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Potentiels d'ionisation et énergies de formation des molécules non polaires

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(1)

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Potentiels d’ionisation et énergies de formation des

molécules non polaires

Jean Savard

To cite this version:

(2)

POTENTIELS D’IONISATION ET

ÉNERGIES

DE

FORMATION

DES

MOLÉCULES

NON POLAIRES Par JEAN SAVARD.

Laboratoire de

Physique

de

l’Université

de Stockholm.

Sommaire. 2014 Un postulat a été posé pour définir la valeur de l’énergie de répulsion

s’exerçant entre les deux ions d’une molécule. Si une molecule A2 comprend 2n électrons de

liaison, nons pouvons représenter celle molécule par le symbole : (A+nA+n )-2n. Soient :

S2nm, Sna

les sommes des 2n premiers potentiels d’ionisation de la molécule et des n premiers

potentiels d’ionisation de l’atome; Im et In les potentiels d’ionisation expérimentaux de la molécule et de l’atome.

Notre postulat s’exprime par la relation :

D’où il résulte que le travail nécessaire pour dissocier la molécule normale en deux atomes normaux est :

Ce postulat fut étendu à certanies molécules APp. Il conduit alors à l’équation générale :

Le postulat proposé est expérimentalement vérifié pour les molécules H2, O2, N2, C2, S2, Cl2, HCl, CH4, SO2, H2O, H2S, CH3 2014

CH3, CH2 = CH2, CH = CH ..

etc. Au

cours du travail sont développées des considérations sur les radicaux OH, SO, CH3, CN... etc, ainsi que sur leur énergie d’association qui est donnée par la relation :

Ia étant le potentiel d’ionisation de l’atome possédant dans le radical un électron de valence libre (O, S, C..., etc.). Nous examinons dans ce mémoire les vérifications

expérimentales portant sur H2, N2, CO, CO2 (1).

ha définition du

potentiel

d’ionisation d9un atome ne

comporte

aucune

imprécision :

c’est le travail nécessaire pour

éloigner

jusqu’à

l’infini le moins lié des électrons.

Mais,

dans le cas d’une

molécule,

il convient de

préciser

davantage

et de considérer l’état

énergétique

de l’ion obtenu. En on

peut

supposer que :

j. Le travail

considéré,

uniquement

électronique,

correspond

au

départ

de

l’électron,

laiis

que soit

changée

la

configuration

moléculaire. La distance des deux noyaux dans fioii

obtenu est la même que dans la molécule

primitive (r,,).

Si cette distance n’est pas celle de

position

d’équilibre (énergie minimum)

des deux noyaux de l’ion dernier sera

dans un état d’activation :

1,">.,, = 1"’r,,,.

Il pourra effectuer un

Le

potentiel

d’ionisation ci-dessus défini est donc

égal

à :

~. Le travail considéré

correspond

au passage de la molécule normale à l’ion normal :

1). / = i mol.

normale)

- ae’Tt

(ion

normal).

(1) Nous nous excusons auprès des lecleurs d’employer 1«z noLatio:! inlernà+tional, afin d’éBiK’)’ confusion entre l’inl ice-noinhr? eL IÏnlliGe-ort.lre

(3)

. , comnent devons-Itou"

interpréter

le

potentiel

d’ionisation que détermine

l’expérience

directe par bombardement

électronique?

L’acte

primaire

consiste dans une modification de l’état

électronique

de la molécule par chocs de deuxième

ordre,

sans

expulsion

d’électrons

dans le cas de la résonance, avec

expulsion

d’électron dans celui de l’ionisation.

Quand le

électrons seront

répartis

suivant la nouvelle

distribution,

l’énergie

potentielle

des noyaux sera

augmentée

ou

diminué,

ainsi que

l’énergie

de liaison.

Fig. 1.

Si l’activation du

système électronique

a lieu si

rapidement,

que

pendant

la durée du choc la

position

d’équilibre

cles noyaux ne

change

pasr

l’énergie potentielle

passera donc par un

maximum,

à

partir

duquel

elle

diminuera,

par

perte

périodique

et discrète

d’énergie

vibratoire,

jusqu’à

ce que soil, atteinte la nouvelle

position d’équilibre. (Principe

de Franck et

Condon).

C’est ce maximum

qu’observe l’expérience

de bombardement

électronique

par chocs de deuxième ordre. Le

potentiel

d’ionisation

expérimentale

d’une molécule mesure

donc le travail

correspondant

au

départ

d’un électron, sans que soit modifiée la distance des noyaux.

La

figure

ci-contre

interprète

cette définition.

Il, L"’; U", ~"’, etc.,

sont les courbes

(4)

repré-sente le

potentiel expérimental

d’ionisation de la molécule normale

(distance

entre les noyaux :

ro)

avec passage à un ion

At,

dont la distance entre les noyaux est

toujours

r,,

!

ot,

par

conséquent,

activé. Cette

distance

étant

r’o

dans l’ion

normal, à

représente

le travail

positif

(perte d’énergie

potentielle)

effectué par cet

ion,

quand

ses noyaux

prendront

leur

position

d’équilibre. l’m, 1"m,

elc.,

sont les

potentiels

d’ionisation d’ordre

2,

3, etc.,

pour une distance des noyaux

toujours égale

à ro.

Considérons maintenant une molécule

A2,

dont le nombre d’électrons de liaison est

pair

(cas

de

O2, N2, S~, C2,

etc.),

et calculons le travail nécessaire pour

éloigner

ces ~~ électrons

jusqu’à

l’infini,

et dissocier la molécule en deux ions A+n.

Partant de la molécule normale

(ro),

il nous faut atteindre le niveau U2n

(pt.

M)

sur la

(courbe de

l’énergie

de

répulsion

des deux ions

A+ n;

le travail

dépensé

sera :

Entre les deux ions A+n ainsi

obtenus,

dont la distance est

toujours

ro,

s.exercerontmain-tenant les forces de

répulsions

électrostatiques ;

et le travail

récupéré

sera

A (7),

corres-pondant

à

l’éloignement

des deux ions

depuis

la distance ro

jusqu’à

l’infini. Le travail pour dissocier la molécule normale en deux ions sera donc :

Si nous

reportons

maintenant-les électrons sur chacun des

atomes,

afin que le résultat final de notre

cycle

soit une dissociation de la molécule normale en deux

atomes normaux,

Je travail

récupéré

sera : .

L’énergie

de dissociation de la molécule normale en deux atomes normaux sera donc ::

Posons

et

Ona:

On a:1

Nous

posons maintenant le

postulat

suivanl,

qui, à

notre

avis,

permet

d’interpréter

les résultats

expérimentaux

qui

suivront : "

ou

Ce

postulat

peut

s’exprimer

ainsi :

l’énergie

de

répulsion

entre les deux ions d’une

molécule,

ayant

perdu

tous ses 2 n électrons de

liaison,

et dont la distance est la même que dans la molécule

normale,

est

égale

à la différence entre : le

potentiel

total d’ionisation

tordre 2n de cette molécule,

diminué

d’aulant de fois son

premier

potentiel

d’ionisation - et la somme des deux

potentiels

d’ordre n de chacun des

atomes,

diminué chacun d’au-tant de fois leur

premier

potentiel

d’ionisation. La valeur dont s’écartent les

potentiels

(l’ionisation,

par

rapport

à une loi linéaire de croissance en

fonction

de l’ordre

d’ionisa-mesure

l’énergie

de

répulsion

entre les deux ions d’une molécule

ayant

perdu

tous ses

électrons de

liaison,

cet écart étant

compté positivement

dans le cas de la

molécule,

et

(5)

On

peut

donner à notre

principe

une forme

légèrement

différente dont la

signification

physique

est

plus

directe. Considérons deux atomes normaux dont

l’énergie électronique

totale est

Les atomes

ayant

été associés pour former une

molécule,

l’énergie électronique

totale du

systènie

est.E,,,.

De

plus

s’exerce désormais entre les ions une

énergie

de

répul-6’.

Il est évident que le travail nécessaire pour dissocier la molécule normale en deux atomes normaux sera :

principe

signifie

que : -.

c’est-à-dire que dans un atome ou une molécule

normale,

il est

impossible

de

distinguer

entre les différents électrons d’une même liaison. Le mouvement

électronique

crée entre tous les électrons une

égale répartition

de

l’énergie.

Les différences

énergétiques

entre les différents

électrons,

n’apparaissent

qu’au

fur et à mesure de

l’ionisation,

qui

provoque donc non seulement le

départ

d’un

électron,

mais une nouvelle

organisation

des

électrons

restant.

-. La

figure

ci-contre fera saisir

plus clairement

la

signification

de notre

postulat.

Il

exprime

que :

Dans le cas de la molécule

d’hydrogène,

San (Iaj

=

postulat

se

simplifie,

et s’écrit:

Dans le cas d’une molécule"AB

(par

ex. le même

postulat s’exprime

de la même

1rJOlanière,

en faisant 2 n = >1

+

n’ ; n

est le nombre d’électrons de liaison fournis par l’un

atomes,

et n’ par l’autre.

Remplaçons,

dans

l’équation

A,

l’énergie

de

répulsion

par sa valeur.

On a :

pour 1i~ cas d’une molécule

A,

(H2,

N2, C2, 82, O2,

Cta ... ) ;

et

pour le cas d’une molécule ou

ABP.

RBlMlARQUE.

- Nous

n’avons,

jusqu’à présent,

vérifié cette formule

générale

que pour des molécules

ABp

dont le nombre d’electrons ne

dépasse

pas dix pour une même

liaison,

et dont deux atomes semblables ne

possèdent

pas entre eux de liaison

particulière

(par

exemple

C0z,

H20,

H~S..)

autre que celle

qui

correspond

à l’associalion de deux

radi-caux

(par exemple

CH3 -

CH3,

CN - CN....)

c’est-à-dire !a liaison

simple,

double ou

triple.

Pour une molécule telle que

h0z,

où l’on sait

aujourd’hui

que les deux atomes

d’oxy-gène

sont reliés entre eux, et

présentent

par

conséquent

un caractère

moléculaire,

la formute

-

générale

ne

peut

être

appliquée

.sans être

interprétée.

De le

potentiel

d’ionisation

expérimental

ne

correspond

pas au

départ

d’un électron de liaison. Ce

potentiel,

comme nous le verrons au cours de notre

travail,

définit alors la

capacité

d’association de la

molé-cule,

ou de fixation par addition

(cas

de la molécule de

benzène).

Nous verrons

également

que le

potentiel

d’ionisation d’un radical tel que

CN, 50,

(6)

non pas de formation du

radical,

mais

l’éner,gie

d association des riidicatix

eux. Ces

calculs,

s’ils ne sont pas alors une

application

directe de la formule

A,

découlera i

cependant

tous de notre

postulat

sur la valeur de

l’énergie

de

répulsion,

que la thermo-chimie vérifie ainsi de la

façon

la

plus

curieuse.

Exposer

dès maintenant tous nos résulta

nuirait à la clarté de notre

exposé,

tant ils sont nombreux.

Aussi,

allons-nous passer maintenant à l’étude de

quelques

molécules

auxquelles s’appliqut-nt

nos relations D et E. Les

développements

et les

application’ f,,,

notre

postulat

seront

présentés

au cours d’un

prochain

mémoire.

La relation D

s’exprime

en disant :

l’énergie

de formation d’une molécule normale

Li2-,

à

partir

des atomes normaux, est à

;un

multiple simple

et

toujours

entier de la différence des

potentiels

d’ionisation de la

molécule et de

Nous traduirons la relation E en disant :

l’énergie

de formation d’une molécule

AR p

(nombre

d’électrons de Maison

pair

et

1-1-’

lU)

B1B ~t

égale

à la somme des différences des

potentiels

d’ionisation de la molécule et de chacun des

atomes,

chacune de ces différences étant affectée d’un

niulliple

simple

et

entier.

point

de vue

purement pratique,

notre

postulat

sur la valeur de

Fénergii

de

répulsion

peut,

être

remplacé

par les deux suivants : les

potentiels

d’ionisation d’ordre

2,3..

~t, sont au

point

de vue (lu calcul des

différences,

équivalents

au

premier ;

de dissociation en

ions,

d’une molécule

ayant

perdu

tous ses électrons de liaison est nulle.

Ces deux

propositions

n’ont aucune

signification

au

point

de vue

physique.

Nous

espé-rons que notre introduction fut suffisamment

développée

pour faire

comprendre

au lecteur que notre travail repose non pas sur deux

absurdités,

mais sur une définition à

priori

(que

vérifie

l’expérience)

de la valeur de

l’énergie

de

répulsion.

Nous

espérons

que le lecteur n’oubliera pas

dans

les

prochains chapitres

ce que nous entendons par

l’expreSton

commode,

«

équivalence

des électrons ~>.

Molécule - Les constantes et les

énergies

de la

molécule,

ainsi que celles i-le

son

ion,

ont été calculées avec la

plus grande précision

par

Ilylleras

(1)

au moyen ie,

méthodes de la

mécanique

ondulatoire.

Cet auteur a déterminé que

l’énergie potentielle, représentée

par la

gravitation

tique

d’un seul électron autour des deux centres

(cas

de l’ion

Ht),

est minimum

quand

les deux noyaux sont distants de

.1 tzff

étant le rayon de J’orbite n =1 dans l’Orne

d’hydrogène),

c’est-à-dire de : 1,06 1B.

La valeur de cette

énergie

est alors de : --1. 20511 R. h. R = constante de

Rydberg;

h - constante de Planck.

B. il. =

13,54

V.

Poiir cette inéme valeur de r,

l’énergie

de vibration de rien est donnée

par ta

1

tion :

1)’oit l’on lire:

Donc, à

Fêtât normal.

l’énergie

totale de Fion R. h. ou ’ i6J 1 1~. Il a été de même calculé que

?’énerrïe

totale de la molécule à l’état normal de :

(7)

Ceci

posé,

nom constatons totale de la m>lécul> nOflnalp est

égale

au

de son

potentiel

d ionisation : 1~,7 ~ = ~!.4V.

Cette valeur de

1~), -;

adoptée

par est la moyenne entre : ,

a) la moyenne des obtenues par ionisaMon

-demènl

électronique) :

: 1:).9 1‘.

;

b)

la moyenne des calculées par la

mécanique

quanti{ue

ct par 1

mécanique

ondulatoire : 1~5 Y.

~’),

(°’ ), 1’),

(: ~,

(1")

et

(l).

L’énergie

totale de deux atomes l~ est d’autre

part

à : 2. ~. h. ou :

27,U8

~-.

rénergie

de formation de ia ruolécule normale à

partir

ne deux atomes normaux ,,’r’:1

donc fle : ’

Nous calculons directement

d’après

notre

en excellent

accord

avec la valeur

ci-(Ie,4sus;

!,thermochirnie

(~):

V-1).

Nous

représenterons

donc la mol. par le

symbole :

(//’t-

Il

)-’- qui

exprime

J,ii

même

temps.

en.fonction des

poteitLi(,IQ,

d’ionisation,

les

énergies

de dissociation de la

en atomes ionisés. Ex.

1)

Pour :

on a évidemment :

mais on a directement :

en bon accord avec

l’expérience

directe : 18 ±

0,2

V.

(Bieackney

et Tate

(1).)

,1 ~ ~

on a évidein ment:

mais on a directement: :

. Un

potentiel critique

de

29,7

-- O.t) B. observé

expérimentalemei>

1 har VeiicoBB (1"’.

et

interprété

par Condon en

supposant

les foi-mations ci’an atome fI et t)(Y-.-sédant chacun une «

énergie

cinétique supplémentre

». Cette

hypothèse

selon nous, nécessaire pour

expliquer

ce

potentiel.

La mol,

1/, permet

de verrier si notre

principe

de

compensation

(Isl ment exact.

Pour

une

dépense

de

15,7

Y.. uuus aBonS arraché un électron a la 1

les noyaux étaient distants de 0, î E B. et obtenu un ion dont les noyaux sont t

égaleHll Ilt

distants de

0,74

À.

Or,

on sait que cette ilistance. dans l’ion normal, est de 1,06 -B.

L’ion

précédemment

obtenu

possède

dont- nne

énergie

potentielle

n l’("lle!’:.!iB

correspondant

à la

position d’équilibre.

Il

est

capable,

par écartement des noyaux, d’effectuer un travail doiit Iii détei-mina tion est facile

d’après

la courbe : _-. fi

(~).

Ge

travail est

égal

à :

0,4 V.

(8)

15,7

- ~

~1~,~

V.,

cu bon accord avec la

mécaniql..le

ondulatoire :

3~1,~~~ -

15.t ==

V.

(Hylleraas,

loc.

cit.).

Reprenant

ma’intenant

l’ion

normal,

nous rapprocherons

ses noyaux

jusqulà

U.,1..4 ~,~

et

dépenserons

0,4

V.

D’après

noire

principe

de

l’équivalcncedes potentiels

d’ionisation,

nous

dépenserons

15,7

V. pour enlever

l’unique

électron. Le travail total sera donc de

t6,J

V.

L’énergie

de dissociation de l’ion sera : 16.1 -

13,;)4

~

2,56 V.,

en bon accord avec les

calculs de la

mécanique

ondulatoire :

2,65

V. et avec ceux de la

spectrographie :

f,54

(Witmer

(s~),

Birge

(i~)

et

2,J)2

V.

(Richardson

et Davidson

(11).

.

Enfin, on

voit immédiatement que si nous dissocions la mol. en deux

phases :

et

le travail total

dépensé

sera :

1 2. 1 5,7

V.

°

Le

principe

de

compensation

est donc

= / ( Il § )

2013 A (~)*

Il est

peut-être

utile de faire remarquer que notre mode de calcul

peut

se vérifier à

partir

des

énergies

de dissociation de la molécule

activée,

aussi bien

qu’à

partir

de la mol. normale. Si une molécule

H2

a, par

activai ion,

reçu e

volts,

je

dis que le travail

néces-saire

pour

éloigner

jusqu’à

l’infini ses deux électrons est :

(2. t 5, 7

.-

e)

Volts. volts

l’énergie

d’activation de l’atome ou des atomes obtenus. Je dis que

l’énergie

de dissociation

de la molécule activée est :

On retrouve :

Ex, On sait que l’état

~,

type

(2pz)

correspond

à une

énergie

d’activation

de

il, 12

et que la molécule se dissocie en un atome normal et un atome activé

(n

-

2)

dont

l’énergie

d’activation est de

10,15

V.

(Grotrian :

Craphische

Darstellunq

der Atornen und lonen. chez

Springer,

Berlin,

1928).

Nous calculons donc -- D’ directem ’nt par notre

première

relation :

3,38

V.,

en bon accord avec la valeur

spectrographique

de Rtchu’dson : 3.44 V.

Pour l’état C.

type tau

(1 sz)

(2p7t)

dont

l’énergie

d’activation est de

12,2 ~7,,

et

qui

fournit par dissociation les mêmes atomes que

précédemment,

on calcule - D" ===

~.~9 v,

en bon accord avec la vaieur de Richardson :

2,34

~9.

Enfin,

pour l’état

289

ty.

~:

l~s~~,

dont

l’énergie

d’activation est de

on calcule - Dt -

2,76

v, en accord suffisant avec la valeur

spectrographique :

2,86

v.

Le

potentiel

de

15,7

est donc «

équivalent »

pour les deux

électrons,

non seulement

dans la mol.

normale,

mais encore dans la mol. activée.

Molécule -

L’énergie

de

formaLion

de la molécule d’azote a été déterminée par

de nombreux auteurs dont les résultats sont le

plus

souvent discordants. La valeur

thermo-dynamique

de Eucken

(fa)

doit être imméd’atement

rejetée

(16,5

à 19

V.).

Celle de

Lang-muir

(i6)

est

déjà

plus

approximntive

(10’V.).

La

spectrographie

améliora

progressivement

ce résultat.

Activant la mol. par des chocs

électroniques,

et

photographiait

t le

spectre

de

résonance

Sponer (17)

détermina Ics nivemx lerg,e do la

moi.,

et,

par

extrapolation

de la série

spectrale,

son

potentiel

d’ionisation

(i

),3 V).

Dos considérations peu

expérimentales

sur la

présence

d’un azote

actif,

c’est-à-dire

atomique,

lui

permirent

d’attribuer à D

(N2)

la valeur

provisoire

de V. Plus tard

(’8),

ce me.ne

auteur,

par

extrapolation

de la convergence des bandes de l’azote d U1.; l’ultra-vio[cL

extrèmJ,

proposa pour D

(N2);

fi,75

V.

(9)

Turner et 1 Sainson

(21),

pour un

potentiel

V.,

provoquèrent

l’excitation par chocs

électroniques

de la bande

négative

00

de l’ion

Nt.

Ils calculèrent que

I (N2)

devait être voisin de

~1~,8

N.

Puis,

utilisant la valeur de

3,15

V. déterminée par

Birge,

loc.

cit.)

pour le passage de l’état

2E+

à l’état

22:;;,

ainsi que celle de

3,9

V. pour

l’énergie

de dissociation de FionN

à l’état ils calculèrent que D

(N2)

=

8,4

V.

En fiJ1 , en

1932,

Dutta

e2)

détermine

l’énergie

de la réaction :

~

par la limite de

l’absorption

totale du

spectre

de

NzO,

et calcule à

partir

de cette vaieur :

~(~)~8,7V.

Ces deux dernières valeurs sont combattues par certains auteurs

qui adoptent

au

contraire des valeurs très voisines de 9.

Après

une étude

critique

de tous ces

travaux,

après

les nouvelles mesures de

Kaplan

(2:3),

de

Birge

(24),

de Turner et Faxnfon

(’5),

ainsi

qu’après

le travail d’ensemble de

Mulliken,

i

apparaît

que D

(N2)

est 1êtÜ erneiit con

pris

entre 8.4 et

9,1 V.,

et pro-bablement voisin de 9. le

potenti

1 d’ionisalion de l’atome N fut facilement fixé à

14,48

V.

3/2),

celui de la mol. n’a pa.,

toujours

présenté

la mèrne

précision.

La méthode

spectrale,

par

extrapolation,

a

perns

de calculer les valuurs

approchées

par excès

com-prises

entre

~,6

et ~7 V.

Mais

les

expérience

directes de Dorsch et Kalmann

(16),

de Turner et Samson

(2j).

de

Vaughan

(28),

de Tate et

Smyth (29),

OP Doucher

(3u),

de Harnwell

(11),

de Lozier

(12 ,

per-mettent

aujourd’hui

de fiaer 1

(N2)

expérimental

entre

15,9

et 16 V Nous

adopterons

la moyennes de ces deux’ valeurs onsidFrPes comme des

extrêmes,

soit

15,95

V.,

comme

potentiel

d’ionisation de la mol. normale (é at X,

type

1~+),

-Nous calculons

donc,

en

adoptant

le

symbole

(N +:~ N +3)-6: .

en bon accord avec l’ensemble des valeurs ci-dessus.

REM.&RQUE .

le

potentiel

de 16 V.

eorrespondrait

à la valeur de

9,1

V.

adoptée

par

Birge

et par Mul

iken cit, j, celui

15,9

V. aux faibles valeurs de

Dutta,

et de

Turner

et Samson. Les valeurs extrêmes du P. 1.

corresponden t

aux valeurs extrêmes de la

spectro-grapbie,.

La molécule étant

symétrique,

ioutP autre valeur de

2n,

c’est-à-dire 4 ou

8,

entraîne-rail.

au ssitôt,

pour

D,

des

valeurs inadmissibles : 5,6

ou

10,4

V. L’azote est donc trtvalent

dans sa molécule normale. Notre

symbole

est en accord avec les

configurations

électro-niques

de l’atome et due la molécule :

et

Nos trois

paires

d’électrons sont en outre

comparables

aux trois

paires

de valence de Mtdiikeu

(loc.

cit.),

que cet autour

détermine,

avec

Ht-’rzberg

(33),

comme étant la « dillérence du nombre de

paires

d é ecttons de liaison et d’anti-liaison ». -

Le sym-bole

proposé

représente

na turellenlent,

en fonction des

potentiels d’ionisation,

les

disso-ciations

implicites

suivantes : Pour :

(10)

«11 bon la yalpur

expérimentale

de Tate Pl Lozter

C v ~ : ? ~,!1

±

0,~

BB

.

(ln a évi(lerniiietit :

ni,ii, on

III bon accord le résultat

pxpérimental

des auteuJ’s 38 - V.

3. Bien

fjUe le

nombre d’électrons de lion soit

ilnpair

(nous

faisons encore toutes réserves

quanta l’application

de nos

principes

aux électrons en nombre

impair),

calculons

t’nergie

f1p dissociation

d’après

notre formule

générale.

,

On a :

en exccllen avec les valeurs

spectrographiques :

7.1 V. (Turner et Samson

(~)).

.’).

7,

(MuHiken) ,’r.

Cet arcor(l nous

permet

de conclure que la distance entre les noyaux doit être la même la mol. normale que dans l’ion. Vérifions s’il en pst ainsi. Dans la

njol.

normale

== 1 ,O! Â,

et dans l’ion

normal r’o

=

1 ,1 1

A.

Cette constatation vérifie pour la mol. d’azote le bien-fondé de nos

postulats.

L’ion

normal sera donc

représenté par

le

symbole :

,N J.3N+3)-:;,

et son

potentiel

d’ionisation sera de

io,~5

V. ,au

point

de vue du calcul

différences).

Ce

symbole

est en accord avec la

configuration électronique

déterminée par la

spectrographie :

Notre relation

peut,

comme dans le cas de la mol.

llz,

se vérifier à

partir

des

énergies

Iissocmtîon de la

moL N2

dans ses différents états

Si r est

rénergie

d’activation de la

mol.,

et e’ celle du ou des atomes

obtenus,

on a ’:

On sait que l’état a,

type

1 L ~

correspond à

une

énergie

d’activalion de 8. J V., et que

la mol. ainsi activée se dissocie en un atome normal et un atome active

-’P,

dont

l’énei-gie

d’activation est d1

3,6

Y. Nous calculons donc :

-DJ = 3,9

V.. en bon accord avec la valeur

spectrographique

de

Rydberg (communicjation

:3~9

V. Pour l’état

A,

type

2:t (B

dont

l’énergie

cl’ activatioii

est de 8. î, V.

Rydberg

a délermiiié que la

disso-c.iiation donne naissance à un atome normal

1-5’;

et un atome activé

2D,

dont

l’énergie

d’ac-Uvation est de v. Nous calculons -D’ =

2,8

i. en bon accord avec la yaleuI’

spectrographique

de

Rydberg : 2,8

V.

De même : état B,

type 3

fi,

dont

l’énergie

(racliyalion est due

9,.’~

V. ; dissocié e~~ 2 atomes 2D. dont

t’énergie

d’activation est c1r 1.H Y.. calculée = fi V.

jR;dberg :

4.3 V.t ’

°

Etat

C,

type

énergie

d’activation :

13,

l V. : dissocié en un atome 2D et un atome

2p,

possédant

une

énergie

d’activation de 6 ~l. ; -Il’ calculé :

1,7

V.

(Rydberg,

1,8

V.).

L’accord est tout à fait satisfaisant.

Remarque :

ces valeurs sont calculées en

adoptant

(11)

Le

potentiel

d’ionisation de l’atome de carbone

est

égal

l il

i,26

V. et celui de l’atome

d’oxygène

à

13, ~6

V.

Celui de la mol. CO fait

l’objet de

nombreuses recherches, et est

aujourd’hui

détermine

ave une

précision

suffisante. Cette

précision

nous fit étudier la mol. C() avant la mol.

(1_,

dont le

potentiel

d’ionisation est encore mal connu.

Les travaux que nous passons en revue sont basés sur la méthode dn’pcte par

bombar-dement

électronique :

Trop

élevées sort[ les valeurs anciennes de Mohler et Foote

(3S) (14,3),

due Dnffendafk et ~~ ~~l

(39) (~~,3).

Kallmann et Rosen trouvèrent 14 1~’.

l’l’),

Tate et

Smyth (~J)

14 V.

Enfin

Hogness

et Harkness

C2),

puis

Vaughan

(~ déterminèrent la valeur

13,t)

~~..

aujourd’hui adoptée.

lja chaleur de

vaporisation

L du carbone solide en carbone

atome-gai

étant mal ctéter-il nous est

impossible

de

calculer,la

valeur de D

(CO)

à

partir

des données

thermo-chimiques.

Nous la calculerons donc

d’après

nos

postulats, quitte

à la vérifier dans se,

conséquences.

Guidé par des considérations

chimiques,

nous

adopterons

pour CO le

sym-bole :

(C-’0+)-6,

qui

tient

compte

de la similitude des

contigu.rations électroniques

riemes de

N2

et de CO

(six

électrons),

des notions

chimiques

de

valence,

ainsi que des troi",

paires

de valences de liaison de Mulliken

(loc.

cit.).

Il est en accord avec la

repréxe i> ta

tion

électronique :

L’énergie

de formation de la mol. normale à

pareil

des atomes normaux

d’après

donnée par la relation:

Celle valeur

proposée

par nous est en accord avec les valeurs

spectrographiquesqui

varient de

9,8

à

Il,4 V.:

Birge

(4"),

11,4,

11,17,

Hogness

et

11,5.

Mulliken

cil.)

a ealculé 10 V. à

partir

des données

thermochimiques,

mais la valeur

adopta

pour L

est un peu faible.

Nous connaissons par la thermochimie

l’énergie

de la réaction :

soit : 32 ooU cal. ou

1,4

V .

BLes

énergies

des réactions

chimiques

sont naturel-lement déterminées par

l’équation

du travail maximum : E --

Q

. La différence 11.2

- 1,4

représente

donc A +

1/2

D

(D.,j.

..

Examinons si cette somme déterminée par. nous est

acceptable.

"

La valeur de 1?

(0,),

longtemps

indécise. est

aujourdhui

connue avec une

précision

sruifisante,

et

comprise

entre f) et Y.

L serait donc voisin de

7,3,

7 ,2i’.

Cette valeur est satisfaisante.

En

effet,

si de nombreux

physiciens adoptent

pour la chaleur de

vaporisa

lioii du

car-bono,

une valeur voisine de h

V.,

Henri

C7) adopte

172 CuO cal. ou

i,

V. Dans un travail

expérimental

excessivement

poussé,

Kohn a

déterminé 7

à

7/1

V.

(’~8).

D’autre

part

l’énergie

que nous considérons n’est pas la chaleur de

vaporisation

proprement

dite,

mais le passage de l’état solide à l’état

atomique

gazeux.

L’existence d’une mol.

C2

étant

aujourd’hui

prouvée,

il

est probable

que notre valeur est

légèrement supérieure

à la chaleur de

vaporisation

proprement

dite.

(12)

faibles valeurs

adoptées

pour L doivent être

rejetées.

Il

ajoute

« la haute valeur de L rend

nécessaire une révision des

énergies

de liaison

précédemmeut

calculées ». La valeur de

L,

calculée par nous, est donc en accord avec le travail de

Vaughan.

L’énergie

de la réaction :

.

est de

Si nous supposons un

oxygène

divalent,

et une molécule

(0+’0+2)-4,

nous calculons

1(02)

correspondant d’après

la relations

.-D’où : :1

(02)

~

14,85

V. Cette valeur

correspond

en méme

temps

à

l’énergie

de

tion

D(0~)

calculée à

partir

du

syrnbole proposé :

Le

potentiel

d’ionisation de 1

(0,)

étaii t déterminé à

partir

des chaleurs de formation,

n’est pas

justifié expérimentaiempnt.

Nous

critiquerons

ce

potf-nliel

dans

1 étude consacrée à la mol.

02,

et à sa

représentation.

Le

symbole adopté

pour CO

représente

naturellement, en fonction des

potentiels

d’ionisation,

les dissociations

implicites

suivantes :

Pour : o o

on a évidemment :

mais on calcule directement :

en bon accord avec le résultat de

rpxpérience

directe :

22,5 ±02

(Vaughan,

toc.

Hogness et Harkness,

~

on a évidemment :

mais on calcule directement :

en bon arcortl avec le résultat

expérimental

des

auteurs précédents

24 à 25

V.,

et ceux de

Kallmann et Rosen

(50)

25 V, °

3. Les valeurs de étant de

1 J5Â

dans la mol.

normale,

et de

1,11

 tlans rion

normal,

sensiblement nous calculerons

l’énergie

de dissociation de l’ion

CO-~-,

par

application

de notre formule

générale;

pour : CCH-

= G+ F

0

+

R nous

écrirons :

-.., . ,-, . ~ . ,~, ... ,-~, - - -- ,,,

Les valeurs

speetrographiques

de ®~’ sont les suivantes :

9,0 (Heitler

et

(6t),

~,t t

9,8

Mulliken

la3L

Notre

valeur,

bien que

peut

être

inexacte,

est, aussi

approximative

que celles de la

spectrographie.

Nous véi ilions

qu’elle

est bien

ê,’gali, à

la

(13)

Si noire

énergie

de dissociation de la mol. normale est

exacte,

elle doit

permettre

de les

énergies

de dissociation de la mol. activée. Considérons les différents états

Elat a,

type eil; énergie

d’activation 6

V.;

dissocié en un atome 0 normal

[ j"1’)

et un

C

(ID)

dont

l’énergie

d’activation est de

1,16

V. -D* calculée --

6,:{(t

V..

specti,o-graphie :

(J,4

1~.

(val. incert.).

ti’, type

Jr; énergie

d’activation

7,3 V.;

dissocié en un atoII}f’ 0 un

-fj’ calculée ~

5,06 V.,

spectrographie

4,0

V.

(~~5) (valeur

et

:),2 V.

(5Ρ).

I .

>

énergie

d’activation 8

V. ;

dissocié en un atome 0

(~111)

et un atome C

(’1~.~,~:

-D’ calculée =

4,::1

V.,

spectrographie4

V.

,

litat F,

type

énergie

d’a(-,tivation

1-2,3

V.; dissocié en un ultoine C ut Ln

)

(1l)

dont

l’énergie

d’activation est de

1,7

V. -1J’ calculée =

0,6

V.,

plhip

0,6 V.

ej7).

- Il convient de

signaler

que

Kaplan

propose pour D

(CO)

la valeur V. bon calcul repose sur le fait que le terme

supérieur

du troisième groupe

positif

aurait une

énergie

de dissociation voisine

de zéro,

et

qu’il

se dissocierait en deux atomes 0n serait alors admis à

adopter

pour L la valeur

6,"t --

6,3 V.,

en contradiction la valeur

expérimentale

de Kohn

(loc.

cit.)

et avec les conclusions de

Vaughan

(/u(’.

nolécule

CO2. -

Le

potentiel

d’ionisation de cette

mol.,

mesuré par la méthode dneoLe d.’ bombardement

électronique,

est

aujourd’hui

connu avec une

précision

suf-Kallmanii et Rosen

(-il)

trouvèrent: 14

V. ;

Mackay (6°)

dé!erlniua :

’t4,;

V. ; Smyth

e,t

Stueckelbr

(Il’) ’ V. Cette dernière

valeur, adoptée

par

Smyth (l;2)

dans sun

hjvnN 1 1’>ii ,emble sur les

potentiels

d’ioni4aLion est celle que nous utiliserons.

KD de l’incertitude

qui pèso

encore sur la valeur de

1(02).

et sur celle de

L,

raisonnerons romme it propos de la mot. CO.

Appliquant

notre formule

générale

au

1 C- - if) --2)-"

nous dirons que

l’énergie

de formation de

CO2

à

}Jartir

des alome8.

fJgale

$1 :

(Ivc.

frt. a ualculé

15,5

~T. à

partir

de n

(CO)

= 10 v., valeur

probablement trop

iarblc. cuHllllC nous rayons

montré,

et

reposant

sur une valeur de L

approchée

par défaut t p ~ ~’~,

Vaughan,

lac.

cit.).

)ii sait d’autre

part,

par la

thermochimie,

que :

En

n’optant

pour

D(O,)

la valeur de

5,1

v., on voit

que 1,

serait

égal

à v., eu

h(lIl1 avec le

précédent

résultat.

Le

symbole

proposé

pour

C02

représente

donc

bien,

en fonction des

potentiels

d’ioni-de formation à

partir

des atomes ainsi que la chaleur de combustion (lu

(14)

nous calculons

immédiatement,

d’après

v~ leuis

Cette valeur est un peu

faible,

car

l’énergie

totale de cette réaction est 2.Ü B~ Si l’on admet une erreur sur le

potentiel

d’ionisation de

CO2,

cette erreur serait de

=

0,04 ‘T.,

c’est-à-dire très inférieure à la limite

d’imprécision

de la

lecliriiqit(-expérimentale.

De

plus

la valeur

précédemment

trouvée pour

L,

au moyen de ce

potenUeL

étant

peut-ètre

encore un peu faible

(6,9

V.l,

nous osons croire est

plus

voisin de que de

~~,r~

V.

Si nous considérons la réaction

précédente,

mais à

partir

de

atomique,

nous calculuns

E,

d’après

la relation :

et retrouvons pour 1)

(11,)

la valeur :

en bon accord avec le

précédent

résultat. Si nous considérons la réacdon :

on calcule :

L’énergie tllcrmochimique

de la réaction à

partir

du carbone solide étant 1 .~ V.. la valeur obtenue pour L serait un peu forte :

7,7

V.,

quoique

admissible

diaprés

les

résultats de

Vaughan

(loc.

cit.).

Il est

plus

probable,

comme nous le

remarquions

tout

à l’heure,

que le

potentiel

d’ionisation

14,4

de

COs

est un peu

faible,

et par

conséquent

t la valeur

(), [) V.,

un peu forte. L’erreur

correspondante

serait

toujours

voisine de ,~.

Les

potentiels

d’ionisation,

pour donner des valeurs

thermochimiques rigoureuses,

devraient être déterminés avec une

précision

de

quelques

centièmes de volts (on sait

quf.

1 v. ~ 23 070

cal.), précision qui

ne saurait être atteinte

aujourd’hui.

Nous tenons à faire remarquer que

l’imprécision

des données

thermoclumique

déduites de la

spectrographie

est

beaucoup plus

grande

que celle

qui

affecte les valeurs

calorimétriques

que nous calculons. Les

énergies

de

dissociation,

déterminées par la méthode de la convergence des bandes de

vibration,

diffèrent

souvent,

d âpres

les auteurs, de

plusieurs

dixièmes de

volt, quelquefois

de

plusieurs volts,

et sont

parfois complèternent

inutilisables pour le calcul des

énergies

de réactions

chimiques

et molêclilaire,,. C’est

ainsi,

par

exemple,

que les différentes valeurs

spectrographiques

de D (CO j,

qui

varient entre et

11,1.

v., condairaient pour le calcul des

énergies

de réaction ci dessus

en.visagée

à des erreurs de 27 000 calories. Nous déduirons de cette

;iutocritique

qu’il

n est

peut être

pas encore

possible

de calculer des

énergies chimiques

à

quelques

centaine de calories

près, quoique

ce fut souvent le cas comme nous le verrons dans un

prochain

mémoire,

mais que, par

contre,

il nous est

possible

de

prévoir

la valeur des

potentiels

d’ionisation avec une

précision

qui dépasse

celle de

l’expérience

actuelle.

C’est

ainsi,

qu’à

partir

des données

thermochimiques précédentes,

nous

déterminé 1

(CO)

=

13,8~ V.,

ou ---

14,47

volts.

Le

symbole adopté

pour la

mol.,

CO2

doit naturellement

représenter,

en fonction

potentiels d’ionisation,

les réactions

implicites

de dissociation en ions.

(15)

mais on calcule directement :

en bon accord avec les résnltats

expérimentaux

do Kalmwnn et Rosen

(’.3) ~

17

,~.,

et

ceux-de

Smyth

et

Stue~ckelberg (64) ;

19,fi -~-

0,4

V.

2)

Pour :

oR a évidemment :

mais on calcule directement :

en bon accord avec les résultats des auteurs ci-dessus : 18 et

20,4

V.

3)

Pour :

on a évidemment :

en bon avec les résultats

expérimentaux

mêmes auteurs :

28,3

+

1,5

V.

’~)

Pour ta réaction secondaire :

nous elirectei-nent :

alors que les de

Smyth

et

Stueckelbers

/.

donnent :

20:±: i volts.

(~4

reçu le J 0 septembre i93~

BIBLK)(THAPHiË

(1) HYLLERAAS, Z. Physik, 71 (1931), 739.

(2) RICHARDSON et DAVIDSON, Proc. Roy. Soc., 123 (1929), 466.

(3) HOROWITZ et FINKELSTEIN, Z. Physik, 48 (1928), 118.

(4) CONDON, Proc. Nat. Acad. Amer , 13 (1927), 466.

(5) LANDOLT et BORNSTEIN, supplt. II, (1931), 569.

(6) BIRGE, Proc. Nat. Acad., 14 (1928), 12.

(7) WITMER,

Phys.

Rev., 28 (1926), 1223.

(8) BICHOWSKI et COPELAND, Am. Soc., 50 (1928), 315: LANGMUIR. Z. Electrisch, 23 (1917), 217.

(9) BLEACKNEY et TATE, Phys. Rev., 35

(1930),

1180.

(10) VENCOW, C. R., 189 (1929), 27.

(11) MULLIKEN, Rev. Mod Phys., 4 (1932), 3.

(12) WITMER, Phys. Rev., 28 (1926), 1223.

(13) BIRGE, Proc. Nat. Acad., 14 (1928), 12.

(14) Cf. 2.

(15) EUCKEN, Grundrisz der

Physikalischen

Chemie, Leipzig (1927).

(16) LANGMUIR, J. Amer. Chem. Soc, 38 (1916), 221.

(17) SPONER, Z. Physik, 34 (1925), 622; Naturw., 14 (1926). 270.

(18) BIRGE et SPONER, Nature, 117 (1926), 81.

(16)

(20)

BIRGE et HOPFIELD, Phys, Rev., 3t (1928), 1131.

(21) TURNER et SAMSON, Phys. Rev, 35 (1929), 747.

(22) DUTTA, Proc. Roy. Soc., 138 (1932), 84.

(23) KAPLAN, Proc. Nat. Acad., 15 (1929), 226.

(24)

BIRGE, Trans. Farad. Soc., 25 (1929), 12; Phys. Rev.,

34 (1929), 1026.

(25) TURNER

et SAMSON, Phys. Rev., 34 (1929),

743.

(26) KALLMANN et ses collaborateurs, Z. Physik, 43 (1927), 16; 44 (1928), 565 ; 58 (1929), 52; 61 (1930), 61; 64 (1930), 804.

(27) Cf. 25.

(28) VAUGHAN,

Phys.

Rev., 38 (1931) 1687.

(29) TATE et SMYTH, Phys. Rev., 37 (1931), 1704 A, 39 (1932), 270; Rev. of Mod. Phys.

(SMYTH)

3 (1931), 371.

(30) BOUCHER, Phys. Rev., 19 1922), 189.

(31) HAHNWELL, Phys. Rev., 29 (1927), 830.

(32) LOZIER,

Phys.

Rev., 37 (1931), 101 A.

(33) Cf. 14.

(34) TATE et LOZIER,

Phys.

Rev. 39 (1932), 234.

(35) Cf. 25.

(36) Cf. 17.

(37) MULLIKEN,

Phys. Rev ,

32 (1926), 761 ; HERZBERG, Ann. der

Phys,

86 (1929), 189.

(38)

MOHLER et FOOTE,

Phys.

Rev., 29 (1927), 141

(39) DUFFENDACK et Fox. Astroph J. 65 1927) 214.

(40) KALLMANN et ROSEN, Z

Physik,

61 (1930), 61.

(41) Cf. 29.

(42) HOGNESS et HARKNESS, Phys Rev., 32 (1928), 936.

(43) VAUGHAN, Phys. Rev., 38 (1931), 1687.

(44) BIRGE

et SPONER,

Phys.

Rev., 8 (1926), 259.

(45) ESTEY,

Phys.

Rev., 35 (1930), 309.

(46) Cf. 42.

(47) HENRI, Structure des mol., Paris (192).

(48) KOHN, Z. Physik., 3 (1920), 145.

(49) VAUGHAN et KISTIAKOWSKI, Phys. Rev., 40 (1932), 417.

(50) Cf. 40.

(51) HEITLER et HERZBERG, Z. Physik, 53 (1929), 52

(52) HERZBERG, Z. Physik, 52 (1929), 814.

(53) MULLIKEN, Phys. Rev., 32 (192), 186.

(54) BIRGE et SPONER, Phys. R v., 28

(1926),

259.

(55) Cf. 53; Cf. 45; JOHNSON, Trans. Farad. Soc., 25 (1929), 649.

(56) RYDBERG, communication personnelle.

(57) Cf. 53 ; Cf. 55 ; BIRGE, Intern. Critic Tables, 4 (1929) 409.

(58) KAPLAN,

Phys.

Bev., 35 (1 30), 957.

(59) KALLMANN et ROSEN, Z.

Phy,ik,

58

(1929),

52.

(60) MACKAY, Phys. Rev., 24 (1924) 319

(61) SMYTH et

STUECKELBERG,

Phys. Rev., 36 (1930), 472.

(62) Cf. 29.

(63) Cf. 59.

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