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Réaction (p, 2p) sur quelques isotopes du titane

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205988

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205988

Submitted on 1 Jan 1965

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Réaction (p, 2p) sur quelques isotopes du titane

J.P. Cohen, G. Albouy, N. Poffé

To cite this version:

J.P. Cohen, G. Albouy, N. Poffé. Réaction (p, 2p) sur quelques isotopes du titane. Journal de

Physique, 1965, 26 (7), pp.427-429. �10.1051/jphys:01965002607042700�. �jpa-00205988�

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427.

RÉACTION (p, 2p) SUR QUELQUES ISOTOPES DU TITANE Par J. P. COHEN, G. ALBOUY et N. POFFÉ,

Institut du Radium, Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Orsay, Seine-et-Oise.

Résumé. - La mesure de la radioactivité du noyau résiduel nous a permis d’atteindre la réac- tion p, 2p sur les isotopes 49, 48 et 47 du titane, à 155 MeV. Les sections efficaces correspondantes

sont respectivement : 11,8 ± 2,65 ; 26,6 ± 5,5 ; 21,5 ± 9,4 mb. La différence entre les deux

premières valeurs est grande, en dépit des erreurs relatives. En utilisant le formalisme de Benioff,

nous avons essayé de localiser l’énergie des niveaux de la sous-couche 1 d 5/2 dans les noyaux de titane. Il semble que l’énergie d’excitation de l’état de trou proton 1 d 5/2 dans 47Sc pourrait être

estimée à 9,1 ± 1,3 MeV.

Abstract. - By measuring the radioactivity of the residual nucleus we have investigated the p, 2p reaction on titanium isotopes 49, 48 and 47. Cross sections for these reactions are found to be 11.8 ± 2.65, 26.6 ± 5.5, 21.5 ± 9.4 mb respectively. The difference between the first two values is large, in spite of relative errors. Using Benioff’s formalism, we tried to localize the 1 d 5/2 subshell energy levels in titanium nuclei. It seems that the excitation energy of the 1 d

5/2 proton hole state in Sc47 could be estimated to be 9.1 ± 1.3 MeV.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 26, JUILLET 1965,

La detection des noyaux résidueIs issus des reactions nucl6aires peut parfois donner des infor- mations sur le modele des couches.

En effet, le niveau fondamental du nucl6ide

A-i M provenant de l’interaction d’un proton sur

une cible fM (les conditions d’application de I’approximation de l’impulsion 6tant remplies) ne peut etre peupl6 que par une diffusion quasi elas- tique du proton incident sur un proton peu lie au noyau. L’énergie d’excitation communiqu6e au

noyau doit etre inférieure au seuil d’émission de

particules pour que la reaction (p, 2p) puisse con-

duire au niveau fondamental de A-1 M avec une probabilite voisine de 1.

Dans ces hypotheses les reactions (p, 2p) et (p, pn) sont produites par des processus semblables.

Benioff [1] a montre que la section efficace totale d’une reaction (p, 2p) pouvait s’ecrire en fonction

du nombre de protons situ6s sur un niveau d6ter- min6 de particule.

L. Valentin [2] a observe que le couplage J-J

semble bien d6crire les propri6t6s des noyaux

Iégers. Il a alors suppose qu’il etait possible de ne

considerer qu’un seul coefficient de parentage, ce qui 1’a conduit a la forme simplifi6e suivante :

of P(R, 4YR) est la probabilit6 d’une interaction dans la couronne de rayon moyen R et d’6pais-

seur 4YR, sans interaction ult6rieure et Nn,iy est le nombre de protons sur la couche n’lj.

Des cibles de titane enrichies diff6remment en

isotopes 49, 48 et 47 (tableau 1) ont ete irradi6es

par les protons de 155 MeV du faisceau externe du

synchrocyclotron d’Orsay.

La cible pulv6rulente de metal ou d’oxyde etait

TABLEAU I

plac6e dans une boite cylindrique en graphite dont

un des couvercles servait au monitorage du faisceau

par la reaction 12C(p, pn)"C [3]. On determinait

apr6s l’irradiation l’activité des noyaux residuels par la mesure du rayonnement gamma (tableau I I).

Les resultats obtenus et les erreurs correspon- dantes sont rassemblés sur le tableau III. Nous

nous sommes attaches a définir avec le plus grand

soin les bornes de nos erreurs, pour pr6ciser la dis-

cussion.

10 Deux series de mesures ont ete entreprises et

1’ecart des resultats etait toujours inf6rieur a 15 %.

Nous avons pris la valeur moyenne à =1:: 8 %.

20 Les erreurs sur 1’abondance isotopique sont

donn6es par le fournisseur, Oak Ridge National Laboratory. Elles sont inférieures a un pour cent.

30 Les efficacités relatives du scintillateur aux

différentes energies des rayonnements y, entrainent

une erreur estimee a 2 %.

40 L’incertitude li6e au schema de d6sint6-

gration du 47SC est évaluée à =1:: 10 %.

50 Les sections efficaces des reactions produites

sur l’isotope 49 sont entach6es de l’erreur due a la contribution des reactions induites sur 1’isotope 50.

Nous avons admis arbitrairement que les noyaux residuels 6tudi6s 6taient f ormes avec une 6gale pro- babilit6 a partir des masses 50 et 49. En tenant compte du rapport 11 entre les abondances maxima

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002607042700

(3)

428

TABLEAU II

de ces deux isotopes, cette hypoth6se correspond

a une erreur maximum de 9 %.

Toutes ces erreurs interviennent lors de la reso- lution des syst6mes de trois equations a trois

inconnues (dans le cas le plus general) de la forme :

ou N est le nombre de noyaux f ormes par l’irra-

diation, A la masse atomique, M la masse irradi6e,

GA,Ibl,, la section efficace de la reaction

ATi(p, 2pxn)Sc

et O’moniteur celle de la reaction 12C(p, pn)llC.

Le calcul des erreurs effectue sur ce syst6me a

conduit aux valeurs mentionn6es dans le ta- bleau III.

TABLEAU III

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429

L’erreur syst6matique due aux 6talonnages en

valeur absolue, provenant tant de la reaction de

monitorage que des efficacités absolues du cristal

NaI, est de :1: 15 %. Cette derniere n’est pas indi-

qu6e dans le tableau III, car elle n’intervient pas dans 1’6tude comparative de nos résultats.

Dans le meme tableau apparaissent quelques

resultats sur des reactions (p, 2pxn) conduisant

aux noyaux residuels 6tudi6s lors de. la d6termi- nation des sections efficaces des reactions (p, 2p).

Malgr6 1’importance des erreurs, on peut noter

que la section efficace (p, 2p) sur 48Ti est nettement supérieure a celle observ6e sur 49Ti. Sur la figure

sont rassemblés les resultats de"duits par Yntema [4]

de 1’6tude des reactions Ti(d, 3He)Sc sur les couches Id 3/2 et 2 s 1/2 des isotopes 45 a 49 du scandium.

Il trouve que 1’energie d’excitation des 6tats de

trou-proton correspondants croit avec le nombre

de neutrons dans la couche 1 f 7/2. Par relation de

cause a effet ces protons voient leur probabilite

moyenne de presence se deplacer vers le centre du

noyau : l’absorption augmente. Cependant L. Va-

lentin [2] montre que dans les noyaux légers la

section efficace par nuel6on p varie faiblement.

L’absorption ne peut donc pas a elle seule expli-

quer la difference des sections efficaces corres-

pondant aux isotopes 49, 48 et 47. Nous devons donc admettre que le nombre de protons condui-

FIG. 1.

-

Niveaux d’6nergie des 6tats de trou proton

obtenus par Ti(d, 3He) Yntema et al.

* Energie d’excitation de 1’etat trou proton 1 d 3/2.

** Pnergie d’excitation de 1’etat trou proton 2 s 1/2.

sant aux 6tats de trou dont l’énergie d’excitation est inf6rieure au seuil d’emission d’une particule

varie en fonction du nombre de neutrons 1 f 7/2.

La figure montre que les niveaux de trous 1 d 312

et 2 s 1 j2 sont toujours disponibles pour la reaction

envisag6e dans les isotopes de scandium consid6r6s.

La reaction 48Ti(p, 2p)47Sc doit alors etre produite

non seulement sur les protons 1 d 3/2 et 2 s 1/2

mais aussi en totalite ou partiellement s’il y a

m6lange de configurations sur les six protons 1d5j2.

Si on 6met 1’hypothese extreme que la couche 1 d 5 j2 n’intervient que dans 48Ti et dans ce cas en totalité, la formule (a) permet de determiner le

rapport

expenmentalement nous obtenons 11,8 26,6 ± 5,5 2,65

dont la plus grande valeur est 0,68.

Ces valeurs ne sont pas incompatibles avec notre hypothèse, surtout si l’on tient compte du terme

correctif d’absorption (pour les protons 1 d 5/2)

dont 1’effet serait d’augmenter la valeur 0,57 cal-

cul6e.

Le domaine d’6nergie d’excitation des nucleides

48Sc, 47Sc et 46Sc se d6sexcitant vers leur niveau fondamental est respectivement 8,2 ; 10,5 et 8,7 MeV [5]. Les couches 6tant plus profondes 6ner- getiquement pour le 48Sc que pour le 47Sc (de l’ordre

de 0,4 MeV), une largeur de 2,5 MeV environ est

disponible pour contenir les configurations 1 d 5 j2,

ce qui localise les niveaux d’6nergie des 6tats de trou-proton correspondants dans le 47Sc entre 7,8

et 10,5 MeV.

On ne dispose pas d’informations sur 1’energie

de la couche 1 d 5/2 dans les noyaux 20 Z 28,

mais Tibell [6] a trouve que cette 6nergie"f de

liaison dans 40Ca etait de 14,5 MeV, ce qui corres- pond a une energie d’excitation du trou-proton

1 d 5/2 de l’ordre de 6 MeV. L’extrapolation de

cette valeur pour le 47Sc pourrait donner une energie compatible avec nos résuItats.

Une 6tude est’en cours pour r6duire l’incertitude

sur les valeurs experimentales, ce qui pourrait

conduire 6 une meilleure appreciation des niveaux de trou 1 d 5/2.

Manuserit reu le 3 juin 1965.

Manuscrit reçu le 3 juin 1965.

BIBLIOGRAPHIE [1] BENIOFF (P. A.), Phys. Rev., 1960, 119, 324.

[2] VALENTIN (L.), Nucl. Physics, 1965, 62, 81 ; Thèse, Paris, 1964.

[3] CRANDALL (W. E.) et al., Phys. Rev., 1956, 101, 329.

[4] YNTEMA (J. L.) et al., Phys. Rev., 1964, 134, B 796.

[5] KÖNIG (A.) et al., Nucl. Physics, 1962, 31,1.

[6] TIBELL (G.) et al., Arkiv for Fysik, 1963, 25, 433.

Références

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