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Franges de Fabry-Perot en lumière blanche utilisées comme étalons de longueur d'onde

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235865

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Submitted on 1 Jan 1958

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Franges de Fabry-Perot en lumière blanche utilisées comme étalons de longueur d’onde

F.S. Tomkins, Mark Fred

To cite this version:

F.S. Tomkins, Mark Fred. Franges de Fabry-Perot en lumière blanche utilisées comme étalons de longueur d’onde. J. Phys. Radium, 1958, 19 (3), pp.409-414. �10.1051/jphysrad:01958001903040900�.

�jpa-00235865�

(2)

FRANGES DE FABRY-PEROT EN LUMIÈRE BLANCHE UTILISÉES COMME ÉTALONS DE LONGUEUR D’ONDE (1)

Par F. S. TOMKINS et MARK FRED,

Argonne National Laboratory, Lemont, Illinois.

Résumé.

2014

L’analyse des termes des spectres complexes des terres rares et des éléments lourds

exige des descriptions extrêmement précises de ces spectres si l’on veut éviter que les régularités

réelles soient cachées par de fausses régularités, et il est souhaitable que les longueurs d’onde

soient mesurées avec une précision voisine de celle qu’on peut obtenir en interférométrie.

On peut obtenir cette précision en photographiant les franges d’interférence en lumière blanche

comme marques de longueurs d’onde, au lieu de l’arc au fer ou des autres étalons conventionnels,

sans la perte de lumière inhérente aux méthodes d’interférométrie usuelles. Les franges en lumière

blanche donnent des étalons équidistants, d’intensité et de finesse uniformes, dont les longueurs

d’onde peuvent être facilement étalonnées par comparaison avec une source telle que 198Hg, ce qui permet de s’affranchir des défauts des raies du fer : insuffisance de précision, de finesse, et petit nombre de raies. L’interfrange est déterminé par l’épaisseur de l’étalon et peut être choisi

à volonté.

On détermine les longueurs d’onde suivant le mode d’emploi habituel de l’interféromètre Fabry- Perot, en mesurant l’excédent fractionnaire de la raie inconnue par interpolation entre .franges voisines ; le nombre entier d’ordres est obtenu en comptant le nombre de franges à partir d’une

raie connue, ou calculé à partir de l’épaisseur connue de l’étalon quand la longueur d’onde est déjà connue à 0,1 Å près. Dans les deux cas, les distances d’interpolation réellement mesurées sont très petites et les erreurs dues au déplacement de l’émulsion ou aux défauts de la surface focale du châssis photographique sont réduites au minimum. On peut obtenir des longueurs d’onde à 0,0003 Å près en utilisant ce système dans le 5e ordre du spectrographe de 9 m d’Argonne et on montre quelques mesures caractéristiques.

On discute les applications de la méthode à l’étalonnage du spectrographe.

Abstract.

2014

The term analysis of the complex rare earth and heavy element spectra requires

highly accurate descriptions of these spectra in order to avoid the masking of real regularities

with spurious ones, and wavelength accuracy approaching that obtainable interferometrically is

desirable.

Such accuracy can be obtained by photographing white light interference fringes [1] as wave- length markers instead of the iron arc or other conventional standards, without the loss of light

attendant on the usual methods of interferometry. The white light fringes provide equally spaced

standards of uniform intensity and sharpness, whose wavelength values can be easily calibrated by comparison with a source such as 198Hg, thus avoiding the deficiencies of the iron lines with

respect to accuracy, sharpness, and number. The spacing between fringes is determined by the

etalon thickness and can be chosen at will.

The wavelengths are determined as in the conventional method using a Fabry-Perot interfe- rometer, by measuring the fractional order of the unknown by interpolation between neighboring fringes, and the whole order number either by counting fringes from a known line or by calcu-

lation from the known etalon thickness if the wavelength is already known to approximately

0.1 angstrom. In either case the interpolation distances actually measured are quite small and

errors due to emulsion shrinkage or errors in the focal surface of the plateholder are minimized.

Wavelengths accurate to ± 0.0003 Å can be obtained using this system in the 5th order of the Argonne 30-ft. spectrograph, and typical measurements are shown.

Some applications of the method to the calibration of the spectrograph are discussed.

LE PHYSIQUE TOME 19, 1958,

1. Introduction.

-

Un des principaux objectifs

du programme de recherches spectroscopiques du

Laboratoire National d’Argonne est l’analyse des

termes de certains spectres d’éléments lourds ;-les

recherches sont concentrées pour l’instant sur l’américium et sur le neptunium. La complexité

de ces spectres est telle qu’il faut des valeurs de nombres d’onde extrêmement précises si l’on ne

veut pas que les régularités réelles des systèmes de

termes soient masquées par des régularités acci-

dentelles. On peut montrer par exemple, que pour (1) Extrait d’un travail effectué sous les auspices de la

U. S. Atomic Energy Commission.

N raies, connues chacune à + E cm-1 et couvrant

un intervalle de I cm-1, le nombre le plus probable

de paires de raies ayant une différence de nombres d’onde donnée, est donnée par l’expression

P est la valeur maximum d’une distribution de

Poisson ; il est donc possible que certaines diffé-

rences fortuites se produisent beaucoup plus que le nombre de fois le plus probable. Nous avons, pour le spectre de l’américium, une liste de quelque

3 000 raies couvrant un intervalle de 40 000 cm-1.

Pour que le nombre de paires fortuites ne dépasse

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001903040900

(3)

410

pas une valeur raisonnable, de l’ordre de cinq, il

.

faut que la valeur de e soit de l’ordre de 0,01 cm-1.

On peut faire facilement des mesures avec une

précision dépassant le dix-millionième avec un interféromètre Fabry-Perot, mais cela entraîne d’ordinaire une perte considérable de lumièrè, en

raison du gaspillage de lumière dû à l’interféro- mètre lui-même et des nombreuses poses néces- saires pour couvrir le domaine de longueurs d’onde

désiré. Cette perte de lumière peut devenir prohi-

tive dans le cas de certaines matières très rares.

Des poses faites avec un grand spectrographe à ré-

seau donnent le maximum d’informations pour un échantillon limité, mais généralement, la précision

des mesures est réduite d’un ordre de grandeur par

rapport aux mesures interférométriques.

L’avantage de l’interféromètre provient en partie

de sa dispersion plus élevée, mais un facteur important est la relation simple qui existe entre la longueur d’onde et l’ordre fractionnaire d’inter- férence observé,. ce qui permet de déterminer des

longueurs d’onde absolues en n’utilisant qu’une

seule raie étalon. Au contraire, le procédé habituel

du réseau nécessite un certain nombre de raies étalons pour établir une correction permettant de

tenir compte , de la non-linéarité de la dispersion.

On utilise généralement dans ce but le spectre de l’arc au fer, mais il n’est pas satisfaisant pour des

mesures de précision en raison de ses défauts,bien

connus : manque de précision et de finesse etlpetit

nombre de raies. Quand on aura de bonnes lon-

gueurs d’onde pour la cathode creuse et les tubes à décharge sans électrode du fer, les deux premières objections disparaîtront en grande partie, mais la

troisième restera sérieuse.

La méthode présentée ici est un compromis dans

,

lequel les franges Fabry-Perot en lumière blanche

sont photographiées comme marques de longueur

d’onde à la place du spectre du fer, tandis que le

spectre de l’échantillon est photographié de la

manière habituelle. On peut mesurer des longueurs

d’onde avec des précisions approchant celles qu’on

obtient avec les interféromètres utilisés de la façon conventionnelle, sans la perte de lumière de l’échan- tillon qui en résulte.

II. Production des franges.

--

La formation des

franges en lumière blanche avec l’interféromètre

Fabry-Perot a été discutée dans l’article classique

de Fabry et Buisson [1] et, plus récemment, par Meissner [2] dont l’exposé sera rappelé brièvement.

Si l’on projette le système de franges d’un étalon

Fabry-Perot sur la fente d’un spectrographe stig- matique et qu’on éclaire l’étalon avec de la lumière

blanche, en supposant une fente étroite et un spec-

trographe dont la résolvance est comparable à celle

de l’étalon, on voit que le spectre se compose de

franges courbes brillantes, séparées par des inter- valles sombres plus larges, comme le montre la

figure 1. On considère les franges comme formées

par l’action de l’interféromètre sur une série con-

tinue de raies monochromatiques, dont chacune

forme la figure Fabry-Perot caractéristique, étalée

sur la longueur de l’image de la fente. Les inter-

sections de la ràie verticale avec les franges indi- quent la position de la figure normale pour la

longueur d’onde représentée par la raie. Lorsque la longueur d’onde augmente, les figures se con-

FIG. 1.

-

Franges Fabry-Perot en lumière blanche

photographiées avec un spectrographe stigmatique.

tractent et tracent les courbes brillantes qui forment

ce qu’on appelle « le spectre cannelé ». Les courbes

constituent, avec une bonne approximation, une

famille de paraboles dont les sommets successifs

sont séparés par l’intervalle spectral libre de l’inter-

féromètre. Ainsi, le long du centre de la figure,

Aa

=

1/2t ou AX = À 2/2t, et les intersections des

franges avec l’axe horizontal représentent des

ordres entiers d’interférence, qui diminuent dans la

’"direction des grandes longueurs d’onde. La sépa-.

ration des franges étant une fonction de 2t peut

être choisie à volonté.

III. Partie expérimentale. - Dans l’appli-

cation des franges en lumière blanche dont il est

question ici, spectrographe auxiliaire est le

réseau de 600 traits par millimètre, en montage

Paschen-Runge de 9 mètres, décrit antérieu-

(4)

rement [3]. Comme l’instrument est astigmatique

la méthode de formation des franges est un peu modifiée. On réduit fortement la figure d’inter-

férence sur la fente de telle façon que l’instrument

ne transmette qu’une petite partie de la frange

centrale qui, par suite de l’astigmatisme du réseau,

devient une ligne droite. Pour les mesures, ces

franges ont un avantage évident sur les franges

courbes obtenues avec un instrument stigmatique,

bien que le temps de pose devienne assez long à

cause de la réduction de l’ouverture du spectro- graphe. Au cours de ces mesures, la source de

spectre continu était un arc à haute pression de

xénon ou de mercure. L’épaisseur d’étalon

était 5 mm et les lames d’interférence étaient aluminiées avec une transmission d’environ 10 %, par lame. Les franges étaient focalisées sur la fente du spectrographe avec un achromat en verre de

55 cm et la hauteur de fente était réduite à 1,5 mm.

La largeur de fente était de 35 microns.

Dans ces conditions, il fallait des poses allant de

quelques minutes à huit heures pour enregistrer les franges, suivant la région du spectre, à cause du

« blaze » du réseau. Dans l’emploi normal du grand spectrographe, les poses de cette durée sont quel- quefois affectées par les variations de la pression atmosphérique, ce qui élargit les raies à cause de la

variation de l’indice de réfraction de l’air dans l’intrument. Dans le cas des franges toutefois, on peut éviter cette difficulté en laissant ouverte la boîte de l’interféromètre afin que l’étalon soit

exposé aux mêmes variations de pression que l’air

de l’intérieur du spectrographe. Dans ces conditions

bien que l’épaisseur effective de l’étalon varie avec l’indice de l’air, la variation qui en résulte pour la

longueur d’onde représentée par le centre de la

figure d’interférence est exactement compensée par la variation de longueur d’onde de la lumière qui

traverse le spectrographe. On s’en rend compte peut-être plus facilement en considérant qu’une frange donnée représente nX

=

constante, X est la longueur d’onde mesurée dans l’air d’indice n.

Ainsi, la finesse des franges ne dépend que de la

résolvance de l’étalon et du spectrographe.

Le spectrographe a un diaphragme mobile qui permet d’enregistrer une étroite bande de la figure

d’interférences en lumière blanche dans la partie

centrale de la plaque et de l’encadrer avec le spectre à mesurer. Les figures 2 et 3 reproduisent

des spectres caractéristiques.

Les franges, étalons et inconnues, ont été photo- graphiées dans le sixième ordre du spectrographe

de 9 mètres, la dispersion inverse est d’envi-

ron 0,25 A/mm.

IV. Réduction des mesures.

-

Comme dans la

façon habituelle d’utiliser l’interféromètre Fabry- Perot, les longueurs d’onde sont déterminées en mesurant l’excédent fractionnaire de la raie

inconnue par interpolation entre franges voisines,

et lè nombre entier d’ordres est obtenu en comptant

le nombre de franges à partir de l’étalon, ou calculé

à partir de l’épaisseur connue de l’étalon quand la longueur d’onde est déjà connue à 0,1 . près.

Fm. 2: - Décharge en cathode creuse du fer, plus franges

en lumière blanche, photographiées avec le spectro- graphe Paschen-Rungen de 9 m.

FIG. 3.

-

Décharge sans électrode de l’américium, plus

.

franges en lumière blanche, photographiées avec le spec- trographe Paschen-Runge de 9 m.

L’épaisseur de l’étalon est déterminée d’une façon identique à partir des raies étalons, de 198Hg ordi- nairement, photographiées sur la même plaque.

On fait les mesures à l’aide du comparateur

photoélectrique, déjà décrit par nous [4], qui permet une précision de pointé d’environ 0,2

micron. Une série de mesures typiques et le calcul

(5)

412

TABLEAU 1

sont donnés dans le tableau 1. Le AS moyen

(intervalle entre franges qui correspond à AD 2 dans

le calcul conventionnel) est obtenu en prenant trois

différences à la fois. Ceci permet d’éviter l’erreur, indiquée par Tolansky [5], qu’on commet quand

on n’utilise que les premier et dernier termes d’une progression arithmétique pour déterminer la moyenne. On mesure quatre franges de chaque côté

de la raie et on détermine la position de la frange

dont l’ordre d’interférence est immédiatement infé- rieur à celui de la raie, en utilisant la valeur

moyenne du centre des huit franges et le AS moyen.

Le procédé néglige le fait que la position de la frange n’est pas une fonction linéaire de S, mais la

différence est négligeable sur la petite distance

mesurée. La précision de pointé du comparateur

est démontrée par la constance de AS.

On utilise dans les calculs la longueur d’onde

de la raie de référence dans l’air normal, ce qui

donne les longueurs d’onde des raies inconnus

également dans les conditions normales à une

petite correction près qui est inférieure à l’erreur de

mesure sur le domaine de longueurs d’onde couvert

par une’ plaque. Pour obtenir une précision supé- rieure, si un intervalle spectral plus grand est

couvert avec un étalon unique, il faudrait corriger

la longueur d’onde de l’étalon pour les conditions de

température et de pression au moment de la pose, calculer les longueurs d’onde inconnues à l’aide de

cette longueur d’onde et appliquer aux longueurs

d’ondes obtenues une correction pour les ramener

aux conditions normales. Cette correction résulte du fait que la position de la frange est une fonction

de X2, tandis que la position de la raie est une

fonction de À.

Le tableau 2 donne des mesures typiques de

raies dans le multiplet a 5F - y 5F de Fe I. La

colonne 3 contient la longueur d’onde d’après la

table d’Edlén [6] des valeurs moyennes de termes

pour l’arc au fer dans l’air, corrigées pour tenir

TABLEAU 2

(6)

TABLEAU 3

compte de l’effet de pression entre l’air et le vide.

Ces valeurs corrigées nous ont été fournies par le Pr. H. Crosswhite de Johns Hopkins University. Le tableau 3 montre la cohérence des mesures indi-

quées par les différences de nombres d’onde dans le

multiplet.

V. Calcul direct des longueurs d’onde à partir

de la formule du réseau.

-

Bien que la méthode

qui vient d’être décrite soit capable d’une précision

élevée dans les meilleures conditions, il y a cer- taines difficultés provenant en particulier de la

nécessité d’avoir des sources de spectre continu

suffisamment uniformes et intenses et de séparer les

ordres qui se superposent. Ceci nous a conduits à

étudier une autre méthode de mesure précise qui devrait aussi permettre la détermination des

longueurs d’onde absolues à l’aide d’une seule raie étalon par plaque. C’est le calcul direct des lon- gueurs d’onde à partir de la loi du réseau.

Pour appliquer cette méthode avec succès, il y a trois conditions importantes à remplir ; il faut :

un réseau de haute qualité avec une erreur de tracé négligeable, un moyen. de faire le calcul

automatiquement et rapidement, et un spectre- graphe réglé de telle sorte que ’les défauts de courte période de la surface focale soient infé- rieurs aux erreurs de mesure. Les deux premières

conditions sont satisfaites avec les réseaux mo-

dernes et les calculateurs électroniques à grande vitesse, ét le troisième, en première approximation,

avec notre spectrographe de 9 mètres.

On a fait des mesures préliminaires en utilisant

la méthode de calcul esquissée dans le tableau 4.

R est le rayon de courbure du réseau, d- la période

du réseau, p l’ordre d’interférence, et oc et g sont respectivement les angles d’incidence et de diffrac- tion. R, d et x ônt été déterminés par le calcul, en

utilisant une série de raies connues mesurées direc- tement sur le cercle ; x est la distance de l’inter-

section de la normale au réseau avec le plan focal,

mesurée le long de la. circonférence du cercle. Une table de x en fonction de À, calculée pour des intervalles de 10 A en utilisant la formule du réseau et les paramètres déterminés précédemment,

donne par interpolation la valeur de x pour

n’importe quelle raie étalon. De là, et de la lecture

au comparateur de la raie étalon, on tire la valeur de

So. So est le x correspondant à une lecture au zéro

du comparateur. S est la lecture au comparateur de

la raie inconnue. So + S- est alors x pour la raie inconnue.

Le nombre d’onde dans le vide 6 est calculé en

même temps à l’aide de la valeur de n, indice de réfraction de l’air, tiré de la formule de dispersion

d’Edlén[7]...

.

Quelques données typiques sont indiquées dans

le tableau 5. Ce sont des nombres d’onde de compo- santes de structure hyperfine de raies du neptu-

nium dans deux ordres du grand spectrographe.

Les Aa montrent que les mesures sont cohérentes dans un ordre donné, mais les nombres d’onde absolus montrent des différences relativement

grandes d’un ordre à l’autre. Ces différences pro- viennent de ce que la surface focale s’écarte loca- lement d’un cercle idéal. L’instrument n’était réglé

à l’origine, qu’à ±, 0,5 mm près, ce qui est la plus petite variation de mise au point détectable.

TABLEAU 4

(7)

414

TABLE 5

Ces écarts, pour une petite section représenta-

tive du cercle, ont été évaluées de deux façons et les

résultats sont montrés dans la figure 4. Sur la

courbe A on a porté l’écart par rapport au cercle idéal, mesuré suivant le rayon au moyen d’un indi-

cateur à cadran attaché au bras radial, et exprimé

en millièmes d’inch (1/40mm). L’indicateur était

en contact avec la plaque photographique fixée

sur la surface focale de la façon habituelle. La courbe B représente la même section du cercle,

évaluée en photographiant et en mesurant les franges en lumière blanche, et en calculant les longueurs d’onde représentées pour chaque dixième

de frange à l’aide de la formule du réseau. Si la surface focale était parfaite, ce calcul devrait

donner la même longueur d’onde pour une frange

donnée que celle qui est obtenue en comptant les franges à partir de la raie étalon et en utilisant

l’épaisseur connue de l’étalon pour déterminer la

longueur d’onde correspondante. Les ifférences

entre les valeurs obtenues par les deux méthodes

sont une mesure de l’écart par rapport au cercle

et ce sont ces différences qui sont portées sur la

courbe B. Il y a une correction géométrique, due au

fait que l’incidence des franges n’est pas normale à la plaque photographique, tandis que les mesures

avec l’indicateur à cadran ont été faites suivant le rayon ; on n’a pas appliqué cette correction pour que les courbes puissent être représentées sans superposition. L’accord entre les deux méthodes

est frappant.

Les cercles pleins représentent des raies du fer

pour lesquelles la différence entre la longueur

d’onde calculée et la valeur tirée des termes moyens

d’Edlén, corrigée pour l’effet de pression, est portée

en fonction de la position sur la plaque. Ces points

donnent une indication de la précision qu’on pourrait attendre de cette méthode si la surface focale était réglée correctement, et également une

idée de la précision du réglage exigée, puisque un

écart par rapport au cercle de 1/40 mm entraîne

une correction d’environ 0,003 À pour la longueur

d’onde.

Nous sommes en train de remplacer la surface

focale actuelle qui consiste en une mince bande

d’acier continue, fixée à intervalles réguliers sur un support, par des montages en alliage d’aluminium

rigide, usinés au rayon de courbure correct et de courbure garantie à mieux d’un quarantième de

millimètre. Simultanément, on modifie le compa- rateur pour obtenir la lecture, automatique des pointés sous forme de cartes perforées. Avec ces modications, les mesures de longueurs d’onde, à

mieux que 0,001 A devraient devenir du travail de routine.

,

RÉFÉRENCES

[1] FABRY (Ch.) et BUISSON (H.), J. Physique Rad., 1910, 9, 197.

[2] MEISSNER (K. W.), J. Opt. Soc. Amer., 1942, 32, 185.

[3] TOMKINS (F. S.) et FRED (M.), Spectrochim. Acta, 1954, 6, 139.

[4] TOMRINS (F. S.) et FRED (M.), J. Opt. Soc. Amer., 1951, 41, 641.

[5] TOLANSKY (S.), High Resolution Spectroscopy, Methuen

& C°, Londres, 1947.

[6] EDLÉN (B.), Trans. Int. Astr. Un., 1955, 9.

[7] EDLÉN (B.), J. Opt. Soc. Amer., 1953, 43, 339.

Références

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