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EXIGEONS ENSEMBLE de vraies solutions pour les remplacements

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Le non-remplacement des professeurs absents est un problème récurrent dans les lycées et col- lèges. Le ministère, à travers un décret publié à la rentrée, prétend répondre à cette préoccupa- tion légitime des parents pour les remplacements de moins de deux semaines.

UN DISPOSITIF QUI NE RÈGLE RIEN POUR LE REMPLACEMENT EN GÉNÉRAL

Le remplacement d’absences supérieures à 2 semaines doit toujours être assuré par des rem- plaçants. Or, il y a 3,5 % de professeurs titulaires remplaçants dans le second degré contre 7 % dans le premier degré.

Conséquence : pas de remplacement avant plusieurs semaines dans la plupart des lycées et col- lèges, voire pas de remplacement du tout dans certaines disciplines.

Pour résoudre ce problème essentiel, le ministère ne crée pas les emplois nécessaires.

UN DISPOSITIF DANGEREUX POUR LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT

Les professeurs font déjà en moyenne une quarantaine d’heures par semaine (cours, préparation, correction, concertation, travail en équipe). S’ils doivent effectuer jusqu’à 5 h de plus dans une semaine, prévenus parfois 24 heures à l’avance seulement, ce sera forcément au détriment du reste.

Parmi les absences visées par ce dispositif, on trouve les absences pour suivre une formation ; le risque est de voir les professeurs renoncer à ces formations pour ne pas gêner leurs collègues.

Ce sera au détriment de la qualité de leur enseignement.

UN DISPOSITIF INEFFICACE

Les contraintes d’emploi du temps, de locaux, vont amener inévitablement à remplacer le professeur absent par un enseignant d’une autre discipline, ne connaissant peut-être pas la classe. Au mieux, il fera donc de la garderie.

DES RÉPONSES EFFICACES EXISTENT, RÉCLAMONS-LES ENSEMBLE

D’abord augmenter le nombre de remplacants en passant de 3,5 à 7 % comme dans le primaire.

Pour les absences très courtes, des solutions sont déjà mises en place par les collègues eux-mêmes : l’un va chercher une heure libre pour remplacer le cours manqué, l’autre va prendre les élèves dans sa discipline sur les heures d’un collègue absent, le troisième va prévoir un travail à faire … il faut faire le bilan de ce qui existe et se demander comment le développer sur la base du volontariat.

Les besoins des élèves sont différents, en collège et en lycée, selon l'organisation des ensei- gnements... Pour y répondre au mieux, il faut diversifier les solutions, améliorer l'accueil par le recru- tement de personnel d'encadrement, assurer les conditions du travail en autonomie, favoriser le remplacement si celui-ci a une pertinence pédagogique.

EXIGEONS ENSEMBLE de vraies solutions

pour les remplacements

À R E P R O D U I R E E T À D I S T R I B U E R A U X P A R E N T S

(2)

À R E P R O D U I R E E T À D I S T R I B U E R A U X C O L L È G U E S

Le non-remplacement des professeurs absents est un problème réel. Sans rien régler pour le remplacement des absences longues (nombre insuffisant de TZR…), le ministre impose à travers un décret publié le 27 août un dispositif dangereux malgré l’opposition de tous les syndicats.

Il s’agit de contraindre les enseignants de l’établissement à remplacer leurs collègues pour des absences de moins de deux semaines. Le chef d’établissement doit élaborer un « protocole » en concertation avec les équipes pédagogiques dès le début octobre et le présenter au CA.

Le « volontariat » est sollicité au 1

er

trimestre et, à compter du 1

er

janvier, l’obligation

(1)

s’impose, à concurrence de 5 heures supplémentaires au cours d’une semaine, dans la limite de 60 heures annuelles

(2)

. L’heure est rémunérée d’une manière spécifique ; par rapport à l’HSE, elle est majorée de 8,7 %.

UN DISPOSITIF QUI NE RÈGLE RIEN POUR LE REMPLACEMENT EN GÉNÉRAL

Le remplacement d’absences supérieures à 2 semaines doit toujours être assuré par des remplaçants. Or il y a 3,5 % de professeurs titulaires remplaçants dans le Second degré contre 7 % dans le Premier degré.

Conséquence : pas de remplacement avant plusieurs semaines dans la plupart des lycées et collèges, voire pas de remplacement du tout dans certaines disciplines.

UN DISPOSITIF DANGEREUX POUR LA QUALITÉ DE L’ENSEIGNEMENT

Nous travaillons déjà en moyenne une quarantaine d’heures hebdomadaires. 5 heures en plus, pouvant être prescrites seulement 24 heures à l’avance, cela ne peut se faire qu’au détriment du reste et représente une importante surcharge de travail. Devra-t-on renoncer à la formation continue pour ne pas imposer à nos collègues une telle contrainte ? Contribuera-t-on à renforcer la cohésion des équipes en créant un climat délétère dans les établissements, en culpabilisant les absents, en contraignant l’organisation du travail des enseignants ?

UN DISPOSITIF INEFFICACE

Les contraintes d’emplois du temps, de locaux, vont amener inévitablement à remplacer le professeur absent par un enseignant d’une autre discipline, ne connaissant peut-être pas la classe. Au mieux, il fera donc de la garderie.

DES RÉPONSES EFFICACES EXISTENT, RÉCLAMONS-LES ENSEMBLE, AVEC LES PARENTS

D’abord, augmenter le nombre de remplaçants, en passant de 3,5 % à 7 % comme dans le primaire. Pour les absences très courtes, des solutions sont déjà mises en place par les collègues eux-mêmes. Il faut faire le bilan de ce qui existe et se demander comment le développer sur la base du volontariat. Les besoins des élèves sont différents, en collège et en lycée, selon l’organisation des enseignements… Pour y répondre au mieux, il faut diversifier les solutions, améliorer l’accueil par le recrutement de personnel d’encadrement, assurer les conditions du travail en autonomie, favoriser le remplacement si celui-ci a une pertinence pédagogique.

Utilisons les meilleurs moyens de nous faire entendre au moment du passage du protocole au CA.

Cette bataille au niveau local, décisive, s’appuiera aussi sur les initiatives nationales du SNES : pétition électronique géante en direction du ministère et des chefs d’établissement, rassemblement du 7 septembre, mise en débat d’une grève nationale début octobre.

(1) Cette obligation ne s’impose pas aux stagiaires, ni aux personnels à temps partiel.

(2) Un enseignant ne peut être tenu d’effectuer plus de 5 heures supplémentaires par semaine, quelle qu’en soit la nature.

REFUSONS ENSEMBLE les remplacements

« de Robien »

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