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CCP Maths 1 PC 2001 — Corrigé

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Academic year: 2021

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(1)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 1/22

CCP Maths 1 PC 2001 — Corrigé

Ce corrigé est proposé par Alexander Gewirtz (ENS Lyon) et Thomas Chomette (ENS Ulm) ; il a été relu par Benoît Chevalier (ENS Ulm) et David Lecomte (ENS Cachan).

Ce problème d’algèbre linéaire comporte deux parties.

• La première partie commence par des rappels et des questions sur les matrices symétriques réelles. Ensuite, on cherche à déterminer, pourA∈ Mn,p(R)don- née, une décomposition en valeurs singulières. On démontre également des re- lations classiques entre les noyaux et images deA et de tA.

• La deuxième partie de ce sujet introduit la notion de pseudo-inverse d’une matrice. Le but de cette partie est d’étudier ce pseudo-inverse et de montrer que celui-ci est bien défini. Enfin, pour finir, on illustre l’intérêt du pseudo- inverse d’une matrice sur un problème d’optimisation dansR2: on peut calculer facilement le projeté orthogonal d’un vecteur sur l’image de la matrice.

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(2)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 2/22

Indications

Partie I

I.2 Utiliser le théorème de réduction des matrices symétriques réelles.

I.3.b Utiliser le fait quehAx, yin =hx,tAyip.

I.4.a Attention à l’erreur dans l’énoncé. Pour le produit par blocs, il faut lire−xIp

dans la deuxième matrice, et nonIp.

I.4.b Le déterminant est invariant par transposition.

I.5 Utiliser la relation entre les polynômes caractéristiques obtenue à la question I.4.b.

I.6.a Aest supposée non nulle.

I.6.b Constater quer= rg (tA A)et utiliser le théorème du rang.

I.6.c CalculerkAVik2.

I.6.d RemplacerUi parµ−1i AVi.Vi est un vecteur propre de tA A.

I.6.e CalculerktA Uik2.

I.6.f Regarder d’abord(U1, . . . ,Ur)puis montrer que les deux familles sont ortho- gonales.

I.7.b Les matricesUetV sont orthogonales.

I.9.a Vérifier que les applications linéaires coïncident sur la base deRp.

I.9.b Utiliser la décomposition deAobtenue à la question I.7.b et celle deVobtenue à la question I.9.a.

I.9.c Utiliser les questions I.6.d, e et f.(U1, . . . ,Un)et(V1, . . . ,Vp)sont des bases orthonormales.

Partie II

II.3 Calculer l’image des bases canoniques.

II.4 Uet Vsont orthogonales.

II.5 Imiter la méthode des questions I.9.a et I.9.b.

II.6.a Utiliser la décomposition deAA+ obtenue à la question II.5.

II.6.b Combiner les résultats des questions II.5 et I.9.c.

II.7 Utiliser les résultats des questions II.6.b et II.5.

II.9.b Utiliser la question II.5 et montrer que B et A+ coïncident sur la base (U1, . . . ,Un): distinguer les casi6ret i > r.

II.10 Utiliser les questions I.9.b et II.5 puis substituerA+ à A.

II.12.a Pour un projecteurp, Im(p−id ) = Ker (p) puis utiliser les résultats de la question II.8 ainsi que Pythagore.

II.12.b Évaluer l’expression du théorème de Pythagore enX = H. II.12.c La borne inférieure est atteinte enH.

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(3)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 3/22

Partie I

I.1 SoitA∈ Mn,p(R). Montrons que tA Aest nulle si et seulement siA est nulle.

• SupposonsAnulle. Alors il est clair que tA Aest nulle.

• Réciproquement, si la matrice tA A est nulle, ses coefficients diagonaux sont en particulier nuls. Or si l’on désigne parai,jle terme général de la matriceA, le coefficient diagonal(i, i)de la matrice tA An’est autre que :

n

P

k=1

ak,i2

Leur nullité implique donc la nullité de tous les termes ak,i. A est alors la matrice nulle.

Ainsi tA A = 0⇐⇒A = 0

Nous n’avons utilisé pour montrer que A est nulle que les coefficients dia- gonaux de tA A. Une hypothèse en apparence plus faible serait de supposer simplement que la matrice tA Aest de trace nulle. Cela suffit bien entendu pour conclure, vu que :

Trt A A

=

n

P

i=1 p

P

j=1

a2i,j

Une autre preuve, utilisant la structure euclidienne deRp, consiste à dire que : si tA Aest nulle, alors pour toutx∈Rp, tA Ax= 0.

Donc pour tout x ∈ Rp, txtA Ax = 0, soit pour tout x ∈ Rp,

t(Ax) Ax= 0.

C’est-à-dire ∀x∈Rp kAxk2= 0 Soit encore pour toutx∈Rp,Ax= 0et doncA = 0.

Cette preuve, quoique plus élegante que celle mettant en oeuvre le calcul des coefficients de tA A, utilise cependant le résultat demandé à la question I.3.a. C’est pourquoi nous ne la présentons qu’en remarque.

I.2 Dans toute la suite on supposeAnon nulle.

Les matrices tA AetAtAsont toutes deux des matrices symétriques réelles. Par conséquent :

tA Aet AtAsont diagonalisables au moyen de matrices orthogonales.

I.3.a SoientX,Ydeux éléments de Mn,1(R).

Soient (x1, . . . , xn)et (y1, . . . , yn)les coordonnées respectives de Xet Y dans la base canonique deRn. On a alors par définition du produit scalaire surRn:

hX,Yin=

n

P

k=1

xkyk

Or, en identifiantM1(R)etR, il vient tX Y =

n

P

k=1

xkyk. Ainsi, on a

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(4)

c Éditions H&K Publié dans lesAnnales des Concours 4/22

hX,Yin= tX Y

I.3.b SoitWun vecteur propre de tA Aassocié à la valeur propreλ. On a : kAWk2=hAW,AWin =hW,tA AWip=hW, λWip =λkWk2

Par conséquent, kAWk2=λkWk2

I.3.c Soientλune valeur propre de tA Aet W un vecteur propre non nul associé à la valeur propreλ.

D’après la question I.3.b, on akAWk2=λkWk2. OrWest non nul, donckWk 6= 0.

Par suite, λ= kAWk2

kWk2 Doncλest un réel positif.

Ainsi ∀λ∈sp(tA A) λ∈R+

I.4.a Soitxun réel. Alors :

xIn A

tA Ip

−In 0

tA −xIp

=

AtA−xIn −xA 0 −xIp

De même, on a :

xIn A

tA Ip

−In A 0 −xIp

=

−xIn 0

tA tA A−xIp

I.4.b On constate que :

−In 0

tA −xIp

=

t

−In A 0 −xIp

Par conséquent, ces deux matrices carrées ont même déterminant. Ainsi :

xIn A

tA Ip

−In 0

tA −xIp

=

xIn A

tA Ip

−In A 0 −xIp

Soit

AtA−xIn −xA 0 −xIp

=

−xIn 0

tA tA A−xIp

Par conséquent (−X)pχAtA(X) = (−X)nχtA A(X) oùχ est le polynôme caractéristique.

Soit (−X)p

Π

λ∈sp(AtA)

(X−λ)ωλ = (−X)n

Π

λ∈sp(tA A)

(X−λ)ωλ

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