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Sur un article de M. E. Whittaker, intitulé « les relations entre le calcul tensoriel et le calcul des spineurs »

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Sur un article de M. E. Whittaker, intitulé “ les relations

entre le calcul tensoriel et le calcul des spineurs ”

Al. Proca

To cite this version:

(2)

SUR UN ARTICLE DE M. E.

WHITTAKER,

INTITULÉ

« LES RELATIONS ENTRE LE CALCUL TENSORIEL ET LE CALCUL DES

SPINEURS

» (1)

Par AL. PROCA.

Institut

Henri-Poincaré,

Paris.

Sommaire. 2014 L’auteur analyse les résultats obtenus dans l’article cité en se plaçant

systématique-ment au point de vue de la théorie des spineurs. Cela permet de clarifier certains points obscurs et certains résultats inattendus, et précise le sens profond des méthodes proposées par M. Whittaker.

1. Introduction. - Les

règles classiques

du calcul

tensoriel

permettent

de former des tenseurs nouveaux

à

partir

d’un ou

plusieurs

tenseurs donnés.

Cependant,

en relativité restreinte par

exemple,

ces

règles

ne suffisent pas pour former tous les tenseurs

qui dépendent

du ou des tenseurs

donnés;

des

exemples

seront fournis

plus

loin. Pour former ces tenseurs

exclus,

il faut ou bien introduire des

règles

nouvelles

de

formation,

- ce

qui

n’est pas sans inconvénient à

cause de l’introduction

d’irrationnelles,

- ou bien

prendre

comme donrcées non pas des

tenseurs,

mais des

sptneurs.

Dans l’article

cité,

M. E. T. Whittaker montre

quelles

sont les

règles

de formation

qu’il

faut

adopter

dans certains cas

particuliers.

Il se

place systématiquement

au

point

de vue tensoriel et de ce fait on

n’aperçoit

pas

toujours

très bien la raison

profonde

de certains résul-tats

qu’il

obtient

(comme

par

exemple

celle de

l’appa-rition du

phénomène

de «

catalyse

», cf.

plus

loin §

4),

ni leur

degré

de

généralité.

En

particulier,

l’obtention,

à

partir

des

équations

de Dirac d’un

système

d’équa-tions

vectorielles,

semble tout à fait artificielle et ne

permet

pas une

analyse approfondie

du processus

utilisé.

Or,

il est facile de voir

qu’en

se

plaçant

systémati-quement

au

point

de vue de la théorie des

spineurs,

les

faits

apparaissent

extrêmement

simples

et clairs. Rien

n’empêche

ensuite de les traduire à nouveau en

langage

tensoriel. Nous

reprendrons

donc les résultats de Whittaker en nous

plaçant

à ce

point

de vue ; nous

utiliserons pour cela les notations et les résultats de

l’excellent article sur la théorie des

spineurs publié

par Uhlenbeck et

Laporte

dans la

Physical

llevieto,

1931,37,

p. 1380.

* * *

2. Premier résultat. - M. Whittaker montre

qu’il

PSI

possible

de mettre en

cor-respondance

uc de

prentier

î-aiiq, donné ccvec une teneur

ajilisyîizéti-iqtie

de

rang

~,

d’invariants

Huis;

il donne les for-mules

qui permettent

de passer des

composantes

du

spineur

à celle du tenseur

particulier

considéré.

Ce résultat fondamental est démontré clairement (1) I’roc.

R,)y.

Soc., 1937, 158 A, p. 38.

dans l’article cité et

n’appelle

que peu de commentaires.

Voyons

comment il se

présente

lorsqu’on prend

comme

point

de

départ

la théorie des

spineurs.

D’après

Uhlenbeck et

Laporte

(/oc C2t.),

on

peut

en

9énéral

faire

correspondre à

un tenseur

antisymétriques

self dual de

rang 2

un

spineur

syrnétriqlle

=

dit

second

Soitk1,

k2,

k3

les trois valeurs

(complexes)

distinctes des

composantes

du tenseur self dual.

Posons,

avec une notation évidente :

Le lien entre les

composantes

du

spineur symétrique

et celles du tenseur

antisymétrique

est donné par les

formules :

On obtient le cas de Whittaker

(correspondance

entre

un

spineur

du et un

tenseur)

en

particu-larisant ;

on

peut

en effet poser :

spineur

évidemment

symétrique,

mais

qui

au

surplus

satisfait à :

soit : o

Les

iormales j2)

donnent alors la relation entre un seul

spineur

de

premier

rang,’?,

et un tenseur

aii[1-+ -)0

symétrique,

réel

Il),

soumis

cependant

aux

condi-tions

(4)

qui

s’écrivent :

soit encore vectorielleinent :

(3)

364

Si l’on veut à tout

prix

donner une

image

intuitive,

on

peut

dire que Whittaker fait

correspondre

à un

spi-neur

~~~,

un

couple

de deux vecteurs

(dans

un espace euclidien à 3 dimensions

qui

n’a rien à voir avec le

problème) égaii.r

et

peJ’))endiculaires

entre eux, comme

les vecteurs d’une onde lumineuse

plane.

A tout

spineur

donné

correspond

un tel

couple,

mais

inversement à un

couple (E, H)

donné ne

correspond

pas un seul

spineur,

les

équations

de définition

(2)

étant du second

degré.

Cela tient à la nature même de

la

représentation adoptée.

3. Second M. Whittaker considère 2

spineurs ~,.

auxquels correspondent

suivant la

règle

ci-dessus les tenseurs

antisymétriques/? et SPI,.

Les

règles

habituelles du calcul tensoriel ne

permettent

pas de former de vecteur avec néanmoins le

calcul des

spineurs

nous

apprend

qu’on

peut

former,

avec

’f,.

et

-1)5’

un vecteur D. Le

problème

est alors le suivant : calculer D au moyen de R et S.

La

réponse

est immédiate si l’on

adopte

le

point

de

vue du calcul des

spineurs.

Dans

celui-ci,

à tout vecteur

on

peut

faire

correspondre

un

spineur

du second rang

de la forme

au moyen des iormules :

Au lieu de

parler

de

composantes

vectorielles on

peut

parler simplement

de certaines combinaisons

linéaires de ces

composantes

d718.

On donne ~,,5 =

’~ ~

et

hrs

-

~~,.

On en déduit :

donc

Avec les tenseurs

antisymétriques

yrs

h"s

on

peut

former,

par (6)

ou

(7),

le vecteur

drs ;

on vérifie aisément que

drs

correspond précisément

au

D,

de Whittaker.

4. Troisième résultat. -

L’expression :

~,.

est un

spineur

est évidemment un vecteur

qui

ne

dépend

que de

~;

par

conséquent

on devrait

pouvoir.

les calculer en fonction du tenseur

antisymétrique

!~~s

seul. M. Whittaker donne une

expression qui

fournit

H

en fonction de ce tenseur etd’un vecteur

Dr

arbitraire

(voir

le §

précédent)

qui

disparaît

dans le résultat

final,

mais dont la

présence

est

indispensable,

selon

l’auteur,

pour la

possibilité

du calcul. Le rôle que

joue

ce vecteur est donc celui d’un

catalyseur.

Il est facile de voir ce

qu’il

en est et de calculer

H

en

fonction de g rs.

Multiplions par "¥s

contractons et tenons

compte

de

’~~=~0;

on aura : -.

M. Whittaker

multiplie

haut et bas par un

spineur

arbitraire

posant

= on aura :

H p

se calcule donc en fonction de et d’un vecteur

catalyseur

d,

lequel

est arbitraire

jusqu’à

un certain

point, puisque

IB;t

est absolument

quelconque.

Ce résultat n’est

cependant

nullement nécessaire. On

peut

multiplier (8)

par

t-

== 1 et l’on aura : .

Tft

n’est

plus

fonction que de

drs

comme cela doit

être.

5.

Quatrième

résultat. - Le

quatrième problème

de Whittaker consiste à

chercher,

au moyen des résultats mentionnés

plus

haut,

à trouver un

système

d’équation

d’ondes,

équivalent

à celui de Dirac

(pour

l’électron

libre),

mais écrit sous forme

vectorielle,

V=O.

Le but de ces 7a’est pas de COlnnlenter ce

résultat;

nous nous bornerons donc à

analyser

les

équations

obtenues en nous

plaçant

comme

plus

haut strictement

au

point

de vue de la théorie des

spineurs.

Les

équations

de Dirac en l’absence de

champ

sous

(4)

365

...

d’ 1, 21t rac

sont les deux « fonctions d’onde

n,

=

),x h Mc

et

d;.s

le

spineur

du second rang

suiant,

formé avec les

composantes

du vecteur

gradient :

Ceci posé,

Whittaker forme à l’aide des

équations (il)

le vec teu r

a

et écrit les nouvelles

équations

sous la forme

V,

= 0.

Or,

on voit facilement que

(13)

peut

s’exprimer

au moyen de tenseurs

antisymétriques

convenablement

choisis. En

effet,

explicitement, (~3~

s’écrit :

soit

On vérifie aisément

qu’en

vertu des relations fonda-mentales

(11)

on a :

donc

{1a)

s’écrira :

Soient alors 9rs,

hrs

les tenseurs

antisymétriques qui

correspondant,

dans le sens des

paragraphes

précé-dents,

aux

spineurs

’f,’

et en d’autres termes posons :

On aura en

général (§

4) :

et

d’où:

Les

équations

(1-i)

fiiialeiîïeiït soiis

la

forme

suivante

qiii

ne contient que les h,.s et grs :

avec les conditions :

On

peut

faire

plusieurs

remarques sur ces

équations.

(21)

représente quatre équations

(complexes).

En faisant une combinaison linéaire de leurs

premiers

membres on

peut

arriver à transformer le

premier

teroce de

(21)

en une

expression identique

au

premier

membre d’une des

équations

de Maxwell ou

plutôt

en

la somme de deux

pareils premiers

membres. En

effet,

en

général

si l’on

remplace

grs par

~~,

H suivant

le ~

2,

les

systèmes d’éqaations :

ô fs

= 0

, 1,

se transforme

après

combinaison linéaire en un

système

identique

aux

équations

de Maxwell ainsi

qu’il

est facile de vérifier. La forme des

équations

de Whittaker sera

donc la suivante :

Premiers menlbres des

équations

de

plus

termes de la

(or1Jle

A .DB - B.DA

(D

étant une

déri-vation) ; plus

termes

irrationnels,

lesquels peuvent

dis-paraître

dans certaines

équations

mais pas dans toutes. Les

équations

de Whittaker ne sont pas les seules

qu’on puisse

obtenir par ce

procédé.

Elles découlent t toutes des formules

qui expi iment

les vecteurs formés

avec les

~ ,

en fonction des dérivés de ces

gran-deurs.

Or,

en

particulier,

on

peut

exprimer

de cette

façon

le vecteur d’univers « courant

électrique »

La

décomposition qu’on

trouve est celle donnée par

Gordon

qui sépare

le courant total en un courant de

conduction et un courant de

polarisation.

La formule

correspondante

peut

remplacer (!5)

et l’on en déduit un

système d’équations

finales

qui n"est plus

(27);

il est

inutite d’insister. Cette manière de

procéder

permet

de mieux voir la structure des

systèmes

obtenus que ne le

fait la méthode de l’article

cité,

et

précise

dans

quel

sens on

peut

orienter les recherches si l’on désire

épui-ser le

sujet.

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