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Submitted on 1 Jan 1884
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Sur la théorie chimique des accumulateurs
Emile Reynier
To cite this version:
Emile Reynier. Sur la théorie chimique des accumulateurs. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1),
pp.449-451. �10.1051/jphystap:018840030044901�. �jpa-00238281�
449 motrice du
couple.
J’ai d’ailleursremarqué
que le zinc orclinairedonne
partout
des résultatsplus
variables que le zincamalgamé.
Le
liquide
quej’ai choisi,
au moinsprovisoirement,
est la dis-solution de sel nlarin. Ce sel étant un
produit comestible,
on estsûr de l’obtenir
toujours
neutre. On fait dissoudre 200parties
desel dans looo
parties
d’eau et l’on filtre la dissolution sur dupapier.
La force électromotrice du
couple
zincamalgamé-cuivre-eau
salée est
0volt, 82
entre + 5° C. et +40°C.
Sa résistance est i à 2
ohms,
valeurnégligeable
devant les ré- sistances de iooo à 20000 ohmsqu’on peut
donner aux circuitsgalvanomé triques.
Fermé sur une résistance de 820 ohms
seulement,
l’étalonperd
moins de
1 100
de sa force en une heure. Onpeut
donc adnlettrequ’il
ne varie pas sur un circuit trèsrésistant, pendant
le peu de minutes nécessaire à une lecture. Il seprète
aussi aux mesurespar les méthodes
galvanométriducs ;
ilpeut, a fortiori)
servir auxmesures par l’électromètre on par le condensateur.
La constance relative de ce
couple s’explique
aisément.Quand
l’intensité du courant est très
faible,
la formation desproduits d’oxydation,
par l’action del’air,
sur la surface considérable ducuivre, l’emporte
sur l’action réductrice del’électrolyse
et main-tient la force électromotrice à sa valeur maxima. La très
petite quantité
de zinc dissoutependant
le travail ne modifieguère
lacomposition
duliquide
dont le vol ume est relativementgrand.
Quand
la lecture estfaite,
on metl’appareil
dans laposition
du repos, en soulevant son zinc hors du
liquide;
il reste ainsi indé- finiment semblable àlui-même, toujours prêt
àtémoigner
dansune mesure de
potentiel.
SUR LA THÉORIE CHIMIQUE DES ACCUMULATEURS ;
PAR M. EMILE REYNIER.
Les travaux de Mu. Gladstone et Tribe sur la chimie des ac-
cumulateurs du genre
Planté,
les constatations de M. E. Frankland(1) Résumé d’une Communication faite à la Société française de Physique,
dans la séance da § avril 1884.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030044901
450
et mes propres observations n’ont conduit à admettre que les réactions
chimiques correspondant
à ladéchal’g’c
dans les accu-nlulateurs du genre Plante
comportent
une sulfatation des deux électrodes :l,a
charg’e
de l’accumulateurproduirait
les réactions inverses.Les accumulateurs au cuivre eu au
zinc,
dont le fonctionne-ment
eliii-iiique
estanalogue
à celui des accumulateursPlanté, apportent
unargument pressant
à la théorie de la double sulfata- tison.Ces accumulateurs consistent, comme l’on
sait,
en unpositif
liante à
grande surface,
mis enprésence
d’une lame de cuivre oude
zinc,
dans de l’eau aciduléesulfurique
tenant en dissolution du sulfate du métalnégatif (fig. y.
Leséquations chimiques
dela
décharge peuvent,
selonimoi,
être formulées ainsi : Pour l’accumulateur aucuivre,
et pour l’accumulateur au
zinc,
Ici,
la sulfatation de l’électrodenégative
estévidenue,
et l’ana-logie
des actionschimiques
entre les accumulateurs et lespiles pri-
maires
s ’in1 pose.
L’analo,)Ie va
la similitude pour l’accumulateur au zincqui reconstitue,
sauf la forme et le mode deconstruction,
l’an-cienne
pile
auperoxyde
deplomb
inventée par de La Rive.L’accumulateur au zinc est, à la
vérité, plus énergique
etplus
constant que la
pile
du savantgenevois;
sasupériorité
vient de lasuppression
du vase poreux et du contactplus
étendu etplus
in-time du
peroxyde
sur l’électrode.Alais,
aupoint
de vuethéorique,
le nouvel accumulateur au zinc n’est
qu’une
anciennepile
aniélio-rée,
et l’anciennepile
de La Rive est unaccumulateur,
car elle estrégénérable
parélectrolyse.
Les piles
secondaires sontdes piles.
Or la sulfatation du zinc451 dans les
couples primaires
estcertaine;
onsait, depuis
les travauxde
Favre,
que cette sulfatation estélectrolytique
et nonlocale,
car les calories
correspondantes peuvent
êtrerécupérées
dans lecircuit extérieur.
Fig. 1.
De
même,
leplomb négatif
doit être sulfate dans les accumula-teurs du genre
Planté,
et c’est l’insoliibiliké du sulfate deplomb qui oblige
à donner une structure poreuse à leur électrodenéga- tive ;
tandis que dans ceux au zinc ou au cuivre laporosité
n’estutile que du côté
positif.
Les
équations thermochimiques qui pourraient
contrôler eucompléter
leséquations
nepeuvent
êtreposées, quant
àprésent,
parce que la chaleur de formation du
peroxyde
deplomb
n’estpas encore connue. En attendant cette
vérifcation,
la formationélectrolytique
dessulfates,
dans les troissystèmes
d’accumula-teurs