HAL Id: jpa-00233185
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Potentiels d’ionisation et énergies de formation des
molécules non polaires
Jean Savard
To cite this version:
POTENTIELS D’IONISATION ET
ÉNERGIES
DEFORMATION
DES
MOLÉCULES
NON POLAIRES Par JEAN SAVARD.Laboratoire de
Physique
del’Université
de Stockholm.Sommaire. 2014 Un postulat a été posé pour définir la valeur de l’énergie de répulsion
s’exerçant entre les deux ions d’une molécule. Si une molecule A2 comprend 2n électrons de
liaison, nons pouvons représenter celle molécule par le symbole : (A+nA+n )-2n. Soient :
S2nm, Sna
les sommes des 2n premiers potentiels d’ionisation de la molécule et des n premierspotentiels d’ionisation de l’atome; Im et In les potentiels d’ionisation expérimentaux de la molécule et de l’atome.
Notre postulat s’exprime par la relation :
D’où il résulte que le travail nécessaire pour dissocier la molécule normale en deux atomes normaux est :
Ce postulat fut étendu à certanies molécules APp. Il conduit alors à l’équation générale :
Le postulat proposé est expérimentalement vérifié pour les molécules H2, O2, N2, C2, S2, Cl2, HCl, CH4, SO2, H2O, H2S, CH3 2014
CH3, CH2 = CH2, CH = CH ..
etc. Au
cours du travail sont développées des considérations sur les radicaux OH, SO, CH3, CN... etc, ainsi que sur leur énergie d’association qui est donnée par la relation :Ia étant le potentiel d’ionisation de l’atome possédant dans le radical un électron de valence libre (O, S, C..., etc.). Nous examinons dans ce mémoire les vérifications
expérimentales portant sur H2, N2, CO, CO2 (1).
ha définition du
potentiel
d’ionisation d9un atome necomporte
aucuneimprécision :
c’est le travail nécessaire pour
éloigner
jusqu’à
l’infini le moins lié des électrons.Mais,
dans le cas d’unemolécule,
il convient depréciser
davantage
et de considérer l’étaténergétique
de l’ion obtenu. En onpeut
supposer que :j. Le travail
considéré,
uniquement
électronique,
correspond
audépart
del’électron,
laiis
que soitchangée
laconfiguration
moléculaire. La distance des deux noyaux dans fioiiobtenu est la même que dans la molécule
primitive (r,,).
Si cette distance n’est pas celle deposition
d’équilibre (énergie minimum)
des deux noyaux de l’ion dernier seradans un état d’activation :
1,">.,, = 1"’r,,,.
Il pourra effectuer unLe
potentiel
d’ionisation ci-dessus défini est doncégal
à :~. Le travail considéré
correspond
au passage de la molécule normale à l’ion normal :1). / = i mol.
normale)
- ae’Tt(ion
normal).
(1) Nous nous excusons auprès des lecleurs d’employer 1«z noLatio:! inlernà+tional, afin d’éBiK’)’ confusion entre l’inl ice-noinhr? eL IÏnlliGe-ort.lre
. , comnent devons-Itou"
interpréter
lepotentiel
d’ionisation que déterminel’expérience
directe par bombardement
électronique?
L’acteprimaire
consiste dans une modification de l’étatélectronique
de la molécule par chocs de deuxièmeordre,
sansexpulsion
d’électronsdans le cas de la résonance, avec
expulsion
d’électron dans celui de l’ionisation.Quand le
électrons seront
répartis
suivant la nouvelledistribution,
l’énergie
potentielle
des noyaux seraaugmentée
oudiminué,
ainsi quel’énergie
de liaison.’
Fig. 1.
Si l’activation du
système électronique
a lieu sirapidement,
quependant
la durée du choc laposition
d’équilibre
cles noyaux nechange
pasrl’énergie potentielle
passera donc par unmaximum,
àpartir
duquel
ellediminuera,
parperte
périodique
et discrèted’énergie
vibratoire,
jusqu’à
ce que soil, atteinte la nouvelleposition d’équilibre. (Principe
de Franck etCondon).
C’est ce maximumqu’observe l’expérience
de bombardementélectronique
par chocs de deuxième ordre. Lepotentiel
d’ionisationexpérimentale
d’une molécule mesuredonc le travail
correspondant
audépart
d’un électron, sans que soit modifiée la distance des noyaux.La
figure
ci-contreinterprète
cette définition.Il, L"’; U", ~"’, etc.,
sont les courbesrepré-sente le
potentiel expérimental
d’ionisation de la molécule normale(distance
entre les noyaux :ro)
avec passage à un ionAt,
dont la distance entre les noyaux esttoujours
r,,!
ot,
parconséquent,
activé. Cettedistance
étantr’o
dans l’ionnormal, à
représente
le travailpositif
(perte d’énergie
potentielle)
effectué par cetion,
quand
ses noyauxprendront
leur
position
d’équilibre. l’m, 1"m,
elc.,
sont lespotentiels
d’ionisation d’ordre2,
3, etc.,
pour une distance des noyauxtoujours égale
à ro.Considérons maintenant une molécule
A2,
dont le nombre d’électrons de liaison estpair
(cas
deO2, N2, S~, C2,
etc.),
et calculons le travail nécessaire pouréloigner
ces ~~ électronsjusqu’à
l’infini,
et dissocier la molécule en deux ions A+n.Partant de la molécule normale
(ro),
il nous faut atteindre le niveau U2n(pt.
M)
sur la(courbe de
l’énergie
derépulsion
des deux ionsA+ n;
le travaildépensé
sera :Entre les deux ions A+n ainsi
obtenus,
dont la distance esttoujours
ro,
s.exercerontmain-tenant les forces derépulsions
électrostatiques ;
et le travailrécupéré
seraA (7),
corres-pondant
àl’éloignement
des deux ionsdepuis
la distance rojusqu’à
l’infini. Le travail pour dissocier la molécule normale en deux ions sera donc :Si nous
reportons
maintenant-les électrons sur chacun desatomes,
afin que le résultat final de notrecycle
soit une dissociation de la molécule normale en deuxatomes normaux,
Je travail
récupéré
sera : .L’énergie
de dissociation de la molécule normale en deux atomes normaux sera donc ::Posons
et
Ona:
On a:1Nous
posons maintenant lepostulat
suivanl,
qui, à
notreavis,
permet
d’interpréter
les résultats
expérimentaux
qui
suivront : "ou
Ce
postulat
peut
s’exprimer
ainsi :l’énergie
derépulsion
entre les deux ions d’unemolécule,
ayant
perdu
tous ses 2 n électrons deliaison,
et dont la distance est la même que dans la moléculenormale,
estégale
à la différence entre : lepotentiel
total d’ionisationtordre 2n de cette molécule,
diminué
d’aulant de fois sonpremier
potentiel
d’ionisation - et la somme des deuxpotentiels
d’ordre n de chacun desatomes,
diminué chacun d’au-tant de fois leurpremier
potentiel
d’ionisation. La valeur dont s’écartent lespotentiels
(l’ionisation,
parrapport
à une loi linéaire de croissance enfonction
de l’ordred’ionisa-mesure
l’énergie
derépulsion
entre les deux ions d’une moléculeayant
perdu
tous sesélectrons de
liaison,
cet écart étantcompté positivement
dans le cas de lamolécule,
etOn
peut
donner à notreprincipe
une formelégèrement
différente dont lasignification
physique
estplus
directe. Considérons deux atomes normaux dontl’énergie électronique
totale estLes atomes
ayant
été associés pour former unemolécule,
l’énergie électronique
totale dusystènie
est.E,,,.
Deplus
s’exerce désormais entre les ions uneénergie
derépul-6’.
Il est évident que le travail nécessaire pour dissocier la molécule normale en deux atomes normaux sera :
principe
signifie
que : -.c’est-à-dire que dans un atome ou une molécule
normale,
il estimpossible
dedistinguer
entre les différents électrons d’une même liaison. Le mouvementélectronique
crée entre tous les électrons uneégale répartition
del’énergie.
Les différencesénergétiques
entre les différentsélectrons,
n’apparaissent
qu’au
fur et à mesure del’ionisation,
qui
provoque donc non seulement ledépart
d’unélectron,
mais une nouvelleorganisation
desélectrons
restant.
-. La
figure
ci-contre fera saisirplus clairement
lasignification
de notrepostulat.
Ilexprime
que :Dans le cas de la molécule
d’hydrogène,
San (Iaj
=postulat
sesimplifie,
et s’écrit:Dans le cas d’une molécule"AB
(par
ex. le mêmepostulat s’exprime
de la même1rJOlanière,
en faisant 2 n = >1+
n’ ; n
est le nombre d’électrons de liaison fournis par l’unatomes,
et n’ par l’autre.Remplaçons,
dansl’équation
A,
l’énergie
derépulsion
par sa valeur.On a :
’
pour 1i~ cas d’une molécule
A,
(H2,
N2, C2, 82, O2,
Cta ... ) ;
etpour le cas d’une molécule ou
ABP.
RBlMlARQUE.
- Nousn’avons,
jusqu’à présent,
vérifié cette formulegénérale
que pour des moléculesABp
dont le nombre d’electrons nedépasse
pas dix pour une mêmeliaison,
et dont deux atomes semblables ne
possèdent
pas entre eux de liaisonparticulière
(par
exemple
C0z,
H20,
H~S..)
autre que cellequi
correspond
à l’associalion de deuxradi-caux
(par exemple
CH3 -
CH3,
CN - CN....)
c’est-à-dire !a liaisonsimple,
double outriple.
Pour une molécule telle que
h0z,
où l’on saitaujourd’hui
que les deux atomesd’oxy-gène
sont reliés entre eux, etprésentent
parconséquent
un caractèremoléculaire,
la formute-
générale
nepeut
êtreappliquée
.sans êtreinterprétée.
De lepotentiel
d’ionisationexpérimental
necorrespond
pas audépart
d’un électron de liaison. Cepotentiel,
comme nous le verrons au cours de notretravail,
définit alors lacapacité
d’association de lamolé-cule,
ou de fixation par addition(cas
de la molécule debenzène).
Nous verrons
également
que lepotentiel
d’ionisation d’un radical tel queCN, 50,
non pas de formation du
radical,
maisl’éner,gie
d association des riidicatixeux. Ces
calculs,
s’ils ne sont pas alors uneapplication
directe de la formuleA,
découlera icependant
tous de notrepostulat
sur la valeur del’énergie
derépulsion,
que la thermo-chimie vérifie ainsi de lafaçon
laplus
curieuse.Exposer
dès maintenant tous nos résultanuirait à la clarté de notre
exposé,
tant ils sont nombreux.Aussi,
allons-nous passer maintenant à l’étude dequelques
moléculesauxquelles s’appliqut-nt
nos relations D et E. Lesdéveloppements
et lesapplication’ f,,,
notrepostulat
serontprésentés
au cours d’unprochain
mémoire.La relation D
s’exprime
en disant :l’énergie
de formation d’une molécule normaleLi2-,
àpartir
des atomes normaux, est à;un
multiple simple
ettoujours
entier de la différence despotentiels
d’ionisation de lamolécule et de
Nous traduirons la relation E en disant :
l’énergie
de formation d’une moléculeAR p
(nombre
d’électrons de Maisonpair
et1-1-’
lU)
B1B ~tégale
à la somme des différences despotentiels
d’ionisation de la molécule et de chacun desatomes,
chacune de ces différences étant affectée d’unniulliple
simple
etentier.
point
de vuepurement pratique,
notrepostulat
sur la valeur deFénergii
derépulsion
peut,
êtreremplacé
par les deux suivants : lespotentiels
d’ionisation d’ordre2,3..
~t, sont aupoint
de vue (lu calcul desdifférences,
équivalents
aupremier ;
de dissociation en
ions,
d’une moléculeayant
perdu
tous ses électrons de liaison est nulle.Ces deux
propositions
n’ont aucunesignification
aupoint
de vuephysique.
Nous
espé-rons que notre introduction fut suffisamment
développée
pour fairecomprendre
au lecteur que notre travail repose non pas sur deuxabsurdités,
mais sur une définition àpriori
(que
vérifiel’expérience)
de la valeur del’énergie
derépulsion.
Nousespérons
que le lecteur n’oubliera pasdans
lesprochains chapitres
ce que nous entendons parl’expreSton
commode,
«équivalence
des électrons ~>.Molécule - Les constantes et les
énergies
de lamolécule,
ainsi que celles i-leson
ion,
ont été calculées avec laplus grande précision
parIlylleras
(1)
au moyen ie,méthodes de la
mécanique
ondulatoire.Cet auteur a déterminé que
l’énergie potentielle, représentée
par lagravitation
tique
d’un seul électron autour des deux centres(cas
de l’ionHt),
est minimumquand
les deux noyaux sont distants de.1 tzff
étant le rayon de J’orbite n =1 dans l’Orned’hydrogène),
c’est-à-dire de : 1,06 1B.La valeur de cette
énergie
est alors de : --1. 20511 R. h. R = constante deRydberg;
h - constante de Planck.B. il. =
13,54
V.Poiir cette inéme valeur de r,
l’énergie
de vibration de rien est donnéepar ta
1tion :
1)’oit l’on lire:
Donc, à
Fêtât normal.l’énergie
totale de Fion R. h. ou ’ i6J 1 1~. Il a été de même calculé que?’énerrïe
totale de la molécule à l’état normal de :Ceci
posé,
nom constatons totale de la m>lécul> nOflnalp estégale
aude son
potentiel
d ionisation : 1~,7 ~ = ~!.4V.Cette valeur de
1~), -;
adoptée
par est la moyenne entre : ,a) la moyenne des obtenues par ionisaMon
-demènl
électronique) :
: 1:).9 1‘.;
b)
la moyenne des calculées par la
mécanique
quanti{ue
ct par 1mécanique
ondulatoire : 1~5 Y.~’),
(°’ ), 1’),
(: ~,
(1")
et(l).
L’énergie
totale de deux atomes l~ est d’autrepart
à : 2. ~. h. ou :27,U8
~-.rénergie
de formation de ia ruolécule normale àpartir
ne deux atomes normaux ,,’r’:1donc fle : ’
Nous calculons directement
d’après
notreen excellent
accord
avec la valeurci-(Ie,4sus;
!,thermochirnie
(~):
V-1).
Nous
représenterons
donc la mol. par lesymbole :
(//’t-
Il)-’- qui
exprime
J,iimême
temps.
en.fonction despoteitLi(,IQ,
d’ionisation,
lesénergies
de dissociation de laen atomes ionisés. Ex.
1)
Pour :on a évidemment :
mais on a directement :
en bon accord avec
l’expérience
directe : 18 ±0,2
V.(Bieackney
et Tate(1).)
,1 ~ ~on a évidein ment:
mais on a directement: :
. Un
potentiel critique
de29,7
-- O.t) B. observéexpérimentalemei>
1 har VeiicoBB (1"’.et
interprété
par Condon ensupposant
les foi-mations ci’an atome fI et t)(Y-.-sédant chacun une «énergie
cinétique supplémentre
». Cettehypothèse
selon nous, nécessaire pour
expliquer
cepotentiel.
La mol,
1/, permet
de verrier si notreprincipe
decompensation
(Isl ment exact.Pour
unedépense
de15,7
Y.. uuus aBonS arraché un électron a la 1les noyaux étaient distants de 0, î E B. et obtenu un ion dont les noyaux sont t
égaleHll Ilt
distants de0,74
À.Or,
on sait que cette ilistance. dans l’ion normal, est de 1,06 -B.L’ion
précédemment
obtenupossède
dont- nneénergie
potentielle
n l’("lle!’:.!iBcorrespondant
à laposition d’équilibre.
Il
estcapable,
par écartement des noyaux, d’effectuer un travail doiit Iii détei-mina tion est faciled’après
la courbe : _-. fi(~).
Ge
travail estégal
à :0,4 V.
15,7
- ~~1~,~
V.,
cu bon accord avec lamécaniql..le
ondulatoire :3~1,~~~ -
15.t ==V.
(Hylleraas,
loc.cit.).
Reprenant
ma’intenant
l’ionnormal,
nous rapprocherons
ses noyauxjusqulà
U.,1..4 ~,~
etdépenserons
0,4
V.D’après
noireprincipe
del’équivalcncedes potentiels
d’ionisation,
nousdépenserons
15,7
V. pour enleverl’unique
électron. Le travail total sera donc det6,J
V.L’énergie
de dissociation de l’ion sera : 16.1 -13,;)4
~2,56 V.,
en bon accord avec lescalculs de la
mécanique
ondulatoire :2,65
V. et avec ceux de laspectrographie :
f,54
(Witmer
(s~),
Birge
(i~)
et2,J)2
V.(Richardson
et Davidson(11).
.
Enfin, on
voit immédiatement que si nous dissocions la mol. en deuxphases :
et
le travail total
dépensé
sera :1 2. 1 5,7
V.°
Le
principe
decompensation
est donc= / ( Il § )
2013 A (~)*
Il est
peut-être
utile de faire remarquer que notre mode de calculpeut
se vérifier àpartir
desénergies
de dissociation de la moléculeactivée,
aussi bienqu’à
partir
de la mol. normale. Si une moléculeH2
a, paractivai ion,
reçu evolts,
je
dis que le travailnéces-saire
pouréloigner
jusqu’à
l’infini ses deux électrons est :(2. t 5, 7
.-e)
Volts. voltsl’énergie
d’activation de l’atome ou des atomes obtenus. Je dis quel’énergie
de dissociationde la molécule activée est :
On retrouve :
Ex, On sait que l’état
~,
type
(2pz)
correspond
à uneénergie
d’activationde
il, 12
et que la molécule se dissocie en un atome normal et un atome activé(n
-2)
dont
l’énergie
d’activation est de10,15
V.(Grotrian :
Craphische
Darstellunq
der Atornen und lonen. chezSpringer,
Berlin,
1928).Nous calculons donc -- D’ directem ’nt par notre
première
relation :3,38
V.,
en bon accord avec la valeurspectrographique
de Rtchu’dson : 3.44 V.Pour l’état C.
type tau
(1 sz)
(2p7t)
dontl’énergie
d’activation est de12,2 ~7,,
etqui
fournit par dissociation les mêmes atomes queprécédemment,
on calcule - D" ===~.~9 v,
en bon accord avec la vaieur de Richardson :
2,34
~9.Enfin,
pour l’état289
ty.
~:
l~s~~,
dontl’énergie
d’activation est deon calcule - Dt -
2,76
v, en accord suffisant avec la valeurspectrographique :
2,86
v.Le
potentiel
de15,7
est donc «équivalent »
pour les deuxélectrons,
non seulementdans la mol.
normale,
mais encore dans la mol. activée.’
Molécule -
L’énergie
deformaLion
de la molécule d’azote a été déterminée parde nombreux auteurs dont les résultats sont le
plus
souvent discordants. La valeurthermo-dynamique
de Eucken(fa)
doit être imméd’atementrejetée
(16,5
à 19V.).
Celle deLang-muir
(i6)
estdéjà
plus
approximntive
(10’V.).
Laspectrographie
amélioraprogressivement
ce résultat.Activant la mol. par des chocs
électroniques,
etphotographiait
t lespectre
derésonance
Sponer (17)
détermina Ics nivemx lerg,e do lamoi.,
et,
parextrapolation
de la sériespectrale,
sonpotentiel
d’ionisation(i
),3 V).
Dos considérations peuexpérimentales
sur laprésence
d’un azoteactif,
c’est-à-direatomique,
luipermirent
d’attribuer à D(N2)
la valeurprovisoire
de V. Plus tard(’8),
ce me.neauteur,
parextrapolation
de la convergence des bandes de l’azote d U1.; l’ultra-vio[cLextrèmJ,
proposa pour D(N2);
fi,75
V.Turner et 1 Sainson
(21),
pour unpotentiel
V.,
provoquèrent
l’excitation par chocsélectroniques
de la bandenégative
00de l’ion
Nt.
Ils calculèrent queI (N2)
devait être voisin de~1~,8
N.Puis,
utilisant la valeur de3,15
V. déterminée parBirge,
loc.cit.)
pour le passage de l’état2E+
à l’état22:;;,
ainsi que celle de3,9
V. pourl’énergie
de dissociation de FionN
à l’état ils calculèrent que D(N2)
=8,4
V.En fiJ1 , en
1932,
Duttae2)
déterminel’énergie
de la réaction :~
par la limite de
l’absorption
totale duspectre
deNzO,
et calcule àpartir
de cette vaieur :~(~)~8,7V.
Ces deux dernières valeurs sont combattues par certains auteurs
qui adoptent
aucontraire des valeurs très voisines de 9.
Après
une étudecritique
de tous cestravaux,
après
les nouvelles mesures deKaplan
(2:3),
deBirge
(24),
de Turner et Faxnfon(’5),
ainsiqu’après
le travail d’ensemble deMulliken,
iapparaît
que D(N2)
est 1êtÜ erneiit conpris
entre 8.4 et9,1 V.,
et pro-bablement voisin de 9. lepotenti
1 d’ionisalion de l’atome N fut facilement fixé à14,48
V.3/2),
celui de la mol. n’a pa.,toujours
présenté
la mèrneprécision.
La méthodespectrale,
parextrapolation,
aperns
de calculer les valuursapprochées
par excèscom-prises
entre~,6
et ~7 V.Mais
lesexpérience
directes de Dorsch et Kalmann(16),
de Turner et Samson(2j).
deVaughan
(28),
de Tate etSmyth (29),
OP Doucher(3u),
de Harnwell(11),
de Lozier(12 ,
per-mettent
aujourd’hui
de fiaer 1(N2)
expérimental
entre15,9
et 16 V Nousadopterons
la moyennes de ces deux’ valeurs onsidFrPes comme desextrêmes,
soit15,95
V.,
commepotentiel
d’ionisation de la mol. normale (é at X,type
1~+),
-Nous calculons
donc,
enadoptant
lesymbole
(N +:~ N +3)-6: .
en bon accord avec l’ensemble des valeurs ci-dessus.
REM.&RQUE .
lepotentiel
de 16 V.eorrespondrait
à la valeur de9,1
V.adoptée
parBirge
et par Mul
iken cit, j, celui15,9
V. aux faibles valeurs deDutta,
et deTurner
et Samson. Les valeurs extrêmes du P. 1.corresponden t
aux valeurs extrêmes de laspectro-grapbie,.
’La molécule étant
symétrique,
ioutP autre valeur de2n,
c’est-à-dire 4 ou8,
entraîne-rail.
au ssitôt,
pourD,
desvaleurs inadmissibles : 5,6
ou10,4
V. L’azote est donc trtvalentdans sa molécule normale. Notre
symbole
est en accord avec lesconfigurations
électro-niques
de l’atome et due la molécule :et
Nos trois
paires
d’électrons sont en outrecomparables
aux troispaires
de valence de Mtdiikeu(loc.
cit.),
que cet autourdétermine,
avecHt-’rzberg
(33),
comme étant la « dillérence du nombre depaires
d é ecttons de liaison et d’anti-liaison ». -Le sym-bole
proposé
représente
na turellenlent,
en fonction despotentiels d’ionisation,
lesdisso-ciations
implicites
suivantes : Pour :«11 bon la yalpur
expérimentale
de Tate Pl LozterC v ~ : ? ~,!1
±0,~
BB.
(ln a évi(lerniiietit :
ni,ii, on
III bon accord le résultat
pxpérimental
des auteuJ’s 38 - V.3. Bien
fjUe le
nombre d’électrons de lion soitilnpair
(nous
faisons encore toutes réservesquanta l’application
de nosprincipes
aux électrons en nombreimpair),
calculonst’nergie
f1p dissociationd’après
notre formulegénérale.
,On a :
en exccllen avec les valeurs
spectrographiques :
7.1 V. (Turner et Samson(~)).
.’).
7,(MuHiken) ,’r.
Cet arcor(l nous
permet
de conclure que la distance entre les noyaux doit être la même la mol. normale que dans l’ion. Vérifions s’il en pst ainsi. Dans lanjol.
normale
== 1 ,O! Â,
et dans l’ionnormal r’o
=1 ,1 1
A.Cette constatation vérifie pour la mol. d’azote le bien-fondé de nos
postulats.
L’ionnormal sera donc
représenté par
lesymbole :
,N J.3N+3)-:;,
et sonpotentiel
d’ionisation sera deio,~5
V. ,aupoint
de vue du calculdifférences).
Cesymbole
est en accord avec laconfiguration électronique
déterminée par laspectrographie :
’Notre relation
peut,
comme dans le cas de la mol.llz,
se vérifier àpartir
desénergies
Iissocmtîon de la
moL N2
dans ses différents étatsSi r est
rénergie
d’activation de lamol.,
et e’ celle du ou des atomesobtenus,
on a ’:On sait que l’état a,
type
1 L ~
correspond à
uneénergie
d’activalion de 8. J V., et quela mol. ainsi activée se dissocie en un atome normal et un atome active
-’P,
dontl’énei-gie
d’activation est d13,6
Y. Nous calculons donc :-DJ = 3,9
V.. en bon accord avec la valeurspectrographique
deRydberg (communicjation
:3~9
V. Pour l’étatA,
type
2:t (B
dontl’énergie
cl’ activatioii
est de 8. î, V.Rydberg
a délermiiié que ladisso-c.iiation donne naissance à un atome normal
1-5’;
et un atome activé2D,
dontl’énergie
d’ac-Uvation est de v. Nous calculons -D’ =2,8
i. en bon accord avec la yaleuI’spectrographique
deRydberg : 2,8
V.De même : état B,
type 3
fi,
dontl’énergie
(racliyalion est due9,.’~
V. ; dissocié e~~ 2 atomes 2D. dontt’énergie
d’activation est c1r 1.H Y.. calculée = fi V.jR;dberg :
4.3 V.t ’
°
Etat
C,
type
énergie
d’activation :13,
l V. : dissocié en un atome 2D et un atome2p,
possédant
uneénergie
d’activation de 6 ~l. ; -Il’ calculé :1,7
V.(Rydberg,
1,8
V.).
L’accord est tout à fait satisfaisant.
Remarque :
ces valeurs sont calculées enadoptant
Le
potentiel
d’ionisation de l’atome de carboneest
égal
l ili,26
V. et celui de l’atomed’oxygène
à13, ~6
V.Celui de la mol. CO fait
l’objet de
nombreuses recherches, et estaujourd’hui
détermineave une
précision
suffisante. Cetteprécision
nous fit étudier la mol. C() avant la mol.(1_,
dont lepotentiel
d’ionisation est encore mal connu.Les travaux que nous passons en revue sont basés sur la méthode dn’pcte par
bombar-dement
électronique :
Trop
élevées sort[ les valeurs anciennes de Mohler et Foote(3S) (14,3),
due Dnffendafk et ~~ ~~l(39) (~~,3).
Kallmann et Rosen trouvèrent 14 1~’.l’l’),
Tate etSmyth (~J)
14 V.Enfin
Hogness
et HarknessC2),
puis
Vaughan
(~ déterminèrent la valeur13,t)
~~..aujourd’hui adoptée.
lja chaleur de
vaporisation
L du carbone solide en carboneatome-gai
étant mal ctéter-il nous estimpossible
decalculer,la
valeur de D(CO)
àpartir
des donnéesthermo-chimiques.
Nous la calculerons doncd’après
nospostulats, quitte
à la vérifier dans se,conséquences.
Guidé par des considérationschimiques,
nousadopterons
pour CO lesym-bole :
(C-’0+)-6,
qui
tientcompte
de la similitude descontigu.rations électroniques
riemes de
N2
et de CO(six
électrons),
des notionschimiques
devalence,
ainsi que des troi",paires
de valences de liaison de Mulliken(loc.
cit.).
Il est en accord avec larepréxe i> ta
tionélectronique :
L’énergie
de formation de la mol. normale àpareil
des atomes normauxd’après
donnée par la relation:
Celle valeur
proposée
par nous est en accord avec les valeursspectrographiquesqui
varient de9,8
àIl,4 V.:
Birge
(4"),
11,4,
11,17,
Hogness
et11,5.
Mullikencil.)
a ealculé 10 V. àpartir
des donnéesthermochimiques,
mais la valeuradopta
pour L
est un peu faible.Nous connaissons par la thermochimie
l’énergie
de la réaction :soit : 32 ooU cal. ou
1,4
V .BLes
énergies
des réactionschimiques
sont naturel-lement déterminées parl’équation
du travail maximum : E --Q
. La différence 11.2
- 1,4
représente
donc A +1/2
D(D.,j.
..Examinons si cette somme déterminée par. nous est
acceptable.
"
La valeur de 1?
(0,),
longtemps
indécise. estaujourdhui
connue avec uneprécision
sruifisante,
etcomprise
entre f) et Y.L serait donc voisin de
7,3,
7 ,2i’.
Cette valeur est satisfaisante.En
effet,
si de nombreuxphysiciens adoptent
pour la chaleur devaporisa
lioii ducar-bono,
une valeur voisine de hV.,
HenriC7) adopte
172 CuO cal. oui,
V. Dans un travailexpérimental
excessivementpoussé,
Kohn adéterminé 7
à7/1
V.(’~8).
D’autrepart
l’énergie
que nous considérons n’est pas la chaleur de
vaporisation
proprement
dite,
mais le passage de l’état solide à l’étatatomique
gazeux.L’existence d’une mol.
C2
étantaujourd’hui
prouvée,
ilest probable
que notre valeur estlégèrement supérieure
à la chaleur devaporisation
proprement
dite.faibles valeurs
adoptées
pour L doivent êtrerejetées.
Ilajoute
« la haute valeur de L rendnécessaire une révision des
énergies
de liaisonprécédemmeut
calculées ». La valeur deL,
calculée par nous, est donc en accord avec le travail deVaughan.
L’énergie
de la réaction :.
est de
Si nous supposons un
oxygène
divalent,
et une molécule(0+’0+2)-4,
nous calculons1(02)
correspondant d’après
la relations.-D’où : :1
(02)
~14,85
V. Cette valeurcorrespond
en mémetemps
àl’énergie
detion
D(0~)
calculée àpartir
dusyrnbole proposé :
Le
potentiel
d’ionisation de 1(0,)
étaii t déterminé àpartir
des chaleurs de formation,n’est pas
justifié expérimentaiempnt.
Nouscritiquerons
cepotf-nliel
dans
1 étude consacrée à la mol.02,
et à sareprésentation.
Lesymbole adopté
pour COreprésente
naturellement, en fonction despotentiels
d’ionisation,
les dissociationsimplicites
suivantes :Pour : o o
on a évidemment :
mais on calcule directement :
en bon accord avec le résultat de
rpxpérience
directe :22,5 ±02
(Vaughan,
toc.Hogness et Harkness,
~on a évidemment :
mais on calcule directement :
en bon arcortl avec le résultat
expérimental
desauteurs précédents
24 à 25V.,
et ceux deKallmann et Rosen
(50)
25 V, °3. Les valeurs de étant de
1 J5Â
dans la mol.normale,
et de1,11
 tlans rionnormal,
sensiblement nous calculeronsl’énergie
de dissociation de l’ionCO-~-,
parapplication
de notre formulegénérale;
pour : CCH-= G+ F
0+
R nousécrirons :
-.., . ,-, . ~ . ,~, ... ,-~, - - -- ,,,
Les valeurs
speetrographiques
de ®~’ sont les suivantes :9,0 (Heitler
et(6t),
~,t t9,8
Mullikenla3L
Notrevaleur,
bien quepeut
êtreinexacte,
est, aussiapproximative
que celles de laspectrographie.
Nous véi ilionsqu’elle
est bienê,’gali, à
laSi noire
énergie
de dissociation de la mol. normale estexacte,
elle doitpermettre
de lesénergies
de dissociation de la mol. activée. Considérons les différents étatsElat a,
type eil; énergie
d’activation 6V.;
dissocié en un atome 0 normal[ j"1’)
et unC
(ID)
dontl’énergie
d’activation est de1,16
V. -D* calculée --6,:{(t
V..specti,o-graphie :
(J,4
1~.(val. incert.).
ti’, type
Jr; énergie
d’activation7,3 V.;
dissocié en un atoII}f’ 0 un-fj’ calculée ~
5,06 V.,
spectrographie
4,0
V.(~~5) (valeur
et:),2 V.
(5Ρ).
I .>
énergie
d’activation 8V. ;
dissocié en un atome 0(~111)
et un atome C(’1~.~,~:
-D’ calculée =4,::1
V.,
spectrographie4
V.,
litat F,
type
énergie
d’a(-,tivation1-2,3
V.; dissocié en un ultoine C ut Ln)
(1l)
dontl’énergie
d’activation est de1,7
V. -1J’ calculée =0,6
V.,
plhip
0,6 V.ej7).
- Il convient de
signaler
queKaplan
propose pour D(CO)
la valeur V. bon calcul repose sur le fait que le termesupérieur
du troisième groupepositif
aurait uneénergie
de dissociation voisinede zéro,
etqu’il
se dissocierait en deux atomes 0n serait alors admis àadopter
pour L la valeur6,"t --
6,3 V.,
en contradiction la valeurexpérimentale
de Kohn(loc.
cit.)
et avec les conclusions deVaughan
(/u(’.
nolécule
CO2. -
Lepotentiel
d’ionisation de cettemol.,
mesuré par la méthode dneoLe d.’ bombardementélectronique,
estaujourd’hui
connu avec uneprécision
suf-Kallmanii et Rosen(-il)
trouvèrent: 14V. ;
Mackay (6°)
dé!erlniua :’t4,;
V. ; Smyth
e,t
Stueckelbr
(Il’) ’ V. Cette dernièrevaleur, adoptée
parSmyth (l;2)
dans sunhjvnN 1 1’>ii ,emble sur les
potentiels
d’ioni4aLion est celle que nous utiliserons.KD de l’incertitude
qui pèso
encore sur la valeur de1(02).
et sur celle deL,
raisonnerons romme it propos de la mot. CO.Appliquant
notre formulegénérale
au1 C- - if) --2)-"
nous dirons quel’énergie
de formation deCO2
à}Jartir
des alome8.fJgale
$1 :(Ivc.
frt. a ualculé15,5
~T. àpartir
de n(CO)
= 10 v., valeurprobablement trop
iarblc. cuHllllC nous rayons
montré,
etreposant
sur une valeur de Lapprochée
par défaut t p ~ ~’~,Vaughan,
lac.cit.).
)ii sait d’autre
part,
par lathermochimie,
que :En
n’optant
pourD(O,)
la valeur de5,1
v., on voitque 1,
seraitégal
à v., euh(lIl1 avec le
précédent
résultat.Le
symbole
proposé
pourC02
représente
doncbien,
en fonction despotentiels
d’ioni-de formation àpartir
des atomes ainsi que la chaleur de combustion (lunous calculons
immédiatement,
d’après
v~ leuisCette valeur est un peu
faible,
carl’énergie
totale de cette réaction est 2.Ü B~ Si l’on admet une erreur sur lepotentiel
d’ionisation deCO2,
cette erreur serait de=
0,04 ‘T.,
c’est-à-dire très inférieure à la limited’imprécision
de lalecliriiqit(-expérimentale.
Deplus
la valeurprécédemment
trouvée pourL,
au moyen de cepotenUeL
étant
peut-ètre
encore un peu faible(6,9
V.l,
nous osons croire estplus
voisin de que de~~,r~
V.Si nous considérons la réaction
précédente,
mais àpartir
deatomique,
nous calculuns
E,
d’après
la relation :et retrouvons pour 1)
(11,)
la valeur :en bon accord avec le
précédent
résultat. Si nous considérons la réacdon :on calcule :
L’énergie tllcrmochimique
de la réaction àpartir
du carbone solide étant 1 .~ V.. la valeur obtenue pour L serait un peu forte :7,7
V.,
quoique
admissiblediaprés
lesrésultats de
Vaughan
(loc.
cit.).
Il estplus
probable,
comme nous leremarquions
toutà l’heure,
que lepotentiel
d’ionisation14,4
deCOs
est un peufaible,
et parconséquent
t la valeur(), [) V.,
un peu forte. L’erreurcorrespondante
seraittoujours
voisine de ,~.Les
potentiels
d’ionisation,
pour donner des valeursthermochimiques rigoureuses,
devraient être déterminés avec uneprécision
dequelques
centièmes de volts (on saitquf.
1 v. ~ 23 070cal.), précision qui
ne saurait être atteinteaujourd’hui.
Nous tenons à faire remarquer que
l’imprécision
des donnéesthermoclumique
déduites de laspectrographie
estbeaucoup plus
grande
que cellequi
affecte les valeurscalorimétriques
que nous calculons. Lesénergies
dedissociation,
déterminées par la méthode de la convergence des bandes devibration,
diffèrentsouvent,
d âpres
les auteurs, deplusieurs
dixièmes devolt, quelquefois
deplusieurs volts,
et sontparfois complèternent
inutilisables pour le calcul desénergies
de réactionschimiques
et molêclilaire,,. C’estainsi,
parexemple,
que les différentes valeursspectrographiques
de D (CO j,
qui
varient entre et11,1.
v., condairaient pour le calcul desénergies
de réaction ci dessusen.visagée
à des erreurs de 27 000 calories. Nous déduirons de cette;iutocritique
qu’il
n estpeut être
pas encorepossible
de calculer desénergies chimiques
àquelques
centaine de caloriesprès, quoique
ce fut souvent le cas comme nous le verrons dans unprochain
mémoire,
mais que, parcontre,
il nous estpossible
deprévoir
la valeur despotentiels
d’ionisation avec uneprécision
qui dépasse
celle del’expérience
actuelle.C’est
ainsi,
qu’à
partir
des donnéesthermochimiques précédentes,
nousdéterminé 1
(CO)
=13,8~ V.,
ou ---14,47
volts.Le
symbole adopté
pour lamol.,
CO2
doit naturellementreprésenter,
en fonctionpotentiels d’ionisation,
les réactionsimplicites
de dissociation en ions.mais on calcule directement :
en bon accord avec les résnltats
expérimentaux
do Kalmwnn et Rosen(’.3) ~
17,~.,
etceux-de
Smyth
etStue~ckelberg (64) ;
19,fi -~-0,4
V.2)
Pour :oR a évidemment :
mais on calcule directement :
en bon accord avec les résultats des auteurs ci-dessus : 18 et
20,4
V.3)
Pour :on a évidemment :
en bon avec les résultats
expérimentaux
mêmes auteurs :28,3
+1,5
V.’~)
Pour ta réaction secondaire :nous elirectei-nent :
alors que les de
Smyth
etStueckelbers
/.
donnent :
20:±: i volts.(~4
reçu le J 0 septembre i93~
BIBLK)(THAPHiË
(1) HYLLERAAS, Z. Physik, 71 (1931), 739.
(2) RICHARDSON et DAVIDSON, Proc. Roy. Soc., 123 (1929), 466.
(3) HOROWITZ et FINKELSTEIN, Z. Physik, 48 (1928), 118.
(4) CONDON, Proc. Nat. Acad. Amer , 13 (1927), 466.
(5) LANDOLT et BORNSTEIN, supplt. II, (1931), 569.
(6) BIRGE, Proc. Nat. Acad., 14 (1928), 12.
(7) WITMER,
Phys.
Rev., 28 (1926), 1223.(8) BICHOWSKI et COPELAND, Am. Soc., 50 (1928), 315: LANGMUIR. Z. Electrisch, 23 (1917), 217.
(9) BLEACKNEY et TATE, Phys. Rev., 35
(1930),
1180.(10) VENCOW, C. R., 189 (1929), 27.
(11) MULLIKEN, Rev. Mod Phys., 4 (1932), 3.
(12) WITMER, Phys. Rev., 28 (1926), 1223.
(13) BIRGE, Proc. Nat. Acad., 14 (1928), 12.
(14) Cf. 2.
(15) EUCKEN, Grundrisz der
Physikalischen
Chemie, Leipzig (1927).(16) LANGMUIR, J. Amer. Chem. Soc, 38 (1916), 221.
(17) SPONER, Z. Physik, 34 (1925), 622; Naturw., 14 (1926). 270.
(18) BIRGE et SPONER, Nature, 117 (1926), 81.
(20)
BIRGE et HOPFIELD, Phys, Rev., 3t (1928), 1131.(21) TURNER et SAMSON, Phys. Rev, 35 (1929), 747.
(22) DUTTA, Proc. Roy. Soc., 138 (1932), 84.
(23) KAPLAN, Proc. Nat. Acad., 15 (1929), 226.
(24)
BIRGE, Trans. Farad. Soc., 25 (1929), 12; Phys. Rev.,34 (1929), 1026.
(25) TURNER
et SAMSON, Phys. Rev., 34 (1929),743.
(26) KALLMANN et ses collaborateurs, Z. Physik, 43 (1927), 16; 44 (1928), 565 ; 58 (1929), 52; 61 (1930), 61; 64 (1930), 804.
(27) Cf. 25.
(28) VAUGHAN,
Phys.
Rev., 38 (1931) 1687.(29) TATE et SMYTH, Phys. Rev., 37 (1931), 1704 A, 39 (1932), 270; Rev. of Mod. Phys.
(SMYTH)
3 (1931), 371.(30) BOUCHER, Phys. Rev., 19 1922), 189.
(31) HAHNWELL, Phys. Rev., 29 (1927), 830.
(32) LOZIER,
Phys.
Rev., 37 (1931), 101 A.(33) Cf. 14.
(34) TATE et LOZIER,
Phys.
Rev. 39 (1932), 234.(35) Cf. 25.
(36) Cf. 17.
(37) MULLIKEN,
Phys. Rev ,
32 (1926), 761 ; HERZBERG, Ann. derPhys,
86 (1929), 189.(38)
MOHLER et FOOTE,Phys.
Rev., 29 (1927), 141(39) DUFFENDACK et Fox. Astroph J. 65 1927) 214.
(40) KALLMANN et ROSEN, Z
Physik,
61 (1930), 61.(41) Cf. 29.
(42) HOGNESS et HARKNESS, Phys Rev., 32 (1928), 936.
(43) VAUGHAN, Phys. Rev., 38 (1931), 1687.
(44) BIRGE
et SPONER,Phys.
Rev., 8 (1926), 259.(45) ESTEY,
Phys.
Rev., 35 (1930), 309.(46) Cf. 42.
(47) HENRI, Structure des mol., Paris (192).
(48) KOHN, Z. Physik., 3 (1920), 145.
(49) VAUGHAN et KISTIAKOWSKI, Phys. Rev., 40 (1932), 417.
(50) Cf. 40.
(51) HEITLER et HERZBERG, Z. Physik, 53 (1929), 52
(52) HERZBERG, Z. Physik, 52 (1929), 814.
(53) MULLIKEN, Phys. Rev., 32 (192), 186.
(54) BIRGE et SPONER, Phys. R v., 28
(1926),
259.(55) Cf. 53; Cf. 45; JOHNSON, Trans. Farad. Soc., 25 (1929), 649.
(56) RYDBERG, communication personnelle.
(57) Cf. 53 ; Cf. 55 ; BIRGE, Intern. Critic Tables, 4 (1929) 409.
(58) KAPLAN,
Phys.
Bev., 35 (1 30), 957.(59) KALLMANN et ROSEN, Z.
Phy,ik,
58(1929),
52.(60) MACKAY, Phys. Rev., 24 (1924) 319
(61) SMYTH et
STUECKELBERG,
Phys. Rev., 36 (1930), 472.(62) Cf. 29.
(63) Cf. 59.