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cruis cnpn boralex 201907

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Juillet 2019

Projet photovoltaïque de Cruis (04)

DOSSIER DE DEMANDE DE DEROGATION A LA PROTECTION DES ESPÈCES VÉGÉTALES ET ANIMALES PROTÉGÉES

Vue générale du site d’implantation, ÉCOSPHÈRE

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2 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019

ÉCOSPHÈRE

Agence Sud-Méditerranée 35 Chemin Marius Espanet 13400 Aubagne

04 42 01 68 08

agence.sud-mediterranee@ÉCOSPHÈRE.fr

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BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 3

Table des matières

Présentation du dossier 6

Résumé non technique 7

1. Description du projet 8

1.1. Identification du demandeur 8

1.2. Localisation du projet 8

1.3. Nature du projet 10

2. L’environnement naturel à proximité du projet 11

2.1. Méthodes utilisées pour caractériser le patrimoine naturel 11

2.1.1. Aire d’étude 11

2.1.2. Recueil des données existantes 12

2.1.3. Mise en œuvre des inventaires naturalistes 15

2.1.4. Hiérarchisation des enjeux 21

2.2. Contexte écologique de l’aire soumise au projet 22

2.3. Synthèse des enjeux écologiques identifiés dans l’aire d’étude 27

2.3.1. Les habitats naturels et la flore 27

2.3.2. Les Invertébrés 34

2.3.3. Les Amphibiens et les Reptiles 37

2.3.4. Les Oiseaux 41

2.3.5. Les Mammifères 46

2.3.6. Fonctionnalités écologiques 50

2.3.7. Synthèse des enjeux écologiques 51

3. Impacts du projet sur le milieu naturel et mesures d’insertion proposées 54 3.1. Synthèse des impacts bruts évalués sur le milieu naturel 54 3.1.1. Sensibilité du patrimoine naturel vis-à-vis du projet 54 3.1.2. Nature des impacts lies au projet et taxons concernés 56

3.1.3. Impacts du projet 56

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3.2. Mesures d’évitement et d’atténuation proposées 62

3.2.1. Les mesures d’évitement 62

3.2.2. Les mesures de réduction 62

3.3. Impacts résiduels 76

3.4. Impacts cumulés du projet 79

3.4.1. Analyse des avis de l’autorité environnementale 79

3.4.2. Analyse spatiale de l’attractivité des habitats pour les espèces 83

a. Méthodologie 83

b. Résultats de la modélisation et effets cumulés pressentis 86

4. Objet de la demande de dérogation 94

4.1. Justification de l’intérêt public majeur du projet (réponse au L.411-2-4-C du Code de

l’Environnement) 94

4.1.1. Contexte énergétique international et européen 94

4.1.2. Les engagements nationaux en faveur du développement des énergies renouvelables 94 4.1.3. Les engagements régionaux en faveur du développement des énergies renouvelables 95 4.1.4. Les engagements départementaux en faveur du développement des énergies renouvelables

95

4.1.5. L’intérêt économique et social d’un projet de parc solaire photovoltaïque 95 4.2. Justification de l’absence d’alternative plus satisfaisante 99

4.2.1. Justification du choix du site 99

4.2.2. Processus de définition de l’emprise du projet la moins impactante 104

4.3. Articulation des procédures administratives 114

5. Présentation des espèces concernées 116

6. Mesure de compensation 125

6.1. Évaluation du besoin en compensation 125

6.2. Mesure compensatoire 127

7. Synthèse et chiffrage des mesures 133

8. Suivis de l’efficacité des mesures 134

8.1. Définition d’un état 0 et d’un témoin 134

8.2. Modalités de suivi 136

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8.2.1. Suivi de la Diane et de la Proserpine et de leur plante hôte 136

8.2.2. Suivi des chiroptères et des corridors boisés 136

8.2.3. Suivi des reptiles 136

8.2.4. Suivi de l’avifaune 137

8.2.5. Suivi la Zygène cendrée et de sa plante hôte 137

8.1. Évaluation de l’efficacité des mesures 138

8.2. Organisation des suivis 141

Annexe 1 : Liste des espèces et habitats identifiés dans la zone d’étude 144

Annexe 2 : Méthodologies d’inventaires 173

Annexe 3 : Méthodologie évaluation CBE enjeux – impacts 178 Annexe 4 : Évaluation des enjeux de conservation - ECOSPHERE 187

Annexe 5 : Évaluation des impacts - ECOSPHERE 196

Annexe 6 : Note réalisée en juillet 2014, concernant les compléments de terrain de

2014, alloués à la recherche du Lézard ocellé. 201

Annexe 7 : Convention Mairie de Cruis – Boralex 207

Annexe 8 : Avis de la DDT 04 sur les mesures proposées dans la zone de pare-feu soumise aux obligations légales de débroussaillement 211

Bibliographie 214

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P RESENTATION DU DOSSIER

Étude réalisée pour

Raison sociale : BORALEX SAS Capital social : 7.486.000 €

Siège social : 71 rue Jean Jaurès 62575 Blendecques, France Lieu d’immatriculation : Boulogne-sur-Mer

SIREN n° 424 442 762 RCS Boulogne-sur-Mer Représentée par Patrick DECOSTRE

En sa qualité de Directeur général,

Étude réalisée par

Écosphère – Agence Méditerranée - 35, chemin Marius Espanet 13400 AUBAGNE- Tél : 04 42 01 68 08 – Fax : 04 42 82 24 80 E-mail : agence.mediterranee@ecosphere.fr

Auteurs

Hervé Gomila Directeur d’étude

Ludovic Lejour Rédaction du dossier CNPN, définition des mesures compensatoires Charlotte Ronne Cartographie, gestion de base de données

Contrôle document :

Rédaction

et contrôle interne Contrôle externe Contrôle extérieur Version

L. Lejour S. Léonardi H. Gomila

Version VF 01 août 2019

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 7

R ESUME NON TECHNIQUE

Le projet de parc photovoltaïque sur la commune de Cruis a été confié à BORALEX. Il s’agit d’une opération d’aménagement d’une centrale photovoltaïque sur 16,7 ha.

Ce document, élaboré par l’agence Méditerranée d’ECOSPHERE, repose sur les données d’inventaires ainsi que les évaluations d’enjeu et d’impacts produits par le Cabinet Barbanson Environnement (CBE). Tous ces éléments ont été intégrés en l’état de ce document, à quelques rares exceptions près. Seuls des compléments d’inventaires ciblés sur la flore, avifaune et les chiroptères ont été réalisés par ECOSPHERE durant les années 2016, 2018 et 2019. Ces particularités sont plus précisément développées dans le présent document.

Les inventaires ont révélé des enjeux de conservation et des niveaux de contraintes significatifs :

 Trois espèces de reptiles protégés au niveau national : Psammodrome d’Edwards, Seps strié, Couleuvre de Montpellier,

 Quatre invertébrés protégés au niveau national : Alexanor, Zygène cendrée, Diane et Proserpine et d’autres invertébrés d’enjeu moyen non protégés,

 Treize espèces d’oiseaux protégés au niveau national : Circaète Jean-le-Blanc, Aigle royal, Alouette lulu, Bondrée apivore, Petit-duc scops, Pie-grièche écorcheur, Pipit rousseline, Torcol fourmilier, Fauvette pitchou, Linotte mélodieuse, Huppe fasciée, Engoulevent d’Europe et Moineau soulcie,

 Quatre espèces de chiroptères protégés au niveau national : Petit Rhinolophe, Noctule de Leisler, Molosse de Cestoni et Barbastelle d’Europe.

La prise en compte de ces enjeux a conduit à rechercher les possibilités d’évitement des stations et de réduction des atteintes aux populations ou à leurs habitats ne pouvant pas être évités. Ainsi, en phases travaux et exploitation, les mesures suivantes seront mises en œuvre :

Évitement des stations d’espèces à enjeu localisé d’Alexanor et du Moineau soulcie ;

Balisage préventif des stations d’Aristoloche pistoloche, plante hôte de la Proserpine et de la Diane ;

Adaptation de la période des travaux et des entretiens ;

Limitation des nuisances en phase chantier ;

Suivi environnemental du chantier ;

Reconstitution partielle et renforcement des cordons boisés du projet ;

Gestion écologique de la zone de pare-feu ;

Mise en place de clôtures spécifiques pour la mésofaune ;

Gestion écologique des délaissés du parc photovoltaïque ;

Création de gîtes pour les reptiles.

En raison de l’impossibilité d’éviter la totalité des impacts et de la persistance d’impacts résiduels notables sur des espèces protégées malgré la mise en œuvre de mesures de réduction, des mesures de compensation et d’accompagnement s’avèrent nécessaires pour l’avifaune (Fauvette pitchou, Engoulevent d’Europe, Circaète Jean-le-Blanc), les chiroptères (Petit Rhinolophe) et le Psammodrome d’Edwards. Ces mesures consistent en la restauration et la gestion par pâturage d’une mosaïque d’habitats ouverts.

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1. D ESCRIPTION DU PROJET

1.1.

I

DENTIFICATION DU DEMANDEUR

Le projet présenté dans ce dossier est porté par :

RAISON SOCIALE : BORALEX SAS CAPITAL SOCIAL : 7.486.000 €

SIEGE SOCIAL : 71 RUE JEAN JAURES 62575 BLENDECQUES, FRANCE LIEU D’IMMATRICULATION : BOULOGNE-SUR-MER

SIREN N° 424 442 762 RCS BOULOGNE-SUR-MER REPRESENTEE PAR PATRICK DECOSTRE

EN SA QUALITE DE DIRECTEUR GENERAL,

1.2.

L

OCALISATION DU PROJET

Le projet de parc photovoltaïque est situé sur la commune de Cruis, dans le département des Alpes de Haute- Provence (04). Il prend place à environ deux kilomètres au nord-est du village, sur les pentes de la montagne de Lure au lieu-dit Jas d’Aubert, entre 800 et 900 mètres d’altitude.

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Localisation du projet photovoltaïque de Cruis (04) (Source : Boralex)

Localisation des zones d’emprise du projet photovoltaïque de Cruis (04) (Source : Boralex)

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1.3.

N

ATURE DU PROJET

Il s’agit d’une opération d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de Cruis (04).

Plan masse de l’aménagement (Source : Boralex)

Vue sur la plaine au Sud de Cruis et la vallée du Lauzon depuis les parcelles concernées par le projet, Y. BLANCHON

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2. L’ ENVIRONNEMENT NATUREL A PROXIMITE DU PROJET

2.1.

M

ETHODES UTILISEES POUR CARACTERISER LE PATRIMOINE NATUREL

2.1.1. AIRE DETUDE

Afin d’étudier correctement les impacts du projet solaire sur le milieu naturel, une aire d’étude a été définie.

Elle a été définie dans l’objectif d’être suffisamment large pour prendre en compte la mise en place d'un projet solaire et, ainsi, pouvoir intégrer la zone d’influence potentielle du projet. L'emprise de l’aire d’étude pourra varier selon les groupes étudiés puisque le projet n’aura pas la même amplitude d'effets sur chaque groupe. Chaque groupe biologique possède donc une aire d’étude qui lui est propre.

Une zone d’étude (dite minimale) a été définie en accord avec la Maîtrise d’Ouvrage et a été prospectée de manière homogène par chaque intervenant pour tous les groupes. Une zone élargie dite « fonctionnelle » autour de la zone d’étude est prise en compte d’un point de vue fonctionnel en particulier pour les oiseaux, chiroptères et l’analyse des continuités écologiques. La carte ci-après illustre les différents zonages

Nota : La zone d’étude a tout d’abord été définie par CBE pour couvrir l’emprise du projet initial, soient a minima 40 hectares distribués en trois emprises distinctes, ainsi que les nécessaires dépendances liées au chantier (base vie et accès notamment).

Localisation des zones d’études minimale et élargie en lien avec les emprises du projet, toutes variantes confondues

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2.1.2. RECUEIL DES DONNEES EXISTANTES

Les ouvrages consultés sont listés en bibliographie à la fin du présent document.

Pour les consultations auprès d’associations locales et de personnes ressources (CBE), nous pouvons citer :

 la DREAL PACA,

 les Groupes Chiroptères de Provence et du Languedoc-Roussillon,

 la base de données en ligne de la Ligue pour la Protection des Oiseaux PACA : www.faune-paca.org,

 la base de données en ligne SILÈNE (notamment pour les données flore),

 l’EPHE (aucune donnée herpétologique sur le secteur).

La consultation des bases de données naturalistes a été réalisée de nouveau en novembre 2018 par ÉCOSPHÈRE et les compléments ont été apportés directement le cas échéant.

a. LA FLORE

Les observations répertoriées dans la base de données SILÈNE Flore concernent les espèces suivantes : Buxbaumia viridis (espèce des boisements de conifères matures – avec du bois mort), Anemone coronaria (espèce associée aux anciennes terrasses cultivées, bord de champs...) et Genista radiata (espèce des fruticées oroméditerranéennes sur calcaire). Compte-tenu de l’occupation du sol (plantation post incendie de cèdre), les milieux ne sont pas attractifs pour ces espèces.

b. L’ENTOMOFAUNE

Les données bibliographiques concernent la consultation de la base de données de l’ONEM ainsi que des listes d’espèces mentionnées dans les ZNIEFF et des sites NATURA 2000 situés en périphérie proche de la zone d’étude.

ZNIEFF

Le réseau de Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique démontre le fort intérêt entomofaunistique local. Parmi les ZNIEFF périphériques, un périmètre est situé à proximité directe de notre zone d’étude. Parmi les espèces d’insectes patrimoniaux connues dans cette ZNIEFF, plusieurs pourraient être rencontrées sur le site ici étudié (espèce protégée ; espèce à forte valeur patrimoniale) :

o Magicienne dentelée (Saga pedo) o Sablé provençal (Agrodiaetus ripartii) o Azuré du serpolet (Maculinea arion) o Semi-apollon (Parnassius mnemosyne) o Proserpine (Zerynthia rumina)

NATURA 2000

Un Site d’Intérêt Communautaire est présent en périphérie nord de la zone d’étude : « Montagne de Lure ».

Parmi les 7 espèces protégées recensées dans ce SIC, 5 sont considérés comme probables sur le secteur d’étude :

o Écaille chinée (Euplagia quadripunctaria) o Laineuse du Prunellier (Eriogaster catax)

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 13 o Grand capricorne (Cerambyx cerdo)

o Damier de la Succise (Euphydryas aurinia) o Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)

Seules les trois dernières pourraient représenter un enjeu de conservation moyen sur la zone d’étude.

ONEM

Les bases de données liées aux enquêtes Magicienne dentelée et Proserpine lancées par l’Observatoire Naturalistes de Écosystèmes Méditerranéens ont été consultées. Ces deux insectes sont protégés en France.

o Proserpine : papillon assez commun localement. Il est connu à moins de 5 kilomètres au sud- ouest à Saint-Etienne-les-Orgues (2007).

o Magicienne dentelée : cette sauterelle a été observée sur la commune de Cruis en 2008. Un adulte a été trouvé écrasé sur la D951 au niveau du lieu-dit L’Espinasse (environ 4 kilomètres au sud-ouest de la zone étudiée).

Ces deux espèces pourraient être présentes sur la zone ici concernée.

c. LES AMPHIBIENS

Les données bibliographiques sont issues de la consultation des zonages écologiques présents autour de la zone d’étude, notamment des ZNIEFF. Seules deux ZNIEFF de type I, « La moyenne Durance, de la clue de Sisteron à la retenue de l’Escale » et « La moyenne Durance, de l’aval de la retenue de l’Escale à la confluence avec le Verdon », mentionnent la présence d’une espèce, le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus). Cette espèce est peu menacée et commune en région méditerranéenne. Elle est potentielle sur la zone d’étude.

d. LES REPTILES

Les données bibliographiques concernent la consultation des données récoltées par l’Observatoire National des Écosystèmes méditerranéens (ONEM), et les données mentionnées dans les ZNIEFF alentours.

Données ONEM

Une enquête participative est effectuée depuis quelques années sur le Lézard ocellé (Timon lepidus), grand lézard, considéré ‘vulnérable’ selon la Liste Rouge de France. Les données d’observation de cette espèce sont regroupées par l’ONEM. En 2007, un mâle adulte de Lézard ocellé a été observé à un peu plus de 10 km à l’est de la zone d’étude, dans le secteur de Château Arnoux Saint Auban, au niveau d’une chênaie pubescente présentant des zones ouvertes avec des genévriers. L’observateur est Gregory De So, technicien herpétologue à ECO-MED.

Données ZNIEFF

Trois espèces de reptiles sont mentionnés dans les ZNIEFF présentes aux alentours de la zone d’étude : la Cistude d’Europe (Emys orbicularis), le Lézard ocellé (Timon lepidus) et la Vipère d’Orsini (Vipera ursinii). Ces trois espèces patrimoniales représentent de forts enjeux de conservation au niveau régional. Au regard de l’absence de point d’eau sur la zone d’étude, la Cistude n’est pas jugée potentielle sur la zone d’étude. La Vipère d’Orsini est une espèce ayant des populations isolées et très localisées. Une population semble être présente aux alentours de la zone d’étude, cette espèce étant mentionnée dans la ZNIEFF ainsi que dans la ZSC ‘Montagne de Lure’. C’est une espèce d’altitude qui se retrouve au minimum à 1000 m au-dessus du niveau de la mer. La zone d’étude étant située à environ 800 m au point le plus haut, cette espèce n’est pas

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non plus jugée potentielle sur ce secteur. La présence du Lézard ocellé dans une des ZNIEFF à proximité confirme sa probabilité de présence sur la zone d’étude.

Base de données Silène Faune (CEN PACA)

Selon la base de données Silene – Faune du CEN PACA, le Lézard ocellé est connu localement, avec, pour les données les plus proches :

- une observation ancienne, en 1983, sur la commune de Cruis (source : INPN, observateur J.

Magraner),

- une donnée en 1990 sur la commune de Peyruis à environ 4,3 km au sud-est de la zone d’étude (source INPN, observateur M. Cheylan),

- deux observations sur la commune d’Aubignosc, en 2005 et 2009, à environ 7 km au nord-est (source : CEN PACA, observateurs repectifs S. Bense et G. Deso),

- et une observation d'un Lézard ocellé le 26 mai 2013 à Saint Etienne-les-Orgues (source : CEN PACA - BDD PIRA Lézard ocellé) à 6,8 km de la zone d'étude.

e. L’AVIFAUNE :

Les données bibliographiques utilisées pour l'avifaune proviennent de plusieurs sources, listées ci-dessous :

Données issues des sites Natura 2000 les plus proches

La ZPS la plus proche est représentée par la rivière de la Durance qui abrite une grande diversité avifaunistique. La plupart des espèces sont cependant inféodées aux milieux aquatiques et ont donc peu de chances de se retrouver sur notre zone d'étude, très différente en termes d'habitats. Parmi les espèces citées dans le Formulaire Standard de Données (FSD), nous pouvons tout de même citer le Milan noir qui pourrait venir chasser dans les zones ouvertes du secteur ou le Circaète Jean-le-Blanc.

Données ZNIEFF

Seules les données de la ZNIEFF la plus proche ont été étudiées puisqu'il s'agit des espèces les plus susceptibles de se retrouver sur notre zone d'étude. Il s'agit de la ZNIEFF de type I « Massif de la montagne de Lure ». L'inventaire de cette ZNIEFF mentionne essentiellement des espèces appartenant au cortège rupicole mais certaines pourraient tout de même utiliser la zone d'étude comme territoire de chasse comme l'Aigle royal, le Faucon Pèlerin ou encore le Grand-duc d'Europe.

Données Faune-PACA

Ce site ne permet de fournir qu’une liste communale des espèces d’oiseaux connues (avec pour chaque espèce la dernière date d’observation). Il n’est donc pas précisé où ont été effectuées les observations. Parmi les espèces observées sur la commune et potentiellement présentes sur notre zone d'étude au regard des habitats présents, nous pouvons citer quelques espèces protégées assez communes comme l'Alouette des champs ou encore le Bruant zizi. Les secteurs ouverts/buissonnants de la zone d'étude sont favorables à leur reproduction. Nous pouvons également citer des espèces patrimoniales plus sensibles comme le Bruant ortolan pour lequel les zones incendiées sont intéressantes ou encore l'Engoulevent d'Europe ou le Pipit rousseline.

Données SILÈNE FAUNE

Un cortège d’oiseaux a également été contacté sur le site et ses abords (données de 2001) : Circaète Jean-le- Blanc, Pic noir, Huppe fasciée, Linotte mélodieuse, Pie-grièche écorcheur, Alouette lulu, Tarier pâtre. Ces espèces seront ciblées lors des prospections.

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Conclusion : la mosaïque de milieux présente au sein de la zone d'étude, paraît favorable à plusieurs espèces de cortèges divers (rupicole, milieux ouverts, ...). Le secteur pourrait accueillir une très forte diversité spécifique.

f. LES CHIROPTERES

Les données bibliographiques sont issues des consultations auprès du Groupe Chiroptères Languedoc- Roussillon (Atlas des chauves-souris du Midi-Méditerranéen), ainsi que des différents inventaires disponibles (ZNIEFF, FSD des SIC et pSIC, etc.). Elles permettent de présenter les espèces connues sur le secteur étudié ou à proximité. Elles sont alors considérées comme potentielles.

Liste et statuts de conservation des espèces mentionnées dans la bibliographie

Espèce potentielle Enjeu régional Classement liste

rouge nationale Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) * Fort Préoccupation mineure Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) * Fort Quasi-menacé Pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus) Modéré Préoccupation mineure Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhli) Très faible Préoccupation mineure

Sérotine commune (Eptesicus serotinus) Faible Préoccupation mineure

Sérotine bicolore (Vespertilio murinus) Modéré Indéterminé

Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) Faible Préoccupation mineure

Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus) * Très fort Préoccupation mineure

Petit Murin (Myotis blythi) * Très fort Quasi-menacé

Murin de Bechstein (Myotis bechsteini) * Très fort Quasi-menacé

Oreillard gris (Plecotus austriacus) Faible Préoccupation mineure

Oreillard roux (Plecotus auritus) Faible Préoccupation mineure

Oreillard des Alpes (Plecotus macrobularis) Modéré Indéterminé

En gras les espèces présentant un enjeu national.

* Espèces mentionnées en Annexe II de la directive Habitats.

Au total, 13 espèces sont mentionnées dans la bibliographie à proximité de la zone d’étude. Une espèce non mentionnée dans cette liste a été contacté au cours de la deuxième sortie nocturne : le Vespère de Savi.

2.1.3. MISE EN ŒUVRE DES INVENTAIRES NATURALISTES

Dans le cadre de l’élaboration de l’état initial de l’étude d’impact, les inventaires naturalistes ont concerné les groupes suivants :

 Habitats naturels et flore vasculaire,

 Insectes (papillons de jour, orthoptères, odonates),

 Reptiles (dont prospections spécifiques pour le Lézard ocellé),

 Amphibiens,

 Oiseaux nicheurs et migrateurs,

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 Mammifères (incl. chiroptères).

Une équipe de naturalistes aux compétences complémentaires a été mobilisée pour ces inventaires. Les recherches de terrain ont été réalisées durant les périodes optimales d’observation des espèces concernées. Le détail des interventions est donné dans le tableau suivant.

g. MODALITES DES PROSPECTIONS

Le bureau d’étude CBE a réalisé les inventaires faune-flore initiaux sur l’ensemble de la zone d’étude entre 2009 et 2014 pour constituer l’état initial de l’étude d’impacts.

Des inventaires complémentaires ont été conduits en 2016 et 2018 par ÉCOSPHÈRE dans la zone d’étude afin d’actualiser et de compléter les inventaires déjà réalisés. Ces compléments ont concerné :

La flore vasculaire notamment, car les prospections engagées par CBE n’ont pas couvert la période de tout début de printemps, période à laquelle s’expriment certaines espèces végétales vernales protégées comme Gagea villosa ou Gagea lacaitae. Un passage fin mars était donc nécessaire pour statuer sur la présence de ces taxons d’expression précoce, connus par ailleurs à proximité du site. De plus, les terrains concernés par le projet ont été partiellement touchés par un incendie en 2004 ; il était donc aussi pertinent d’effectuer un complément d’inventaire floristique global pour actualiser la liste des taxons ayant participé à la dynamique de recolonisation des terrains incendiés ;

Les chiroptères, tout d’abord car la période printanière n’avait pas été couverte par les premiers inventaires CBE mais aussi car, depuis ces derniers inventaires en 2009-2010, les techniques d’inventaires et les connaissances sur les chiroptères ont grandement évolué. Compte tenu des enjeux potentiels sur ce groupe, une actualisation des données et des évaluations associées étaient donc nécessaires ;

Les oiseaux, et notamment le Bruant ortolan dont plusieurs couples avaient été observés lors des premiers inventaires. La reproduction de cette espèce sur le site d’étude devait être confirmée.

En outre, lors de leurs prospections en 2016, les trois intervenants d’ÉCOSPHÈRE ont noté de nouvelles observations d’espèces animales (oiseaux, reptiles, invertébrés...) non ciblés initialement. Ces observations complémentaires n’ont pas apporté de modification substantielle aux évaluations de CBE.

Type d’inventaire Intervenant Dates Conditions

Inventaire flore et habitats naturels Romain LEJEUNE Amélie CLIGNET

01 septembre2009 13 avril 2010

13 mai 2010 30 juin 2011

Beau temps, accessibilité satisfaisante

Inventaire faunistique : oiseaux

Mathias REDOUTE Karine JACQUET Marion BONACORSI

01 décembre 2009 30 avril 2010

10 mai 2010 13 juin 2010 05 juillet 2010

29 mai 2012

Beau temps, accessibilité satisfaisante

Inventaire faunistique : reptiles Oriane CHABANIER

07 juillet 2012 26 & 27 mai 2014

Beau temps, accessibilité satisfaisante

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Type d’inventaire Intervenant Dates Conditions

09 & 10 juin 2014

Inventaire faunistique : invertébrés Romain LEJEUNE Jérémie FEVRIER

30 juin 2010 07 juin 2012 17 juillet 2012

Beau temps, accessibilité satisfaisante

Inventaire faunistique : Chiroptères Olivier BELON Mathias REDOUTE

01 décembre 2009 11 juillet 2010

25 août 2010

Beau temps, accessibilité satisfaisante

Inventaire flore et habitats naturels Jérémy DUMOULIN 30 mars 2016 06 juin 2016

Beau temps, accessibilité satisfaisante Inventaire faunistique : chiroptères Yoann BLANCHON 03 mai 2016

13 juin 2016

Beau temps, accessibilité satisfaisante

Inventaire faunistique : oiseaux David REY 16 mai 2018 21 juin 2018

Beau temps, accessibilité satisfaisante

Inventaire faunistique : invertébrés Sylvain MALATY 25 mars 2019 15 avril 2019

Beau temps, accessibilité satisfaisante Détails des interventions sur le terrain

h. TECHNIQUES DINVENTAIRES

Groupes ciblés Techniques

Habitats naturels Analyse des photographies aériennes

Inventaire botanique

Flore Inventaire botanique

Insectes

Recherche à vue (y compris à l’aide de jumelles) et auditive, de jour Capture au filet à insectes

Examen visuel des plantes-hôtes potentielles Écoute ultrasonore

Mollusques Recherches à vue, tamisage

Amphibiens Recherche à vue, de jour et de nuit, écoutes nocturnes

Reptiles Recherche à vue

Oiseaux Recherche à vue (à l’aide de jumelles et d’un télescope) et auditive de jour et de nuit Chiroptères Enregistrements automatiques et recherche de nuit à l’aide de détecteurs et d’enregistreurs

d’ultrasons, inspection des sites de gîtes potentiels (bâti), recherche d’arbres gîtes potentiels Précisions méthodologiques relatives aux techniques d’inventaires

Le détail des méthodes d’inventaires est présenté en annexe 2.

(18)

18 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019

Localisation des quadras définis dans le cadre des prospections de terrain spécifiques au Lézard ocellé

Localisation de la pression de terrain pour l'étude chiroptères CBE, 2009-2010

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BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 19

Localisation des points d’écoute chiroptères et avifaune (recherche du Bruant ortolan) et des transects flore, entomofaune, ECOSPHERE

i. LIMITES DE L'ETUDE -DIFFICULTES RENCONTREES

Les limites sont celles invoquées classiquement dans toute expertise sur le milieu naturel, à savoir que la diversité relevée n’atteint jamais l’exhaustivité et les listes d’espèces présentes reflètent un contexte climatique spécifique à une année précise. Par ailleurs, certaines espèces pourront être contactées à plusieurs dizaines de mètres tandis que d’autres ne le seront pas au-delà de quelques mètres en fonction de leur intensité d’émission et du milieu.

Les habitats et la flore : aucune limite particulière. Les prospections se sont déroulées sur des périodes permettant d’apprécier correctement la flore présente et, ainsi, les habitats en place. Reste donc à mentionner les limites classiques inhérentes à ce type d’étude, notamment l’impossibilité de prétendre à une quelconque exhaustivité. Les inventaires floristiques ont été complétés par une session en 2016 qui a conforté les observations de 2009-2010.

L’avifaune : les prospections se sont déroulées lors de conditions météorologiques favorables, permettant une bonne détection des espèces d’oiseaux nicheurs. Pour la sortie hivernale, les températures étaient fraîches, pouvant gêner la détection de certaines espèces.

Les limites principales pour ce groupe sont :

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20 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019

 Tout d’abord, rappelons que pour les écoutes de chants et de cris, sont pris en compte tous ceux qui sont audibles par l’oreille humaine ; ainsi, pour exemple, la distance maximale à laquelle un chant de Pouillot véloce est encore perceptible est nettement moindre que celle qui permet d’entendre un tambourinement de Pic épeiche.

 Par ailleurs, en période hivernale, les oiseaux sont extrêmement discrets (absence de chants, voire de cris) ; la distinction entre les différentes espèces s'avère alors plus délicate.

 Quelle que soit la période de l’année, certaines espèces sont connues pour être plus discrètes que d’autres (plus détectables). Par exemple, parmi les rapaces, l’Autour des palombes est une des espèces les plus discrètes présentes en France, notamment en comparaison du Faucon crécerelle facilement observable.

 Concernant la méthode de la repasse, la prédisposition au chant d'une espèce d'oiseaux étant variable, certains individus répondent immédiatement et chantent inlassablement jusqu'aux cris d'excitation. En revanche, certains individus sont beaucoup plus timides et ne répondent que par de brefs cris. De plus, les individus peuvent ne pas répondre de la même façon au cours des différentes soirées d'écoutes.

 Lorsque les densités d'oiseaux sont importantes, il n'est pas toujours facile de distinguer les différents individus, surtout lorsque ceux-ci se déplacent.

 Enfin, au cours de la période de reproduction, les espèces ont généralement des activités variables, étant ainsi plus facilement détectables en début, milieu ou fin de reproduction.

Le biais lié aux limites inhérentes à ce groupe a pu être diminué par la réalisation des prospections complémentaires de 2012, puis en 2018 qui n’ont pas confirmé le statut nicheur du Bruant ortolan.

Les chiroptères : ce groupe présente, encore à l’heure actuelle, un déficit de connaissance important. Pour preuve de ces lacunes, la découverte de la Pipistrelle pygmée décrite en 1999 seulement. Outre le manque de connaissances, la méthode d’écoute ultrasonore, permettant l’identification de la plupart des espèces, présente des limites importantes liées à la biologie des chiroptères. En effet, la variabilité des cris que peut émettre une même espèce, mais également la ressemblance interspécifique de ceux-ci rend l’identification parfois difficile voire impossible. Les compléments de 2016 ont permis de compléter la liste des espèces observées et de conforter le rôle de l’aire d’étude en tant que zone de chasse et de transit, via les corridors boisés des vallons.

Les reptiles : les limites principales pour ce groupe sont liées à la difficulté de détection des espèces. Il est même possible de parler de faible détectabilité pour certaines espèces, ce qui rend les observations fortuites.

Les espèces sont souvent très mimétiques et discrètes, et fuient au moindre danger. Leur observation et identification est donc délicate et se résument souvent à de brèves entrevues. La richesse spécifique constatée ne témoigne donc pas toujours du réel potentiel que représente un site donné et il est ainsi essentiel de mettre en évidence les potentialités que représente ce dernier pour les reptiles.

Les insectes : Les sorties printanière et estivale ont été réalisées dans de bonnes conditions météorologiques et ont permis d’avoir une bonne image de l’entomofaune présente et potentielle sur le secteur étudié. La liste des espèces n’est toutefois pas exhaustive car certains taxons sont discrets et ne sont visibles que sur une courte période, ne coïncidant pas forcément avec nos prospections. Les prospections réalisées ont, cependant, permis de bien appréhender les espèces patrimoniales présentes localement. Les compléments d’inventaire sur l’entomofaune précoce (mars-avril) ont permis de confirmer la présence de la Diane et de sa plante hôte sur une station. Les autres stations d’Aristoloche non pas été revues au printemps 2019, ne permettant pas d’affiner la répartition de la Proserpine et de sa plante hôte, voire de ces effectifs.

Néanmoins l’enjeu principal concernant l’Alexanor est évité et les stations de la plante hôte de la Proserpine

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 21

font l’objet de mesures de réduction (balisage, gestion du pare-feu et des délaissés du projet en sa faveur...).

Le passage d’un expert au préalable pour le balisage de toutes les stations d’aristoloche permettra de prendre en compte cette éventuelle variabilité au plus juste.

2.1.4. HIERARCHISATION DES ENJEUX

L’analyse des enjeux concernant les habitats et espèces, sur un secteur donné, prend en compte plusieurs aspects, exclusivement biologiques ou écologiques :

 la valeur patrimoniale accordée par des textes juridiques (directive Habitats, directive Oiseaux, protection nationale) et des listes rouges éditées par des comités d’experts ;

 le fonctionnement écologique de l’habitat ou de l’espèce considérée ;

 le critère de rareté globale ;

 Le statut biologique de l’espèce sur la zone d’étude (transit, reproduction, alimentation, etc.) Ces paramètres permettent la définition d’un enjeu pour chaque taxon (habitat et espèce) avéré dans la zone d’étude. Il également possible d’attribuer un enjeu pour un groupe de taxons partageant les mêmes déterminismes écologiques (petits passereaux nicheurs des milieux ouverts par exemple).

Dans la suite du document, afin de faciliter la lecture des enjeux, un code couleur a été défini, permettant de visualiser rapidement les différents enjeux identifiés dans la zone d’étude :

Très faible à

négligeable Faible Moyen Fort Très fort

Dans de très rares cas, ÉCOSPHÈRE propose et justifie des modifications apportées aux évaluations d’enjeu de CBE, qui restent en grande majorité conformes à celles livrées dans l’étude d’impact. Le cas échéant, seuls les tableaux de synthèse sont complétés / corrigés ; les cartes produites par CBE restent inchangées.

La méthodologie d’évaluation des enjeux CBE et ÉCOSPHÈRE est détaillée en annexes 3 et 4.

(22)

22 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019

2.2.

C

ONTEXTE ECOLOGIQUE DE L

AIRE SOUMISE AU PROJET

Situé au pied de la montagne de Lure, dans un secteur relativement préservé, le projet occupe d’anciennes plantations de conifères (Pin noir, Cèdre, etc.) dont une partie a été incendiée en 2004. Ces terrains s’inscrivent sur des adrets de pente moyenne, au substrat calcaire rocailleux omniprésent (dalles rocheuses et blocs/cailloux issus du sous-solage réalisé pour les plantations). Sur ces terrains, une faune et une flore d’influence nettement méditerranéenne se développent, avec toutefois d’évidentes composantes montagnardes, compte tenu de la localisation et de l’altitude.

Parcelles anciennement plantées en Cèdre au sein de l’aire d’étude, J. UGO

Les parcelles concernées par le projet prennent place dans un réseau de sites naturels remarquables reconnus à divers titres, comme le montrent les tableaux ci-après :

Tableau 1 : Zones de gestion concertée dans le secteur d’étude

Type Numéro Dénomination Distance à la

zone d’étude

Zone Spéciale de Conservation FR9301537 Montagne de Lure > 3 km

Zone Spéciale de Conservation FR9301589 La Durance 10 km

Zone Protection Spéciale FR9312003 La Durance 9 km

Parc Naturel Régional FR8000003 Parc Naturel Régional du Lubéron 6 km

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 23

Tableau 2 : Zones Naturelles d’Intérêt écologique, Faunistique et floristique dans le secteur d’étude

Type Numéro Dénomination Distance à la

zone d’étude

Type 1 04-100-155 Massif de la montagne de Lure Inclus

Type 1 04-100-157 La moyenne Durance, de la clue de Sisteron à la retenue de

l’Escale 12 km

Type 1 04-100-189 La moyenne Durance, de l’aval de la retenue de l’Escale à la

confluence avec le Verdon 9 km

Type 2 04-154-100 Forêt domaniale et environs du prieuré de Ganagobie 4 km

Type 2 04-155-100 Le Lauzon et ses ripisylves 4 km

Type 2 04-110-100 Plaine de Salignac – les Coulets >10 km

Type 2 04-156-100

Forêt domaniale de Sigonce – bois de Jas la Tuilière – collines au nord-ouest de Forcalquier – bois du Roi – roche

Ruine – Rocher des Mourres

4 km

L’ensemble de ces informations est représenté sur les cartes ci-après :

Localisation du projet au sein du réseau de sites Natura 2000 (source : CBE)

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24 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 Localisation du projet par rapport au PNR du Lubéron (source : CBE)

Localisation du projet au sein du réseau de ZNIEFF (source : CBE)

Le projet de centrale photovoltaïque est localisé sur l’adret de la Montagne de Lure dans une échancrure forestière. Les milieux environnants sont donc soumis à une pente marquée et à un taux de recouvrement forestier important.

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 25

Les villages situés en fond de vallon constituent des zones urbaines plus ou moins denses. Cruis est situé à l’aplomb de la zone choisie pour le projet et l’influence humaine est donc bien marquée au niveau de celui- ci : des habitats originellement forestiers ont été ouverts pour être cultivés où pour nourrir les troupeaux.

Les cultures sont globalement situées en bas de pente à hauteur du village tandis que les pâtures se trouvent au-dessus, en lisière forestière. La zone du projet recouvre une part de ces zones initialement destinées à l’élevage.

La fonctionnalité écologique s’articule donc autour d’un milieu naturel essentiellement forestier et de zones subissant ou ayant subi une influence humaine importante (villages, cultures et pâtures). Par ailleurs, la zone d’étude elle-même a connu une perturbation majeure avec le passage d’un incendie en 2004. Cet incendie, en ouvrant les milieux anciennement boisés, a créé un milieu bien particulier s’apparentant à de la pelouse et servant de refuge à de nombreuses espèces faunistiques, y compris patrimoniales. Ce secteur, ainsi que les autres secteurs brûlés alentours (notamment à l’ouest) peuvent être considérés comme des zones refuge d’intérêt pour la faune locale.

Entre les milieux ouverts de ce secteur, et notamment les milieux ouverts naturels (non agricoles), d’importants flux écologiques peuvent avoir lieu. Il en est de même entre les zones boisées présentes au nord et à l’est de la zone d’étude. Des flux sont également présents, même si de manière moindre selon les espèces, entre les milieux forestiers et les milieux ouverts (naturels et agricoles) et entre les milieux ouverts naturels et agricoles.

La zone d’étude et ses milieux ouverts participent donc bien à la fonctionnalité écologique locale.

Si on peut ici parler d’éléments de fonctionnalité écologique, il faut également mentionner les principaux éléments qui créent des barrières à cette fonctionnalité. Ils sont assez faibles localement car uniquement représentés par les zones d’influence urbaine et plus particulièrement par la présence du village de Cruis et de la route départementale au sud de la zone d’étude.

La carte suivante présente la zone d’étude au sein de ces différents éléments ainsi que les flux écologiques actuels.

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 Fonctionnalité écologique liée à la zone d’étude

Bilan des enjeux fonctionnels

La zone d’étude participe à la fonctionnalité écologique locale en servant de zone refuge à la faune et en participant aux flux écologiques principaux entre les zones ouvertes du secteur. Cette fonctionnalité est globalement peu perturbée par les activités humaines qui sont très faibles dans le secteur. Les principaux enjeux vont résider dans la conservation des flux écologiques sur les pentes sud de la Montagne de Lure et dans la préservation des zones refuge naturelles.

(27)

BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 27 2.3.

S

YNTHESE DES ENJEUX ECOLOGIQUES IDENTIFIES DANS L

AIRE D

ETUDE

2.3.1. LES HABITATS NATURELS ET LA FLORE

a. DESCRIPTION DES PEUPLEMENTS

La zone d’étude est caractérisée par une mosaïque de pelouses calcicoles rocailleuses thermophile et de landes buissonnantes basses localement piquetées de ligneux (essences locales ou échappés des plantations voisines), issues, entres autres, de la recolonisation spontanée des terrains incendiés en 2004.

En marge des plantations de résineux, certains vallons adjacents épargnés par l’incendie de 2004 portent encore aujourd’hui des peuplements forestiers d’assez belle venue, structurés autour du Chêne pubescent.

L’interprétation phytoécologique proposée dans l’étude initiale pour les milieux les plus rocailleux n’a pas été retenue ici : les « Éboulis à Stipa calamagrostis » (code CORINE 61.311) sont des habitats naturels hors directive, qui ne peuvent pas être rattachés à des « Éboulis calcaires alpiens » (code CORINE Biotope : 61.2). Ces derniers sont des habitats naturels d’intérêt communautaire (code EUR28 : 8120) qui se développent sur fortes pentes dans les étages montagnard à alpin.

La cartographie de l’occupation du sol fournie ci-dessus est celle produite par CBE : elle est présentée sans aucune modification consécutive à la prise de position argumentée ci- avant. Seul le tableau de synthèse intègre cette modification.

(28)

28 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 Type d’occupation du

sol

Correspondance Corine Biotope

Correspondance

Natura 2000 Localisation et état de conservation Niveau d’enjeu

stationnel Milieux boisés

Chênaie pubescente

supra-méditerranéenne 41.711 -

Habitat présent sur le tiers est de la zone d'étude, se développant sur des plaquettes de calcaire dur et entrecoupé par des zones d'éboulis dans les thalwegs où les chênes sont moins présents.

Il s'agit d'un boisement jeune et relativement clair avec une strate herbacée bien présente. Il constitue la végétation climacique de la zone d’étude. Ces boisements ont été entretenus récemment.

Habitat commun localement, en état de conservation moyen.

FAIBLE

Plantation de Pin noir

42.8 -

Présent principalement au niveau d'une parcelle au nord de la zone d'étude. Ces plantations jeunes et denses étouffent la végétation de sous-bois, ici très appauvrie.

Habitat planté, en mauvais état de conservation.

FAIBLE

42.8 x 41.71 - Plantation de pin recolonisée par le Chêne blanc, dans le sud-est de la zone d’étude.

Habitat partiellement planté, en mauvais état de conservation. FAIBLE

Plantation de cèdres de l’atlas

83.3121 -

Présent principalement au niveau d'une parcelle à l’ouest de la zone d'étude. Ces plantations jeunes et denses étouffent la végétation de sous-bois, ici très appauvrie.

Habitat planté assez commun en région, en mauvais état de conservation.

FAIBLE

83.3121 x 87.1 x

34.72 - Zones de friches récemment plantées de Cèdre de l’atlas.

Habitat partiellement planté assez commun en région, en mauvais état de conservation FAIBLE Milieux ouverts

Éboulis à Stipa

calamagrostis 61.311 -

Milieu se développant au sein de trois thalwegs bien localisés, sur la partie est de la zone d'étude, où la chênaie est moins apte à se développer. Cortège ici assez appauvri.

Habitat commun localement, en état de conservation moyen.

FAIBLE *

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BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 29

* : les informations relatives à l’habitat « Éboulis à Stipa calamagrostis » dans ce tableau reflètent l’interprétation du botaniste d’ECOSPHERE, différente de celle de CBE, tel qu’expliqué ci-dessous.

Habitats naturels de la zone d’étude Type d’occupation du

sol

Correspondance Corine Biotope

Correspondance

Natura 2000 Localisation et état de conservation Niveau d’enjeu

stationnel

Pelouse calcicole supra- méditerranéenne

34.72 -

Habitat occupant le tiers central de la zone d'étude. Il s'agit d'une pelouse à Aphyllanthe et Thym. Cette zone a été sous-solée ; quelques cèdres ou pins noirs s'y développent, mais le cortège reste typique des pelouses de basses montagnes (en vert clair sur la carte habitats).

Habitat commun localement, en bon état de conservation.

FAIBLE

34.72 x 83.3121 -

Habitat de pelouse récemment planté de sapins au nord-est de la zone d’étude (en vert foncé sur la carte habitats).

Habitat partiellement planté, en état de conservation moyen.

FAIBLE

34.72 x 83.31 -

Habitat de pelouse ou une reprise du Pin noir et du Cèdre de l’atlas est importante au sud de la zone d’étude (en rose sur la carte habitats).

Habitat récemment colonisé, en état de conservation moyen.

FAIBLE

Friche post incendie 87.1 x 34.72 -

Milieu occupant une grande moitié ouest de la zone d'étude. La plantation forestière préexistante ayant brûlé récemment, un cortège d’espèces végétales emprunté à la fois aux pelouses supra- méditerranéennes et aux friches rudérales sub-nitrophiles s'est développé.

Habitat commun localement, en mauvais état de conservation (jusqu'à disparition du cortège des friches).

FAIBLE

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30 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 Cartographie de l’occupation du sol dans la zone d’étude (source CBE non modifiée)

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BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 31

Chênaie blanche sèches (à gauche) et mosaïque de garrigues à thym et pelouses au sein des plantation de Cèdre de l’Atlas (à droite), J. UGO

Formations rocailleuses de la zone d’étude, CBE

La description détaillée des habitats naturels issue du VNEI de CBE est rappelée en annexe 1.

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32 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019

b. LA FLORE

La première campagne d’inventaires, menée par CBE, a permis d’établir une liste de 132 espèces de plantes vasculaires. Il s’agit d’une diversité réduite en comparaison avec la diversité floristique des milieux ouverts présents dans l’unité écologique. La plupart des espèces ont été recensées au sein des pelouses sèches, non modifiées par les plantations de conifères, qui conservent, elles, une bonne richesse floristique.

Les prospections complémentaires réalisées par ÉCOSPHÈRE en 2016 ont permis de porter le nombre de taxons observés, toutes sessions confondues, à 176. Certains taxons vus par CBE n’ont pas été revus, mais ces variations ne changent aucunement le diagnostic floristique de la zone d’étude établi initialement. Le détail de ces observations est fourni en annexe 1 de ce document.

Les espèces identifiées, pour la plupart communes, reflètent la double influence à laquelle est soumise la zone d’étude : des cortèges nettement méditerranéens y côtoient des taxons d’affinité plus montagnarde.

Aucune espèce végétale protégée (au niveau national ou régional) ni aucune espèce végétale menacée (cotation supérieure ou égale à « NT » dans la récente liste rouge régionale) n’a été recensée dans la zone d’étude.

Par ailleurs, aucun enjeu de conservation notable relatif à la flore n’est à signaler.

À ce titre, nous ne retenons pas l’enjeu attribué dans l’étude initiale aux stations d’Euphorbe sillonnée (Euphorbia sulcata) situées de surcroit en dehors de l’aire du projet (au sud-ouest).

Il s’agit en effet d’une espèce sans aucun statut de protection ou d’alerte en région PACA (cotation « LC »). Sa rareté présumée à l’échelle régionale doit être corrélée aux difficultés de détermination sur ce groupe et n’est donc, très certainement, que le résultat d’une relative sous-observation par les botanistes de la région.

Cotonière dressée (Bombycilaena erecta), Santoline de Mahon (Santolina decumbens) et Buplèvre du Mont Baldo (Bupleurum baldense), espèces végétales caractéristiques des pelouses rocailleuses de la zone d’étude, J. UGO

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 33

Synthèse des enjeux flore et habitats naturels (source CBE) – l’enjeu de l’Euphobe sillonnée a été révisé à la baisse (espèce non menacée sans statut)

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Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019

2.3.2. LES INVERTEBRES

Les inventaires conduits par CBE en 2010 et 2012 ont permis de recenser 97 espèces d’invertébrés dans la zone d’étude, pour la plupart des Lépidoptères et des Orthoptères. La liste complète de ces observations est fournie en annexe 1 de ce document.

Une telle richesse spécifique est assez habituelle en ces secteurs de basse Provence calcaire ; cela n’en confère pas moins un intérêt notable à la zone d’étude. En effet, indépendamment du nombre élevé d’espèces observées, onze d’entre elles présentent un enjeu de conservation significatif :

Taxon Statut Statut dans l’aire d’étude Enjeu de

conservation Alexanor

Papilio alexanor PN

abondant, au même titre que sa plante-hôte (Ptychotis saxifraga) en marge orientale de la zone d’étude dans les éboulis à Calamagrostide argentée

TRES FORT Arcyptère provençale

Arcyptera kheili - abondant dans toute la zone d’étude FORT

Proserpine

Zerynthia rumina PN

plusieurs noyaux de populations de la plante-hôte (Aristolochia pistolochia) sur laquelle ont pu être observées des pontes et des chenilles de l’espèce

MOYEN Diane

Zerynthia polyxena PN

un individu en vol observé au niveau d’un noyau de populations de la plante-hôte (Aristolochia pistolochia) et 3 pontes sur sa plante hôte

MOYEN Zygène cendrée

Zygaena rhadamanthus PN un seul imago observé mais présence abondante de sa plante

hôte (Dorycnium pentaphyllum) dans toute la zone d’étude MOYEN Azuré du Mélilot

Polyommatus dorylas -

présence de quelques imagos au nord-ouest de la zone d’étude à la faveur de quelques stations de sa plante-hôte (Anthyllis vulneraria)

MOYEN Marbré de Lusitanie

Euchloe tagis -

présence de quelques imagos au sud-est de la zone d’étude à la faveur de quelques stations de sa plante-hôte (Iberis pinnata)

MOYEN Zygène de la Badasse

Zygaena lavandulae - un seul imago observé mais présence abondante de sa plante

hôte (Dorycnium pentaphyllum) dans toute la zone d’étude MOYEN Ascalaphe blanc

Libelloides lacteus - abondant dans toute la zone d’étude MOYEN

Criquet des Ajoncs Chorthippus binotatus

binotatus

- abondant dans toute la zone d’étude MOYEN

Sténobothre cigalin

Stenobothrus fischeri - abondant dans toute la zone d’étude MOYEN

Lucane cerf-volant

Lucanus cervus - quelques restes d’élytres observés en marge de la zone

d’étude FAIBLE

Ces informations sont reportées sur la carte ci-après. Les observations de Criquet des Ajoncs et de Sténobothre cigalin n’ont pas été géoréférencées par CBE, car trop nombreuses et affectant la lisibilité de la carte.

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BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 35

Localisation des observations d’invertébrés à enjeu de conservation notable dans la zone d’étude (source : CBE) Observation de la Diane en 2019 au sud de la zone d’étude

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36 BORALEX | Projet de parc photovoltaïque de Cruis (04) |

Dossier de demande de dérogation espèces protégées | 01/08/2019 Synthèse des enjeux pour les invertébrés dans la zone d’étude (source : CBE)

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