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On a le résultat suivant : Z b a u(t)v′(t)dt= [u(t)v(t)]ba− Z b a u′(t)v(t)dt I.2 Utilisations ⊲ Intégrales avec fonction sans primitive « évidente » Calculer I= Z π2 0 tsin(t)dt puis J = Z x 1 ln(t)dt et K= Z x 0 (t+ 1)etdt

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

I Intégration par parties IPP

I.1 Principe

Théorème : Soituet v deux fonctions dérivables sur un intervalle [a, b] admettant des dérivées continues. On a le résultat suivant :

Z b a

u(t)v(t)dt= [u(t)v(t)]ba Z b

a

u(t)v(t)dt

I.2 Utilisations

Intégrales avec fonction sans primitive « évidente » Calculer I=

Z π2

0

tsin(t)dt puis J = Z x

1

ln(t)dt et K= Z x

0

(t+ 1)etdt.

Obtenir des relations de récurrence−→on pose In= Z e

1

x(lnx)ndx ,nN. ExprimerIn+1 en fonction deIn. CalculerI0puisIn pourn64.

Intégrales de Wallis : pour toutnN, on pose Wn= Z π/2

0

(cost)ndt.

Comme plusieurs situations mathématiques font intervenir ces intégrales de Wallis, l’objectif est d’exprimerWn

en fonction den.

Calcul de W0et W1.

Relation de récurrence entre Wn+2 et Wn. Point de départ Wn+2 = Z π/2

0

cost×(cost)n+1dt puis IPP.

réponse : Wn+2 =n+ 1 n+ 2Wn

CommeW06=W1,et que la relation de récurrence est entreWn etWn+2, deux expressions différentes deWn

apparaissent suivant la parité de n:

∀kN, W2k = (2k1)(2k3)×. . .×3×1 (2k)(2k2)×. . .×4×2 ×π

2

∀kN, W2k+1= (2k)(2k2)×. . .×4×2 (2k+ 1)(2k1)×. . .×3 Exercice de prolongement :

(a) Montrer que pournN,Wn+16Wn. (b) En déduire que n+ 1

n+ 2Wn6Wn+1. (c) Déterminer la limite de Wn+1

Wn

lorsquentend vers +∞.

(d) Conclure que

2×4×6×. . .×(2k) 3×5×7×. . .×(2k1)

2

× 1

2k+ 1 −→

k+

π

2 puis que Yn

k=1

1 1

4k2

n−→+

2 π

(2)

Lemne de Riemann-Lebesgue : Soita, bdeux réels tels quea < b,f une application définie sur [a, b], à valeurs réelles, dérivable et à dérivée continue. Pourλ >0, démontrer que

Z b a

f(t) sin(λt)dt

6 1

λ |f(a)|+|f(b)|+ Z b

a

f(t)dt

!

En déduire queZ b a

f(t) sin(λt)dt −→

λ+

0

II Calcul de

+∞X k=1

1 k2

On sait que ce nombre existe, il s’agit de lim

n+

Xn

k=1

1 k2 ...

1. PournN, calculer :

In= Z π

0

tcos(nt)dt et Jn= Z π

0

t2cos(nt)dt

Réponse :In= 1

n2((−1)n1) etJn = n2(−1)n 2. Trouver deux constantes réellesaetb telles que :

∀nN, Z π

0

(at2+b) cos(nt)dt= 1 n2

Réponse :a= 1

etb=−1

3. Pour toutnN ettRnon multiple de 2π, montrer que : Cn(t) =

Xn

k=1

cos(kt) =1

2+sin 2n+12 t 2 sin t2 Démarche : vue dans le document 8

4. Déduire de ce qui précède :

∀nN, Xn

k=1

1 k2 =π2

6 +Z π 0

ϕ(t) sin

2n+ 1 2 t

dt

ϕest une fonction définie et continue sur [0;π] que l’on précisera.

Fonction ϕ:ϕ(t) =

at2+bt

2 sin(t/2) pour 0< t < π

−1 sit= 0

π

4 pourt=π

5. Montrer que la fonction ϕest dérivable sur [0;π] et que sa dérivée est continue sur [0;π].

À démontrer : lim

t0

ϕ(t)ϕ(0)

t = a = 1

donc ϕ est dérivable en 0 (donc continue en 0) et ϕ(0) = 1 ;

tlimπ

ϕ(t)ϕ(π)

tπ = 0 donc ϕ est dérivable en π (donc continue en π) et ϕ(π) = 0. Puis lim

t0ϕ(t) = 1 et

tlimπϕ(t) = 0 ce qui prouve queϕest continue en 0 et enπ.

6. Prouver que lim Xn 1

k2 =π2

6 en utilisant le lemne de Riemann-Lebesgue.

(3)

Une Solution Détail lée

1. Deux intégrations par parties pour commencer ...

un premier calcul

In = Z π

0

tcos(nt)dt= 1

n[tsin(nt)]π0

| {z }

0

1 n

Z π 0

sin(nt)dt

= 1 n× 1

n[cos(nt)]π0

= 1

n2(cos(nπ)cos(0))

=(−1)n1 n2

un deuxième

Jn= Z π

0

t2cos(nt)dt= 1 n

t2sin(nt)π

| {z 0}

0

2 n

Z π 0

tsin(nt)dt

=2 n

1

n[tcos(nt)]π0 +1 n

Z π 0

cos(nt)dt

= 2

n2π(−1)n 2 n2 ×1

n[sin(nt)]π0

| {z }

0

=2π(−1)n n2

• •

2. Détermination de deux coefficients :aetb tels queZ π 0

(at2+bt) cos(nt)dt= 1 n2 Z π

0

(at2+bt) cos(nt)dt =

linéaritéaJn+bIn= 2πa(−1)n n2 + b

n2[(−1)n1]

par identification à l’expression recherchée, on chercheaetb tels que, ∀n>1, 2πa(−1)n+b[(−1)n1] = 1

(−1)n[2πa+b]b= 1 le choix qui s’impose est b=−1 et a= 1

• •

3. On démontre que, pour nN ett non multiple de2π, Xn

k=1

cos(kt) =1

2 +sin((2n+ 1)t/2) 2 sin(t/2) Le point de départ est

Xn

k=1

cos(kt) = Xn

k=1

Re(eikt) = Re Xn

k=1

eikt

!

où Re(z) désigne la parie réelle dezC ainsi on calcule,

(4)

Xn

k=1

eikt= Xn

k=1

(eit)k =

som.term.suite.géoeit×eint1

eit1 (raisoneit6= 1)

= eit×eint/2(eint/2eint/2)

eit/2(eit/2eit/2) (objectif : f ormule dEuler)

= ei(n+1)t/2×2i sin nt2 2i sin 2t

=

cos

(n+ 1)t 2

+ i sin

(n+ 1)t 2

×sin nt2 sin nt2 et on obtient donc

Xn

k=1

cos(kt) =

partie.réellecos(n+ 1)t

2 ×sin nt2 sin t2

= sin nt2

cos(n+1)t2 sin 2t

f orm.trigo=

1 2

hsin

(n+1)t 2 +nt2

sin

(n+1)t

2 nt2i

sin(t/2) (sinacosb= 1

2[sin(a+b)sin(ab)])

=

1

2[sin(2n+1)t2 sin t2 ] sin 2t

= sin(2n+1)t2 2 sin 2t 1

2

• •

4. En utilisant le point 2, on peut écrire que

∀nN, Xn

k=1

1 k2 =

Xn

k=1

Z π 0

(at2+b) cos(kt)dt

= Z π

0

(at2+b) Xn

k=1

cos(kt)

!

dt (linéaritéde lintégrale)

= Z π

0

(at2+b) sin(2n+1)t2 2 sin 2t 1

2

! dt

=1 2

Z π 0

at2+btdt+ Z π

0

(at2+b)sin(2n+1)t2 2 sin t2 dt

=1 2

at3

3 +bt2 2

π

0

+ Z π

0

ϕ(t) sin(2n+ 1)t

2 dt ϕ(t) =at2+bt 2 sin(t2)

()

=1 2

1 ×π3

3 π2 2

+

Z π 0

ϕ(t) sin(2n+ 1)t

2 dt (en remplaçant a et b)

=π2 6 +

Z π 0

ϕ(t) sin(2n+ 1)t

2 dt

()Fonction ϕ:ϕ(t) =

at2+bt

2 sin(2t) pour 0< t < π

−1 sit= 0

π

4 pourt=π

Remarque 1 À ce stade, on « sent » venir la suite, si l’intégrale tend vers 0 lorsquentend vers +∞, on obtiendra le résultat escompté. On pense au lemne de Riemann-Lebesgue, qui sous certaines conditionsportant sur la

(5)

• •

5. ϕest « composée » de fonctions dérivables sur ]0;π[ donc elle est dérivable sur ]0;π[.

∀t6= 0, ϕ(t)ϕ(0)

t =

at2+bt 2 sin(t/2)+ 1

t =a

t 2

sin(t2)+ b

2 sin(2t)+1 t sin(t)

t −→

t01 (limite connue) ce qui s’écrit aussi sin(t)

t0t(se lit « sin(t) est équivalent àten 0 ») La compatibilité de l’équivalence avec les opérations élémentaires permet d’écrire que

ϕ(t)ϕ(0)

t

t0a×

t 2 t 2

+ b

2×t2 +1 t

t0a(puisqueb=1) On a donc lim

t0

ϕ(t)ϕ(0)

t =a= 1

doncϕest dérivable en 0 etϕ(0) = 1 .

∀t6=π, ϕ(t)ϕ(π) tπ =

at2+bt 2 sin(t/2)+π4

tπ =

t=X+π

aX2+aπ2+bπ 2 cos(X2) +π4

X cos(X)

1X22 −→

X01 (limite connue) ce qui s’écrit aussi cos(X)

X01X2 2

Toujours la compatibilité de l’équivalence avec les opérations élémentaires (des précisions seront données dans vos formations futures) :

aX2+aπ2+bπ 2 cos(X2) +π4

X

X0

(π2 π4)X

2X42 (puisqueb=1 eta= 1/2π) On a donc lim

tπ

ϕ(t)ϕ(π)

tπ = 0 doncϕest dérivable enπet ϕ(π) = 0.

ϕest donc dérivable sur [0;π].

À ce stade, on peut calculerϕ(t) pour toutt∈]0;π[ et calculer les limites lorsquettend vers 0 et lorsquettend versπ,

∀t∈]0;π[, ϕ(t) = 2(2at+b) sin(2t)(at2+bt) cos(t2) 4 sin2(t2)

=a t sin(2t)a

t 2

sin(2t) 2

+ b

2 sin(2t)btcos(2t) 4 sin2(2t) Toujours en utilisant les équivalents, on obtientϕ(t)−→

t0aeta=ϕ(0), ce qui prouve queϕ est continue en 0.

On démontre de même queϕ est continue enπ:ϕ est continue sur [0;π].

• •

6. La fonctionϕétant dérivable et à dérivée continue sur [0;π], on paut applique le lemne de Riemann-lebesgue et l’on obtient,

Z π 0

ϕ(t) sin(2n+ 1)t

2 dt

6 2

2n+ 1

|ϕ(0)|+|ϕ(π)|+Z π 0

ϕ(t)dt

6 K

2n+ 1 (K >0)

Comme K

2n+ 1 −→

n+0, on en déduit que

nlim+

Z π 0

ϕ(t) sin(2n+ 1)t

2 dt= 0 et donc avec l’égalité établie au point 4, lim

n+

Xn

k=1

1 k2 = π2

6

• •

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