRIMER SUR LES PRESSES DE L'IMPRIMERIE FOUCAULT, 126, AV. P.-V. COUTURIER, KREMLIN-BICÊTRE (SEINE) Dépôt légal : 2" trimestre 1962

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