Sur les chaleurs latentes de vaporisation

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HAL Id: jpa-00238343

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Submitted on 1 Jan 1885

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Sur les chaleurs latentes de vaporisation

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Sur les chaleurs latentes de vaporisation. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.26-27.

�10.1051/jphystap:01885004002600�. �jpa-00238343�

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SUR LES CHALEURS LATENTES DE VAPORISATION;

PAR M. E. BOUTY.

Si,

^dans^la^formule^bien^connue^deschaleurs lauentes

on

néglige

^le^volume

spécifique

^u^du

liquide

par rapport ^à^celui u’ de la vapeur ^et

qu’on

âttribue^à^cette^dernièreûne^densité normale, ôna, ên

désignant

par 80 ^le

poids spécifique

^absolu^de

l’h) drogène

^{à la}

température

^de^la

glace

^{fondan te}^et^sous^lapres- sion normale po, par e le

poids atomique)

Désignons

par T0 ^la

température

d’ébullition sous la

pression

p0.

Pour cette

température,

^{on a}

simplement

Or,

d’après

^Dalton,^toutesles vapeurs auraient la ^rnêmeforce élas-

tique

^maximum^à^des

températures également éloignées

^{de leurs}

points

d’ébullition. Il en résulterait que, pour ^tous^lescorps,

(dp)

o serait le même, ^etque ^leschaleurs latentes inoléculai*t,es

1 dt ₀

Lü e, ^nlesurées^aux

te/npératures

d’ébullition normales, ^seraient

proportionnelles

^ait^{carré de}^ces

telnpératllres.

^Le

quotient

T2 u seraIt

T -2 ^le^{même pour}^{to us}^les^corps.

Cette conclusion suppose : 1° que les vapeurs ^saturées

possèdent

la densité nornlale

correspondant

^à^leur

poids atomique,

^ce

qui

n’est

rigoureusement

vrai pour ^aucune,^et^ce

qui

^exclut^absolu-

n2ent les vapeurs ^àdensité anomale comme l’acide

hypoazotique,

les acides

formique

^et

acétique,

^{etc. ;}

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01885004002600

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27 2°

Que

la loi de Dalton est

rigoureuse,

^et^l’on

sait,

par les re-

cherches de

Regnault, qu’elle

^nel’est pas. Toutefois

(7;)

^{dt o}^a^très

sensiblement la même valeur

(correspondant

^à

27mm,25

^de^mer-

cure par

degré)

pour l’eau ^etpour l’étlier, ^et^des^valeurs^très

peu différentes pour les alcools, ^l’acétone^et

probablement

^beau-

coup d’autres

liquides organiques

^de^fonctions

analogues :

^c’est

donc à ces corps

qu’il

faudra restreindre la loi des chaleurs laten tes

atomiques.

^Des^écartsaccidentels, provenant ^soit^de

l’irrégularité

^de

la densité de vapeur ^oude la variation de

(:::) 0’

^dt ⁰^, ^pourront^sen-

siblement t modifier les

quotients L0e dans

^un^{sens ou}dans l’autr e ; T2 0

mais ils

disparaîtront

^àpeu

près

^surles moyennes relatives aux

corps

homologues,

^comme^le^montrele Tableau suivant :

(’ ) ^Nombrespubliés par ^M.Berthelot dans l’Annuaire du Bureau des Longi-

tudes _pour1885, p. 700-705.